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Ethique - Page 500

  • Le prix Nobel de médecine et la préservation de l'embryon

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    France : les applications des découvertes du prof. Yamanaka
    Le Nobel de médecine 2012 reçu à l'Académie des sciences

    ROME, vendredi 16 novembre 2012 (Zenit.org) – Le traitement de la Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA),  dont un essai clinique sera lancé en 2013, puis de la maladie de Parkinson, des lésions de la moelle épinière et des pathologies du sang, notamment, sont les premières applications envisagées des découvertes du prof.  Yamanaka.

    Désormais la recherche sur les cellules souches adultes ont dépassé la recherche sur les cellules embryonnaires et est « plus proches » d’aboutir.

    Le Nobel de médecine 2012, le Prof. Shinya Yamanaka a évoqué ces thèmes en ouvrant le symposium de l’Académie française des sciences dédié à la « régénération de tissus ».

    La Fondation Jérôme Lejeune rend compte de cette intervention de celui qui est considéré comme « le père de la reprogrammation cellulaire » (iPS), ce qui lui a valu l’obtention du prix Nobel de médecine 2012. 

    Son « génie », rapporte la Fondation, Nicole le Douarin, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des sciences l’a rappelé en introduction, réside dans le fait d’ « avoir mis au point une méthode révolutionnaire qui surmonte les impasses éthiques et techniques  propres à la recherche sur les cellules souches embryonnaires ».

    Sa venue en France, à l’initiative de cette prestigieuse institution, avait été prévue avant l’annonce du Nobel de médecine. Elle a pris toute sa signification avec la prise de conscience, mondiale, avec le Nobel, de l’importance de  l’avancée représentée par cette découverte « pour la science et ses applications actuelles et potentielles dans le domaine de la santé ». 

    « Il est d’autant plus intéressant d’entendre le Professeur Yamanaka s’exprimer à Paris, que la France a mis longtemps à prendre la mesure de ses travaux, publiés dès 2006, sur les iPS animales, et 2007, sur les iPS humaines », fait observer la Fondation.

    Et de résumer : « Ni complémentaires ni concurrentes, les cellules iPS ont simplement dépassé les cellules souches embryonnaires ».

    « Après 20 ans de recherche dans le monde et des dérogations accordées depuis 2004 en France par l’Agence de la biomédecine, la recherche sur l’embryon n’a pas concrétisé les promesses d’applications thérapeutiques « spectaculaires » annoncées », rappelle la même source.

    En revanche, « alors que les iPS humaines n’existent que depuis 2007, le Pr Yamanaka a présenté les résultats probants déjà existants (pour la modélisation de pathologie et le criblage de molécules) et les perspectives prometteuses (pour la thérapie cellulaire) qu’offrent ces cellules, sans recourir à l’embryon ».

    Mme le Douarin a souligné  que les iPS sont « plus proches » d’aboutir, la première application en vue pour la thérapie cellulaire étant le traitement de la DMLA dont un essai clinique sera lancé en 2013. Suivront notamment la maladie de Parkinson, les lésions de la moelle épinière et des pathologies du sang.  

    Pour sa part, le gouvernement japonais a su prendre la pleine mesure de la découverte et a soutenu le Pr Yamanaka dès 2009, en finançant ses travaux à hauteur de 40 millions d’euros. Depuis, le prix Nobel a installé à Kyoto son équipe de plus de 200 chercheurs exclusivement consacrés aux iPS, pr »cise la même source.

    Et de commenter : « Il est crucial, pour la recherche française, d’espérer une prise de conscience similaire des responsables politiques de notre pays. Prochain test le 13 décembre au Sénat avec le retour du débat sur l’autorisation de la recherche sur l’embryon. La France décidera-t-elle de libéraliser de façon anachronique cette recherche ? Cela ouvrirait la porte à des financements qui à la fois manqueront nécessairement à la recherche sur les cellules iPS, et n’auront d’autre effet que de satisfaire les attentes de l’industrie pharmaceutique. Si, malgré l’évidence, la France se refuse à choisir et veut tout, elle n’aura rien »

  • Le développement durable, oui, mais sans oublier l'éthique !

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    C'est la position défendue par les représentants du Saint-Siège à l'ONU (ZENIT.org):

    Le Saint-Siège appelle à un bilan sur l’éradication de la pauvreté dans le monde, invitant à contrôler également la « dimension éthique » dans le domaine du développement durable.

