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Ethique - Page 502

  • Une Lettre ouverte à Frédéric Deborsu

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    Source : http://www.psy.be/psycho/maletre/lettre-ouverte-frederic-deborsu-renaissance-livre.htm

    Lettre ouverte à Frédéric Deborsu et à « la Renaissance du livre » www.psy.be publie, in extenso, la lettre ouverte du Professeur Jean-Yves Hayez et de la psychologue Françoise Leurquin. Nous soutenons pleinement leur analyse. (Belgicatho également)

    Ce 26/10/2012

    Lettre ouverte à Frédéric Deborsu et à « la Renaissance du livre »

    Monsieur Deborsu,
    Madame, Monsieur le directeur d'édition
    Mesdames, Messieurs,

    Nous ne débattrons pas avec vous à propos de l'authenticité ou non des propos que vous tenez sur Ia famille royale et que « la Renaissance du livre » a pris la responsabilité d'éditer. D'autres le feront mieux que nous peut-être dans le cadre de procès à venir.

    Nous ne débattrons pas non plus sur les limites du droit à la vie privée et sur la frontière vie privée/vie publique. D'autres, ici encore, sont plus qualifiés que nous pour le faire.

    Nous pouvons même imaginer l'hypothèse - non vérifiée - que ce que vous avancez est largement vrai et qu'il n'est pas illégal de l'exprimer.

    En revanche et surtout alors, nous voulons vous interpeller sur certains points, en vous exprimant à leur propos notre désaccord total et même, le sentiment de scandale et la colère que vous avez provoqués chez nous.

    Il Y a d'abord l'éthique que vous faites des heurs et malheurs de la vie sentimentale et sexuelle de la famille royale. Nous aurions éprouvé les mêmes sentiments s'il s'était s'agit de n'importe quelle famille. Nous avions l'impression que, en Europe, c'était seulement les tabloïdes anglais du dimanche qui invitaient leurs lecteurs à prendre un bain de boue, avec la seule motivation d'en tirer un maximum d'argent. A nos yeux, si le droit d'information d'un journaliste est essentiel et qu'il ne supporte aucune censure idéologique, celui qui informe gagne cependant à être retenu de l'intérieur par des valeurs comme la délicatesse, le souci de ne pas détruire gratuitement, pour le plaisir, celui de ne pas salir inutilement, tant son lecteur que les personnes dont il parle. Informer doit apprendre des choses neuves, nous faire réfléchir et nous aider à être plus humains. Ce ne sont vraiment pas les qualités que l'on trouve dans votre texte qui a l'air de viser davantage la stimulation du voyeurisme du lecteur que son enrichissement.

    Lors d'un récent café serré Thomas Gunzig, avait tourné ce livre et ses fuites en ridicule, le scoop étant finalement que la famille royale était comme les autres familles ... si ce n'est qu'elle peut plus difficilement se défendre.

    Vient alors le second scandale: l'énorme coup de poing au ventre que vous infligez aux quatre enfants de Philippe et Mathilde. En pâture pour l'opinion publique, vous lancez qu'ils ont été conçus par fécondation artificielle - soit, ils ne sont pas les seuls à notre époque où la fécondité spontanée moyenne est en baisse ! - mais surtout, qu'ils l'ont été parce qu'il n'y avait pas d'amour entre leurs parents. Quelle affirmation invérifiable et horrible ! La diffusion de rumeurs étant ce qu'elle est, on la leur lancera à la figure, ou ils en pendront conscience tout seuls avant la fin de leur adolescence. Et ensuite, au moins un doute grave viendra empoisonner le reste de leur vie, poison dont vous serez largement responsable.

    En communauté française de Belgique, l'Etat exige de grandes précautions pour préserver l'anonymat des mineurs d'âge dans les médias, et il y réussit assez bien. Ici, le bulldozer de votre méchanceté gratuite est passé sans états d'âme sur la question de la souffrance à venir de ces enfants, qui jaillira de l'une ou l'autre cour de récréation avant qu'il ne soit longtemps. Vous rétorquerez peutêtre qu'il existe bien d'autres fuites, et que les parties tristes ou gênantes de l'intimité des enfants sont souvent exposées ici et là. Oui, mais ce que d'autres font ne justifie en rien que vous l'ayez fait.

    C'est au contraire, une invitation à nous tous pour respecter mieux, encore et encore, tous les enfants de notre communauté, par exemple en faisant attention de ne pas blesser inutilement leurs sentiments profonds.

    Et pour conclure, nous livrons tout autre chose à votre réflexion. Vous avez désiré intituler votre livre "Question (s) royale (s)" et nous ne pensons pas que ce soit anodin. En 1950, lors de la première question royale une partie du pays avait voulu se débarrasser de Léopold III, à cause de sa supposée traîtrise au pays. Et dans votre livre, vous passez beaucoup de temps à insinuer que notre famille royale actuelle est traître, elle aussi: traître à l'amour, aux convenances sociales, à la dignité que l'on attend d'elle ... Etes vous sûr que, au delà de vos descriptions sulfureuses, vous ou vos conseillers ou commanditaires n'aimeriez pas enclencher une seconde question royale?

