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Ethique - Page 516

  • Replacer la personne humaine au centre des préoccupations, une priorité si l'on veut sortir de la crise

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    Union européenne : les conditions d'une sortie de crise

    Le diagnostic de Mgr Mamberti (ZENIT.org) – La sortie de crise suppose de replacer la personne humaine au centre des préoccupations de l’Europe, avertit Mgr Mamberti qui invite à la confiance, à la solidarité et à la responsabilité.

    Le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, a en effet reçu, lundi 11 juin, les ambassadeurs des pays de l'Union Européenne accrédités près le Saint-Siège, alors que s’achève la présidence danoise de l’Union.

    Radio Vatican rapporte que Mgr Mamberti a notamment déclaré : « Le moyen de sortir de la crise, ne peut pas être uniquement fondé sur des solutions techniques, même novatrices, mais doit s’inspirer du cadre européen commun, qui voit dans la figure et les responsabilités de la personne humaine une ressource inestimable ».

    « Le développement de l'Europe ne peut ignorer la place centrale de la personne », a insisté le ministre des Affaires étrangères de Benoît XVI.

    Il n'est pas question, a-t-il précisé, «d'introduire un principe religieux, mais de reconnaître, comme l'a fait De Gasperi, que « l'origine de cette civilisation européenne est le christianisme ».

    « Pour se remettre en marche avec décision, l'Europe doit commencer d'abord par l'Homme, plutôt que par les marchés ou les institutions. Repartir à partir de l’Homme signifie avant tout soutenir la vie et la famille », a ajouté Mgr Mamberti, toujours selon la même source.

    Quant à la question politiques, Mgr Mamberti appelle à repenser toute l'architecture européenne en disant : « Une Union Européenne basée uniquement sur les marchés est vouée à l'échec, une Union Européenne qui met l’Homme en son centre est vouée à la réussite ».

  • Non à l'euthanasie : le Primat de Belgique interviewé par Radio-Vatican

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    100220_110.jpgLe « Salon beige » signale qu’interrogé par Charles Le Bourgeois pour Radio-Vatican, Mgr André-Joseph Léonard vient de faire, pour cette station destinée à l l’Eglise universelle,  le bilan  des dix ans de la loi sur l’euthanasie en Belgique. Cliquez ici pour Ecouter l'entretien et les paroles fortes de monseigneur Léonard qui constate que d'une loi d'exception, on arrive inéluctablement à une loi plus générale et même à une loi d'extension, dans ce cas, des suicides assistés.

  • Chine : quand l'irréparable se double de l'abominable...

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    Sous l'intitulé "l'irréparable", nous avons récemment mis en ligne cet extrait d'un roman récent d'Eric-Emmanuel Schmitt :

    "Dans la voiture qui m'amenait au Grand Hôtel de Yunhai, mon chauffeur brancha la radio. Pendant le bulletin, un officiel se félicita justement, que grâce à cette loi de l'enfant unique, 400 millions de Chinois n'étaient pas nés. La remarque m'abasourdit : comment pouvait-on se réjouir de 400 millions de fantômes? Autrement dit, 400 millions d'absents... Pourquoi investir sur le néant plutôt que sur l'être? Parmi ces foules de Chinois non venus au monde se trouvaient sans doute des gens intelligents, des gens superbes, des gens désirés, des gens courageux, et puis le nouveau Mozart, le prochain Einstein, le futur Pasteur, ceux dont le génie aurait changé l'humanité entière... Non ici, à part Madame Ming (l'héroïne du roman), cela ne choquait personne : craignant la surpopulation et son corollaire la famine, le gouvernement, les membres du Planning familial exultaient qu'il n'y ait rien... 400 millions de fois rien..."

    Eric-Emmanuel SCHMITT, Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus, Paris, Albin Michel, 2012, p. 66.

    L'actualité vient apporter à cette réalité une illustration dramatique (Michel Lagase sur le site de la RTBF) :

    (...) Le dernier exemple en date : une  photo qui circule sur l'internet chinois. Une photo choquante. Elle montre une mère sur un lit. A ses côtés, gît un fœtus ensanglanté. Elle vient de subir un avortement forcé. Le bébé avait 7 mois.

    Cette photo provoque un véritable tollé. Et pour deux raisons.

    Les  internautes chinois dénoncent un avortement forcé et qui plus est à 7 mois. La loi chinoise l'autorise jusqu'à 6 mois.

    Selon les autorités, la mère était consentante. Le mari dément. Ils ont été obligés car ils n'arrivaient pas à payer l'amende de 4880 euros. Une amende due  pour infraction à la loi sur l'enfant unique.

