WASHINGTON, DC, 27 juillet (C-FAM) Le Fonds de l’ONU pour la population collaborait cette semaine avec les groupements militants pour les droits sexuels et reproductifs pour promouvoir une sexualité risquée à une conférence internationale très importante à Washington.
Une journée porte ouverte organisée par International Planned Parenthood (IPPF) et co-présidée par le Fonds de l’Onu pour la population, a été intitulée « La politique du préservatif: Echecs, controverses et concombres ». Le but de cette journée est de « redonner de l’énergie » à l’utilisation du préservatif en tant que méthode de prévention morale et efficace de l’épidémie du VIH. La 19ème conférence internationale sur le Sida a rassemblé plus de 20 000 activistes autour du thème : « inversons ensemble la tendance ». Suite
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La conférence sur le Sida se transforme en forum de la sexualité risquée (Friday Fax)
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Interdiction des pratiques abortives : bientôt un grand progrès en Espagne ?
L’AgencePol se lamente ici Avortement: l'Espagne va-t-elle retourner trente ans en arrière?
« (AgencePol) Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy entend modifier les conditions dans lesquelles une femme peut avorter, durcissant considérablement la législation en la matière
Avec la crise qui frappe leur pays, les Espagnols ont d'autres soucis que les questions de société. Et pourtant, c'est un fameux retour en arrière que s'apprête à faire passer le gouvernement de Mariano Rajoy. Le ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardón, souhaite en effet revenir sur les délais du droit à l'avortement, réintroduire l'approbation parentale pour les mineures de 16 et 17 ans et surtout, interdire les avortements pour malformation du foetus. La réforme des lois sur l'avortement faisait partie du programme électoral du Partido popular lors de la campagne pour les législatives de l'automne 2011, mais l'interdiction des avortements pour malformation foetale n'avait pas été évoquée jusque là. Pour le quotidien El Pais, cette réforme constituerait une marche arrière et porterait atteinte au droit des femmes de décider de leur maternité, en revenant sur un droit introduit il y a vingt-huit ans. Dans une société très tiraillée entre progressisme social et conservatisme religieux, le débat promet de faire rage. Les organisations de planning familial et les experts en santé publique craignent qu'une telle réforme ne provoque de graves souffrances et accroisse le nombre d'avortements clandestins, multipliant les risques pour la santé des femmes. ».
Un grand progrès espéré dans la lutte contre une pratique désastreuse qui remonte à l’antiquité et que combattait déjà la Didachè à la fin du premier siècle de notre ère : « tu ne tueras point l'enfant par avortement et tu ne le feras pas mourir après sa naissance." Hormis Dieu, rien n’est irréversible
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Une pratique médicale considérée comme normale aux Pays-Bas est dénoncée comme étant moralement problématique
Pays-Bas : la "sédation palliative", une pratique "moralement problématique"
source : gènéthique.org
Aux Pays-Bas, la "sédation palliative" est reconnue comme une "pratique médicale normale". Toutefois, trois auteurs hollandais font valoir, dans le Journal of Medical Ethics, que "des aspects moralement problématiques", inhérents à cette pratique, méritent l’attention. En effet, une étude de 2004 montre que dans 17% des cas, les médecins utilisent la "sédation palliative" pour mettre fin à la vie.
Selon les trois auteurs, la "sédation palliative" a fait l’objet de controverses aux Pays-Bas. C’est pourquoi l’association Royal Dutch Medical a émis en 2005 des directives relatives à la mise en œuvre de cette pratique.
Selon ces directives, la "sédation palliative" consiste à administrer des calmants aux patients, de telle sorte que ceux-ci tombent dans un état d’inconscience profonde, durant les deux dernières semaines de leur vie. Pendant cette période, il est également possible d’interrompre leur nutrition et leur hydratation. Il faut noter que ces directives prévoient que la "sédation palliative" ne saurait être assimilable à l’euthanasie.