    Pr. Jean-Yves Hayez, psychiatre
    infanto-juvénile, professeur émérite à l'UCL

    Mme Françoise Leurquin,
    psychologue, médiatrice agréée

  • Question(s) Royale(s): Le Palais a saisi le Conseil de déontologie journalistique

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    Nous avons déjà évoqué cette affaire ici  RTBF : Deborsu au placard et là :  Cela pue le pourri dans le Royaume de Belgique.  Selon l’agence Belga relayée par « La Libre », c’est aujourd’hui le Palais du Roi lui-même qui prend une initiative pour ne pas en rester là :

    « Le Palais a saisi le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) sur d'éventuels manquements déontologiques de Fréderic Deborsu, l'auteur du livre "Questions royales", a indiqué mercredi le Palais dans un communiqué. "Le Palais a chargé Maître Alain Berenboom d'introduire cette demande, ce qui a déjà été fait", peut-on lire dans le communiqué.

    Par ailleurs, le comte Thomas de Marchant et d'Ansembourg, cité dans le livre "Questions royales" comme ayant eu une relation intense, hors normes, avec le prince Philippe - sous-entendu homosexuelle -, envisage également de saisir le Conseil de déontologie journalistique (CDJ), a-t-il indiqué au Soir Magazine.

    Ce psychothérapeute renommé, qui a déjà nié être homosexuel, dit penser à sa femme et à ses enfants, qui pourraient être victimes de moqueries dans la cour de récréation. "Je tiens surtout à réagir pour dénoncer un processus, une méthode de travail qui fait du mal", confie-t-il.

    "Je suis effaré d'apprendre que, dans son enquête, l'auteur s'est contenté de deux à quatre témoignages concordants pour estimer que telle ou telle info était vraie!", s'exclame-t-il.

    Si l'intéressé n'a "pas encore pris d'attitude sur les suites à donner à cette affaire sur le plan judiciaire", il compte en tout cas saisir le CDJ et "publier un droit de réponse dans la presse".

    Regrettant que de telles fausses informations aient ainsi été publiées, Thomas d'Ansembourg "voudrait surtout que M. Deborsu reconnaisse publiquement qu'il s'est trompé et qu'il verse un franc symbolique à l'une ou l'autre cause humanitaire".

    "J'aimerais que les personnes qui détiennent un pouvoir d'information, d'influence, ou de décision se mettent au service de ce qui rassemble les humains plutôt que ce qui les divise", conclut-il.

    Ici:Question(s) Royale(s): Le Palais royal a saisi le Conseil de déontologie journalistique

    Pensons aussi aux quatre petits enfants de Philippe et Mathilde lorsqu’ils prendront conscience, plus tard, de ces rumeurs gratuites et inutiles. Dans cette affaire la moralité professionnelle a aussi son mot à dire… 

  • Obsession des sociétés post-modernes ?

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    L’érotisation de la société post-moderne a quelque chose d’obsessionnel comme le relève ici le blog du "salon beige" à propos de la politique libertaire du  gouvernement socialiste de la France:   

    « On va finir par le croire à en juger par les seules actions menées par les socialistes depuis mai : Entre l'enfermement pour faire passer en force le mariage des homosexuels, l'entêtement pour poursuivre la licence des moeurs par le remboursement de la pilule et de l'avortement et encore l'obsession renouvelée de mettre à nu "l'orientation sexuelle" de certains auteurs et personnages historiques ou enfin enseigner sa vision de la sexualité dès l'école primaire, ce Gouvernement ne s'en sort jamais de ses considérations qui s'arrêtent au niveau la ceinture.

    La dernière en date vient de tomber : le ministre de l'éducation dite nationale confie à Michel Teychenné, co-créateur en 1984 de l’organisation « Homosexualité et Socialisme » et partcipant à la Gay-Pride de 2009 à Bucarest, une mission sur l'homophobie à l'école. Juge et parti! Sans s'étendre sur cette mission dont on jugera une fois de plus l'opportunité dans la conjoncture de la France d'aujourd'hui.

    "Vincent Peillon a souhaité débuter ce mois-ci la réflexion sur la lutte contre l’homophobie à l’école. Le ministre de l'Éducation nationale a demandé à Michel Teychenné, élu au conseil municipal de Pamiers et chargé, avec Gilles Bon-Maury, des questions LGBT pendant la campagne électorale de François Hollande, de lui remettre un rapport à ce sujet.

