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Ethique - Page 455

  • Cellules IPS : la recherche progresse à grands pas

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    L'équipe du Pr Yamanaka améliore la technique des cellules iPS en identifiant l'origine de celles qui se révèlent défectueuses

    Une équipe de chercheurs dirigée par le Pr Shinya Yamanaka, prix Nobel de médecine en 2012, est parvenue à révéler l'existence d'une séquence de trois gènes systématiquement présents dans les cellules iPS qui se montrent défectueuses. Autrement dit, une fois les cellules adultes reprogrammées à l'état de pluripotence, on parle alors de cellules iPS (Induced Pluripotent Stem cell), un certain nombre d'entre elles ne parviennent pas à se différencier pour créer tel ou tel tissu, au risque de dégénérer en cellules cancéreuses. L'équipe de chercheurs a notamment découvert que sur 40 cellules iPS transformées en cellules neurales, 7 d'entre elles se sont révélées défectueuses. Grâce à l'identification de la présence ou non de ces gènes, les chercheurs sont donc en mesure de trier en amont les cellules iPS défectueuses des autres, de les écarter de la suite du processus et d'améliorer ainsi la qualité des tissus développés. Cette découverte est déterminante et pleine d'espoir pour la médecine régénérative faisant appel à la technique des iPS.

  • Euthanasie : des professeurs d'université disent leur opposition à son élargissement

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    Il semble donc bien que le Sénat soit sur le point de voter l'élargissement de l'euthanasie aux mineurs grâce à une majorité alternative. Ainsi la Belgique croit-elle aller de l'avant en ouvrant des voies nouvelles à la transgression de cet impératif fondateur des sociétés humaines "Tu ne tueras point". Pourtant, même des gens qui ne remettent pas en cause la législation existante crient casse-cou devant ces perspectives d'élargissement comme le rapporte le Vif d'aujourd'hui :

    Extension de l'euthanasie : des professeurs de la KUL expriment leur opposition

    Une dizaine de professeurs de la KULeuven, issus de plusieurs disciplines, ont exprimé mardi soir leur opposition à une extension de la loi sur l'euthanasie dans un texte commun, à l'heure où une majorité se dessine au Sénat pour voter une proposition de loi visant les mineurs.

    Ces professeurs estiment que des conditions plus strictes doivent entourer l'euthanasie quand celle-ci vise des mineurs. A leurs yeux, la loi ne peut s'appliquer qu'à des personnes en phase terminale, dont les souffrances sont insupportables et dans le cadre d'un constat partagé d'impuissance médicale. 

    Ce groupe d'académiciens a également exprimé ses craintes à propos de certains aspects contenus dans d'autres propositions de loi, notamment l'extension de l'euthanasie aux personnes incapables atteintes de démence qui se trouvent dans un état d'inconscience prolongé. 

    Selon eux, même s'il existe une déclaration préalable de demande d'euthanasie, une telle possibilité va à l'encontre de principes éthiques comme le respect de l'autonomie du patient. Une personne qui ne peut exprimer sa volonté n'est pas en mesure de participer activement à la décision relative à cette euthanasie, ne comprend pas l'intention du médecin et ne peut y souscrire de manière consciente. 

    Les professeurs réclament aussi des critères plus restrictifs en cas de souffrances psychiques insupportables ainsi qu'une loi qui encadrerait le suicide médicalement assisté comme aux Pays Bas. 

  • Adoption par un couple gay en Italie : les étranges raisons de la justice

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    Lu sur le blog de J. Smits :

    Italie : l'adoption gay d'avant l'adoption

    Un tribunal pour enfants de Bologne vient d'approuver le placement d'une fillette de trois ans chez deux hommes homosexuels d'âge moyen au motif qu'ils remplissent tous les critères de la loi d'adoption, alors même que l'adoption homosexuelle n'est pas légale en Italie.
     
    Le tribunal, présidé par Giuseppe Spadaro, a tenu compte du fait que les deux hommes ont un emploi bien rémunéré et qu'ils forment, aux termes d'un rapport des services sociaux de Bologne, un « couple stable et fiable », et que par conséquent ils peuvent assurer la « sérénité et le bien-être de l'enfant ».
     
