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Famille - Page 119

  • Morale de la famille : au consistoire des cardinaux réunis cette semaine à Rome

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    bv093_Kasper.jpgLe Cardinal Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, est à la manoeuvre sur la question des divorcés remariés en évoquant « les interventions sur le sujet de l'émérite pape Benoît XVI qui demandait si entre la rigueur et le laxisme, le sacrement de la pénitence n'est pas la façon de faire face à des situations difficiles ».

    Le blog de l’abbé Rimaz, le « Suisse Romain » fait le point : « Durant le Consistoire, le Cardinal Kasper a développé, à la demande du Pape et devant les quelques 150 Cardinaux présents, une recherche de solution pour les personnes divorcées et remariées civilement.  Andrea Tornielli a bien résumé le questionnement laissé aux Cardinaux.

     A la recherche d'une solution pastorale

    Durant le Concile Vatican II, la Congrégation de la foi émettait des directives qui ne furent toutefois pas suivies par les Père conciliaires, notamment sur la liberté religieuse. Une exploration, une recherche de nouvelles solutions est donc toujours possible. 

    Remarquons au passage la petite pique lancée contre son confrère le futur Cardinal Müller, placé à la tête de cette même Congrégation, et qui rappelle, dans la tempête, la foi de l'Eglise. "Cette lutte" semble donc passablement "allemande". 

    Une seconde embarcation pénitentielle

    Dans l’Eglise primitive, Il existait dans les Eglises particulières un praxis commune, un peu comme ceux qui avaient fuit devant la persécution en niant leur foi, soit un parcours pénitentiel, donc dans le cas du mariage une seconde embarcation, non pas celle du bateau du premier mariage. mais une sorte de canoë de sauvetage. Kasper s'inspire de Joseph Ratzinger et ne concernerait qu'une personne désireuse de vivre la foi avec les sacrements. Donc pas une pratique à tout vent. 

    Cela permettrait à une personne injustement quittée, de pouvoir vivre non pas un second mariage, mais une seconde union non sacramentelle, avec la possibilité de s’approcher de la communion et de la confession ( les personnes remariées civilement peuvent communier spirituellement et ne sont en rien excommunier de l'Eglise ). 

    Le Pape François sous pression

    Une chose est certaine, tout comme à l’époque d’Humanae Vitae (1968), lorsque le Pape Paul VI a choisi la vérité de l’Amour humain plutôt que la majorité de la commission, ces prochains Synodes sur la famille vont placer le Pape François devant des choix crucifiants. La pression et la confusion médiatique sont intenses et les cardinaux avec les évêques sont un brin trop bavards au point de laisser un grand flou dans les âmes des fidèles.

    Qui suivre ? Le Christ certes, la conscience également, tout en sachant que l’Eglise éclaire la conscience afin de choisir le bien, le beau et le vrai. La famille est le trésor de l'humanité, la plus petite cellule tant malmenée sur les vagues de l'océan au point de donner le mal de mer. 

    L'héritage de Joseph Ratzinger

    En l’état, le Pape n’a pas changé l’enseignement de l’Eglise sur l’Evangile de la famille. Joseph Ratzinger, Jean-Paul II et Paul VI laissent un héritage doctrinal précieux, miséricordieux et lumineux. »

    Réf. : Cardinal Kasper et les personnes divorcées remariées: le canoë de sauvetage

    JPSC

  • Mgr Morerod et le Synode sur la famille : « Beaucoup de gens croient connaître l’enseignement de l’Église »

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    22503.jpgDepuis novembre dernier, les épiscopats du monde entier ont lancé des consultations sur la base d’un questionnaire communiqué par le Vatican, en vue de préparer le Synode sur la famille qui s’y tiendra du 5 au 19 octobre 2014. A propos de tous ces gens appelés à répondre à de savants questionnaires sur le thème mis à l’ordre du jour du prochain synode, Jean-Marie Dumont a interrogé, pour l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », Mgr Morerod (photo), évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.

    Extraits :

    Les résultats de l’enquête menée par l’Institut suisse de sociologie pastorale expriment une opposition forte, y compris chez les catholiques, à la doctrine de l’Église sur les divorcés remariés, les unions homosexuelles…… Comment réagissez-vous ?

    Tout le monde se doutait que les résultats n’auraient pas une tonalité de nature à satisfaire les évêques. Ce qui apparaît clairement, c’est que l’enseignement moral de l’Église n’est pas bien reçu, du moins ce que croient en connaître les personnes. En fait, beaucoup de gens croient connaître l’enseignement de l’Église alors que ce n’est pas le cas.(…)

    L’opposition à la doctrine de l’Église est-elle liée à une génération ?