    Cette requête du ministre intervient alors que Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, présentera bientôt au Premier ministre son rapport sur la lutte contre l’homophobie et la transphobie en général. Pas de collision entre ces deux rapports, assure Michel Teychenné à Yagg, puisque dans la lettre de mission qui lui a été adressée par Vincent Peillon (cliquer sur l'image pour l'agrandir), le ministre indique qu'il entend s'inscrire dans «le cadre des actions du gouvernement pour la lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre».

    Il s'agirait donc pour l'élu de Pamiers de prolonger le travail accompli par Najat Vallaud-Belkacem et de l'appliquer spécifiquement à l'école. Le sujet de l'homophobie et de la transphobie à l'école englobe un grand nombre de problématiques et soulève diverses questions".

    Et si nos politiciens élevaient un peu le débat en France? »

    Ici: Une nouvelle mission ordonnée par le Gouvernement : tous des obsédés sexuels?

     Ailleurs c’est pareil et même parfois avec quelques longueurs d’avance, si l’on peut dire 

  • Euthanasie et don d'organes en Belgique

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    Jeanne Smits, sur son blog, se penche sur le prélèvement d'organes telle qu'elle peut être pratiquée en Belgique lors de l'euthanasie :

    La Belgique, seul pays à autoriser officiellement aujourd’hui le prélèvement d’organes au moment de l’euthanasie, compte déjà 9 patients qui ont accepté cette procédure depuis 2005. Un symposium sur la question était organisé ce samedi pour aborder les questions médicales, éthiques, juridiques et pratiques que cela soulève, réunissant plusieurs organisations dont l’Association belge pour la transplantation et « De Maakbare Mens », ce qui peut se traduire comme « L’homme faisable », « L’homme fabriquable » ou « L’homme réparable ».

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  • Le Cardinal Laurent Monsengwo: étoile montante du catholicisme ?

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    Natalia Trouiller  lui consacre une  “ matinale”,  aujourd’hui sur le site de “La Vie”:

    S'il est un cardinal qui monte actuellement, c'est bien lui. L'archevêque de Kinshasa, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, tout juste sorti du synode des évêques pour la nouvelle évangélisation qu'il a présidé, se voit confier par Benoît XVI la délicate mission qui verra plusieurs évêques se rendre en Syrie afin de porter aux Syriens l'affection, la préoccupation et la volonté d'implication dans la recherche d'une solution globale du pape. Il faut dire que, depuis plusieurs années, Mgr Monsengwo apparaît comme un des poids lourds de l'Eglise en Afrique.

    Né en 1939 à Mongobele, le jeune Laurent Monsengwo est ordonné prêtre à l'âge de 24 ans dans ce qui est encore le Congo belge colonisé par nos voisins d'outre-Quiévrain. Etudiant brillant spécialisé très tôt en exégèse biblique (premier Africain à être diplomé de l'Université biblique pontificale de Rome en 1970), parlant quatorze langues, compositeur à ses heures, il occupe assez vite des fonctions au sein de la Conférence épiscopale zaïroise en tant que secrétaire entre 1970 et 1975, sous la dictature de Mobutu dont il devient une des grandes figures d'opposition. Comme il le dira plus tard: "Lorsque j’étais encore archevêque de Kisangani, ma maison fut bombardée pendant dix heures et c’est ma personne qui était visée. Mobutu voulait avoir le pouvoir souverain sur tout le monde, et que tout le monde se plie à ses desiderata. Il était parvenu à réduire la résistance de tout le monde. Il lui manquait la résistance de l’Eglise Catholique".

    Nommé évêque auxiliaire d'Inongo, son diocèse d'origine, en 1980 par Jean-Paul II, il est élu président de la Conférence épiscopale du Zaïre en 1984, alors qu'il est toujours auxiliaire dans le diocèse de Kisangani. Il restera président jusqu'en 1992. Sa nomination comme archevêque titulaire de Kisangani interviendra, elle en 1988. C'est vers lui que la société civile se tourne pour la transition démocratique: avec l'accord de Rome, il deviendra en 1991 le président de la Conférence nationale souveraine puis du Haut conseil de la République, qui devait permettre la transition pacifique du Zaïre vers la démocratie. Il subit durant ces années-là de nombreuses critiques: entre les partisans de Mobutu et les partisans de l'opposant Etienne Tshisekedi, il cherche à trouver une voie médiane, qui permette à la future République démocratique du Congo d'aller réellement de l'avant. Ses relations avec les Kabila père et fils ne furent pas des meilleures non plus: on se souvient que Laurent-Désiré Kabila lui fera confisquer son passeport à de nombreuses reprises.

