Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Famille - Page 121

  • Cafouillage à la pastorale familiale de l'Eglise de France

    IMPRIMER

    De Stéphanie Le Bars (Le Monde) sur son blog ("Digne de Foi") :

    Fabienne Brugère, philosophe à l’université de Bordeaux-III, devait intervenir,  mercredi 19 mars, dans le cadre d’une formation de responsables catholiques spécialistes des questions de famille, proposée par la conférence des évêques de France (CEF), à Paris et intitulée « Prendre soin de l’autre, un appel lancé à tous ». Mme Brugère est connue pour ses travaux sur l’éthique du « care ». Suite aux "inquiétudes" mises en avant par certains cercles, pas uniquement ultra-conservateurs, et à une « supplique » relayée par le site intégriste Le Salon beige, Mgr Brunin, évêque du Havre et président du conseil Famille et société a décidé d’annuler cette intervention. Les contestataires dénonçaient la proximité de Mme Brugère avec la spécialiste des études de genre, Judith Butler, son engagement pour le mariage pour tous ou pour la défense du droit à l’avortement. Mgr Brunin a estimé, « que les conditions du dialogue » n’existaient pas et qu’il était plus sage d’éviter des « crispations ».

    Cet incident, diversement apprécié des croyants, démontre que les fortes dissensions, mises à jour à l’occasion du débat sur le mariage pour tous, persistent au sein de l’Eglise catholique sur la volonté de s’ouvrir au dialogue avec la société et sur la capacité des croyants à dialoguer entre eux. Dans un éditorial, le journal La Croix s’est ému de cette « reculade sous la pression d’une minorité érigée en police de la pensée » et regretté « une occasion perdue de dialoguer ». "On ne pouvait pas faire comme si ces peurs n'existaient pas et passer outre", indique de son côté Monique Baujard, directrice du service national Famille et Société pour la CEF, qui reconnait aussi que la décision n'a été "ni facile, ni agréable à prendre". "Nous avons préféré la patience à l'affrontement. C'est un pas de côté, pas un pas en arrière", nous indique-t-elle encore. Mme Brugère réagit à cette affaire.

    Lire la suite sur le blog de S. Le Bars

  • BXL (Woluwé S. Pierre), 24 mars : "Enfants généalogiquement modifiés : quelle parenté ?"

    IMPRIMER

    lundi 24 mars à 20h,

    l’asbl Femme/Homme & Foyer organise une

    conférence

    « Enfants généalogiquement modifiés :

    quelle parenté ? »

    avec Diane Drory, psychologue et psychanalyste

    et Jehanne Sosson, spécialiste en droit de la famille et professeur UCL.

    Centre culturel de Woluwé-S-Pierre, Av. Ch. Thielemans, 1150 Bruxelles.

    Voir http://www.femmesetfoyer.be/fr/index.php

  • Banneux, 30/7 - 3/8 2014 : Festival Marial des Familles

    IMPRIMER

    Affiche FMF 2014 (1).jpg

    À Banneux Notre-Dame

    Du 30 juillet au 3 août 2014

    « FESTIVAL MARIAL DES FAMILLES »

    Thème : « Quelle place pour la famille dans le monde d’aujourd’hui ? »

    « Devenez des fils de lumière » (Jean 12, 36)

    Du 30 juillet au 3 août prochain aura lieu à Banneux la troisième édition du festival Marial des familles organisé par les prieurés de la communauté Saint Jean de Banneux, de Libramont et de Bruxelles.

    Cinq jours de joie, de vie de famille, de vie de la foi, d’approfondissement et de réflexion sur des grands sujets qui touchent aujourd’hui les familles, les parents et les enfants. Tous les membres de la famille sont conviés, des bébés aux grands-parents, en couple ou famille monoparentale.

    Diverses activités sont prévues en fonction des âges des enfants, ceux-ci étant pris en charge par des frères et sœurs de la communauté ainsi que par des jeunes. Les tout petits sont confiés à une équipe de nurserie. Pour les adultes, sont programmés des conférences, des ateliers thématiques et des temps en couple, le tout entouré de moment de prière et de fête.

    Pour plus de renseignements et inscriptions, rendez-vous sur le site :

    www.festivaldesfamilles.be

    Réservation auprès de frère Marie-Thomas d’Aquin au +32 (0)471 68 90 70.

