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Ethique - Page 452

  • Des médecins s'opposent au projet de loi sur l'euthanasie

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    Mais c'est au Québec, comme on peut le lire sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Québec: des médecins s'opposent au projet de loi autorisant l'euthanasie

    Ce mardi 15 octobre, au Québec, lors d'une conférence de presse, la Coalition des médecins pour la justice sociale (*) s'élève contre le projet de loi 52 du gouvernement du Québec qui vise à autoriser l'aide médicale à mourir (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13 juin 2013). Elle dénonce ce projet "en l'assimilant à un acte d'euthanasie" et prévient que : "les médecins euthanasistes risquent d'être poursuivis au criminel". En effet, précise le Dr Paul Saba, président de la coalition "une loi loi provinciale ne peut rendre inopérant le Code criminel fédéral qui interdit de causer la mort d'un autre individu". 

    Mais avant tout, "le Dr Saba reproche au gouvernement de favoriser l'euthanasie pour des raisons économiques plutôt que d'investir dans les soins palliatifs". Ce projet de loi "donne l'apparence qu'il veut économiser de l'argent parce que ça coûte environ 10$ pour piquer quelqu'un à mort et ça coûte des milliers de dollars de donner des soins palliatifs comme il faut et ça coûte des millions et des millions pour donner aux gens ce dont ils ont besoin: des médecins de famille, des soins qui sont nécessaires", s'insurge-t-il. Il alerte également sur le fait qu'un tel projet pourrait "encourager les jeunes personnes avec des maladies physiques telles que le cancer, ou psychiques telles que la dépression, à abandonner leurs traitements qui pourraient sauver leur vie" alerte-t-il. 

    Le Dr George Casteur, un médecin Belge invité par la Coalition à la conférence de presse pour décrire les dérives de la loi Belge sur l'euthanasie, a souligné: "Très vite, cette loi [i.e le projet de loi du gouvernement québécois] évoluera vers une pente glissante. Le premier pas, on accepte de mettre dans une loi que quelqu'un qui n'a plus que 24h à souffrir, on peut lui donner la mort. Le deuxième pas c'est: pourquoi quelqu'un qui aurait 24 années à souffrir  n'y aurait pas droit?". Par conséquent, "selon le Dr G. Casteur, ces dérives sont inévitables avec le temps puisque le mouvement porte toujours vers l'élargissement des critères et non l'inverse". 

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    (*) Un organisme comprenant des médecins du Québec qui fait la promotion du système de santé public, universel et gratuit

  • Une Miss Monde très politiquement incorrecte

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    Megan Young Miss World Philippines 2013.jpgLu ici :

    La beauté du courage

    Peut-être n’apprécierez-vous pas le genre de beauté de la Philippine Megan Lynne Young, 23 ans, qui vient d’être couronnée Miss Monde le 22 septembre dernier à Bali en Indonésie. Mais sans nul doute vous admirerez le courage dont elle a fait preuve en répondant aux questions d’une journaliste sur le réseau de télévision ABS-CBN le 28 août trois semaines plus tôt.

    - Quelle genre de beauté préférez-vous ?

    - Celle de l’enfant à naître. Je suis opposée à l’avortement, je crois en l’abstinence avant le mariage, et je vois ce dernier comme une union inséparable pour la vie entière.

    A propos du projet de loi de Santé Reproductive (Reproductive Health) du gouvernement philippin bloqué par la Cour Suprême, sa réponse a été la suivante :

    - Je suis pour la vie (pro-life). Si le projet signifie tuer un être qui est là, je suis contre, bien sûr. Mes convictions sont : non à l’avortement.

    Quand on lui a demandé si elle était partisane de la contraception, sa réponse a été claire :

    - Je ne m’engage pas dans un truc pareil. Le sexe est réservé au mariage. Telles sont mes convictions.

    A la question : comment une fille splendide peut-elle ne pas avoir de relations sexuelles ? La réponse a volé :

    - Il faut répondre non à ce genre de demande. Si on essaye de vous y pousser, vous prenez du recul. En effet la personne qui vous propose cela ne mérite pas votre compagnie non plus que la moindre relation. Si en revanche un gars fait ce sacrifice, cela signifie beaucoup.

    Cette série de déclarations “politiquement incorrectes” n’a pas empêché cette jeune femme de remporter la couronne de Miss Monde un mois plus tard.