Face à ce constat, les trois auteurs s’interrogent : "comment le médecin peut-il être certain que l’espérance de vie d’une personne est limitée à deux semaines seulement ?" En outre, le fait de priver une personne de nourriture et d’hydratation conduit inéluctablement à son décès : "c’est simplement une euthanasie, avec d’autres moyens", conclut le responsable d’un comité régional pour l’euthanasie.
Par ailleurs, contrairement à l’euthanasie, et toujours selon les directives, la pratique de la "sédation palliative" ne nécessite pas une prise de décision collégiale : le médecin peut décider seul d’y avoir recours, et c’est fréquemment le cas. Mais, selon les auteurs, "considérer la consultation [d’une équipe médicale] comme optionnelle, seulement parce que l’imposer conduirait à rapprocher la pratique de la sédation palliative de l’euthanasie, semble constituer un argument qui n’emporte pas la conviction."
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L’université de Lima s’autoproclame pontificale et catholique
La prestigieuse Université pontificale et catholique du Pérou (PUCP), berceau de la théologie de la libération, a assuré lundi qu'elle continuerait à utiliser son nom malgré la décision du Vatican qui veut la priver de ses titres de "pontificale" et "catholique".
"Nous avons le droit de continuer à utiliser les deux termes tant que nous le considérerons pertinent. Toute décision à ce sujet relève de l'autorité des organismes de direction de l'université", a déclaré le recteur de l'établissement, Marcial Rubio, dans un communiqué.
Samedi, le Saint-Siège a annoncé par "mandat pontifical et décret du Secrétaire d'Etat (numéro deux du Vatican)" qu'il retirait à l'Université péruvienne "les qualificatifs de pontificale et catholique, ainsi que leur usage selon le droit canon".
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Petite question pour un temps de normalitude *
De Philippe Maxence sur le site de « L’Homme Nouveau »
« L'adoption des enfants par les couples homosexuels est un sujet à la mode. Si la possibilité du mariage pour cette catégorie de la population est retenue, celle de l'adoption d'enfants suivra inévitablement, renforçant au passage l'idée qu'un mariage implique procréation.
Mais seulement, voilà ! Les lois de la nature, que l'on nie d'un côté, se rappellent à notre bon souvenir de l'autre. Qu'on le veuille ou non, deux personnes homosexuelles ne peuvent procréer ensemble. Il faut donc passer par l'adoption, étape que connaissent des milliers de couples dits hétérosexuels, lesquels butent bizarrement le plus souvent devant des tracasseries administratives sans nom.
Mais, on peut penser que les couples homosexuels auront quelques facilités de ce côté-là. Il faudra donc créer à leur intention des réserves d'enfants, dans lesquels ils pourront aller faire leur marché. Une solution pas étonnante et qui caractérise bien notre société libérale-libertaire, où l'absence de limites au plan économique s'associe (j'ai manqué écrire s'accouple) fort bien avec l'absence de limites au plan moral.
Comment appellera-t-on ce grand marché de l'enfance ? Comme il faut toujours s'inspirer de l'Histoire, proposons ce simple nom : Lebensborn, autrement dit, fontaine de vie. Si vous hésitez sur le précédent historique, allez voir du côté de l'Allemagne de 1935…
* Normalitude : normalisation voulue par un président de la République qui entend être normal et qui utiliserait le « code de langage » mis au point en Chine par son ex-compagne alors candidate à l'élection présidentielle »
Source ici : Petite question pour temps de normalitude
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La CEDH en route vers la création d'un droit individuel à l'euthanasie ?
C'est ce qui ressort de l'analyse de Grégor Puppinck, publiée par la France Catholique :
Affaire Ulrich KOCH contre Allemagne : la Cour franchit une nouvelle étape dans la création d’un droit individuel au suicide assisté.
par Grégor Puppinck [Directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice, Expert auprès du Conseil de l’Europe, Docteur en Droit.