    Un avortement dans une clinique officielle coûte 60 euros. Près de 13 millions d'avortement sont pratiqués chaque année en Chine. Officiellement. (...)

    Voir également : http://www.lefigaro.fr/international

  • Deux affaires d'euthanasie devant la Cour européenne

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    Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ, sur ZENIT.org :

    Ces prochains mois, le Conseil de l’Europe et la Cour européenne des droits de l’homme vont devoir une nouvelle fois se prononcer sur la question de l’euthanasie et du suicide assisté. Deux affaires actuellement pendantes seront bientôt jugées par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH - les affaires Koch contre Allemagne et Alda Gross contre Suisse). En parallèle, le Comité de Bioéthique du Conseil de l’Europe travaille actuellement à la rédaction d’un « Guide relatif au processus décisionnel en matière de traitements médicaux en fin de vie » portant notamment sur les décisions relatives à l’arrêt des soins actifs, sur le passage aux soins palliatifs et à la sédation palliative avec arrêt de l’hydratation et de l’alimentation. L’ECLJ a été autorisé à soumettre des observations écrites dans l’affaire Gross à la Cour.

    lire la suite : zenit.org/

  • Les boîtes à bébé

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    La question des boîtes à bébés est à la une depuis que l'ONU a décidé de s'émouvoir de la banalisation de cette pratique dans une variante moderne des "tours d'abandon" d'autrefois. Cathobel vient de publier une note à ce sujet : "Pour ou contre les boîtes à bébés". Si le recours à ce type de procédé qui sauvegarde la vie du petit d'homme nous paraît préférable à son élimination par recours à l'avortement, cela nous interroge sur la qualité d'une société qui conduit une femme à se débarrasser de son enfant. La banalisation de cette pratique en dit long sur le délabrement moral d'un monde où les contraintes socio-économiques et le manque d'attention à la personne ne permettent pas à des mères d'accueillir leur enfant. 

    Cela me fait songer à cette "parabole" de Chesterton à propos de la chevelure d'une petite fille rousse:

    "Dans l'Angleterre victorienne, une loi obligeait à couper les cheveux des petites filles pauvres, à cause des poux…

    Je pars des cheveux d'une petite fille. Ca, je sais que c'est bon dans l'absolu. Si d'autres choses sont contraires à cela, qu'elles disparaissent. Si les propriétaires, les lois et les sciences sont contre cela, que les propriétaires, les lois et les sciences disparaissent. Avec la chevelure rousse d'une gamine des rues, mettons le feu à toute la civilisation moderne. Puisqu'une fille doit avoir les cheveux longs, il faut qu'elle les ait propres; puisqu'elles doit avoir les cheveux propres, il ne faut pas qu'elle ait une maison sale; il faut que sa mère soit libre et qu'elle ait des loisirs; puisque sa mère doit être libre, il ne faut pas qu'elle ait un propriétaire usurier; puisqu'elle ne doit pas avoir un propriétaire usurier, il faut redistribuer la propriété; puisqu'il faut redistribuer la propriété, nous ferons une révolution…

    On ne lui coupera pas les cheveux comme à un forçat. Non, tous les royaumes de la Terre seront retaillés et découpés à sa mesure. Les vents du monde seront calmés pour cet agneau, qui ne sera pas tondu. Toutes les couronnes qui ne vont pas à sa tête seront brisées… Elle est l'image sacrée de l'humanité. Tout autour d'elle l'usine sociale doit s'incliner, se briser et s'effondrer; les colonnes de la société s'écrouleront, mais pas un cheveu de sa tête ne sera touché.

    Si, aux yeux de Chesterton, le monde méritait d'être remodelé pour permettre à une petite fille de conserver sa chevelure, à plus forte raison, combien le nôtre mérite-t-il d'être contesté lorsqu'il ne permet pas à une femme d'assumer sa maternité.

  • Euthanasie : les professionnels montent au créneau (mise à jour le 13/6)

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    Un impressionnant collectif de professionnels a publié aujourd'hui, dans la Libre, une excellente "opinion" relative à l'euthanasie, intitulée : "Dix ans d'euthanasie : un heureux anniversaire ?". On ne peut que se féliciter de cette initiative émanant de personnalités que l'on ne peut taxer d'intégristes marginaux.