  • Quand l'intelligentsia progressiste montrait beaucoup d'indulgence à l'égard de la pédophilie

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    De Gérard Leclerc sur France Catholique :

    Repentance progressiste

    Une page entière dans Le Monde daté d’aujourd’hui, sous la signature du correspondant à Berlin, donne singulièrement à réfléchir, même si elle concerne ce qu’on appelle « la période post-soixante-huitarde ». On y apprend que les groupes politiques qui se voulaient les plus ouverts à la révolution dite sexuelle ont ouvertement combattu en faveur de la dépénalisation de la pédophilie. On ne s’étonne pas que les libertaires se soient retrouvés sur la même ligne que les libéraux, les uns et les autres étant sous la pression du lobbying d’une association militant directement en faveur des relations sexuelles entre adultes et enfants. Il faut reconnaître au moins un mérite aux Grünen, c’est d’avoir volontairement ouvert leurs archives à un sociologue non complaisant, Franz Walter, pour faire la vérité sur ces années détestables.

    C’est Daniel Cohn-Bendit qui est d’ailleurs à l’origine du processus, rattrapé par la confession qu’il avait faite dans son livre intitulé Le grand bazar et où il révélait d’étranges relations avec les gosses dont il avait la charge dans un jardin d’enfants auto-géré à Francfort. Mais l’enquête met également en cause de grands journaux allemands comme Der Spiegel et Die Zeit connus comme particulièrement progressistes. Dans les années soixante-dix, toute une intelligentsia éclairée s’en prenait à ce qu’on appelait « un tabou qu’il faut revoir ». Frédéric Lemaître, l’auteur de l’article, conclut en indiquant que l’Allemagne n’était pas seule engagée dans cette peu ragoutante offensive. Les Pays-Bas et la France participaient du même état d’esprit. Le Monde lui-même et Libération, avaient publié en janvier 1977 une lettre signée par « la fine fleur de l’intelligentsia française » pour affirmer sa solidarité avec trois personnes accusées de délits sexuels à l’encontre d’enfants de treize et quatorze ans.

    ll est bien que la vérité se fasse enfin. Mais aura-t-on le courage d’aller plus loin en reconnaissant la faille anthropologique, morale de ce courant qui se voulait d’avant-garde et entendait changer le monde en tuant ses principes ?

  • En Belgique, selon le réalisateur du film "l'euthanasie, jusqu'où", la pratique de l'euthanasie connaît des dérives

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    Lu sur La Croix :

    Pierre Barnérias : « En Belgique, l’euthanasie n’est pas exempte de dérives »

    Dans son film « L’euthanasie, jusqu’où ? », le réalisateur Pierre Barnérias (1) montre que le système de contrôle de l’euthanasie en Belgique – légale depuis dix ans – est lacunaire voire inexistant.

    • Pourquoi avez-vous décidé d’enquêter sur la pratique de l’euthanasie en Belgique ? 

    Le point de départ, c’est le travail que j’ai mené avec le réalisateur Frédéric Chaudier, qui a filmé pendant plus d’un an des patients hospitalisés en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne-Garnier, à Paris. J’ai produit son documentaire, « Les yeux ouverts », sorti en 2010 au cinéma. 

    Fort de cette expérience, j’ai eu envie de savoir comment les choses se passaient dans des pays, comme la Belgique, ayant fait le choix d’autoriser l’euthanasie. J’ai commencé l’enquête sans aucun a priori, avec l’esprit ouvert et l’envie de comprendre. C’est alors que j’ai rencontré Marcel, un ancien syndicaliste belge plutôt favorable à l’euthanasie au départ. Cependant, après l’euthanasie de sa mère qui n’était pas malade, celui-ci s’est brutalement rendu compte qu’il n’y avait pas de contrôle, que l’euthanasie se pratiquait en dehors des critères fixés par la loi. Le constat était saisissant. 

    J’ai alors continué à enquêter, avec l’aide deux journalistes de talent, Anne-Laure Cahen et Clotilde Baste. Ce que nous montrons, c’est que dans ce pays, l’application de l’euthanasie n’est pas exempte de dérives.

    • Qu’avez-vous découvert en particulier ? 

    Le point central, c’est l’absence de contrôle effectif des euthanasies pratiquées, en dépit de la commission fédérale. Certains témoins, dont l’un apparaît dans le film, vont jusqu’à faire état d’homicides déguisés en euthanasie ! Des infirmières parlent à visage découvert des dérives auxquelles elles ont assisté… 

    Je ne prétends pas trancher le débat, dire s’il faut ou non légaliser l’aide active à mourir, mon film est simplement un éclairage de ce qui se passe aujourd’hui dans un pays ayant fait ce choix et où, manifestement, tout ne va pas bien. 