    Retrouver ce communiqué de presse sur KTO à partir du lien ci-dessous : séquence 2’25 à 3, 25 : http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/agenda/agenda-agenda-du-21-fevrier-2014/00082638

  • Belgique : Les gauches laïques entretiennent leur mainmise sur l’opinion

    IMPRIMER

    5320907835701fd1bccbdacf (1).jpgVous avez dit un synode à Rome sur la famille ? En Belgique, après l’extension emblématique de l’euthanasie légale aux mineurs d’âge, les gauches laïques belges, tous sexes (linguistiques) confondus s’en prennent au patronyme familial multiséculaire. Le petit Poucet cdH se rebiffe, sous les sarcasmes les Lalieux (PS), Gerkens (Ecolo) et autres Bacquelaine (MR) : que du bonheur avant les élections du 25 mai.  Lu dans « La Libre » de ce jour  sous la signature de A. C. (Clevers Antoine) :

    « PS, MR et Ecolo n’en veulent pas. " Un retour au patriarcat ! " , dit l’écologiste Muriel Gerkens.

    Le CDH fait l’unanimité contre lui. Catherine Fonck (photo), la cheffe du groupe humaniste à la Chambre, annonçait hier dans "La Libre" la volonté de son parti de rouvrir le débat sur le nom de famille de l’enfant. Elle va déposer, lors de la séance plénière de la semaine prochaine, un amendement au texte de loi afin d’imposer d’office le double nom, avec le nom du père inscrit en premier lieu. Les parents n’auraient de facto plus la liberté de choix - entre le nom du père, de la mère ou les deux (dans l’ordre qu’ils veulent) - comme le prévoit le projet de loi de la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open VLD) adopté mardi en commission à la Chambre.

    "Après avoir enlevé aux parents le libre choix de l’école pour leur enfant (NdlR, via le décret inscription en Communauté française), le CDH voudrait enlever aussi aux parents la liberté de choix du nom de famille de leur enfant en imposant le double nom. Décidément, le CDH n’aime pas la liberté", a vivement réagi hier Daniel Bacquelaine, chef de groupe MR à la Chambre.

    Ecolo voit dans l’amendement du CDH "un retour au patriarcat", selon les termes de Muriel Gerkens, cheffe du groupe Ecolo/Groen à la Chambre. Selon l’idée du CDH, on prendrait le premier nom de chacun des parents pour la génération suivante. Donc du grand-père du nouveau-né. Qui persisterait au fil du temps.

    "C’est le système à l’espagnole, le plus rétrograde qu’il soit parce que ce n’est jamais que le nom du père qui sera transmis", appuie Karine Lalieux, députée PS. Pour Mme Gerkens, "Ils (NdlR, les partis sociaux-chrétiens) nous refont le coup de 2003. A l’époque, les travaux en commission avaient permis d’aboutir à un résultat plus ou moins comparable à celui d’aujourd’hui. Puis, il y avait eu une descente de conservateurs mâles visant à protéger les lignées aristocratiques représentées par le nom du père… C’était inacceptable à l’époque. Ça l’est encore maintenant car on ne rencontre plus l’exigence de l’égalité entre hommes et femmes."

    L’amendement rejeté jeudi prochain

    "C’est à croire que le CDH n’a pas l’égalité des chances dans ses compétences" (qui est entre les mains de la vice-Première CDH Joëlle Milquet), ironise Mme Lalieux. Si les deux députées reconnaissent une certaine complexité à la nouvelle réglementation (quatre possibilités de nom à la première génération, dix à la deuxième…), elles refusent catégoriquement la piste des humanistes. "Notre proposition était de rendre obligatoire le double nom, mais en laissant le choix de l’ordre entre le père et la mère", commente la socialiste. "Les libéraux réclamaient, eux, la liberté totale de choix. Très bien. Il y a eu un accord gouvernemental en ce sens, derrière lequel s’est rangée Joëlle Milquet…"

    MR, PS et Ecolo ont annoncé qu’ils n’ont nullement l’intention de cosigner l’amendement du CDH. Il en va de même pour les libéraux, socialistes et écologistes flamands. Le texte sera discuté en séance plénière mercredi prochain et soumis au vote le lendemain. Il sera rejeté. Sans aucun doute.

