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Ethique - Page 502

  • Le Ministre français de l’Education met l’enseignement catholique au rapport

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    Pourtant réputée pour sa prudence de sioux, soucieux de respecter la «liberté de conscience» inscrite dans la loi Debré, la direction de l'Enseignement catholique de France est en effet sortie du bois le 12 décembre en envoyant une lettre aux 8500 chefs des établissements catholiques sous contrat. Rappelant «des références sociales aussi fondamentales que le mariage, union d'un homme et d'une femme», le texte invite chaque établissement à «prendre les initiatives qui lui paraissent localement les plus adaptées pour permettre à chacun l'exercice d'une liberté éclairée à l'égard des choix aujourd'hui envisagés par les pouvoirs publics». Si certains y voient un appel à peine déguisé à participer à la manifestation du 13 janvier contre le mariage gay, Éric Delabarre, le secrétaire général de l'enseignement catholique s'en défend, mettant en avant le débat qui doit enfin s'ouvrir «en conscience et avec clairvoyance».

    Dans une lettre adressée à tous les recteurs de France  le ministre français de l'Éducation nationale a décidé aujourd'hui de recadrer l'enseignement catholique au sujet du mariage gay. Il appelle à «la plus grande vigilance à l'égard des conditions du débat légitime qui entoure le mariage pour tous (...) notamment dans les établissements privés sous contrat d'association. Le caractère propre de ces établissements ne saurait leur permettre de déroger au strict respect de tous les individus et de leurs convictions». Interviewé par Le Monde, le ministre est allé plus loin, évoquant «une faute» de l'enseignement catholique.

    imagesCA8X7OS1.jpgDans une interview accordée aujourd’hui au « Figaro » Laurent Wauquiez (photo) s'insurge contre les propos «scandaleux» du ministre de l'Éducation. Député (UMP) de la Haute-Loire, Laurent Wauquiez a été ministre chargé des Affaires européennes puis ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Conseiller politique de l'UMP depuis 2009, il a fondé La Droite sociale, un club de réflexion de parlementaires voué à faire entendre la sensibilité sociale au sein de la droite :

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  • Des livres...

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    Notamment :

    ·        Le père Roger-Thomas Calmel, Père Jean-Dominique Fabre, 24 €

    ·        Alessandro Valignano, un jésuite au Japon,  Vittorio Volpi, 24.50 €

    ·        Jean Anouilh, une biographieAnca Visdei, 22 €

    ·        Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale, Laurent Glauzy, 18 €

    ·        Ripostes au politiquement correct – Tome 2Christophe Lacroix, 19 €

    ·        Petit catéchisme des Cons, François de Kehl Karjan, 7 €

    ·        Bourrasques, Hubert Le roux, POUR SOUTENIR LES VOCATIONS SACERDOTALES , 10 €

    ·        Vatican II en débat, Questions disputées autour du XXI° concile œcuménique, Abbé Gleize, 15 €

    ·        Aymar de Foucauld, de Saint-Cyr au Mexique… itinéraires d’un officier de cavalerie… E. Dufour, 27 €

    ·        Rues Barbares, Survivre en ville, Piero San Giorgio & Vol West, 21 €

    etc.

    http://www.livresenfamille.fr/

  • Mgr Aillet sur KTO

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    La vidéo est accessible : http://www.ktotv.com/

    Présentation :

    "À l'extrême sud-ouest de la France, terre où se joignent les Pyrénées et l'Atlantique, le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron a accueilli fin 2012 le colloque pour la Vie. Si cet événement a eu un retentissement international, cette attention à la vie n'est pas la seule priorité du diocèse. Ainsi, nous nous rendrons dans la paroisse Notre-Dame-de-l'Assomption pour y observer comment la nouvelle évangélisation y est mise en oeuvre avec dynamisme. Autre point d'attention : les jeunes, qui pour certains trouvent dans l'Institut Samuel un lieu où discerner l'appel de Dieu dans leur vie, tant vocationnel qu'humain. Mgr Marc Aillet sera notre invité."

  • La rétrospective 2012 du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Sommaire (cliquer sur les liens)

  • La nocivité de la pilule fait la une

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    Jeanne Smits commente l'évènement :

    Il en aura fallu, du courage, à la jeune femme qui, la première, a osé mettre en cause une pilule contraceptive dite « de troisième génération » en portant plainte, le 14 décembre dernier, contre les laboratoires Bayer. Marion Larat, 25 ans, la rend responsable de l’AVC qui l’a laissée, il y a six ans handicapée à 65 %. On la lui avait prescrite malgré une contre-indication génétique décelable à l’examen du sang.

