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Ethique - Page 499

  • La nomination de Tonio Borg comme commissaire européen a été approuvée

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    Communiqué de European Dignity Watch

    STRASBOURG - La nomination du Dr Tonio Borg comme Commissaire européen pour la santé et la protection des consommateurs, a été approuvée ce matin à 12H40 par le Parlement européen. Une majorité de 386 à 281 contre (et 28 abstentions) a approuvé le commissaire qui avait été nommé par Malte.

    Malgré les tentatives de igroupes intolérants défendant des intérêts particuliers pour discréditer Borg en raison de ses convictions personnelles sur les questions sociales comme l'avortement et le mariage, M. Borg s'est avéré être un bon candidat pour le poste. Le député a convaincu non seulement par sa qualification professionnelle, mais par son excellente performance lors des auditions parlementaires la semaine dernière. C'est un grand jour pour la démocratie en Europe! Aujourd'hui, les principes fondamentaux de l'Union européenne - la subsidiarité, la liberté de conscience et la liberté d'expression - ont été confirmés.

    Compte tenu de la campagne de lobbying dur qui a été montée contre M. Borg et ses convictions personnelles depuis sa désignation, une majorité de députés ont montré par le vote d'aujourd'hui qu'il ya place, dans une démocratie moderne, pour un large éventail de points de vue personnels et politiques Le vote montre clairement que la plupart des Européens ne veulent pas mettre à l'ordre du jour l'étroitesse et l'intolérance sociale que certains groupes de pression ont manidestées lors de leur campagne contre Tonio Borg. 

    European Dignity Watch félicite M. Borg pour la confiance qui lui a été donnée par le Parlement européen et remercie tous les députés qui ont voté aujourd'hui en faveur d'une diversité de points de vue - et qui ont donc soutenu une société tolérante et démocratique de l'Europe.

  • Luxembourg : l'avortement de confort fourgué à la sauvette ?

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    De : FÉDÉRATION PRO EUROPA CHRISTIANA 

    ALERTE au Luxembourg : demain sera votée le projet de loi qui légalise l'«avortement de confort»

    Le projet de loi 6103 portant modification des articles 351, 353 et 353-1 du Code pénal sera voté demain, jeudi 21 novembre à partir de 14 hrs, à la Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg.

    Par une manœuvre peu digne d'un parlement démocratique, le compte-rendu de la réunion de la Commission juridique du 7 novembre dernier, fixant la date de la discussion du projet, n'a été rendue publique qu'à la dernière minute.

    Ce projet est néfaste. Il consacre la totale autonomie de la femme dans sa décision d'avorter. Il suffit à une femme de déclarer que la grossesse la place en situation de détresse pour qu'elle ait le droit de tuer son bébé, bien que cette décision puisse ne résulter que de futiles raisons de convenance.

    Pour les mineures non émancipées, le projet de loi 6103 admet le principe de leur autonomie de décision par rapport aux parents et le principe d'un tiers garant, mais à peine oblige le médecin à s'efforcer d'obtenir préalablement le consentement de la jeune fille pour que les représentants légaux soient consultés.

    Mobilisez-vous et informez vos contacts. Écrivez aux députés. La liste de députés se trouve ici. En cliquant sur un nom, on trouve sur le menu qui s'ouvre l'adresse électronique du député en question. Privilégiez les députés du groupe chrétien-démocrate CSV, du Premier ministre Jean-Claude Juncker, en leur demandant de voter contre le projet… ou de changer le nom du parti qui n'a plus rien de chrétien!Non aux « avortements de confort » !

    Non à l'anéantissement du droit des parents et à l'introduction de la zizanie dans la vie de famille !
  • La France contre le mariage gay : prendre du souffle

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    « Deux jours après La Manif pour tous qui a fait descendre dans la rue nombre d’opposants au « mariage pour tous », Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, en dresse le bilan. Et appelle à la mobilisation pour la prochaine manifestation du dimanche 13 janvier 2013.

    Quel est votre bilan des manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes de France contre le projet gouvernemental de « mariage pour tous » ?