    Une délégation du Saint-Siège a pris la parole lors de la 67e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, dans le cadre du comité sur « l’éradication de la pauvreté », le 12 novembre 2012, à New-York.

    Le Saint-Siège appelle à un bilan

    L'éradication de la pauvreté demeure une « préoccupation primordiale pour les Nations Unies », elle est même l’objet des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui ont été fixés en 2000 en vue de 2015.

    Le Saint-Siège appelle à un « bilan des progrès accomplis dans chacun de ces objectifs », avec un « accent particulier sur les plus pauvres des pays en développement, où la pauvreté est la plus aiguë ».

    La délégation rappelle que les OMD comprennent trois sous-catégories, « dont chacune est essentielle pour assurer un minimum de dignité humaine » : il s’agit d'une part de « réduire de moitié les personnes qui gagnent moins de 1 dollar par jour », d'autre part d’ « assurer le plein emploi productif pour tous » et, enfin, de « réduire de moitié la proportion de personnes souffrant de la faim ».

    Si ces OMD sont « difficiles à atteindre dans le contexte mondial actuel », cependant le Saint-Siège estime qu’il est possible de prendre pour modèle « les pays en développement dont les stratégies de réduction de la pauvreté ont prouvé leur succès au cours de la dernière décennie ou plus ».

    Parmi les moyens à mettre en œuvre, il mentionne la « relance de la croissance économique » mais aussi des « stratégies qui mettent l'accent sur ​​les besoins des segments les plus pauvres en matière d'eau potable, de logement, de santé et de services d'éducation » ainsi qu’une « bonne gouvernance » qui permette la « mise en œuvre efficace de ces stratégies » et « une coordination plus efficace des politiques ».

    Le développement durable doit être éthique

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  • Vous avez dit "loi naturelle" ?

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    Le Maître de Conférences Henri Hude, sur Magistro, aborde ces questions : Qu'est-ce que la nature ? Qu'est-ce que la "loi naturelle" ?

    On va beaucoup parler cet automne de nature et de liberté, de naturel ou de contre-nature, de morale naturelle ou de transgression, etc.On s'est déjà mis à parler, ou à reparler, de "morale laïque".Les questions dont dépendent tous ces débats sont les suivantes : existe-t-il une loi naturelle ? Comment peut-on être sûr qu'il en existe une ? Si nous pouvons en être sûrs, rationnellement, quel en est en gros le contenu ? Pouvons-nous être certains de ce contenu ? Si oui, de quoi, pourquoi et comment ? Et que faut-il entendre profondément par "loi naturelle" ? Est-ce la même chose que la loi morale ? Comment retrouver la certitude rationnelle de l'existence et du contenu de cette loi morale objective ? En comprenant, précisément, ce que veut dire "loi naturelle" ? Et quel rapport avec la loi civile fondamentale ? Et avec Dieu ? Sans cette loi, un individu vit sans règle, un décideur n'a plus de boussole et un législateur fait n'importe quoi.Je voudrais permettre aux lecteurs et à leurs familles de se réapproprier cette notion. Plus que cette notion, il faut nous réapproprier cette loi. Il faut la retrouver avec une sorte d'évidence.

    Pour y aider, voici deux textes classiques. Aristote et la "loi naturelle"

    Dans le 1 er Livre de sa Rhétorique, Aristote écrit, au chapitre XIII (et, plus loin, au chapitre XV) : " (…) la définition du juste et de l'injuste se rapporte à deux sortes de lois (…). "Je veux parler de la loi particulière et de la loi commune."La loi particulière est celle que chaque collection d'hommes détermine par rapport à ses membres, et ces sortes de lois se divisent en loi non écrite et en loi écrite. "La loi commune est celle qui existe conformément à la nature. En effet, il y a un juste et un injuste, communs de par la nature, que tout le monde reconnaît par une espèce de divination, lors même qu'il n'y a aucune communication, ni convention mutuelle. C'est ainsi que l'on voit l'Antigone de Sophocle (deuxième épisode) déclarer qu'il est juste d'ensevelir Polynice, dont l'inhumation a été interdite, alléguant que cette inhumation est juste, comme étant conforme à la nature. Ce devoir ne date pas d'aujourd'hui ni d'hier, mais il est en vigueur de toute éternité, et personne ne sait d'où il vient’."Pareillement Empédocle : "(…) mais cette loi générale s'étend par tout le vaste éther et aussi par la terre immense."