    Si la procédure d'adoption n'est ouverte qu'aux couples mariés – le « mariage » gay n'existe pas en Italie – en revanche le placement dans une famille d'accueil, temporaire (en l'espèce, pour une durée de deux ans) est moins réglementé et au fil des ans les conditions se sont relâchées. Traditionnellement la préférence est donnée à des familles ayant déjà des enfants ; de loin en loin on est arrivé à désigner des « communautés ayant un style de vie familial » regroupant deux adultes, voire ayant à leur tête un célibataire. Depuis janvier, la Cour suprême a décidé que les homosexuels célibataires peuvent accueillir des enfants en tant que « familles d'accueil ». La nouvelle jurisprudence étend encore un peu l'entrée en grâce des couples gays.
     
    Le procureur principal de Bologne, Ugo Pastore, a fait appel au motif que le tribunal avait méconnu l'obligation de présence d'autres enfants au foyer, ce type de communauté familiale étant « prioritaire ». « Peu importe », a-t-il déclaré, que les adultes demandeurs soient homosexuels. Ce qui contribue encore à faire progresser l'idée que les foyers homosexuels sont des familles comme les autres.

  • Signer la pétition contre l'euthanasie des enfants

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    d'Action pour la Famille :

    SIGNEZ LA PETITION

    CONTRE L’EUTHANASIE DES ENFANTS !


    Une pétition a été lancée sur internet par des étudiants pour s’opposer à la proposition de loi, actuellement en discussion en commission au Sénat, qui vise à élargir l’accès de l’euthanasie aux enfants, et ce sans limite d’âge (davantage d’informations sont disponibles à la fin de ce mail)

    C'est urgent, la loi pourrait passer dans les toutes prochaines semaines ! 

    http://citizengo.org/en/719-stop-euthanasie-voor-minderjarigen-stop-euthanasie-des-mineurs

    Si le lien ne fonctionne pas en cliquant, faites un coupé-collé dans votre navigateur.

    Le ZIP est le code postal de votre domicile.

    Vous pouvez aussi signer via Facebook :

    http://www.facebook.com/stopeuthanasiemin 

    Rejoignez aussi les veilleurs, tous les dimanches de 16h à 17h et tous les mardis de 19h à 20h devant le Parlement, rue de la Loi.

    Cette proposition de loi élargissant l’accès de l’euthanasie aux enfants est en discussion en Commissions réunies de la justice et des affaires sociales au Sénat. Défendue par Philippe Mahoux (PS), Jean-Jacques De Gucht (OpenVLD), Christine Defraigne (MR) et Guy Swennen (Sp.a), étend l’euthanasie aux enfants sans limite d’âge, pourvu que les conditions de la loi du 28 mai 2002 soient remplies, que les parents marquent leur accord, et qu’un pédopsychiatre ou un psychologue, choisi par un médecin prêt à poser le geste euthanasique, atteste que l’enfant est capable de discernement.

    Action pour la famille asbl, étant opposée à l’euthanasie, s’inquiète de l’élargissement d’une loi qui, dans les faits, et selon les rapports de la Commission d’évaluation de la loi, est appliquée de façon de plus en plus laxiste (voir le livre d’Etienne Montero. Rendez-vous avec la mort. 2013).

    Outre signer la pétition, vous pouvez aussi écrire dès aujourd’hui au président du MR, Charles Michel charles.michel@mr.be pour vous inquiéter des positions défendues par Christine Defraigne et Jacques Brotchi en faveur de l’extension de l’euthanasie, et qui divisent le MR. Ecrivez aussi au président du CdH, Benoît Lutgenbenoit.lutgen@lecdh.be pour le soutenir et l’encourager à maintenir la cohésion de son parti dont le programme refuse toute extension de la loi sur l’euthanasie, ce qui ne peut qu’apporter des voix au CdH aux prochaines élections. 

    Ces lettres ont un réel impact !