    J’espère qu’il va donner matière à réfléchir : sur ce que veut dire la « liberté » de mourir lorsque l’on n’a aucune réponse à sa souffrance ou encore sur la place du médecin qui soigne mais peut aussi donner la mort…

    • Pourquoi diffuser votre travail sur Internet et pas à la télévision ? 

    Aucune chaîne de télévision n’a accepté de diffuser le film, donc de le financer. Nous avons travaillé pendant deux ans, avec très peu de moyens, sans pouvoir aller aussi loin dans l’enquête que nous l’aurions voulu. 

    Malgré ces conditions précaires, nous avons été jusqu’au bout parce que nous avions la conviction qu’il y avait là un vrai sujet. J’avoue que l’absence de répondant du côté des diffuseurs me laisse perplexe.

    RECUEILLI PAR MARINE LAMOUREUX

    (1) Pierre Barnérias a 48 ans. Pendant 23 ans, il a travaillé pour de nombreuses chaînes de télévision, d’abord comme journaliste puis comme JRI (journaliste reporter d’images), France 2, France 3, TV5 monde, TF1, etc.

  • Sur Euthanasie Stop (16/10/2013)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 16/10/2013

     

    Un documentaire censuré par toutes les chaînes

    Publié par Michel JANVA (Journaliste)

    Lire « Un documentaire censuré par toutes les chaînes »

     

     

    L'euthanasie n'est pas la solution !

    Publié par Francesca SIGNORE (Juriste)

    Lire « L'euthanasie n'est pas la solution ! »

     

    Papa a eu peur que les médecins l'euthanasient

    Publié par Dominique BASTIN (Employée)

    Lire « Papa a eu peur que les médecins l'euthanasient »

     

    L'amour jusqu'au bout...

    Publié par Marie-Anne SCHNACKERS (Pédagogue)

    Lire « L'amour jusqu'au bout... »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :
     

    "mensen" met een warm hart...

    Publié par Philip PINTELON (Ambtenaar)

    Lire « "mensen" met een warm hart... »

     
     

    Hedonistisme?

    Publié par Marc VANHOUTTE (Gepensionnerde, Heverlee)

    Lire « Hedonistisme? »

  • Non, Jorge Mario Bergoglio n'est pas Carlo Maria Martini

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    Certains se sont risqués à voir dans le pape François un émule du cardinal Martini, au point d'écrire : "Martini pape. Le rêve est devenu réalité". 

    Le Professeur Alessandro Martinetti, un disciple du philosophe Gustavo Bontadini et spécialiste en métaphysique, réagit de la façon suivante (ICI) (traduit de l'italien par nos soins): 

    Martini et Bergoglio. Voici où ils divergent 

    Bergoglio et Martini très similaires ? Sans doute, mais aussi très différents. Si l’on pense combien ils divergent sur des questions très délicates et très brûlantes aussi pour l'Eglise, comme la reconnaissance juridique des unions homosexuelles et la dépénalisation de l'avortement.

    Alors qu'en Argentine le clash s’est produit à propos du projet de loi qui visait à légaliser ce qu'on appelle les « mariages » entre personnes homosexuelles, et qu’à ces dernières le droit à l’adoption serait reconnu, l'archevêque de Buenos Aires a fait lire ce message à toutes les messes le dimanche 11 juillet 2010 :

    « C’est à l’autorité publique qu’il appartient de protéger le mariage entre un homme et une femme par le biais de la reconnaissance juridique, afin d'assurer et de promouvoir son rôle irremplaçable et sa contribution au bien commun de la société.

    « Tandis que si elle accordait une reconnaissance juridique à l'union entre personnes du même sexe, ou si elle leur garantissait un statut juridique similaire au mariage et à la famille, l'état agirait de façon illégitime et irait à l'encontre de ses propres obligations institutionnelles, en altérant les principes du droit naturel et de l’ordre public de la société argentine.

    « Les situations juridiques des intérêts réciproques entre personnes du même sexe peuvent être suffisamment protégées par le droit commun. Par conséquent, ce serait une discrimination injuste à l’égard du mariage et de la famille que de donner au fait privé de l’union entre personnes de même sexe un statut de droit public. Nous faisons appel à la conscience de nos législateurs afin que, face à une question aussi grave, ils tiennent compte de ces vérités fondamentales, pour le bien de la patrie et de ses générations futures ».