    Ajout ce 13 juin : Comme le note Natalia Trouillier, dans la Matinale de la Vie : "Les signataires de cette tribune sont loin d'être des idéologues intégristes. On y trouve des médecins de toutes spécialités, un membre de l'Ordre, des professeurs de médecine, des chefs de service, des oncologues mais aussi des pédiatres - puisque des députés de gauche souhaitent à présent étendre l'euthanasie aux enfants. On y trouve également des pasteurs protestants et deux imams. Les catholiques ne sont pas absents, mais discrètement: pas un seul prêtre n'est signataire." (ndbelgicatho : Comme le fait remarquer une amie, Madame Trouiller n'a pas identifié plusieurs prêtres ou religieux figurant dans la liste.)

    On pourra lire cette opinion et découvrir qui constitue ce collectif en cliquant sur le lien : http://www.lalibre.be

    La conclusion est très claire :

    Comme il était prévisible, une fois l’interdit levé, nous marchons à grands pas vers une banalisation du geste euthanasique. Force est de constater que, paradoxalement, plus une société refuse de voir la mort et d’en entendre parler, plus elle se trouve encline à la provoquer. Dix ans après la dépénalisation de l’euthanasie en Belgique, l’expérience atteste qu’une société faisant droit à l’euthanasie brise les liens de solidarité, de confiance et d’authentique compassion qui fondent le "vivre ensemble", et en définitive se détruit elle-même. Aussi en appelons-nous à une évaluation objective et courageuse de la loi, plutôt qu’à son assouplissement ou son extension.

  • Commencer par changer nos habitudes de consommation

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    Le « seul » agent de changement capable de faire évoluer la société

    Message final du IIIe Forum européen catholique-orthodoxe (Source : ZENIT.org; Anita Bourdin)

    Les participants du IIIe Forum européen catholique-orthodoxe de Lisbonne en appelle à la responsabilité le « seul agent du changement capable de faire évoluer nos sociétés vers un nouveau style de vie: le citoyen de nos pays européens » (cf. le texte intégral en français).

    Les travaux ont été coprésidés par le Cardinal Péter Erdő, Président du Conseil des Conférences Épiscopales d’Europe (CCEE) et le Métropolite Gennadios de Sassima, du Patriarcat Œcuménique.

    Il font observer les changements nécessaires : « S'il comprend la nécessité vitale d'un changement par rapport à ses habitudes de consommation, ses représentants dans les instances parlementaires le suivront, l'industrie s'adaptera à ses nouveaux choix, l'éducation enseignera un nouveau modèle de citoyenneté, plus sobre et plus solidaire envers les pauvres. Enfin, l'homme européen aura la joie de raviver ses racines chrétiennes et de cultiver la dimension spirituelle de son être, la seule capable de combler sa recherche de bonheur et de sens ».

    Ils ont voulu « apporter une contribution, d’une seule voix », à la réflexion sur les moyens de sortir d’une crise qui a des composantes éthiques, anthropologiques et spirituelles.

    Ils expriment leur « préoccupation » et leur « proximité »  à ceux qui sont directement touchés par les effets de la crise et se disent convaincus que « la personne trouve son accomplissement en Dieu,leur Créateur et leur Sauveur » et que « rien, dans ce monde, ne peut satisfaire la personne humaine ». De fait, ils estiment que c’est « en revenant au Christ, dans l’ouverture à l’Esprit Saint, et à la foi chrétienne, que les peuples d’aujourd’hui trouveront la réponse à leurs aspirations les plus profondes ».

  • Le "Friday Fax" du 8 juin : Congrès des familles à Madrid / priorités de Wendy Wright

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLe message hebdomadaire d'Austin Ruse :

    "Piero Tozzi vous raconte cette semaine la rencontre du 6ème Congrès Mondial des Familles de Madrid, qui vient de se conclure après quatre jours. Une expérience magnifique. Je suis fier de vous dire que C-FAM était un des organisateurs clefs de cet événement, et que moi et Piero, ainsi qu’un membre du conseil d’administration de C-Fam, Doug Sylva, avons fait salle comble lors de l’événement.

    Wendy Wright vous rapporte comment la numéro une des droits de l’homme de l’ONU, après avoir lancé une vidéo favorable aux homosexuels, a été prise d’assaut par certains Etats membres pour sa complaisance à l’égard des violation des droits de l’homme les plus graves.

    Je vous invite aussi à aller sur le site www.turtlebayandbeyond.org pour prendre connaissance en temps réel des activités pro-vie et pro-famille accomplies à l’ONU."

  • Angleterre : redéfinir le mariage ?