    Voici maintenant le texte de l’Antigone de Sophocle

    Le Roi demande à Antigone comment elle a osé désobéir aux règles que lui avait édictées. Et Antigone répond ceci : "C'est que Zeus ne les a point faites, ni la Justice qui siège auprès des Dieux souterrains. "Et je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des Dieux, puisque tu n'es qu'un mortel. "Ce n'est point d'aujourd'hui, ni d'hier, qu'elles sont immuables ; mais elles sont éternellement puissantes, et nul ne sait depuis combien de temps elles sont nées. "Je n'ai pas dû, par crainte des ordres d'un seul homme, mériter d'être châtiée par les Dieux."Je savais que je dois mourir un jour, comment ne pas le savoir ? Même sans ta volonté (…). Certes, la destinée qui m'attend ne m'afflige en rien."Si j'avais laissé non enseveli le cadavre de l'enfant de ma mère, cela m'eût affligée ; mais ce que j'ai fait ne m'afflige pas. Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé !"

    Le thème de la loi naturelle est traité dans Préparer l’avenir. Nouvelle philosophie du décideur

  • La guerre anti-vie fait rage

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    L'affaire Savita est instrumentalisée par tous les grands médias pour citer l'Irlande à comparaître devant le tribunal de l'opinion publique où elle devra répondre de sa législation restrictive à l'égard de l'avortement. Le docteur Dor sera traîné devant les tribunaux pour avoir exercé des pressions morales et psychologiques lors de manifestations pour le respect de la vie. Toute cette propagande qui tend à incriminer ceux qui défendent la vie et à présenter le recours à l'avortement comme une pratique positive est démontée au jour le jour sur le blog de la courageuse Jeanne Smits :

     

    A propos de Savita, voir également : http://www.thehindu.com/news/cities/bangalore/city-doctor-defends-irish-counterparts/article4100988.ece

  • Dénaturation du mariage en Espagne : l’épiscopat espagnol fustige le tribunal constitutionnel

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    La dénaturation du mariage est aujourd'hui à la une de l’actualité française. En Belgique elle s’est déroulée en 2003, sous le gouvernement des gauches laïques présidé par Guy Verhofstadt (VLD), sans grande résistance de l’opinion catholique (ou ce qu’il en reste). L’Espagne de Zapatero (PSOE) a suivi en 2005, mais l’épiscopat ibérique n’a jamais adopté la posture résignée des évêques belges. Le gouvernement de Mariano Rajoy aujourd’hui au pouvoir à Madrid reviendra-t-il sur la législation adoptée en 2005 ? Dans une note de la commission épiscopale espagnole publiée le 8 novembre dernier, on peut encore lire cette protestation réitérée  :

    « Le Tribunal Constitutionnel a donné avant-hier la teneur d’une sentence, qu’il publiera prochainement, dans laquelle il décide que l’actuelle législation espagnole sur le mariage est conforme à la Constitution. En raison de l’importance de cette sentence, nous rappelons brièvement la doctrine catholique, sous réserve, lorsque la sentence sera publiée, d’apporter d’autres précisions nécessaires.

    1.- La législation actuellement en vigueur en Espagne a redéfini la forme juridique du mariage de telle sorte que celui-ci a cessé d’être l’union d’un homme et d’une femme pour devenir légalement l’union de deux citoyens quelconques, auxquels est désormais réservé le nom de conjoints (conyuges) ou de compagnons (consortes). Ainsi est établie une insolite définition légale de mariage, exclusive de toute référence à la différence entre un homme et une femme. Les espagnols ont perdu ainsi le droit d’être reconnus expressément par la loi comme époux et épouse, et doivent s’inscrire à l’État-Civil comme conjoint A ou conjoint B.

    2.- Dès lors, nous ne pouvons pas cesser d’affirmer, avec douleur, que les lois applicables en Espagne ne reconnaissent pas et ne protègent pas le mariage dans sa spécificité. C’est pourquoi, convaincus des conséquences négatives qui en résultent pour le bien commun, nous élevons notre voix en faveur du véritable mariage et de sa reconnaissance juridique. Tous, chacun à la place que nous occupons dans la société, nous devons défendre et promouvoir le mariage et son traitement adéquat par les lois. C’est le moment de relire la récente Instruction pastorale de l’Assemblée Plénière de notre Conférence Épiscopale intitulée La vérité de l’amour humain. Orientations sur la vérité de l’amour conjugal, l’idéologie du genre et la législation familiale, approuvée le 26 avril dernier et publiée le 4 juillet.