    Voici quelques éléments d’argumentation que vous pouvez utiliser dans votre message. Les lettres type ont peu d’effet. Mieux vaut un message court, mais personnel. Pour plus d’informations vous pouvez consulter le sitehttp://www.euthanasiestop.be 

    Il est très difficile pour des parents de voir leur enfant souffrir, et qui plus est, d’une maladie incurable dont l’issue est fatale. Dans les faits, ce sont le plus souvent les parents qui demandent l’euthanasie de leur enfant au médecin. Comment l’enfant ne percevrait-il pas la souffrance de ses parents, une souffrance qui s’ajoute à la sienne propre ? Ne pourrait-il pas demander l’euthanasie pour soulager ses parents ?

    De plus, le pédopsychiatre ou le psychologue sera, selon la proposition de loi, choisi par le médecin à qui la demande d’euthanasie s’adresse. Si ce médecin est prêt à poser le geste euthanasique sur l’enfant, on peut douter qu’il s’adresse à un psychologue opposé à l’euthanasie. Dans ces conditions quelles garanties a-t-on que l’avis du psychologue soit objectif ? 

    La loi actuelle est basée sur la liberté individuelle et l’autonomie du patient. La proposition d’extension de l’euthanasie aux enfants n’offre aucune garantie que l’enfant ne subisse aucune pression et que son autonomie soit respectée. Il faut au contraire être solidaires des enfants très fragilisés et les protéger.

    Plutôt que de proposer l’euthanasie pour les enfants, renforçons plutôt l’accompagnement médical, psychologique et spirituel des enfants malades et aussi de leur famille. Si les douleurs physiques sont le plus souvent maîtrisables, la souffrance psychique et morale est plus difficile à accompagner et requiert une formation adéquate ainsi qu’une grande abnégation de la part des soignants. Si les soins palliatifs se développent dans notre pays, il reste beaucoup à faire. En France, où l’euthanasie reste illégale, l’offre de soins palliatifs est beaucoup plus large et variée que chez nous.  

    Refusons la culture euthanasique. Promouvons une société solidaire et une culture de vie !

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Visitez notre site internethttp://www.actiegezin-actionfamille.be/lang/fr/accueil

    Avec nos très cordiales salutations

    Action pour la famille asbl

    Michel Ghins, président

    Si vous souhaitez soutenir notre action, faites un don sur le compte d’Action pour la famille asbl : 363 0704704 39

    Pour ne plus recevoir nos courriels cliquer ici.

  • Ouverture d'un nouveau cycle de lunchs débats à l'Université de Liège: avec Monseigneur Delville, le mardi 26 novembre 2013 à 18h00

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    affiche Union Delville028.jpg

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance (21 novembre) par e-mail info@ethiquesociale.org ou uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    ou tél. 04.344.10.89

  • La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    CHOC AU VATICAN ? - P. Louis-Marie Guitton

    UNE POLITIQUE BIBLIQUE ? - Falk van Gaver

    L'EUTHANASIE DANS TOUS SES ETATS - Pierre-Olivier Arduin

    ECOTAXE, LE RETOUR ! - Philippe Conte

    FRANçOIS OU L'AMOUR DE DIEU - Falk van Gaver

    LE TOCSIN - Falk van Gaver

    LE BONNET ROUGE ET LE SWEAT ROSE - La Mouche du Coche

  • La fondation Gates soutient ouvertement l'IVG

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    Appât et tromperie : La Conférence de Melinda Gates s’étend sur l’IVG (C-Fam)

    New York, 15 november (C-FAM) Lorsque les dirigeants du monde ont promis à Melinda Gates plus de $2.6 milliards pour sa campagne de promotion du planning familial, elle leur a assuré : « [Cette campagne ne promeut pas] l’avortement ». L’épouse du milliardaire Bill Gates a baptisé sa campagne « No controversy » (pas de controverse).

    Pourtant, cette semaine, la fondation Gates organise une conférence internationale en Ethiopie, et de nombreuses tables rondes portent sur l’IVG.

    Les organisateurs attendent 3000 personnes à la conférence, dont l’objectif est de faire au moins aussi bien que le Sommet de Londres de l’année dernière, lorsque les gouvernements, corporations et de riches fondations ont apporté leur soutien politique et financier en faveur du planning familial dans les pays en développement. Melinda Gates interviendra lors de la conférence.