    Pour nous, c’est une réussite stupéfiante ! Déjà, nous avions été heureusement surpris le 23 octobre dernier du nombre de personnes qui s’étaient rendues dans l’un des soixante-quinze rassemblements organisés en province par Alliance VITA. Depuis l’élection de François Hollande, nous avons eu énormément d’appels de personnes très inquiètes de la mesure 31. Ce n’était pas qu’un bouillonnement. La manifestation du 17 novembre le prouve : c’est quand même la plus grande manifestation qui a eu lieu à Paris cette année!

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  • Ces dérives de la médecine moderne qui alertent les praticiens catholiques

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    Les défis de la médecine aujourd'hui - La vision des médecins catholiques

    ZENIT.org - H. Sergio Mora - Traduction d’Océane Le Gal

    (ZENIT.org) –  Des cosmétiques à base d’embryon humain, une euthanasie rampante qui, peu à peu, s’installe par « voie d’omission »  et non parce qu’une loi vous y autorise, la tendance culturelle à assimiler le patient à un puits de pétrole : tels sont tous les thèmes qui interpellent la Fédération internationale des associations des médecins catholiques (FIAMC).Et parmi toutes ces questions, une ne doit pas être oubliée, celle qui a trait aux problèmes de la vie dès sa conception, explique le président de la FIAMC, José Maria Simon, aux lecteurs de Zenit, en marge de la rencontre entre Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, le Congrès européen des médecins catholiques (AMCI - FEAMC), l'Association Médecins catholiques italiens (AMCI) et les participants de la conférence internationale des hôpitaux catholiques, qui a eu lieu samedi dernier, 17 novembre, dans la salle Paul VI du Vatican.

    Zenit - Docteur Simon, tout d’abord dites-nous ce qu’est la Fédération internationale des Associations des médecins catholiques ?

    José Maria Simon - C’est une vieille institution de droit pontifical qui s’occupe de la formation morale des médecins, mais aussi de celle des étudiants et du personnel sanitaire en général. Nous exerçons par ailleurs une activité de coopération sur des questions liées à la maternité, Notre travail s’étend au plus grande nombre de pays possibles et dans les organisations internationale, de manière à ce que notre vision chrétienne de la médecine puisse être mieux comprise et acceptée.

    Existe-t-il de nouveaux défis pour la médecine d’aujourd’hui ?

    Oui, il y en a , mais toujours autour des mêmes problèmes : ne pas voir son prochain comme une source de revenu ; la défense de la vie, dès sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et la transmission de cette vie ; le respect spontanée du cadavre ou pour l’embryon mort qui reste tout de même un symbole de la personne et ne peut être utilisé comme bon nous semble.

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  • La France catholique contre le mariage gay : accentuer la pression

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    La mobilisation des catholiques lors des manifestations du week-end dernier ?  Peuvent mieux faire, a déclaré ce mardi l’archevêque de Rennes, Mgr Pierre d'Ornellas :

    « Toutes les personnes qui réfléchissent, qui prennent le temps de réfléchir, devraient manifester davantage, puisque le gouvernement a fait le choix que le débat aurait lieu simplement au Parlement". "Dans ce cas-là, si c'est au Parlement, il faut que ceux qui représentent le peuple français connaissent ce que pense le peuple français. Le vote n'est pas un blanc-seing à celui qui est élu".

    Interrogé pour savoir si nous devons descendre dans la rue, le prélat a répondu:

    "Si les gens qui réfléchissent pensent que c'est le meilleur moyen de faire entendre leur position, bien sûr".

    Il a dit observer une analogie avec les manifestations de 1984 en faveur de l'école privée, un "principe fondamental" étant à nouveau menacé.

    Mgr d'Ornellas réunissait à Rennes plusieurs centaines de représentants de paroisses et d'associations pour une réunion consacrée au projet de loi. Il a qualifié ce texte d'"injuste" car il introduira une "discrimination" entre des enfants qui auraient un père et une mère et ceux qui auraient des parents du même sexe. Il a qualifié l'expression de "mariage pour tous" de "choquante et inappropriée" car elle exclut selon lui les personnes qui ne peuvent se marier, comme les handicapés mentaux. »

    Lu sur le blog « Salon beige », ici Mgr d'Ornellas nous demande de manifester davantage

    Rendez-vous le 13 janvier ? Les évêques ne ménagent apparemment pas leurs efforts. Vu d'Outre-Quiévrain, on se prend à rêver...