    L’affaire a été évoquée par la presse, et en moins de deux semaines, trente autres jeunes femmes qui s’estiment victimes de pilules de troisième et quatrième générations se sont fait connaître et devraient à leur tour porter plainte d’ici à la fin du mois.

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  • France: réussir un vrai débat sur le mariage homosexuel ?

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    Dans l’hebdomadaire “Famille Chrétienne”, nous avons trouvé cette réflexion du philosophe Paul Thibaud. Celui-ci est un ancien directeur (1977-1989) de la célèbre revue  Esprit . Fondée en 1932 par Emmanuel Mounier,  l’un des chantres du nébuleux « personnalisme chrétien », cette revue est aujourd’hui devenue un carrefour intellectuel tirant tout de même à 10.000 exemplaires. 

    “Les partisans du « mariage pour tous » mettent en avant l'idée de l'égalité entre les citoyens, d'où ils déduisent le droit à une même reconnaissance pour les sentiments des personnes homosexuelles. Dans cette logique, si la capacité des homosexuel(le)s à aimer un conjoint et un enfant est admise, alors leur droit à adopter et à éduquer ce dernier devient évident.

    Cet argument s'appuie sur des faits : notre société, bien souvent, ne considère plus le mariage que comme la décision, assez précaire, du reste, prise par deux personnes de faire route ensemble. Et c'est aussi un fait que certains couples homosexuels élèvent avec amour les enfants de l'un ou l'autre. Alors, les « pro » disent en substance : « officialisons ce qui est déjà une réalité, le couple homoparental, voire la famille ».

    Les « anti » mettent en avant ce que les « pro » oublient : nous vivons en société. Or la société n'est pas qu'un tas d'individus, elle est tissée de relations, notamment la filiation, élément essentiel de l'humanité. Filiation qu'ils voient comme devant être organisée autour de la dualité sexuelle. Ainsi, ils tendent à donner de l'humanité une définition naturaliste : un homme, une femme, un enfant. Ils revendiquent le droit pour l'enfant d'avoir des parents de sexe différent au nom de la nature. Ce qui revient à dire, au fond, qu'il y a des limites, un schéma dont l'homme ne doit pas sortir.

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  • Marguerite Peeters et la "Nouvelle éthique mondiale"

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    logo.pngNouvelle éthique mondiale

    par Marguerite A. Peeters
    Actuellement plus diffusée sur les ondes de Radio Espérance.
    durée 22 minutes

    Marguerite A. Peeters nous introduit dans son émission aux enjeux de la nouvelle éthique qui s'est imposée mondialement depuis la fin de la guerre froide, et d'encourager les chrétiens au discernement. Une révolution culturelle mondiale s'est produite directement après la chute du mur de Berlin en 1989 : un nouveau langage, de nouveaux paradigmes, normes, valeurs, style de vie, méthodes éducatives et processus de gouvernance, appartenant à une éthique nouvelle - à la fois postmoderne et, dans ses aspects radicaux, post-judéo-chrétienne - se sont imposés avec un succès foudroyant partout dans le monde.

    vendredi 14 sept. 05h00

    Réécoutez

    Nouvelle Ethique Mondiale

  • Faut-il railler… ou rallier Christine Boutin ?

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    Un de nos fidèles lecteurs et correspondants liégeois nous fait parvenir ce billet à propos de la sortie de Christine Boutin (*) concernant le « mariage pour tous » :

    Interviewée le 24 décembre sur I-télé, Christine Boutin a, une nouvelle fois, dit son opposition radicale au projet d’instaurer en son pays le mariage homosexuel. Comme on lui demandait si l’on pouvait, en matière de conjugalité, traiter de façon inégalitaire les droits des hétérosexuels et ceux des homosexuels, elle s’est défendue de toute homophobie discriminatoire. Elle a très justement observé que « le droit au mariage est ouvert à tout le monde » et que « les homosexuels peuvent se marier naturellement mais avec une personne de l'autre sexe.» À l’instar de commentateurs professionnels, des blogueurs ont estimé que la réponse était « étrange » : Christine Boutin serait bornée ou feindrait de ne pas avoir compris où est le problème. Elle a pourtant bien dit : « se marier ». Elle a ensuite développé quelque peu son propos, notamment sous l’angle sociétal, par souci d’éclairer la lanterne d’esprits politiquement corrects, c’est-à-dire formatés et grégaires. Mais « on » a isolé la phrase propre à susciter quolibets et sourires entendus.