    3.- Il n’est pas de notre compétence de porter des jugements sur la pertinence juridique des sentences des tribunaux. En revanche, il est de notre devoir d’aider au discernement de la justice et de la moralité des lois. En ce sens, nous devons redire que l’actuelle législation espagnole sur le mariage – abstraction faite de sa conformité ou de sa non-conformité à la Constitution – est gravement injuste, car ni elle reconnaît ni elle protège la réalité du mariage dans sa spécificité. La modification de la loi est donc urgente, afin que soient reconnus et protégés les droits de tous en ce qui concerne le mariage et la famille. Nous pensons, en particulier, au droit de ceux qui contractent mariage à être expressément reconnus comme époux et épouse ; au droit des enfants et des jeunes à être éduqués comme des époux et des épouses de l’avenir ; au droit des enfants à jouir d’un père et d’une mère, par l’amour fidèle et fécond desquels ils sont appelés à la vie et accueillis dans une famille stable. Aucun de ces droits n’est actuellement reconnu ni protégé par la loi.

    Que Marie très sainte garde les familles et intercède pour les gouvernants, auxquels incombe le devoir, et auxquels appartient le service d’ordonner avec justice la vie sociale. »

     Lu sur le blog du Petit Placide, ici : sur le mariage

  • Le trisomique, un poison dans sa famille ?

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    La Fondation Jérôme Lejeune, membre du Collectif les Amis d’Eléonore, relaie l’initiative de ce collectif présidé par Emmanuel et Maryse Laloux, eux-mêmes membres du réseau des Amis de la Fondation Jérôme Lejeune.

    Au cours de l’émission « la tête au carré », diffusée sur France Inter le 5 octobre dernier, était évoqué le nouveau test susceptible de diagnostiquer la trisomie 21 en tout début de grossesse. M. Jean-Didier Vincent, neurologiste de réputation internationale, a défendu les thèses eugéniques de ce diagnostic prénatal alléguant que "les trisomiques sont un poison dans une famille".

    Le Collectif les Amis d’Eléonore propose à chacun de réagir sur le blog de l’émission. En effet,  « ces propos désobligeants » à l'égard des personnes atteintes de trisomie 21 sont le reflet d'une méconnaissance totale des personnes avec une trisomie et des préjugés qui prévalent dans notre société. Bien sûr, nous avons réagi et demandé à Monsieur Jean-Didier Vincent de présenter des excuses officielles.

    Vous pourrez lire la lettre des Laloux à l'intention de Monsieur Jean-Didier Vincent, sur le site des "Amis d'Eléonore" http://www.lesamisdeleonore.com/ ou sur le blog de l'émission « La Tête au Carré» ( http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-debat-autour-de-l-actualite-scientifique-34 où vous pourrez réagir. »

  • Tony Borg, commissaire européen quand même ?

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    Yves Daoudal répond par l'affirmative :

    Tonio Borg sera quand même commissaire

    Tonio Borg a été interrogé pendant trois heures par les membres de trois commissions du Parlement européen. Sur ce qu’il compte faire s’il est nommé commissaire à la Santé et à la Politique des consommateurs. Mais aussi comme prévu sur ses sulfureuses opinions personnelles : il est catholique, et comme tel opposé à l’avortement, au divorce, au « mariage » homosexuel…« Je ne viens pas ici pour abandonner mes opinions personnelles, Ce serait hypocrite et vous vous en rendriez compte aussitôt », a-t-il déclaré d’emblée.

    En fait, il semble qu’on ne l’ait harcelé que sur la question homosexuelle. C’est devenu l’obsession absolue, permanente et universelle.Tonio Borg s’est défendu en disant qu’il avait piloté, à Malte, une proposition de loi offrant un statut légal aux couples de même sexe.

    Au chapitre de la lutte contre les discriminations, il a dit aussi qu’il appuyait les efforts de la Commission pour imposer un quota de 40% de femmes dans les conseils d’administration. Mais voilà, quand on veut se faire bien voir… C’était le jour même où la Commission abandonnait pour de bon cette prétention, à cause du nombre d’Etats membres qui y sont définitivement hostiles…

    Finalement, si la furie LGBT Sophie in 't Veld est restée ferme sur son opposition à la nomination de Tonio Borg, d’autres députés ont changé d’avis, comme Michael Cashman, son pourtant co-président de l’intergroupe des droits des homosexuels : « Je reste préoccupé par les antécédents de Tonio Borg. Mais, étant donné les assurances qu’il nous a données sur les droits fondamentaux, je crois que nous pourrons lui confier le portefeuille de la santé. »