    Sa figure d'opposant historique et de partisan du seul Evangile rappelle fortement une autre figure, polonaise celle-là: celle de Karol Wojtila, le futur Jean-Paul II, qui avait repéré très tôt Monsengwo. Dans sa façon de dénoncer sans relâche l'injustice et la fraude du pouvoir, on retrouve des accents de celui qui fut archevêque de Cracovie. Lors des dernières présidentielles, celui qui était devenu par création de Benoît XVI le cardinal Monsengwo organisera son propre réseau d'observateurs dans les bureaux de vote et réussira une nouvelle fois la prouesse de s'aliéner majorité et opposition, en dénonçant les fraudes électorales en faveur de Joseph Kabila ,tout en reconnaissant que les tricheries bien que nombreuses n'auraient pas changé le résultat final de l'élection. Cela n'empêcha pas les partisans de Kabila d'orchestrer une campagne de diffamation envers l'archevêque d'une rare violence, qui, outre un lynchage en règle, le représentait comme ayant perdu la confiance de Rome.

    Démenti éclatant quelques semaines plus tard: le cardinal Monsengwo était invité par le pape à prêcher sa retraite de carême, ce qu'avant lui un seul Africain avait fait. En juillet, on apprend que son nom est parmi ceux des trois présidents délégués du Synode des évêques pour la nouvelle évangélisation. Puis, la semaine dernière, qu'il conduira la délégation épiscopale voulue par Benoît XVI en Syrie. Une confirmation du rôle essentiel qu'il semble appeler à jouer désormais dans l'Eglise.

    Référence:  Laurent Monsengwo, la révélation du Synode

     Cette forte personnalité n’empêche hélas pas le Congo de demeurer dans un triste état, en particulier tout l’Est de l’ancienne colonie, où une anarchie endémique et des conflits aussi atroces que récurrents sévissent, depuis les premiers jours de l’indépendance, octroyée par la Belgique le 30 juin 1960.

  • Lettonie : une campagne créative rouvre le débat sur l'IVG

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    LETTONIE, 26 Octobre (C-FAM) Des sculptures représentant des bébés couchés par terre attirent les passants. Aux côtés de chaque enfant, un message rédigé en letton, anglais et russe raconte la véritable histoire de l’enfant avorté, et les raisons du « choix de sa mère ». 

    Les 27 bébés sont un symbole des IVG accomplies quotidiennement en Lettonie, un pays au taux d’avortement très élevé et au taux de natalité très faible.

    avortements-lettonie.jpgCette exposition créative dans ce petit pays balte est partie d’une plus large campagne pro vie visant à rouvrir le débat sur l’avortement. La campagne a été lancée en août, mais a culminé avec la conférence officielle du parlement letton le 16 octobre sur le thème « La protection du droit à la vie ».

    Un des objectifs de la campagne est de légiférer sur le principe selon lequel « l’enfant est protégé dès le moment de sa conception », et de rendre routinière la consultation médicale préalable à toute IVG.

    La campagne a commencé par le lancement d’un site internet et d’une ligne téléphonique publique. Chaque jour a vu se multiplier les expressions de soutien de la part de célèbres artistes lettons, de musiciens, d’acteurs et de journalistes, prêtres et politiciens, sportifs ou autres.

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  • RTBF : Deborsu au placard

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    Voici le texte que la rédaction de « La Libre » vient de mettre en ligne avec Rédaction en ligne avec Belga :

     « Avant, nous n'avions rien à reprocher à Frédéric que nous considérions comme un excellent reporter »

    Frédéric Deborsu prétendait dévoiler à travers son livre Question(s) royale(s) « la vraie personnalité de la famille royale ». Mal lui en a pris. Devant les réactions indignées qui ont accompagné la sortie de son opus, son employeur, la RTBF, ne souhaite plus le voir réintégrer (il était en congé sans solde pour la rédaction du livre) l'équipe du Journal Télévisé.

    « Vu l'ampleur qu'a prise cette affaire, nous avons préféré l'écarter provisoirement de l'antenne pour sa sérénité et celle de ses collègues », a déclaré Bruno Deblander, porte-parole de la radiotélévision de service public à moustique.be. « Il sera muté dès son retour, lundi matin, à Infodoc (département de documentation), pour une durée d'un mois. »

    De son côté, Frédéric Deborsu a confirmé sa mise à l'écart. Il s'est confié à l'agence Belga. Le journaliste parle d'« un service moins exposé, le temps que les tensions se calment». « J'accepte la décision. Je pense qu'il s'agit de la meilleure solution. En attendant, je m'intéresserai à l'envers du décor », a-t-il encore ajouté.

    Inutile de dire que les prochains jours du journaliste ne risquent pas d'être des plus joyeux à la RTBF. Son avenir à long terme reste d'ailleurs très flou au sein d'une rédaction fort sceptique quant au sérieux de son travail, et qui s'était déjà désolidarisée de lui en début de semaine.