    « Certaines personnes pensent que lorsqu’on parle de contraception, c’est un nom de code pour l’avortement, et c’est faux, déclarait Melinda Gates en avril 2012 lors du lancement de sa campagne. Nous ne parlons pas d’IVG ».

    Pourtant, lors de la conférence sur le planning familial en Ethopie sont prévues les sessions suivantes : « Les efforts de mise en œuvre des politiques visant à étendre l’accès à l’avortement sans danger », « L’accès à l’avortement sans danger », « Avortement et qualité de soins », et « Avortement, l’avant et l’après ». Les intervenants à ces conférences sont envoyés par des organisations qui pratiquent l’avortement activement, par exemple Ipas, le Planning Familial, et Marie Stopes, et d’autres organisations pro-IVG.

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  • Désobéir par devoir ?

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    La conscience est la norme subjective ultime de ma vie morale, à la condition expresse que je cherche honnêtement à rejoindre les exigences objectives de la loi naturelle. Tel est le paradigme moral du chrétien. Se pose alors la vieille question de la désobéissance civile, telle que le catéchisme de l'Eglise catholique l'envisage. Une question venue du fond des âges : Antigone qui ensevelit son frère Polynice malgré l’ordre du roi Créon (Sophocle, Ve siècle av. J-C) et les premiers chrétiens refusant de sacrifier au culte des empereurs divinisés illustraient déjà ce propos. Pour Créon, comme pour la Rome païenne ou les démocraties postmodernes, il n’y a pas de loi « naturelle ». La seule loi possible est celle de la volonté subjective du Souverain. Qu’elle puisse aussi s’exprime par la loi du nombre n’y  change rien : un tel Etat est autoréférentiel.  

     A cet égard, l’abbé Guillaume de Tanoüarn évoque, sur son metablog, un cas exemplaire :

    « (…) Je pense irrésistiblement , écrit-il, à tel passage du Procès Eichmann à Jérusalem. L'un des derniers nazis, arrêté par l'Irgoun en 1961, allait être jugé en 1962. Hannah Arendt avait été envoyée par The New Yorker, un gros magazine branché de la Côte Est, pour couvrir l'événement. En méditant sur le procès de l’Obersturmbahnführer (lieutenant-colonel) Eichmann, responsable des infrastructures ferroviaires de la déportation des juifs, elle est surprise de l’insignifiance de ce bourreau. Le procès avait lieu à Jérusalem. Il fut précédé de très longs interrogatoires, auxquels Eichmann se plia de bonne grâce, comme pour se faire valoir auprès de ceux qui avaient la charge de le faire parler. Elle a dépouillé minutieusement toutes les pièces. C’est ainsi qu’elle cite ce compte-rendu des paroles d’Eichmann au moment de sa première condamnation en 1961. L’accusé proteste : « Le tribunal ne l’avait pas cru, quoi qu’il eût toujours fait de son mieux pour dire la vérité. Le tribunal ne le comprenait pas : il n’avait jamais haï les juifs, il n’avait jamais voulu que des êtres humains fussent assassinés. Il était coupable parce qu’il avait obéi, et pourtant l’obéissance était considérée comme une vertu. Les dirigeants nazis avaient abusé de sa vertu » (éd. Folio pp. 399-400). 

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  • Anne Delvaux, une " bigote de droite ? "

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    Anne-Delvaux (1).jpgLue sur le site de l’hebdomadaire « Le Vif », cette information de François Janne d’Othée à propos d’Anne Delvaux, députée belge au Parlement européen :

    « Anne Delvaux, une « bigote de droite » : c’est le terme utilisé par sa collègue autrichienne Ulrike Lunacek (Verts) pour qualifier tous ceux qui, comme l’ancienne présentatrice du JT de la RTBF, ont refusé de voter en faveur d’une proposition de résolution sur la santé et les droits sexuels et reproductifs pour tous, notamment les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans).