    La réaction vive, voire critique, à l’égard de l’enseignement de l’Église, on la sent en particulier chez les personnes âgées. Celles-ci sont marquées par une attitude de rejet à l’égard de l’Église, dont elles considèrent qu’elle « régentait » autrefois leur vie. Les jeunes sont plutôt indifférents…

    Les présidiums des conférences épiscopales française, suisse et allemande se sont récemment rencontrés pour échanger autour des résultats de cette enquête menée dans tous les pays du monde. Y a-t-il des différences entre ces trois pays ?

    Si les tendances sont assez comparables, il y a un sujet sur lequel la France se distingue clairement des autres pays : les unions homosexuelles. Cela m’a beaucoup étonné. En effet, en Suisse, la moitié des Églises protestantes bénit ces unions, ce qui fait que ces bénédictions sont courantes. Ce qui influe sur la position des catholiques : les résultats de la consultation montrent que 60 % souhaitent une bénédiction des unions homosexuelles. C’est un sujet sur lequel il y a une vraie différence avec la France.

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  • Synode sur la famille : l’Eglise d’Allemagne tire la première

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    Sur le site web de « France Catholique, le P. Murray explique :

    La Troisième Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Évêques se tiendra à Rome du 5 au 18 octobre avec à l’ordre du jour : les défis de la pastorale pour la famille dans le contexte de l’évangélisation. Le Bureau du Synode au Vatican a établi un document préparatoire avec une série de questions relatives aux efforts de l’Église pour la promotion des doctrines et pratiques — et aux différents défis à relever.

    Le 3 février la Conférence Épiscopale Allemande a publié une synthèse des réponses proposées à ces questions par les vingt-sept diocèses d’Allemagne et vingt associations ou institutions catholiques notoires. (Dommage, nous n’en avons pas la liste, ce qui aurait pu alimenter le débat.) Conclusions guère agréables, ou, en fait, plutôt inquiétantes.

    Voici un échantillon des remarques émises dans cette synthèse. [J’ai ajouté mes commentaires entre crochets].

    Les déclarations de l’Église [N.B. déclarations, pas enseignements] sur les relations sexuelles avant le mariage, l’homosexualité, les divorcés remariés, le contrôle des naissances ne sont, paradoxalement, pratiquement pas acceptées, si ce n’est purement et simplement rejetées dans une grande majorité des cas. La plupart des baptisés ne sont pas au courant de l’expression "Loi naturelle". Ainsi, la Loi naturelle est à peine établie ou détaillée au sein de l’Église, et donc délibérément ignorée car historiquement dépassée et incompatible avec l’éthique moderne. En particulier, il y a une vive critique d’un étroit déterminisme biologique — s’appuyant sur un aspect de la "Loi Naturelle" ["guillemets" agressifs] car elle ne rend pas justice à la compréhension chrétienne de l’homme. Presque tous les couples souhaitant se marier à l’Église ont déjà vécu ensemble, souvent plusieurs années (estimation : entre 90 et 100%)... En vue de la nature définitive du lien du mariage [d’autres réponses laissent entendre que cette notion est largement repoussée en Allemagne], et, conscients qu’un mariage raté entraîne une profonde crise dans l’existence, nombreux sont ceux qui, en fait, trouvent que se marier avant d’avoir vécu ensemble est une preuve d’inconscience [vivre dans le péché serait un antidote à l’échec du mariage].

    Lire la suite sur le site de France Catholique : Mauvaises nouvelles d’Allemagne

    Le Père Murray est curé de la paroisse de la Sainte Famille à New-York. Il est docteur en droit canon.

    A quoi servent les questionnaires diffusés dans une opinion publique dont on connait par avance les réponses sur des matières qui ne relèvent nullement de sa compétence ? Il ne faut pas être grand clerc pour le deviner.

    JPSC

  • Liège, 26 février : veillée de prière avec Louis et Zélie Martin

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    Le reliquaire des parents de sainte Thérèse de Lisieux, les bienheureux Louis et Zélie Martin, sera l'hôte de l'église Saint-Nicolas (Outremeuse) le mercredi 26 février prochain.

    C'est une occasion unique de découvrir sous un autre angle, à travers les joies et les peines de la famille Martin (ils ont perdu 4 enfants en bas âge; Zélie est morte d'un cancer du sein à 46 ans; Louis a dû être interné à la fin de sa vie) les beautés et les difficultés des couples et des familles d'aujourd'hui.

    Venez découvrir leur vie ainsi que la puissance de leur intercession. "Les saints sont nos intercesseurs, parce qu'ils nous comprennent." Sûr que Louis et Zélie Martin peuvent comprendre vos difficultés, vos inquiétudes, vos espérances aujourd'hui !