    « Depuis la sortie de Question(s) royale(s), nous sommes assaillis de critiques sur notre façon de traiter l'information », témoigne encore un journaliste à moustique.be. « On remet notre crédibilité en question et cela suscite un profond malaise parmi nous. »

    « Avant, nous n'avions rien à reprocher à Frédéric que nous considérions comme un excellent reporter » conclut ce journaliste. « Mais là, il est clair que, dans sa recherche de la lumière, il s'est brûlé les ailes. Depuis longtemps, Frédéric est en manque de reconnaissance à la RTBF. Nous le sentons en compétition avec son frère Christophe qui s'est distingué avec son livre Dag Vlaanderen! et son départ pour devenir journaliste vedette sur la chaîne flamande Vier. »

    Concernant les rumeurs sur Twitter selon lesquelles le journaliste aurait été approché par RTL, Frédéric Deborsu dément et assure que ce n'est pas dans ses projets.

    Enfin, le journaliste ajoute que depuis la sortie de son livre, il a reçu beaucoup de témoignages confirmant ses écrits sur la famille royale. Ses sources restant toutefois secrètes.

    Ici :La RTBF met Frédéric Deborsu au placard

    Voilà donc une sanction administrative, somme toutes assez bénigne (elle ne dit même pas son nom). Naturellement, des poursuites judiciaires sont toujours possibles. Pour ce qui est du droit civil, le célèbre article 1382 du code Napoléon stipule que " tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer » : à charge du plaignant de démontrer le préjudice, la faute et le lien de causalité. Et dans ses articles 443 et suivants, le Code pénal belge énumère une série de délits spécifiques qui constituent des infractions au droit au respect de la vie privée, en ce que les faits incriminés ont pour effet notamment de ternir la réputation ou d’attenter à l’honneur d’une personne. Il s’agit en l’occurrence de la calomnie, de la diffamation, de l’injure, de la dénonciation calomnieuse et de la divulgation méchante. Lorsque la presse se rend coupable de tels délits, on parle de manifestations délictueuses d'opinion par voie de presse ou plus simplement, de délits de presse. Comme cela a déjà été évoqué, l’article 150 de la Constitution prévoit un privilège de juridiction pour ces délits de presse: ils ne peuvent être jugés que par une cour d’assises,

    L’offense faite au Roi et aux membres de la famille royale justifie-t-elle un traitement particulier ? Quel que soit l’état des législations nationales sur ce point,la circonspection est de mise car  la Cour européenne des droits de l'homme a déjà estimé (dans une affaire concernant le Roi d’Espagne) qu' « une protection accrue par une loi spéciale en matière d'offense n'est, en principe, pas conforme à l'esprit de la Convention européenne » et que « l'intérêt d'un État de protéger la réputation de son propre chef d'État [...] ne pouvait justifier de conférer à ce dernier un privilège ou une protection spéciale vis-à-vis du droit d'informer et d'exprimer des opinions à son sujet » . A fortiori s’il s’agit de membres de sa famille…

    En tout état de cause, la question reste entière de savoir si les hautes personnalités publiques ont intérêt à livrer en pâture à l’opinion, devant la cour d’assises, un délit commis par la voie de la presse : le remède risque quelquefois d’être pire que le mal.  Les « royals » britanniques (orfèvres en la matière) ont une expression désabusée, qui remonte à Edouard VII : « never complain, never explain » (Ne jamais se plaindre et ne jamais expliquer) et toujours garder son self-control.  

    JPS 

  • Cela pue le pourri dans le Royaume de Belgique

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    La liberté d’expression peut-elle tout autoriser ? Est-il pensable qu’elle puisse s’en prendre à votre intimité ? Que l’on puisse insinuer n’importe quoi sur la nature des relations que vous entretenez avec votre conjoint ? Que l’on puisse aller jusqu'à répandre n'importe quelle rumeur sur la façon dont ont été conçus vos enfants ?

    Imagine-t-on les conséquences que de telles allégations pourraient produire dans votre famille, dans votre cercle de relations, dans les classes fréquentées par vos enfants ?

    Est-il concevable que tout cela puisse être jeté en pâture à l’opinion publique sans qu’aucun magistrat ne s’en émeuve ? Sans que leurs auteurs ne doivent répondre de ces atteintes à la dignité des personnes et au droit au respect de la sphère privée ? Sans que des éditeurs ne soient inquiétés pour la part de responsabilité qu’ils prennent dans ces déversements malodorants ?

    Nous sommes scandalisés, outrés, horrifiés par les publications des Deborsu et consorts qui ne répugnent pas à porter de telles atteintes à la réputation et à la dignité des personnes qu’ils outragent dans leurs écrits. A l’offense s’ajoute la lâcheté car ces scribouilleurs savent que leurs victimes s’interdisent de réagir par des voies légales.

    Nous savions jusqu’à quel point de délabrement nous sommes arrivés dans ce triste pays, mais ce nouvel épisode nous montre que les frontières de l’abject peuvent être repoussées toujours plus loin. Rien ne semble décidément devoir faire obstacle aux coups bas les plus sordides, aux propos minables et autres manigances indignes.