    Sur la même question, en revanche, dialoguant avec le médecin et politicien Ignazio Marino, aujourd’hui maire de Rome, le Cardinal Martini affirmait :

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  • Bulletin de l'IEB - 16 octobre 2013 - Cordon ombilical / Souffrance psychique / euthanasie

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    header_fr.jpgSommaire

  • A Liège : une académie pour entrepreneurs sociaux

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    Lu sur la Libre du lundi 15 octobre cet article qui rend compte d'une initiative visant à concilier l'économique et le social :

    L’académie pour entrepreneurs sociaux (BOUTSEN BRUNO)

    ECONOMIE - Entrepreneuriat

    Business et social : deux termes qui, a priori, ne vont pas vraiment ensemble. Mais, depuis plusieurs années, il est un secteur qui a, pour ainsi dire, le vent en poupe en Belgique, à savoir l’économie dite sociale. Bien entendu, ce secteur est à la croisée du marchand et du non-marchand et il recouvre de multiples formes, ce qui le rend donc parfois difficile à cerner pour le commun des mortels. Compte tenu d’une multiplication constatée des initiatives en la matière et du poids économique de l’économie sociale, qui représenterait entre 250 000 et 300 000 travailleurs et environ 15 000 entreprises, le Centre d’économie sociale de l’Université de Liège (ULg) vient de porter sur les fonts baptismaux une Académie. Dédiée aux entrepreneurs sociaux et conçue comme une plate-forme, cette dernière a été lancée officiellement, mercredi dernier, par le Centre d’économie sociale de l’ULg, fondé en 1993 par le Professeur Jacques Defourny et qui constitue, aujourd’hui, le plus important centre de recherches existant au sein de l’Alma Mater liégeoise. Ainsi qu’expliqué par Sybille Mertens et Benjamin Huybrechts, professeurs aux HEC et coordinateurs du projet, la structure créée correspond à un besoin de fédération et de structuration du secteur et son but est de rassembler les activités de formation, de soutien et de mise en réseau des entrepreneurs sociaux développés par le Centre ad hoc.

    Lire la suite sur le site de lalibre.be

  • Bruxelles : les Veilleurs se mobilisent contre l'euthanasie

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    Pour ceux qui le peuvent et le souhaitent, rendez vous ce soir à 19h devant le Sénat pour "veiller debout" contre l'extension de la loi de l'euthanasie aux mineurs et aux déments.

    (Tous les dimanches à 16h00 et les mardis à 19h00).

    https://www.facebook.com/events/533982063354279/?source=1

    http://www.jeunespourlavie.org/4/post/2013/10/veilleurs-debout-maintenir-la-contestation-contre-leuthanasie.html

  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon (octobre 2013)

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    logo letter.jpgTous les mois, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon propose un regard d'Eglise sur les grandes questions de société. Faites-la découvrir à vos amis !

    CANDIDE AU PAYS DES PAPES

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable OSP

    SORTIR DE L'éCONOMIE ?

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    SVT : UNE SCIENCE LIBRE AU SERVICE DE LA VIE (II)

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable bioéthique OSP

    ACTUALITé SUR LES OGM

    Par Philippe Conte, responsable environnement OSP

    HANNAH ARENDT OU LE SOUCI DU MONDE

    Par Falk van Gaver, délégué OSP

    Y'A DE LA JOIE !

    Par la Mouche du Coche

    DéFENDRE LA FOI AUJOURD'HUI ?

    Entretien avec Jean-Michel Castaing

  • Avortement sélectif : en Europe aussi...

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    Lu sur le site de la RTBF (A. Degand) :

    Avortement sélectif: l'Europe aussi préfère les garçons

        Si en Occident, une majorité de citoyens disent n'avoir pas de préférence quant au sexe de leur enfant, les statistiques montrent pourtant que les naissances masculines sont bien plus nombreuses, et ce particulièrement dans les Balkans. Ces pratiques se justifient par des traditions culturelles ainsi que par le poids financier que représentent les filles dans ces pays.

        On savait les asiatiques plus enclins à avoir des garçons. Pas étonnant donc si l'Inde, la Chine ou le Vietnam se trouvent dans le top 10 des pays dont le ratio filles/garçons est le plus inégal. 

        Ce qui est plus surprenant par contre, c'est qu'ils se partagent le top 10 avec des pays... européens. 

        Un classement des pays selon leur ratio filles/garçons réalisé par la CIA montre en effet que plusieurs pays européens (Liechtenstein, Albanie, Arménie, Macédoine, Georgie, Kosovo) semblent pratiquer l'avortement sélectif.

    Lire la suite

  • Bruxelles : on ne lâche rien; 10 sentinelles devant le Sénat

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