  • Avortement : l'Irlande pourra-t-elle résister aux énormes pressions ?

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    Jeanne Smits revient sur "l'affaire Savita" : 

    La pression monte pour légaliser la mise à mort des tout-petits irlandais

    ... tandis que la "Présidente de la Commission sur l'égalité et la non-discrimination" de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe y va de son couplet dans ce communiqué de presse :

    Législation irlandaise sur l’avortement : des changements sont nécessaires pour protéger les droits et la dignité des femmes Strasbourg, 19.11.2012 –

    Suite au décès en Irlande de Savita Halappanavar, à qui une interruption de grossesse avait été refusée malgré les graves complications que présentait sa grossesse, Tina Acketoft (Suède, ADLE), Présidente de la Commission sur l'égalité et la non-discrimination de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), a exprimé sa profonde indignation.

    Les médecins ont refusé de pratiquer un avortement alors même que le fœtus que portait Savita n'avait aucune chance de survivre. Ils l’ont laissée souffrir et implorer de l'aide jusqu'à ce qu'elle meure. Je considère ce qui est arrivé à Savita comme une insulte à la dignité humaine et une grave forme de violence », a déclaré Mme Acketoft.

    J'invite les autorités irlandaises à prendre immédiatement des mesures pour aligner la législation irlandaise sur les normes européennes et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme. Le seul moyen de faire en sorte que cette mort inquiétante soit un peu moins vaine consiste à s'assurer qu'aucune femme ne meure plus en Irlande parce qu'on lui aura refusé un avortement légal », a-t-elle conclu.

    Telles sont les dérives d'une perception où le "compassionnel" prend le pas sur une approche objective car c'est bien la règle du respect de la vie humaine qui est ici en cause.

  • Idolatrer sa propre image ?

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    De Jean Mercier, aujourd’hui, sur son blog “paposcopie”:

    Il y a deux mois, au retour de son voyage au Liban, je parlais de Benoît XVI comme d'un homme qui ne recule pas. Au printemps dernier, cependant, j'ai cru – et je n'étais pas le seul – que le pape reculerait, ou plutôt irait trop loin dans le cadre des tractations avec la Fraternité Saint Pie X. On parlait d'une reformulation des termes de l'accord qui laisserait planer le flou sur l'acceptation explicite du Concile. Et puis, fin juin, on a su que les choses tournaient au fiasco, qu'il n'y aurait pas d'accord.

    Le 11 novembre dernier, depuis la chaire de Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris, le supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), Mgr Bernard Fellay, a donné sa version des événements qui ont abouti à la rupture des tractations. Ce sermon confirme la détermination de Benoît XVI à ne rien céder sur ce qu'il a toujours affirmé comme non négociable, à savoir les fondamentaux de Concile et la messe dite « moderne » (on parle de forme ordinaire du rite romain depuis 2007, par opposition à la forme extraordinaire, celle du rite ancien, dit de Saint Pie V, ou de Jean XIII selon le missel de 1962). C'était non-négociable, avait-on promis à Rome dès 2009 et la crise sur les excommunications. Rome a tenu ses promesses.

    Devant ses ouailles, Mgr Fellay raconte comment Benoît XVI a retoqué sa proposition d'accord, dans une lettre très ferme : « J'ai reçu une réponse, une lettre, réponse écrite, datée du 30 juin. Cette lettre du 30 juin pour manifester que c'est bien lui, le pape, qui est intervenu pour obliger à l'acceptation du concile, pour réintroduire dans le texte tout ce que j'avais enlevé et que nous ne pouvions pas signer, et qui a été remis. »

    Benoît XVI imposait trois choses inacceptable aux Lefebvristes. Primo, que le Magistère est le juge de la fameuse « Tradition » catholique. Secundo, que Vatican II fait partie de cette Tradition. Tertio, que la messe issue du Concile est juste et bonne. Inacceptables, ces trois points : les Lefebvristes tiennent leur spécificité de l'opposition frontale au Concile et du rejet de la messe moderne. Mgr Fellay a donc raison d'affirmer : «Les choses sont bloquées. C'est un retour à zéro. Nous sommes exactement au même point que Mgr Lefebvre dans les années 1975, 1974 ». Peu importe finalement qu'il ajoute, histoire de relancer la Croisade : « Donc, on continue notre combat. Nous n'abandonnons pas l'idée un jour de regagner l'Église, de reconquérir l'Église à la Tradition.»