    Abbé Jean Pierre Pire

     

    Pour tout renseignement:
    Secrétariat Doyenné Liège Rive Droite
    Rue Jean d'Outremeuse, 61
    4020 - Liège
    04 343 26 35

     

    17h00 : Accueil du reliquaire

    17h10 : Chapelet médité

    17h30 : Vêpres

    18h00 : Eucharistie

    19h00 : Diaporama

    19h45 : Conférence par le Père Francis Goossens : Un couple pour les couples d’aujourd’hui

    20h45 : Complies

    21h00 : Prière libre

    (avec sacrement de réconciliation)

    22h30 : Fin

  • Famille : un synode pour dissiper un immense quiproquo entre le monde et l'Eglise ?

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    Synode sur la famille : l’essentiel du pape François

    Par Alex et Maud Lauriot-Prévost, sur Liberté politique

    Pourquoi le pape François s’est-il donc donné comme priorité, à peine six mois après son élection, de convoquer à Rome son premier synode extraordinaire des évêques, qui aura lieu en octobre prochain sur le thème des « Défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation » ? Une question légitime quand on sait que le style du pape le conduit à aller droit à l’essentiel, et de revenir à « l’urgence d’une première annonce : Jésus t’a sauvé ».

    LE PAPE FRANÇOIS est habité par un très grand zèle missionnaire auquel il veut associer toute l’Église. À cette fin, il s’investit auprès de tous : il stimule les courageux, il réveille les endormis, il bouscule l’entre-soi ecclésial, il dénonce la mondanité et le cléricalisme, il vilipende les tièdes ou les pisse-vinaigre qui « contredisent l’Évangile et ne sont plus habités par la joie de croire et d’évangéliser ».

    Il veut entraîner pasteurs et baptisés dans une mission bien au-delà des cercles ecclésiaux, dans le but « d’annoncer l’Évangile de manière attractive et convaincante » à tous ceux que la pastorale missionnaire néglige sans doute bien souvent : les non-croyants et non-pratiquants, les périphéries existentielles, les pauvres et les blessés de la vie, …

    Lire la suite sur Liberté Politique

  • Synode sur la famille : l'Eglise prise au piège du questionnaire préparatoire ?

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    Sandro Magister analyse la situation résultant des tendances révélées par les réponses au questionnaire envoyé par Rome en vue du prochain synode sur la famille :

    Le synode à la croisée des chemins, à propos des remariages

    La zone germanophone a été la plus rapide pour répondre au questionnaire envoyé par le Vatican en vue du synode consacré à la famille, mais également pour rendre publiques les réponses.

    Les évêques suisses ont même fait encore davantage : ils ont composé un questionnaire encore plus détaillé et ils ont confié le sondage à l'institut de sociologie pastorale de Saint-Gall. Celui-ci a recueilli environ 25 000 réponses, dont une grande partie a été transmise par internet et provenait de citoyens des cantons de langue allemande.

    Les résultats ont été diffusés le 3 février. Et, le lendemain, les évêques d’Allemagne faisaient de même.

    En mettant en évidence, dans un cas comme dans l’autre, l’avalanche de "oui" à propos de l’un des points cruciaux : la communion des divorcés remariés et la reconnaissance de leur second mariage par l’Église.

    Ce n’est pas tout. Lorsqu’ils ont présenté les résultats de ce sondage, les évêques des deux pays ont eux-mêmes appelé de leurs vœux "une nouvelle approche en ce qui concerne la morale sexuelle catholique", étant donné que "les fidèles ne comprennent plus les arguments de l’Église à propos de ces questions".

    Une opinion qui gagne du terrain y compris chez les évêques et les cardinaux est que la famille classique, indissoluble, composée d’un père, d’une mère et d’enfants, tend à disparaître. Même parmi les catholiques "il y a des couples séparés, des familles élargies, beaucoup d’entre eux élèvent leurs enfants sans avoir de partenaire ; il y a le phénomène des mères porteuses, il y a les mariages sans enfants, sans oublier les unions de personnes de même sexe". C’est ce qu’a affirmé le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga – coordinateur du groupe de huit cardinaux "conseillers" de François – à l’occasion de l’interview choc qu’il a accordée au "Kölner Stadt-Anzeiger" le 20 janvier, dans laquelle il a donné la parole au grand nombre de personnes qui ont les mêmes idées que lui et associé le pape lui-même à ces idées.

    La famille à l’ancienne n’existe plus. Tout est nouveau. Par conséquent l’Église doit, elle aussi, apporter des réponses qui soient nouvelles et "en accord avec notre temps", des réponses qui "ne peuvent plus être fondées sur l’autoritarisme et le moralisme", a tranché Maradiaga.

    Mais est-il vraiment exact que la situation actuelle soit inédite et que l’Église s’y trouve confrontée pour la première fois ?