    Y.W.

    P.S. : Et que vous répond l'éditeur lorsque vous lui reprochez de propager ces insanités ? Lisez plutôt, c'est édifiant, surtout quand il ose se réfèrer à une "éthique" (?!) et à des "valeurs" :

    Monsieur

    Nous avons besoin d'une démocratie forte, ce qui dans un monde idéal suppose la possibilité de débattre sur des informations concrètes, validées et admises par tous. Manifestement, la stratégie du Palais est de n'en divulguer aucune et de se borner à des sourires crispés guimauves et très loin de la réalité quotidienne du Palais. Le dernier communiqué est à cet égard éloquent, son message bizounours soulignant encore s'il le fallait que le Palais est incapable de prendre la perche qui lui était tendue, malgré un consensus quasi unanime de tous les journalistes rencontrés à la conférence de presse sur le caractère forcé de ce mariage. Je me dois aussi de souligner que comme beaucoup vous êtes dans la plus totale confusion : les valeurs de la monarchie ne sont pas abordées dans ce livre, mais bien l'éthique personnelle des gens qui sont payés pour incarner ces valeurs. Ils ne sont manifestement pas à la hauteur, tous les témoins le stipulent. Et s'ils sont anonymes, c'est précisément à cause du système mis en place par la monarchie qui empêche tout commentaire officiel. C'est d'autant plus dommage que dans ce contexte, une Flandre allant vers l'indépendance ne fera qu'une bouchée des défenseurs de la royauté s'ils sont aussi mal armés lors des négociations. Je pense donc qu'il est éminement démocratique et nécessaire d'amener ce débat sur la place publique afin précisément d'imposer à la monarchie l'exemplarité de ses valeurs. Pour chacun d'entre eux individuellement. Jouer à l'autruche en tuant le messager pour ne pas écouter le message ne vous apportera rien de bon dans les années qui viennent.

    L'Editeur

  • la famille tribale n’est plus ce qu’elle était

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    Lorsqu’au temps jadis où le Congo était belge, un villageois de la brousse venait présenter son frère à l’embauche agricole, la question rituelle était toujours la même  « ndeko na yo mpinza ? mama moko, tata moko ? ton frère vraiment ? Même mère, même père ? »

    On pourra désormais poser la même question aux Hollandais, dans un contexte différent, disons tribal postmoderne :   

    Pour protéger les familles construites autour d'un mariage entre homosexuels, le royaume néerlandais va examiner les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant.

    C’est sur le site du « Figaro » aujourd’hui :

     Pionniers en matière de légalisation du mariage homosexuel, les Pays-Bas veulent maintenant l'être en matière de reconnaissance des parents non-biologiques. Pour refléter «la situation des familles modernes», indique Liesbeth van Tongeren, députée du parti écologiste, «un enfant devrait pouvoir avoir plus de deux parents officiels»…

    Les Pays-Bas ont été le premier État au monde à légaliser le mariage homosexuel en 2001. Environ 25.000 enfants vivent aujourd'hui dans ce que l'on appelle poétiquement des «familles roses». Mais il n'y a actuellement pas de reconnaissance juridique spécifique ni pour les donneurs de sperme qui voudraient être impliqués dans la vie d'un enfant, ni pour les beaux-parents.

    Pour protéger ces familles «roses», plusieurs partis politiques, dont les écologistes de GroenLinks mais aussi les formations qui négocient actuellement une coalition gouvernementale, les travaillistes du PvdA et les libéraux du VVD, réclament une enquête du ministère de la Justice: ils veulent que soient examinées les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant.

    Casse-tête juridique

    «En ce moment, la parentalité juridique est presque toujours la conséquence de la parentalité biologique», indique-t-on chez Groenlinks, en regrettant que «cela ne représente pas la diversité des familles aux Pays-Bas». Pour Liesbeth van Tongeren, «la manière dont vit une famille est plus importante que la lignée biologique. La réalité juridique doit prendre en charge ce qui est le mieux pour tous ceux qui sont concernés.»

    L'idée est venue du COC, une association de défense des droits des homosexuels. «En pratique, des enfants sont déjà élevés par plus de deux parents, explique Philip Tijsma, son porte-parole. Par exemple, un couple de lesbiennes et un donneur, et quelquefois le partenaire du donneur. J'en connais qui vivent dans une même maison! Cela concerne aussi les couples hétérosexuels, quand par exemple les parents se séparent et se remarient… L'idée est d'épargner à ces personnes une procédure d'adoption longue, difficile et coûteuse.» La perspective de casse-tête juridiques n'effraie pas l'association: «Je ne doute pas que cela créera des conflits, assure Philip Tijsma, mais cela arrive dans tous les foyers… Ce qui est grave actuellement, c'est qu'un enfant peut voir disparaître un parent de sa vie, car les liens ne sont pas juridiquement protégés.»