Le 19 juillet 2012, la cinquième section de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu un arrêt attendu dans l’affaire KOCH contre Allemagne (no 497/09) relative à l’interdiction de l’euthanasie en Allemagne. Dans cet arrêt, la Cour a franchi une nouvelle étape dans la création d’un droit individuel au suicide assisté ou à l’euthanasie. Cet arrêt fait suite, selon la technique des petits pas, aux arrêts Pretty contre le Royaume-Uni (2002) et Haas contre la Suisse (2011) dans lesquels la Cour avait posé deux premiers jalons. Il sera bientôt suivi d’un autre arrêt dans une affaire Alda Gross contre Suisse actuellement en cours d’examen, et dans laquelle l’ECLJ intervient comme amicus curiae. Si l’arrêt Koch ne provoque que peu de réaction, ce qui est prévisible compte-tenu de sa date estivale de publication, la Cour poursuivra sur sa lancée dans la création d’un droit individuel au suicide assisté ou à l’euthanasie.
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Remettra-t-on en question la politique de l'enfant unique et des avortements forcés en Chine ?
C'est ce que laisse entendre un article du New York Times. Il semble que, même à l'intérieur de l'appareil dirigeant de la Chine communiste, la politique de l'enfant unique soit remise en question. Tant pour son impact négatif au niveau démographique que pour l'image extrêmement négative pour le régime qu'occasionne la publication d'informations aussi dramatiques que l'avortement forcé de femmes dans des conditions inacceptables. C'est le cas, notamment, de Pan Chunyan, enceinte d'au moins huit mois, et dont l'enfant est mort-né suite à une injection que cette mère a subie sous la contrainte.
A lire ici : nytimes
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Une question mal posée
Sur le site de l’agence EDA des missions étrangères de Paris :
« Mis en ligne le 5 juillet 2012, par Chinese Church Voices, blog sur le christianisme en Chine, cet article de Liu Peng, membre éminent de la Chinese Academy of Social Sciences (CASS), considérée comme un think tank du gouvernement, illustre bien l’évolution récente du débat sur la religion en Chine. Celui-ci n’est en effet plus l’apanage des sites et magazines chrétiens, mais se retrouve également sur la toile des universitaires et de la sphère intellectuelle "officielle".
Depuis 1994 où Liu Peng avait présenté une justification de la politique de Pékin en matière religieuse en tout point conforme au discours officiel, « la Chine a bien changé », comme le constate le chercheur lui-même, une quinzaine d’années plus tard. En 2009, dans un article du China Daily, il appelle en effet l’Etat à établir un nouveau système de gouvernance religieuse, fondé sur la loi et non sur des mesures administratives, proposant également que chaque groupe religieux puisse avoir la possibilité d’être enregistré légalement.
Dans ce dernier texte, Liu Peng va encore plus loin, avançant le postulat que le développement de la Chine ne se fera qu’au prix d’une redécouverte de la spiritualité."
Extraits :
(…). Alors que le cœur des systèmes de valeurs et de croyances sur lequel reposait l’esprit chinois par le passé a été détruit, nous n’avons pas encore opéré les innovations nécessaires pour développer de nouveaux systèmes de valeurs et de croyances pour la Chine d’aujourd’hui. Quand l’ancienne foi est détruite, et la nouvelle pas encore établie, un véritable désert spirituel et moral s’instaure, accentuant un peu plus chaque jour le déséquilibre entre le spirituel et le matériel.
Bien que la Chine ait fait des progrès visibles en terme de développement matériel, cette prospérité ne peut combler l’absence de spiritualité et de foi. A court de nouveau combustible, la lumière de la flamme spirituelle chinoise s’affaiblit. En réalité, la lumière de cette flamme est même trop faible pour indiquer une direction et fournir la force de cohésion nécessaire à une nation composée d’ethnies différentes, de classes sociales multiples, de groupes aux intérêts divergents ; à elle seule, cette flamme ne peut briller suffisamment pour dissiper l’obscurité et illuminer le moindre recoin du monde. Comment dans cette situation un pays peut-il s’élever au rang de grande puissance ? (…)
(…) Si la Chine refuse de se confronter à la question de savoir ce en quoi elle croit, elle n’aura jamais le pouvoir d’une grande puissance. De la réponse à cette question dépend l’avenir de la Chine. Quiconque se soucie du devenir de la Chine et désire que celle-ci puisse grandir, doit affronter cette question, y réfléchir, et y répondre. »
Voir tout l’article ici : POUR APPROFONDIR- La religion, talon d’Achille du géant chinois ?