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    Décidément, le mariage est au centre de bien des préoccupations. Ainsi, nous apprend l'Osservatore Romano :

    "Le débat sur le mariage en Angleterre s’ouvre avec les hypothétiques nouvelles normes dans ce domaine. Le gouvernement britannique a lancé une consultation sur la modification de la définition même de l’institution matrimoniale, qui prendra fin le 15 juin prochain. Parmi les hypothèses avancées se trouve aussi celle d’arriver avant 2015 à une légalisation des unions entre personnes du même sexe. Mgr Peter David Gregory Smith, archevêque de Southwark et président du département pour la responsabilité chrétienne de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles, a encouragé les fidèles à « participer aux consultations et à faire connaître leurs objections ». Le prélat apporte son soutien, au nom de l’Eglise catholique présente dans le pays, à la « Coalition for Marriage » (Coalition pour le mariage), un mouvement populaire qui promeut la campagne afin que « la définition courante du mariage demeure dans le droit anglais »."

    A ce sujet, voir également : L'Eglise doit réagir face aux réformes qui affaiblissent le mariage, estime Mgr Laffitte

  • Le nouvel ordre laïc

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    Le nouvel ordre social, éthique, familial, inscrit dans les législations des démocraties libérales avancées, sera-t-il bientôt imposé à toutes les composantes de la société? Celles-ci auront-elles d'autre choix que de s'y conformer? On peut appréhender le pire lorsqu'on voit un Pierre Galand, président du C.A.L., dénier à Mgr Léonard le droit de s'opposer ou même de critiquer la législation sur l'euthanasie. Ou encore, lorsqu'on voit des politiciens belges, et même des ministres faire des remontrances au pape lui-même pour des propos (déformés) sur l'homosexualité jugés déplacés... Ce qui est voté ne serait donc plus discutable et risque de devenir la seule norme. Pourtant, lorsqu'une loi est considérée comme un "héritage du passé" et comme "restrictive", elle peut être critiquée et combattue pour en imposer une plus conforme aux revendications des lobbies pro-avortement, pro-euthanasie, lgbt, etc. C'est, par exemple, ce qui se passe en France où la loi Léonetti, restrictive à l'égard de l'euthanasie, est critiquée au nom du "droit de mourir dans la dignité" mais où celui qui dénoncerait la loi Veil libéralisant l'avortement serait frappé d'anathème. Dans la droite ligne de cette logique totalitaire d'une société qui rejette toutes les normes d'une morale se réclamant de la loi naturelle et/ou des standards traditionnels, une loi vient d'être votée au Danemark qui impose à l'église luthérienne de célébrer des "mariages" homosexuels dans les églises. On peut être légitimement assez inquiet face à cette montée d'un intégrisme laïc qui menace ouvertement la liberté de conscience et qui restreindra systématiquement les possibilités d'une quelconque objection formulée au nom de convictions en contradiction avec lui.

  • Bulletin de l'Iinstitut Européen de Bioéthique - 6 juin 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • Le suicide assisté bientôt légalisé en Suisse ?

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    C'est l'Alliance Vita qui rend compte de cette nouvelle dérive :

    Suisse : le suicide légalisé?

     

    Le 17 juin 2012, les habitants du Canton de Vaud devront se prononcer sur un référendum d’initiative populaire visant à contraindre toutes les maisons de retraite ou Etablissements Médicaux Sociaux (EMS) recevant des subventions publiques à organiser le suicide assisté sous leur toit. Une coalition d’EMS qui s’opposent à ce projet demande une clause d’exception pour faire valoir leur objection de conscience.

    C’est l’association Exit qui est à l’initiative du projet : obliger tous les EMS à organiser le suicide assisté sans contrôle, ni avis médical, sinon l’établissement perdra ses subventions. Les Vaudois auront à se prononcer entre le projet d’Exit et le contre-projet du  gouvernement du canton de Vaud, qui tente d’apporter quelques limitations : obligation d’un contrôle médical et de proposition des soins palliatifs. Au final, les électeurs n’auront pas le choix de refuser la légalisation du suicide assisté mais de l’accepter avec plus ou moins de conditions. C’est ce que dénonce une coalition de directions d’EMS subventionnés : elle demande une clause d’exception pour faire valoir leur objection de conscience. L’Armée du Salut, qui administre l’EMS Phare Elim, va plus loin en dénonçant le piège de cette fausse alternative et en rejetant en bloc les deux projets dans un communiqué daté du 1er juin 2012.

    C’est une première pour la Suisse qui n’a jamais légiféré sur le sujet. C’est implicitement que le pays autorise la pratique du suicide assisté sans poursuite, en utilisant une interprétation extensive de l’article 115 de son code pénal si l’aide au suicide est apportée «en absence de mobile égoïste».