    Or Michael Cashman est membre du groupe socialiste. Et, aussi ahurissant que cela puisse paraître, c’est l’opinion de l’homosexuel Michael Cashman qui détermine la position du groupe socialiste (tandis que l’opinion de l’homosexuelle Sophie in 't Veld détermine la position du groupe libéral). Ainsi, tout en regrettant que le gouvernement maltais n’ait pas présenté un candidat « au passé moins controversé » et avec « un meilleur engagement envers les valeurs européennes telles que les droits des femmes et des LGBT », le président du groupe socialiste Hannes Swoboda a déclaré que l’audition de Tonio Borg avait montré que le candidat faisait preuve de « connaissances factuelles et d’une préparation spécifique » qui laissent penser qu’il peut gérer le portefeuille « de manière efficace ». Or, ajoute-t-il, il faut que ce commissaire soit nommé le plus rapidement possible.Le Parlement européen va donc donner un avis favorable, à une très large majorité (des deux principaux groupes) à la nomination de Tonio Borg.

    Il est vraisemblable que les députés européens soient désormais  sensibles aux campagnes menées par diverses organisations catholiques sur les atteintes à la liberté religieuse dont se rendent coupables les institutions européennes…

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (14/11/2012)

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    Sommaire

  • Nouveau battage pro-IVG autour d'un cas douloureux

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    Jeanne Smits décrypte de façon très approfondie cette nouvelle campagne médiatique :

    Morte pour ne pas avoir obtenu un avortement ? Agit-prop en Irlande

    Les grands médias de tous les pays reprennent en chœur la substance de ce titre : « Une femme meurt après s'être vu refuser l'avortement. » En chœur, d'Inde aux Etats-Unis et des Pays-Bas aux pays hispanophones, c'est la même « info » qui circule : Savita Halappanava, en pleine fausse couche, n'a pas obtenu qu'on « termine » son « fœtus » et elle en est morte.

    Mais elle est morte de septicémie, pas d'avoir été enceinte… Et nul ne peut dire aujourd'hui que l'avortement aurait en effet sauvé sa vie.

    Bien entendu, l'ensemble de la presse qui vit d'abord de la publicité et du soutien de la finance ose le soutenir au moins par l'insinuation, et en profite pour rappeler que l'avortement est interdit en Irlande parce que l'Irlande est catholique, et qu'il est grand temps que cela cesse.

    Et cette affaire semble venir, pour les promoteurs de la culture de mort, doublement à point.

    1. Il y a deux mois à peine, un symposium international de médecins et de professionnels des soins en Irlande affirmait qu'il n'estjamais nécessaire de pratiquer un avortement pour sauver une vie maternelle, précisant que pour autant on peut toujours apporter les soins nécessaires pour sauver la vie de la mère, même si ceux-ci ont pour effet non désiré de provoquer la mort de l'enfant à naître. (Ici sur mon blog.) Voilà qui permettrait de ridiculiser cette assertion ?

    2. Il y a deux ans, l'Irlande fait l'objet d'une procédure devant la Cour européenne des droits de l'homme. L'arrêt rendu en 2010 ne condamnait pas l'Irlande pour avoir refusé des avortements mais il est tout de même utilisé, en raison de certaines de ses argumentations, pour demander qu'un jugement de la Cour suprême irlandaise imposant l'accès à l'avortement en certains cas soit enfin traduit en droit, ce que cinq gouvernements successifs ont refusé de faire. (Voir ici notamment.) Il se trouve même que le gouvernement actuel vient cette semaine de se faire remettre un rapport sur cette question, précisément.

  • Le désir homosexuel ne rencontre pas l'autre en vérité; le témoignage d'Audrey

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    Un  site voué à la théologie du corps propose ce témoignage :

    « le désir homo ne rencontre pas l'autre en vérité »

    Après une expérience homosexuelle longue de plusieurs années, Audrey est aujourd'hui mariée... avec un homme. A l'heure du débat sur l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe, elle a accepté de nous faire part de son témoignage, pour nous aider à comprendre une réalité mal connue.

    Peux-tu nous raconter brièvement ton parcours ? Comment es-tu venue à avoir des relations homosexuelles ? Qu’est-ce qui t’a amenée à vouloir changer de vie ?

    Aussi loin que je peux remonter, j'ai toujours été attirée par les femmes. Je dis les femmes et non les filles: quand j'étais petite, je n'avais pas trop de copines, je détestais les "jeux de filles", je les trouvais souvent cucul, et je préférais de loin les jeux de et avec les garçons.