    Sans majorité, le texte sur  la santé et les droits sexuels et reproductifs pour tous a été renvoyé en commission. Ecolo a fustigé l’eurodéputée CDH, seule Belge à avoir voté contre. « Est-ce que je critique les eurodéputés Ecolo quand ils votent comme la NVA ?, réplique une Anne Delvaux très remontée. Ce texte est un fourre-tout mal rédigé et sans nuances. Beaucoup ont voté pour, de peur de se voir taxé de réactionnaire. Moi pas ! »

     L’ex-journaliste se déclare toutefois prête à revoir sa position quand le texte reviendra en plénière, « car il y a des bonnes choses dedans, y compris la protection des LGBT. En attendant, je ne peux accepter un texte qui, par exemple, mette sur le même pied des enfants et des consommatrices de stupéfiants ».

    Réf. Anne Delvaux, une " bigote de droite ? "

     Lors d’une conférence sur les droits de l’homme et la famille, organisée le 27 février dernier à l’Université de Liège par le Groupe Ethique Sociale et l'Union des étudiants catholiques, Anne Delvaux avait donné la réplique, avec a-propos et intelligence à un groupe LGBT dans un débat finalement respectueux mais sans langue de bois (ou de buis, si l’on préfère). A quand une prochaine  rencontre, même université, même salle, sur une véritable écologie humaine ?

    JPSC

  • Trisomie 21 : la recherche actuelle suscite de grands espoirs

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    De la Synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org

    Trisomie 21: la recherche laisse entrevoir de grandes avancées

    A quelques jours de la journée nationale de la trisomie 21, le 17 novembre 2013, Valeurs actuelles consacre une double page aux derniers travaux de recherche sur la trisomie 21 qui laissent entrevoir de grands espoirs. En effet, le 17 octobre dernier, se tenait le IVème prix international Sisley-Jérôme Lejeune qui récompense des chercheurs confirmés et jeunes scientifiques réalisant des recherches dans le domaine des maladies génétiques de l'intelligence.

    Un des premiers espoirs se trouvent dans les "modèles murins de la trisomie, des cobayes qui présentent des défauts récurrents de la mémoire et de l'apprentissage". A l'origine de ces travaux, Yann Hérault (1), un des lauréats du prix, qui a pu reproduire "la majeure partie des traits associés à la trisomie 21 [...] chez ces rongeurs" et mettre en évidence que seules certaines régions du chromosome 21 étaient impliquées dans les déficiences intellectuelles. Il a également montré que la surexpression d'une enzyme qui participe à la neurotransmission, appelée la cystathionine bêta-synthase (CBS), est à l'origine des déficits de mémoire chez les personnes trisomiques 21. 

    Autre espoir, la recherche d'un deuxième lauréat du prix Sisley-Jérôme Lejeune, un Américain, Lynn Nadel (2).  Ce dernier a travaillé "sur la mémoire, plus précisément sur l'hippocampe, dont on s'est apperçu progressivement qu'il jouait un rôle important dans la trisomie 21". Il a depuis trente ans "créé des ponts entre les nouveaux outils de recherche que sont la création des modèles murins et le développement de l'imagerie du cerveau". Lynn Nadel assure qu' "il est vraiment possible de faire des comparaisons entre les humains et les animaux". 

    Outre le cerveau, la trisomie 21 affecte le coeur, les intestins, la morphologie cranio-faciale ou encore les mains. Ainsi, le lauréat du prix Sisley-Jérôme Lejeune 2012, Roger Reeves, a découvert que la surexpression au facteur de croissance SAG (Sonic Hedgehog) est à l'origine de nombreux problèmes et est "parvenu à montrer qu'un cervelet traité avec cette molécule retrouvait son apparence normale". Mieux, si le SAG est injecté à une souris trisomique le jour de sa naissance, elle présente "à l'âge de 4 mois, (soit 25 à 30 ans chez les humain), des fonctions cérébrales considérées comme 'normalisées'". 

    En outre, une dernière piste de recherche vise à inactiver partiellement le chromosome 21 surnuméraire en ayant préalablement isolé le gène "Xist", puis en l'ayant inséré dans un des trois chromosomes 21 d'une personne trisomique."En l'espace de quelques jours, [ce gène a] permis de réduire au silence l'expression d'une dizaine de gènes portés par ce chromosome, notamment celui impliqué dans la déficience intellectuelle". 