    A. C. » 

    Réf. Veto unanime contre la proposition du CDH sur le double nom de famille

  • Kasper intarissable sur les « divorcés-remariés »

    IMPRIMER

    L’agence de presse du Saint-Siège I-Media reproduit ces propos tenus hier par l’omniprésent Cardinal Kasper à propos des divorcés-remariés :

    “L’Eglise ne doit jamais juger comme si elle avait une guillotine à la main, mais plutôt laisser toujours un passage ouvert à la miséricorde, une sortie qui permette à quiconque un nouveau départ“. C’est ce qu’assure le cardinal allemand Walter Kasper concernant l’épineuse question de l’accès à la communion pour les divorcés remariés dans une interview publiée sur le quotidien italien La Repubblica le 11 mars 2014. A ses yeux, la doctrine n’est pas une “eau stagnante“ mais bien un “fleuve en mouvement“.

    Sur cette question, souligne-t-il, c’est le pape lui-même qui souhaite un “débat, même si certains veulent l’arrêter“. A la demande du pape, le cardinal Kasper avait tenu un discours introductif très remarqué au consistoire extraordinaire sur la famille qui s’est tenu au Vatican les 20 et 21 février derniers. Il y évoquait notamment des pistes sur le sujet, par le biais d’un chemin pénitentiel, qui depuis sont amplement débattues entre les fidèles et dans la presse. »

    http://www.imedia-info.org/

    Commentaire de l’abbé Dominique Rimaz sur son blog « le suisse rom@in » :

    42296.p.jpg« Il parle énormément, sans doute bien trop; il veut mettre la pression sur les prochains Synodes sur la famille, en considérant que la Vérité n'est pas miséricordieuse. Pour cet homme d'Eglise, la conscience jouera un plus grand rôle après le Synode.

    Une chose est certaine: l'envergure et la stature théologique de Joseph Ratzinger continue d'inspirer l'Eglise. Le Pape émérite a toujours souhaité un approfondissement de la doctrine sur la validité du mariage sacramentel. Certains disait Benoît XVI en retard, or le voici en avance. 

    Cependant, Joseph Ratzinger, qui a béatifié de le Cardinal John Henry Newman (photo ci-dessus) un des docteurs de la conscience, décrit la conscience comme un oeil qui permet de voir, et non de définir le bien et le mal. La conscience n'est pas autonome, mais bien plutôt une chambre sacrée, un sanctuaire habité par Dieu. Seul Dieu y entre avec délicatesse.

    L'Eglise éclaire et forme la conscience. L'étymologie le signifie bien: "cum scientia", un savoir partagé, une connaissance, ou encore avec la science, soit le savoir de Dieu, la petite voix fine et légère qui résonne en silence. La conscience n'est pas autonome mais décide avec Dieu. Celui qui croit n'est jamais seul disait Benoît XVI. La conscience et l'Eglise sont deux échos harmonieux de la musique de Dieu. »

    De quelle conscience parle-t-on, en effet: la problématique de la famille va-t-elle se résumer à exiger un nouvel « human right » pour les divorcés-remariés: l'accès à la communion sacramentelle ?  Le sujet mérite mieux et surtout autrement.

    JPSC

  • Qu'est-ce qu'une famille ? L'éclairage de Fabrice Hadjadj

    IMPRIMER

    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    « Qu’est-ce qu’une famille ? » par Fabrice Hadjadj

    En conclusion du Grenelle de la famille, samedi 8 mars à la Mutualité à Paris, le philosophe Fabrice Hadjadj est venu éclairer cette question si simple, que chacun ressasse depuis le début du débat sur le mariage pour tous. Trente minutes d’exposé qui ont saisi l’auditoire, après dix-huit mois de manifestations pour scander que l’on est tous nés d’un homme et d’une femme avec l’impression tenace d’enfoncer des portes ouvertes.

    1. Qu’est-ce qu’une famille ? On peut s’étonner que nous soyons ici, ensemble, à poser cette question, et certains ne manqueront pas de croire que notre démarche ne pourra que conduire soit au ressassement de choses banales, soit à la complication de choses simples. Nous n’aurions pas d’autre alternative, avec une telle question, que d’enfoncer des portes ouvertes ou de couper les cheveux en quatre.