    Les mères de mes ami(e)s, ou les maîtresses de l'école, par contre, je les adorais. Pas toutes, évidemment, mais certaines, je rêvais d'elles la nuit. Sans que cela soit le moins du monde sexuel au départ d'ailleurs, c'était plus sur le mode "c'est exactement comme ça que je veux être quand je serai grande". Avec le recul, aujourd'hui, je trouve frappant de remarquer que déjà, un certain nombre de constantes étaient là : des femmes très belles, très tristes, en général divorcées ou malheureuses dans leur couple.

    A l'adolescence, cette attirance pour les femmes a continué, en se transformant. Je me suis rendu compte que les images que j'avais en tête, qui n'étaient pas sexualisées pendant ma période de latence, me faisaient de l'effet. Je n'ai pas tout de suite pensé que j'étais homosexuelle. Pendant plusieurs années, je me suis dit que je devais être un homme dans un corps de femme. J'ai accepté, résignée, les transformations de mon corps sous l'effet de la puberté, tout en masquant mes formes et en adoptant un look résolument androgyne.

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  • Tonio Borg harcelé par les députés européens

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    Nous lisons sur le site du Parlement Européen (voir également la dépêche de Reuters) :

    Les députés sondent le commissaire-désigné pour la santé et les consommateurs

    Les députés ont interrogé sans relâche le commissaire désigné maltais, Tonio Borg, au sujet de sa nomination au portefeuille santé et politique des consommateurs de la Commission européenne. Ils ont pressé d'agir face au retard de la législation sur le tabac et cherché des assurances concernant ses vues en matière de droits des femmes et de non- discrimination.

    "Un portefeuille citoyen"

    Dans son allocution d'ouverture, M. Tonio Borg a qualifié le mandat de la santé et des consommateurs de "portefeuille citoyen" car il concerne des questions quotidiennes. Il a promis de plaider en faveur des intérêts des consommateurs et de coopérer pleinement avec le Parlement européen.

    Si sa nomination en venait à être approuvée, le commissaire-désigné a déclaré qu'il proposerait, notamment, une législation sur les produits du tabac, sur le clonage des animaux, sur les nouveaux aliments, sur la sécurité des produits, sur le bien-être des animaux et le domaine phytosanitaire, ainsi que sur l'accès aux comptes bancaires.

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  • Quand les catholiques français se mobilisent contre le mariage gay en ordre dispersé

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    C'est ce qu'expose Marie-Lucile Kubacki dans "La Vie" :

    Le week-end du 17 et 18 novembre auront lieu deux mouvements de mobilisation contre le projet de loi d’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. En apparence, un même objectif : empêcher la loi de passer. En arrière plan, de profondes divergences idéologiques. Annoncée en premier, la manifestation du 18 novembre a été initiée par le lobby catholique intégriste Civitas, proche de la fraternité Saint Pie X (FSSPX), même si son président Alain Escada, affirme que la démarche de Civitas va au delà des milieux extrémistes et intégristes (voir vidéo 2'35). 

    Ancien porte parole du Front nouveau de Belgique (une dissidence du Front National belge), fonction qu'il occupa pendant une très courte période, ce bouquiniste belge est le fondateur de Polémique info, un magazine d'extrême droite aujourd'hui disparu du paysage qui s'était illustré en publiant un article hommage à Georges Gilsoul ("Adieu Gil"), un ancien de la division SS Wallonie, en 1997.

    La manifestation du 17 novembre, "contre l’homophobie et le mariage pour tous", à laquelle appellent, entre autres, Alliance Vita, la Fédération nationale des associations familiales protestantes et les Associations de familles catholiques, veut se détacher de celle du 18, pour cause de "divergences éthiques", comme l’explique Alliance Vita, sur son site internet.Les manifestants du 17 refusent ainsi de laisser Civitas occuper tout le terrain et donner l'impression qu'il représente la seule opposition au mariage pour tous. "Loin de nous l'idée de diviser, explique Frigide Barjot, porte-parole de la "manif pour tous". Il s'agit d'ouvrir le mouvement à ceux, qu'ils soient athées, homos ou hétéros, de gauche ou de droite, cathos ou non, qui ne se reconnaissent pas dans la manifestation du 18. L'occasion de choisir, non pas son camp mais sa sensibilité pour une cause qui dépasse de loin les religions et les partis politiques".

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