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  • Les chevaliers blancs sont de sortie

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    Dans une « tribune libre » publiée sur le site « Itinerarium », Jean Dùma lance cette charge contre l’archevêque de Paris (et président de la conférence des évêques de France), lequel a fait savoir qu’il ne participerait pas à la « marche pour tous » du 13 janvier contestant le projet de légalisation du mariage gay. Extrait :

    « A force de vouloir essayer d’être malin, subtil et de haute volée, Mgr Vingt-Trois finit par être inaudible (RTL, le 23/12, qu’il faut écouter en totalité). Sa position  devient presque incroyable de mépris pour ses ouailles (« dans la position qui est la mienne, je n’ai pas besoin de défiler » ). On suppose qu’avec un tel sens du leadership, Mgr Vingt-Trois aurait accompagné les chrétiens dans l’arène, du haut des gradins en leur faisant un aimable coucou de la main !

    Ce clerc pense toujours « atteindre le pouvoir politique », alors que le réel lui démontre le contraire de façon flagrante. Ses interventions publiques ont été de véritables camouflets : le rendez-vous pris avec le Premier Ministre a duré 10 minutes, celui avec le Garde des Sceaux mentionnait un « entretien avec André XXXIII », et la pantalonnade de l’Assemblée Nationale a consisté en un foutage de gueule aussi monumental qu’un procès sous Caucescu. Ce jongleur de la  dialectique a même exaspéré les plus ouverts des journalistes, alors que ce sont ses premiers relais, c’est dire !

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  • C'est l'homme tout entier, corps et âme, qui est à l'image de Dieu

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    L'Osservatore Romano publie un entretien avec Xavier Lacroix, intitulé : La leçon « matérialiste » de saint Irénée de Lyon. (Nous ne pensons pas que le terme "matérialiste" soit le plus approprié; c'est sans doute un problème de traduction.)

    Xavier Lacroix, professeur de théologie morale, marié, trois enfants, a consacré de nombreuses années de sa vie de chercheur aux questions de l'amour et de la sexualité, thème auquel il a consacré un grand nombre de très beaux essais et d'une lecture agréable. A travers un langage qui ne tombe jamais dans la mièvrerie propre à de nombreuses publications de ce type, Xavier Lacroix approfondit avec une ampleur culturelle et une profondeur spirituelle ce qui est aujourd'hui l'un des défis les plus difficiles que l'Eglise doit affronter: la confrontation entre une société abandonnée à la révolution sexuelle et une morale religieuse – celle catholique – qui s'en dissocie presque totalement. 

    Vous êtes devenu un point de référence dans le monde catholique tout entier, grâce à vos œuvres traduites et diffusées qui démontrent que l'on peut renverser la perspective à partir de laquelle on considère la sexualité. Quand votre intérêt est-il né? 

    Je ne sais pas. Il vient de loin en tout cas, de la convergence entre mes centres d’intérêt spontanés et une demande de la Faculté de théologie. Depuis ma jeunesse je travaillais sur le corps, l’éthique, la sensibilité – à travers des auteurs comme Kierkegaard, Péguy, Lévinas. Entre-temps, après des études de philosophie, j’avais entrepris des études de théologie. C’est alors, quand j’avais 39 ans, que le doyen de l’époque, Henri Bourgeois m’a demandé de prendre en charge le cours d’éthique de la vie affective. C’est sciemment qu’il demandait cela à un laïc marié père de famille. Je pensais à l’époque écrire une thèse sur la résurrection de la chair, qui s’est transformée en « Corps charnel – corps spirituel », sur la dimension spirituelle du plus charnel dès à présent – qui a été publiée sous le titre « Le corps de chair ».

    Selon vous, que penser de la valeur attribuée aujourd'hui à la sexualité et aux actes qui l'expriment?

    En un sens cette valeur est une bonne chose. Elle vient du fait que la dimension expressive des gestes de l’union est centrale. Mais cette valeur est parfois excessive. Le plaisir, la jouissance sont devenus l’ultime lieu de l’absolu, en quelque sorte nos derniers dieux. Il n’y a qu’à voir la littérature ou le cinéma… En même temps, la vie érotique est souvent instrumentalisée, au service de la jouissance ou du bien être – et séparée de tout contexte. Dans la dissociation totale entre procréation et génération je discerne souvent le message selon lequel le corps n’a pas au fond tellement d’importance.

    Quelle importance la tradition chrétienne donne-t-elle au corps?