    En même temps, on le devine, les premières évidences se cachent toujours dans leur lumière. Ce n’est pas seulement comme le nez au milieu de ma figure, trop proche pour être vu ; ni comme le paysage cent fois retraversé, tellement connu qu’il s’efface. C’est surtout comme une source qui éclaire et fonde les autres choses, mais qui ne peut pas, dès lors, être elle-même fondée ni éclairée. Devant cette source, nous sommes semblables à des oiseaux de nuit qui voudraient regarder le soleil en face.

    Nous provenons tous d’une famille, nous commençons tous avec un nom de famille, nous avons tous eu une certaine famille pour berceau. La famille est un fondement. Or, si elle est un fondement, on ne saurait « fonder la famille ». Si elle se situe au principe de nos vies concrètes, il devient impossible de la justifier ou de l’expliquer, parce qu’il faudrait recourir à un principe antérieur, et la famille ne serait plus qu’une réalité secondaire et dérivée, non pas une matrice. Les théoriciens qui voudraient que la première communauté humaine fût issue d’un contrat passé entre individus asexués et solitaires, déclarent eux-mêmes qu’il s’agit là d’une fiction, d’une hypothèse de travail, et non d’une réalité[1]. Il n’y a pas, au niveau humain, de principe antérieur à la famille. On ne peut donc pas l’expliquer ni la justifier, on peut seulement expliciter sa présence qui nous devance toujours.

    Et c’est pourquoi ceux qui attaquent la famille dans son évidence sont si difficiles à contester. Expliquer que l’homme descend du singe est plus facile que d’expliquer qu’un enfant descend d’un homme et d’une femme, parce que dans le premier cas, la thèse réclame effectivement des explications, et même des explications nombreuses, alors que dans le second, il n’y rien à expliquer, il ne s’agit même pas d’une thèse, mais d’un donné absolument initial, comme l’existence du monde extérieur. Or comment prouver que le monde extérieur existe ? Comment montrer à quelqu’un que le soleil éclaire ?

    Lire la suite sur le site de Famille Chrétienne

  • Ratzinger : Lettre à propos de quelques objections à la doctrine de l’Eglise concernant la réception de la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés (1)

    IMPRIMER

    Beaucoup plus claire que celles des cardinaux Kasper (mandaté par le pape François pour introduire les débats de son premier consistoire) ou Marx (membre du « G8 » pontifical, un nouvelle instance chargée de la réforme de la curie romaine), on peut lire ci-dessous une excellente réflexion sur l’accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle : elle a été écrite par le futur Benoît XVI (photo)zzratzinger.jpg, il y a plus de quinze ans et  n’a pas pris une ride.

    Le blog du « Suisse Romain » l'a observé avant nous, l’avantage de la pensée de Benoît XVI c’est qu’elle n’est ni diffuse, ni circulaire mais précise comme une horloge suisse.  Et, naturellement, fort différente de celle des deux cardinaux précités, lesquels sont en effet, comme l’écrit l’abbé Rimaz sur son blog ,«  les grands promoteurs de la conscience ‘autonome’ », voire de celle du pape François lorsqu’il en arrive à dire dans « Evangelii Gaudium » que  "les portes des sacrements ne devraient pas se fermer, pour quelque raison que ce soit"  ce qui, hors contexte, serait tout de même une curieuse affirmation…

    Le texte du Cardinal Ratzinger reprend la troisième partie de son Introduction au numéro 17 de la collection « Documenti e Studi », dirigée par la Congrégation pour la doctrine de la foi,Sulla pastorale dei divorziati risposati, LEV, Cité du Vatican 1998, p. 20-29. Les notes ont été ajoutées. 

    A lire posément ici  (les grasses sont de notre fait):

    JPSC

    Lire la suite

  • Les 38 propositions de la Manif pour Tous

    IMPRIMER

    Du site du Figaro :

    La Manif pour Tous a présenté les résultats de son «Grenelle de la Famille» sous forme de 38 propositions protégeant le mariage et la filiation. (...)