    Lors d'un récent débat à la chambre basse du parlement néerlandais, Fred Teeven, le secrétaire d'État à la Justice, avait souligné qu'il voyait beaucoup d'objections pratiques à une telle reconnaissance, mais qu'il fallait attendre les résultats de l'enquête avant de prendre des décisions.

    Ici : Aux Pays-Bas, bientôt trois parents pour un enfant

  • Six cents millions de fillettes et de jeunes filles victimes de violences

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    600 millions de fillettes victimes de violences, contraintes à se marier pour survivre

    Bogotá (Agence Fides) – Des 600 millions de fillettes et adolescentes qui vivent dans les pays en voie de développement, nombreuses sont celles qui continuent à être invisibles aux yeux des structures et des programmes nationaux. Des millions d’entre elles vivent dans des conditions de pauvreté, victimes de discrimination sur la base de leur sexe et d’inégalités, subissant diverses formes de violences, d’abus et d’exploitation, dont le travail et le mariage précoces. L’Amérique latine et les Caraïbes constituent l’unique région dans laquelle certains pays voient leur taux de fertilité être stables ou augmenter chez les adolescentes. Actuellement, le taux moyen dans la tranche d’âge 15-19 ans est de 70,5 pour 1.000 nées vivantes. Nombreuses sont celles qui tombent enceintes prématurément, se vouant par la suite à leurs enfants, se mariant ou vivant avec leur compagnon. La majeure partie provient des zones rurales et pauvres et nombre d’entre elles sont victimes de violences sexuelles. Pour certaines, la grossesse, le mariage ou dans tous les cas l’union au sein d’un couple, sont la seule manière de survivre. Toutes ces fillettes et adolescentes sont très vulnérables et la majeure partie d’entre elles quittent l’école, limitant ainsi la possibilité de trouver un travail outre à leur autonomie, et devenant toujours plus dépendantes des autres, souvent de leurs propres bourreaux.

    Le mariage infantile est un autre grave phénomène qui concerne sérieusement de nombreuses fillettes. Selon les dernières statistiques de l’UNICEF, sur 70 millions de jeunes de 20 à 24 ans, une sur trois, s’est mariée avant 18 ans et 23 millions avant 15 ans. Au niveau mondial, 400 millions de femmes de 20 à 49 ans se sont mariées enfants. En Bolivie, plus de 800.000 garçons et filles de 5 à 17 ans travaillent au mépris de la législation nationale et internationale dont 364.000 fillettes, en majorité participant à des travaux dangereux. Plus d’un million de fillettes accomplissent des travaux domestiques, exposées à des risques tels que le feu, le gaz, les substances chimiques, les instruments dangereux. Les familles préfèrent encore envoyer leurs garçons à l’école et tenir les filles à la maison. Parmi les motifs principaux de l’abandon scolaire se trouvent également les grandes distances entre le domicile et l’école, le besoin de travailler du fait de problèmes économiques, l’inscription retardée, le travail domestique et la présence d’enfants ainsi que la grossesse. (AP) (Agence Fides 24/10/2012)

  • Une réaction de soutien au Prince Philippe et à notre monarchie

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    Pascal de Roubaix, dans le Courrier du Beffroi, adresse une lettre de soutien au Prince Philippe. Nous publions ici cette saine réaction aux propos outrageants tenus à l'occasion d'une publication malodorante.

    Monseigneur,

    Les remugles qui s’échappent aujourd’hui des injures qu’on vous fait, empestent les médias et dégoûtent tout le pays. Elles me poussent à écrire ces quelques lignes pour vous dire toute ma sympathie et, comme des millions de compatriotes, le respect enthousiaste que nous accordons à la Monarchie, à vos parents nos bons souverains, ainsi que notre tendresse pour votre épouse et nos petits princes, vos superbes enfants.

    Je suis outré, écœuré, dégoûté. Ce livre abject qui fait parler de lui par les moyens les plus bas, ne mérite que le pilon et son auteur le pilori.

    Ceci dit, s’il ne s’agissait que d’injures et d’atteinte à votre honneur (1), nous pourrions peut-être nous en tenir très noblement au mépris le plus glacial. Hélas, pour n’importe quel observateur de l’évolution de notre pays et de notre régime, il ne fait aucun doute que la sortie ultra médiatisée d’un tel torchon est tout sauf un hasard ou une initiative privée.