    Contrairement à ce que pensent la plupart de nos contemporains, la vision chrétienne de l’homme accorde une grande importance au corps, à la chair, à la vie sensible. L’âme selon la Bible est la vie du corps. Le corps est le lieu de l’action créatrice de Dieu. Les gestes de l’érotisme eux-mêmes sont chargés de sens et prennent toute leur valeur dans le contexte du don, et du don réciproque. Aujourd’hui, dans de nombreux débats (tel en France le débat autour du mariage dit « homosexuel »), l’Eglise rappelle l’importance du corps, de la naissance, de la différence sexuelle, leur portée spirituelle et leurs incidences éthiques. Cette attention est tout à fait dans sa tâche. Le christianisme est la religion de l’incarnation. Comme disait un auteur : « En s’incarnant, Dieu a montré que la chair était bonne conductrice du divin ». C’est pourquoi un de mes auteurs clés est saint Irénée (de Lyon ! ), qui affirmait que c’est l’homme tout entier – et pas seulement son âme – qui et à l’image de Dieu.

    Lucetta Scaraffia

  • Italie : pour un soutien inconditionnel des catholiques à Monti ?

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    Riccardo Cascioli, dans la Nuova Bussola Quotidiana, formule des propos qui remettent en cause une approche un peu naïve de l'action menée par des politiciens réputés catholiques, notamment de Monti (notre traduction):

    A en juger par les derniers développements, on peut raisonnablement penser que la présence politique des catholiques en Italie est terminée. Non pas qu’il n'y ait pas d’hommes politiques réputés «catholiques» impliqués dans la politique ou qu’il ne s’y trouve des représentants de secteurs marqués par le catholicisme: en fait, il y en a peut-être trop ; et même n’y en a-t-il jamais eu autant auparavant. Le problème est qu’on ne comprend pas pourquoi il y en a, et ce que cette présence a d’original. 

    Il suffit de voir la façon dont l'amour pour Monti s’est déchaîné de la part de nombreuses mouvances et de personnalités du monde catholique, cela assorti de multiples pressions exercées par le Président de la Conférence épiscopale, le cardinal Angelo Bagnasco, pour descendre sur le terrain, ce qui me semble sans précédent. De la même façon, il est sans précédent également de constater cette anomalie que constitue un mouvement ecclésial - la Communauté de Sant'Egidio – se livrant à de l'activisme  politique (peut-être d’ailleurs un pasteur devrait-il tirer cette situation au clair).

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  • France: Mariage ou Manif pour tous ?

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    Lu sur le site de “La Vie”

    “Le secrétaire général de l'Enseignement catholique, Eric de Labarre, a adressé une lettre à ses 8300 chefs d'établissement pour les encourager à prendre des "initiatives" dans le cadre du débat sur le mariage gay. La Vie s'est procuré (cliquer ici:) le document.

    Commentaire de “La Vie”

    Une invitation claire à débattre et faire débattre, y compris au sein des établissements scolaires, sur la question du mariage gay, mais nettement moins explicite quant à la forme précise que devraient prendre les "initiatives" envisagées par le document. Le texte se poursuit en effet ainsi : "En veillant à l'unité de la communauté éducative pour le service de laquelle vous avez reçu mission et en assurant le respect des personnes et des consciences, ces initiatives peuvent éventuellement être le fait des parents d'élèves de l'établissement."

    Faut-il y voir un appel implicite à aller manifester le 13 janvier à Paris ? Une évidence, pour le syndicat d'enseignants du privé SunDep-Solidaires, dont les associations du sud-est publient un communiqué sur leur site internet : "Nous qui travaillons dans ces établissements connaissons trop bien ce discours de pseudo liberté qui vise de fait à utiliser parents, élèves et personnels des établissements privés comme chair à canon des combats de l’Eglise catholique."

    La lettre précise par ailleurs deux points, rappelés par la Commission permanente et le Comité national de l'Enseignement catholique : d'abord, elle souligne que "la reconnaissance de la différence des sexes et l'accès à ses origines [sont] des droits essentiels pour permettre à chaque jeune de construire son identité et sa personnalité", mais elle invite aussi à "veiller au respect des personnes accueillies dans [les] établissements, quelles que soient leurs histoires familiales".

    Référence: Mariage gay

    Un enjeu: la jeunesse étudiante chrétienne, malgré le relativisme ambiant, est-elle encore à même de se mobiliser pour la manifestation du 13 janvier à Paris ? Elle nous étonnerait...