Moins encore que les « valeurs », la foi ne se décrète pas. C’est ne rien comprendre au phénomène religieux que d’inviter l’Etat communiste à instrumentaliser celui-ci au service de l’identité chinoise et sa volonté de puissance. Les religions ou philosophies traditionnelles de l’ « Empire du milieu », et a fortiori le marxisme qui s’y est substitué, se font une idée trop basse et impersonnelle du divin.
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Culture de la Repentance
Le récent numéro paru de la revue Catholica est consacré à la « Culture de la culpabilité » que les multiples « repentances » des autorités religieuses ont instillée dans la mentalité catholique postconciliaire. Extraits de l’éditorial (les intertitres sont de notre rédaction):
Stratégie manipulatrice ?
(…) La société postmoderne n’est guère accueillante, elle va même au-delà de l’indifférence de masse envers la religion, particulièrement dans les pays d’ancienne chrétienté européenne. Elle est même en pleine guerre culturelle, avec pour armes le discours sophistique, la manipulation sémantique, l’intimidation, la corruption morale, l’exclusion, sans cependant omettre la contrainte légale. Dans toute guerre psychologique, la culpabilisation est une arme privilégiée. Elle tend à miner le moral de l’adversaire non seulement en le faisant douter de sa cause mais en insufflant en lui la honte de la défendre, et ainsi obtenir sans effort sa mise hors de combat. (…).
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Sur le blog de Jeanne Smits (23/7/2012)
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Planning familial : les militants pro-vie ne désarmeront pas
Après le Sommet Gates sur le planning familial : et après ?
Par Wendy Wright (C-FAM)
Les protestataires pro-vie présents au Sommet de Londres la semaine dernière ont montré que l’opposition à la campagne de plusieurs milliards de dollars pour la contraception ne disparaîtra pas.
Cette conférence a été organisée à l’occasion du 100ème anniversaire des premières conférences de Londres sur l’eugénisme. Cela a permis au Département d’Etat du Royaume-Uni pour le Développement international (DfID) et à la Fondation Bill et Melinda Gates d’exploiter les couloirs du pouvoir pour convaincre les gouvernements, scientifiques, médias et activistes de faire des efforts pour continuer à blâmer les enfants pour la pauvreté de les soucis de leur mère.
Puisque les campagnes du passé donnent une idée de celles à venir, la Fondation Gates et le DfID peuvent compter sur les militants pro-vie pour se battre contre leurs campagnes futures. Les militants de la vie ont, dans un délai très court, réussi à faire circuler des messages vidéo, à faire publier des articles dans les journaux du monde entier, et à mobiliser les politiciens pro-vie.
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Fronde à l'ONU contre le CEDAW
Riposte des États contre le comité CEDAW par Elizabeth Charnowski (C-FAM)
Suite à un interrogatoire biaisé sur l'IVG et la mortalité maternelle, les États membres de l'ONU se sont décidés à engager la riposte contre le comité CEDAW. Leur plainte porte, entre autres, sur l'inexactitude des informations sur lesquelles s'appuyait cette semaine l'institution, et sur la l'orientation idéologique de ses experts. Ces représentants du comité soutiennent en effet que l'accès à l'IVG permettrait une diminution du taux de la mortalité maternelle, et ce malgré l'existence de preuves contraires. Ils se servent de cet argument pour convaincre les États membres de libéraliser leurs législations sur l'avortement.
C'est sous le signe du 30ème anniversaire de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes (CEDAW) qu'a débuté la semaine dernière la 53ème session du Comité à New York. Le Comité, dont le rôle consiste à examiner les rapports des États sur l'application de la Convention, se penchait sur les cas de l'Indonésie, de la Guyane, du Mexique et de quelques autres États.
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