    Pourquoi reparler de la saga lefebvriste, cinq mois après le fiasco des négociations ? Parce que la conjoncture nous y invite.

    Le week-end dernier, en France, deux manières de s'opposer au mariage gay se sont illustrées. La première, réunissant de 70.000 à 200.000 manifestants selon les sources, a témoigné d'une forte capacité de mobilisation autour des thèmes d'une défense du mariage républicain, mais du refus clair de l'homophobie. Si la majorité des participants étaient catholiques, le message n'était pas confessionnel. En d'autres termes, les cathos ont su faire alliance avec des non cathos pour défendre la famille et le bien des enfants, dans le droit fil d'une argumentation qui repose sur la défense du bien commun. Sur cette affaire, les évêques, cardinal Vingt-Trois en tête, se sont toujours refusés à défendre des intérêts catégoriels, mais ceux de la société.

    La seconde manifestation, elle, orchestrée par Civitas, une instance proche de l'extrême droite et de la FSSPX, incarne la défense du droit naturel et des droits de Dieu. Des échauffourées avec des militants pro-LGBT ont confirmé le positionnement de ce groupuscule, venu sur la scène médiatique à la faveur des « scandales » de 2011, et notamment des pièces de théâtre jugées blasphématoires. Civitas n'existe qu'en miroir des agitateurs et blasphémateurs en tous genres, dans une logique d'affrontement et de contre-croisade. Civitas n'existe qu'en étant « contre » ce qui n'est pas catholique.

    Dans son livre La foi des démons, Fabrice Hadjadj décrit finement l'aspect proprement diabolique d'une lutte en miroir des anti-chrétiens et des chrétiens, la violence de l'un renforçant la violence de l'autre, dans une sorte d'escalade où l'un est finalement étroitement dépendant de la provocation du camp adverse, dans une montée de jouissance réciproque. Hadjadj dénonce, côté catholique, le pharisaïsme « qui consiste à se sentir meilleur tout en pouvant se poser en minorité persécutée », et fustige la « grande combine » de Satan, qui pousse à « la défense d'une Eglise-secte, qui fabrique des chrétiens presque aussi malins que lui ». Civitas est emblématique de cette jouissance diabolique sans fin.

    Revenons au pape. En tenant face aux intégristes à la fois la ligne de la réconciliation (libéralisation de la messe ancienne, levée des excommunications, organisation de discussions bilatérales sur le fond des problèmes) et la ligne de la fermeté, Benoît XVI a permis une sorte d'apocalypse, de "révélation". Le dos au mur, les intégristes ont fini par devoir choisir. Ou bien sortir de leur logique et accepter de faire alliance. Ou s'enfermer dans la lutte en miroir si bien analysée par Hadjadj. Les héritiers de Mgr Lefebvre ont fait comme Mgr Lefebvre en 1988 : ils ont préféré rester dans leur enfermement infernal, nourrissant leur identité d'une croisade désespérée mais si jouissive.

    La fermeté, en juin, de Benoît XVI a libéré l'Eglise d'un poids très lourd. La saga des négociations avait entamé le moral d'un certain nombre de catholiques attachés au Concile, qui craignaient que Rome ne puisse flancher... Autre point très important, c'est le choix, par Benoît XVI du successeur du cardinal Levada comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi... Mgr Gerhard Ludwig Müller, jusque là évêque de Ratisbonne, est un conservateur éclairé, qui a toujours tenu la dragée haute à la Fraternité Saint Pie X, laquelle le déteste en retour.

    Que Benoît XVI ait tenu bon a permis, notamment, que les évêques de France se sentent libres dans leur positionnement face au mariage gay, celui d'une critique solide mais non identitaire. On peut imaginer que la chose aurait été moins facile si l'accord avait été signé avec les intégristes. Lors de leur visite ad limina, le pape a remercié les évêques pour leur mobilisation face aux mutations sociétales et leur saine gestion de la laïcité.