    Cumulées, l'ensemble de ces avancées sont révélatrices, pour Roger Reeves, "d'espoirs concrets" et permettent de dire que"les résultats sont proches". 

    Enfin, il a été constaté que les personnes trisomiques (environ 65 000 en France) étaient particulièrement exposées à la maladie d'Alzheimer. Un suivi de ces patients pourraient apporter de nombreux enseignements, ce qui pousse le journaliste à souligner que la recherche sur la trisomie 21, devrait être davantage soutenu financièrement, celle-ci n'étant actuellement le fruit que de fondations privées, comme la Fondation Jérôme Lejeune. La recherche publique n'est pas ou peu impliquée confirme Lynn Nadel: "le montant alloué est extrêmement faible au regard d'autres pathologies, y compris certaines maladies rares". 

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    (1) Yann Hérault: Directeur de l'Institut clinique de la souris au sein de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire d'Illkirch (CNRS, Inserm).

    (2) Lynne Nadel: université de Tucson (Arizona).

  • Philippines : « C’est le moment de montrer que l’amour est plus fort que les tremblements de terre ou les typhons »

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    Sur le site web d’ « Egises d’Asie » , ce 14 novembre :

    images (12).jpgUne semaine après que le typhon Haiyan a ravagé toute une partie des Visayas, au centre de l’archipel philippin, les secours et l’aide humanitaire sont acheminés avec beaucoup de difficultés auprès des survivants. Les responsables de l’Eglise catholique, outre une mobilisation des fidèles et de leurs réseaux pour réunir des secours au profit des victimes du typhon, appellent à la prière.

    S’exprimant le 12 novembre au micro de Radio Vatican, le cardinal Tagle, archevêque de Manille, n’a pas caché son émotion face à l’étendue des destructions et au nombre des victimes. « Pour être honnête avec vous, je pense que je ne suis pas le seul à dire qu’à chaque fois que nous regardons ces images de destruction, nous restons sans voix », a-t-il déclaré, ajoutant que, si peu de jours après le passage de Yolanda (le nom local donné au typhon Haiyan), les Philippins, pour ceux qui n’ont pas été directement touchés par la tempête, « en étaient encore à se remettre du choc émotionnel et psychologique ». Quant aux Philippins de Leyte, de Samar et de toutes les îles touchées par le typhon, le cardinal a précisé que la destruction des infrastructures, notamment de communication, rendait encore impossible l’établissement d’un bilan définitif. Cinq jours après le 8 novembre, l’Eglise était ainsi encore sans nouvelle de certains évêques et de bon nombre de ses prêtres et religieuses, ceux qui étaient présents au cœur des régions les plus touchées.

    Pour le cardinal toutefois, l’abattement et la sidération face à la catastrophe n’ont qu’un temps et les signes concrets de la mobilisation tant des Philippins eux-mêmes que de la communauté internationale pour venir en aide aux victimes sont « une consolation »« Je suis profondément consolé quand je vois et entends les témoignages de foi, tout spécialement ceux qu’expriment des victimes qui ont perdu leurs proches. Ils se tournent vers Dieu, et disent que c’est en Dieu que se trouve notre espérance », a témoigné Mgr Tagle.

    De plus, dans une lettre à son diocèse, le cardinal Tagle a appelé chacun à passer toute la journée du samedi 16 novembre en pénitence, dans le recueillement et le jeûne. Une journée de prière comme expression de la communion et de la solidarité avec les Philippins « qui souffrent, sont affligés ou déboussolés par la succession des calamités qui affectent le pays ». Après tant de désastres, nul ne peut penser d’abord à lui, mais doit se tourner vers les autres, explique le cardinal. « Il est temps de consoler et de prendre notre voisin dans les bras. Il est temps de montrer que l’amour est plus fort que les tremblements de terre ou les typhons. C’est par l’amour que les vies humaines seront restaurées et que notre nation sera reconstruite », écrit Mgr Tagle.

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  • Bulletin de l'IEB - 12 snovembre 2013 - Vulnérabilité/expertise infirmière en soins palliatifs

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