    (Les) 38 propositions, «... concrètes, fortes, et attestent d'un souhait de plus grande liberté», assure Ludovine de la Rochère. Développer des préparations au rôle d'époux et de parents pour les futurs mariés, promouvoir la médiation préventive pour les couples en difficulté, prolonger la Carte Famille Nombreuse jusqu'au départ de l'enfant du foyer fiscal... (...)

    Accéder aux 38 propositions

  • 6 avril : Quelle famille pour l'Europe de demain ?

    IMPRIMER

    Sans titre.png

    Sans titre2.png

     

    CLIQUER SUR LES IMAGES POUR LES AGRANDIR

  • Du pape : "on s'habitue à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu"

    IMPRIMER

    NE PAS CEDER A L'INDIFFERENCE

    Cité du Vatican, 5 mars 2014 (VIS). Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au Carême qui débute ce jour: Durant ces quarante jours de préparation au mémorial de la passion, mort et résurrection du Seigneur, "l'Eglise nous demande deux choses, prendre mieux conscience de son action rédemptrice et vivre plus intensément notre baptême. La conscience des merveilles que le Christ a accompli pour notre salut nous prépare à rendre grâce à Dieu... Vivre jusqu'au bout le baptême signifie ne pas céder à l'indifférence, ne pas s'habituer à la misère... Il y a effectivement un risque à accepter passivement certains comportements et à ne pas réagir face à certaines situations. Nous nous habituons à la violence comme si elle était naturelle, à ce que des personnes dorment en plein air...aux réfugiés à la recherche de liberté et de dignité, qui ne sont pas accueillis comme il faudrait. On s'habitue aussi à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu, dans laquelle les parents n'apprennent pas à prier à leurs enfants, ni même à faire le signe de croix. Vos enfants savent-ils se signer? Savent-ils le Pater et l'Ave Maria?... Le Carême est une occasion pour changer de route et réagir au mal qui ne cesse de nous défier, un temps de conversion et de rénovation personnelle et communautaire fait de rapprochement de Dieu et d'adhésion à l'Evangile. Le Carême permet aussi de percevoir les autres en fonction de leurs besoins...et de se convertir à l'amour du prochain, en faisant usage de la gratuité et de la miséricorde du Seigneur... En cela demandons tout particulièrement à Marie de nous aider, elle qui est la première croyante en Jésus-Christ. Puisse-t-elle nous accompagner en ces jours de prière intense et de pénitence, afin de célébrer le mystère de Pâques purifiés".

  • Divorcés-remariés : les avancées risquées du cardinal Kasper

    IMPRIMER

    Sandro Magister présente le texte désormais public du rapport par lequel le cardinal Kasper a ouvert le récent consistoire consacré à la famille, "indiquant deux voies pour permettre aux divorcés remariés de communier à nouveau. En suivant l’exemple de ce qui se faisait dans l’Église de l’antiquité." On trouvera, sur le site du vaticaniste (chiesa.espresso.repubblica.it), la traduction des passages les plus importants de ce rapport introductif. On l'a déjà évoqué, ce rapport n'a pas fait l'unanimité et le cardinal Gerhard Muller a de son côté fait entendre un point de vue très différent.

    Sur le site "Benoît et moi", deux articles sont consacrés à "la révolution culturelle du cardinal Kasper"; il s'agit de la traduction, en deux parties, des réflexions du Professeur De Mattei qui passe au crible l'argumentation du "théologien libéral" :

    Incontestablement, le sujet est très sensible et très délicat, et l'on peut déjà pressentir combien la navigation du synode des évêques sur la famille sera périlleuse au milieu des multiples écueils dont la question des divorcés-remariés et de leur accès à la communion n'est pas le moindre. Le moins qu'on puisse penser, et dire, est que le pape a pris un sérieux risque en ouvrant ce chantier et en le faisant précéder par une enquête qui a très rapidement viré au sondage d'opinion. Comment va-t-on pouvoir sauvegarder l'arrimage à la doctrine traditionnelle du mariage et de la famille tout en voulant trouver des "voies pastorales" pour répondre aux attentes de gens en quête "d'ouvertures"? Les débats préliminaires, déjà largement entamés, laissent d'ores et déjà entrevoir des assises synodales à très haut risque... (Cela promet et les commentaires médiatiques vont déjà bon train comme on pourra s'en rendre compte ici.)