    Ecoutons ce que le pape a dit le 17 novembre, aux évêques du Nord est du pays et de Paris : « Dans les débats importants de société, la voix de l’Église doit se faire entendre sans relâche et avec détermination. Elle le fait dans le respect de la tradition française en matière de distinction entre les sphères des compétences de l’Église et de celles de l’État. Dans ce contexte, précisément, l’harmonie qui existe entre la foi et la raison vous donne une assurance particulière : le message du Christ et de son Église n’est pas seulement porteur d’une identité religieuse qui demanderait à être respectée comme telle ; il porte une sagesse qui permet d’envisager avec rectitude les réponses concrètes aux questions pressantes, et parfois angoissantes, des temps présents. En continuant d’exercer, comme vous le faites, la dimension prophétique de votre ministère épiscopal, vous apportez dans ces débats une parole indispensable de vérité, qui libère et ouvre les cœurs à l’espérance. Cette parole, j’en suis convaincu, est attendue. Elle trouve toujours un accueil favorable lorsqu’elle est présentée avec charité, non comme le fruit de nos propres réflexions, mais d’abord comme la parole que Dieu veut adresser à tout homme. »

    Ces paroles sont un fort encouragement adressé d'abord aux évêques et à André Vingt-Trois, chef de file médiatique de la mobilisation, mais aussi à tous les catholiques de la base qui défendent une vision du dialogue avec la société basée sur la raison et non la croisade." 

    Ici:La sagesse de l'Eglise au service de tous

    Les intégristes devraient relire le mythe de Narcisse.

     

  • Massachusetts : rejet du "suicide assisté"

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    Etats-Unis : le Massachusetts rejette le suicide assisté
    le card. O'Malley à l'assemblée des évêques des Etats-Unis

    Ann Schneible - Traduction d’Hélène Ginabat (ZENIT.org)

    Le cardinal Sean O'Malley a salué le rejet d’un projet de loi qui aurait légalisé, dans le Massachusetts, le suicide médicalement assisté des malades en phase terminale. Il invite à promouvoir les soins palliatifs.

    L’archevêque de Boston a en effet évoqué ce fait lors de l'assemblée annuelle d'automne de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (USCCB), lundi 13 novembre.

    Le projet de loi sur le suicide médicalement assisté a été rejeté de justesse lors du vote des habitants du Massachussets, le 6 novembre dernier. Cette mesure aurait légalisé le suicide médicalement assisté dans cet Etat américain pour les patients en phase terminale.

    Les diocèses du Massachusetts ont uni leurs forces à celles d'autres groupes religieux pour s’opposer au projet de loi. Diverses associations, médicales ou non, se sont également opposées à cette mesure

    « Le suicide médicalement assisté est une menace morale et éthique de la société, de la profession médicale, de la communauté des personnes handicapées et du bien commun », a déclaré le cardinal O’Malley : « Il apporte la mort spirituelle, une dépréciation de la vie humaine, et corrompt la profession médicale ».

    Le serment d’Hippocrate stipule en effet que le médecin ne remettra à personne une drogue mortelle si on la lui demande, ni ne prendra l'initiative d'une telle suggestion.

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  • Mariage gay : en France, les opposants veulent accentuer la pression

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    Mais il y faudrait beaucoup de constance, plus d’unité dans la mobilisation et une vraie dimension politique : la « fronde des maires », si elle prenait une ampleur significative, pourrait être un pas en ce sens pour amener le gouvernement à « dialoguer ». On en n’est pas (encore ?)  là…   Reportage du « Figaro » sur les manifestations du week-end :

    Après le succès de leur mobilisation, les adversaires du projet cherchent à recueillir le soutien des maires. «Le succès appelle le succès» gagent les organisateurs de la «Manif pour tous» qui a réuni entre 100.000 et 200.000 personnes samedi dans une dizaine de villes, dont plus de 70.000 à Paris, contre le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels.