    Il est évident que s’est développée dans notre pays une oligarchie de plus en plus impudente de type particratique. Celle-ci supporte mal que lui échappe le rôle premier, la tête de l’Etat. En cela elle est complice des sous-nationalismes imbéciles qui divisent notre trop petit royaume, et qui ne supportent pas ce ciment que représente encore et toujours notre Monarchie constitutionnelle. C’est ainsi que nous voyons de plus en plus souvent  les gestes du Roi, les vôtres ou ceux de votre frère, critiqués sans vergogne. On détourne ici l’intangibilité constitutionnelle de la personne et des actes du Roi pour les soumettre à une prétendue autorisation préalable de ses ministres. C’est grotesque : si le constituant à voulu que la tête de l’Etat soit inattaquable, ce n’est pas pour l’empêcher d’agir, mais bien pour que la responsabilité politique de ses actes soit portée par des ministres qui doivent jouer ici un rôle de fusible. Il s’agit donc de libérer le Roi des contingences politiciennes et non de paralyser ses moindres initiatives. On détourne aussi la démocratie en laissant entendre qu’elle exigerait de vous un certain taux de popularité en deçà duquel vos chances de succéder un jour à votre père seraient diminuées. C’est ridicule puisque la popularité du souverain vient justement de ce qu’il ne gouverne pas mais qu’il est voué dès l’enfance au « Bien commun », sans besoins de plaire ou crainte de déplaire. La fonction royale, dont vous êtes l’avenir, échappe en conséquence à tout besoin de démagogie et c’est très bien ainsi.

    Il est donc évident, c’est en tout cas mon humble avis, que ce livre vient à son heure avec comme mission de décrédibiliser tant qu’il le peut la Monarchie à travers les personnes qui la représentent. Il fait semblant de planifier la prochaine succession au trône tout en ayant l’incroyable toupet de lui indiquer ses conditions, dans le but évident de mettre d’emblée  sous contrôle celui qui sera le successeur. Le meilleur service que vous pourriez rendre à vos ennemis serait de suivre cette logique ou même de prendre au sérieux le moindre détail du contenu de leurs calomnies.

    Par contre j’espère de tout mon cœur que l’entourage du Roi et surtout le vôtre prennent bien conscience qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un nouvel épisode d’une guerre sourde que mènent des gens bien organisés et déterminés, contre la Monarchie belge, quitte à perdre au passage la Belgique elle-même, tel un vulgaire dégât collatéral.

    Je voudrais en tout cas vous convaincre de ceci : la toute grande majorité des Belges est horrifiée du mal qu’on vous fait, à vous, à votre épouse, à tous vos proches, et surtout à vos enfants et, qu’en tout état de cause, nous restons, moi-même, les miens et mes amis du Beffroi, d’indéfectibles défenseurs et de très enthousiastes serviteurs de notre Monarchie et des personnes qui l’incarnent.

    Pascal de Roubaix.

    Ancien député.

    Vice-président de l’Institut Thomas More.

    (1) ainsi qu’à celui de plusieurs autres personnes citées, comme mon trop brillant et trop gentil cousin Thomas d’Ansembourg qui est un homme épatant, d’une classe rare, mais sur lequel on jette, sans le moindre scrupule, une suspicion d’autant plus nauséabonde qu’elle est purement gratuite.

  • La figure du Roi instrumentalisée dans une campagne de promotion de l'adultère

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    Nous faisons nôtres ces réflexions d'un ami :

    Cette utilisation de l'image du Roi dans une campagne publicitaire divise les spécialistes du droit. En tout cas, on peut imaginer que ceux qui ont imaginé cette campagne se réjouiront de tout le tapage médiatique autour de leur projet. Cfr : http://www.lalibre.be/societe/insolite/article/773319/la-publicite-du-roi-albert-sera-affichee-mercredi.html

    Mais ce n'est pas le côté le plus grave. Le vrai problème est que personne ne semble remarquer ou trouver anormal que des gens puissent faire librement la promotion publique de l'adultère dans notre société, à des fins d'enrichissement personnel. Notre société laisse donc publiquement passer le message auprès de ses citoyens que le mensonge, la trahison, le parjure de la parole donnée, envers la personne qui vous aime le plus, tout cela serait normal. Que cela mettrait simplement du piment dans une vie trop bien réglée.

    On entend parler, en Belgique ou ailleurs, de morale laïque. Cette publicité est-elle un exemple de cette morale laïque qu'on veut nous imposer, ainsi qu'à nos enfants ? En bref, on pourrait dire qu'on veut nous dés-évangéliser de plus en plus, et sans vergogne. On veut nous faire jeter le décalogue au parc à conteneurs, comme quelque chose dont on n'a plus l'usage. Au nom du 'progressisme', on veut faire régresser notre civilisation de 3000 ans en arrière.

    Et pendant ce temps-là, les élites pédagogiques nous endorment avec un projet de cours de « questionnement philosophique, dialogue interconvictionnel et éducation à une citoyenneté active » (sic) qui serait censé faire de nos enfants des adultes responsables. On imagine sans doute que ce cours utilisera la publicité de promotion de l'adultère comme exemple concret de comportement d'adulte responsable.