    Après ce galop d'essai jugé concluant, l'heure est désormais au «débat pour tous» pour les opposants. Pour faire vivre cette mobilisation plus importante que prévu, les divers mouvements et associations impliqués dans cet événement misent sur un travail de terrain intensif.

    Autour de la médiatique Frigide Barjot, parodiste catholique, et de ses acolytes Laurence Tcheng, militante socialiste, et Xavier Bongibault, fondateur de Plus gay sans mariage, les membres des associations familiales catholiques (AFC), d'Alliance Vita ou du Collectif pour l'enfant vont se déployer dans les villes et les villages, investir les paroisses et les mairies pour «réveiller l'opinion, faire prendre conscience aux Français que ce texte qui bouleverse la filiation père-mère-enfants les concerne tous».

    «Il faut aller chercher les gens autour des maires, inciter ces derniers à prendre position et les assurer de notre soutien», préconise Antoine Renard, président des AFC. Le collectif des Maires pour l'enfance, qui a lancé une vaste consultation auprès des élus locaux, aurait recueilli près de 17.000 avis défavorables au projet de loi d'édiles ou de leurs adjoints

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  • La manif pour tous à Paris le 17 novembre (KTO)

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    "Manif pour Tous" à Paris: le film par KTOTV

  • France : plusieurs centaines de milliers d'opposants au "mariage pour tous"

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    Alors que nos médias sont pris en flagrant déni d'information au sujet de cette mobilisation (cfr les quelques secondes que la RTBF y a consacré), on pourra se faire une idée de son ampleur sur le Salon Beige qui met en ligne chiffres et photos : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/11/plusieurs-centaines-de-milliers-de-manifestants-pour-d%C3%A9fendre-la-famille.html

  • Mariage gay en France : les catholiques en ordre dispersé, leurs chefs aussi…

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    Très franco-français: les « tradis », dimanche 18 novembre, les « anti-tradis » samedi 17. Ni le cardinal Vingt-Trois ni aucun évêque d'Ile-de-France ne seront dans la rue, ce samedi, pour manifester leur opposition au mariage gay. Et dimanche, n’y pensez pas. Extraits d’un billet de Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » du 16 novembre :

    « À Lourdes, il y a une semaine, lors de leur assemblée d'automne, un des évêques s'est levé dans l'Hémicycle pour appeler à la mobilisation de tous ses confrères contre le mariage homosexuel. Il sollicitait un «mot d'ordre» qui aurait pu être lancé par leur président, le cardinal André Vingt-Trois.

    Placide et prudent, ce dernier n'a pas aussitôt réagi mais a ruminé l'idée. Elle a abouti, en fin d'assemblée, non à un ordre mais à un mot, une formule (…). Voici sa phrase exacte: «Que les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent à parler, à écrire, à agir, à se manifester…» (…)

     À Lyon, le cardinal Philippe Barbarin défilera lui, «à titre personnel». Il sera notamment accompagné par Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon. En revanche, aucun rabbin ne défilera un jour de shabbat (…).Autre modalité, un «colloque international pour la vie» de très haute tenue, organisé par le diocèse de Bayonne les 30 novembre et 1er décembre, a été présenté cette semaine à Paris à la Conférence des évêques. Son organisateur, Mgr Marc Aillet, explique son état d'esprit: «Notre démarche est apaisée. Ce n'est pas sous le feu de l'intimidation que l'on obtiendra un vrai débat.» (…)

    Très pragmatique depuis le début, l'Église de France fixe d'ailleurs son vrai rendez-vous au mois de janvier, lors d'une seule et grande manifestation nationale. Et si le gouvernement persistait à «confisquer» le débat et à «imposer en force» sa réforme du mariage comme entendu dans les rangs épiscopaux, des évêques pourraient alors se présenter ouvertement dans la rue. Et ce, malgré l'exemple espagnol qui a démontré qu'une manifestation massive contre le mariage homosexuel n'avait pas réussi à faire plier le gouvernement. »

    Ici: Mariage gay: certains évêques seront dans la rue

    Ah bon, ce serait donc de la  stratégie ? On jugera sur pièces, dès ce week-end. En Belgique (2003), ce fut plus simple : ni tactique, ni stratégie, l’absence réelle.