    Pas du tout. Lorsque l’Église a commencé son cheminement historique, dans le cadre de la civilisation romaine des premiers siècles de notre ère, elle s’est trouvée confrontée à des relations entre les sexes et entre les générations qui n’étaient pas moins multiformes qu’aujourd’hui et à des modèles familiaux qui ne coïncidaient certainement pas avec le modèle du mariage indissoluble prêché par Jésus.

    Aux chrétiens de cette époque-là, l’Église proposait un modèle de mariage qui était non pas "vieux" mais très nouveau et très exigeant. Et, lorsqu’elle proposait cette nouveauté révolutionnaire, elle devait se frayer à grand-peine un chemin dans une forêt de situations de fait qui la contredisaient et qui pouvaient même conduire à donner une application pratique, dans certains lieux et à certains moments, à l’"exception" perçue par certains dans les propos énigmatiques tenus par Jésus en Matthieu 19, 9 : "Quiconque répudie sa femme, si ce n’est pour 'porneia', et en épouse une autre, commet un adultère".

    Il n’est donc pas étonnant que, au cours de ces premiers siècles, on puisse trouver, dans les écrits des Pères de l’Église et dans les canons des conciles, des traces d’une pratique de pardon à l’égard de ceux qui ont contracté un second mariage après s’être séparés de leur premier conjoint et de leur réadmission à l'eucharistie après une période de pénitence plus ou moins longue.

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  • Liège : messe le 10 mars pour les enfants victimes de fausses couches ou d’avortements

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    téléchargement (6).jpgDe nombreuses femmes et couples vivent longtemps, parfois de nombreuses années, la souffrance de la perte de leur(s) enfant(s) in utero sans oser en parler et entamer un processus de deuil.

    A aucun moment, il ne leur a été donné l’occasion de poser un geste plus officiel ou public pour manifester l’existence de cet enfant.

    C’est pourquoi, Le Souffle de Vie vous invite chacun, chacune, à participer à une Eucharistie avec et pour les parents et familles ayant perdu un enfant pendant la grossesse par fausse couche ou par avortement.

    Les démarches proposées pendant l’eucharistie permettront d’entamer ce processus de deuil essentiel, indispensable pour chaque être humain.

    Cette eucharistie ne s’adresse pas uniquement aux parents de l’enfant décédé in utero, mais aussi à tous ceux qui, de près ou de loin ont connu l’existence de cet enfant : grands-parents, frères et sœurs, amis, collègues, infirmiers, médecins…

    Enfin, elle s’adresse à nous tous, chrétiens, dans notre souci de solidarité vis-à-vis de ceux et celles qui souffrent de la perte d'un enfant et dans notre foi en l’espérance de la Résurrection.

    Vous êtes tous les bienvenus le lundi 10 mars 2014 à 18h30 en l’église Saint Barthélemy, Place Saint Barthélemy, 8 à 4000 Liège.

    La messe sera présidée par Monseigneur Delville et un temps de sacrement de réconciliation y sera proposé.       

    Tél : 02/375.95.04 - info@souffledevie.be - www.souffledevie.be

    Belfius : BE29-0682-0636-1564

    JPSC

  • Gabriele Kuby, le sexe sauvage et le « gender »

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    L’Allemande Gabriele Kuby, née à Constance en 1944, a une formation de sociologue, et elle est auteur d’essais consacrés à l’éducation et à la sexualité. Mère de trois enfants, elle s’est consacrée pendant plus de 20 ans à des traductions depuis l’anglais dans le domaine de l’ésotérisme et de la psychologie. Engagée pendant de nombreuses années dans les mouvements étudiants allemands qui ont surgi en 1968, Gabriele Kuby s’est convertie à la foi catholique et est entrée dans l’Église en recevant le sacrement du baptême le 12 janvier 1997, fête du Baptême de Jésus…

    Son dernier livre publié en Allemagne, il y a un an est : "La révolution sexuelle globale. Destruction de la liberté au nom de la liberté". Quand j’ai eu le privilège de remettre personnellement une copie du livre à Benoît XVI, rappelle Gabriele Kuby, ce fut pour moi  un grand encouragement de l’entendre dire : « Nous rendons grâce à Dieu pour ce que vous dites et écrivez ». Extrait de l’interview reproduite sur le site « Benoit et moi » : 

    - Madame Kuby, partons de votre dernier livre-dénonciation: Qu’est ce qui vous a poussée à l’écrire?

    - La constatation que la libéralisation des normes sexuelles représente la ligne de front de l’actuelle bataille culturelle. J’appartiens à la génération 68 et j’ai activement participé à ce mouvement. Après ma conversion, les bandeaux que j’avais sur les yeux sont tombés. Et après le livre de 2006, consacré à la révolution du « gender », j’ai continué à recueillir de la matière, ensuite j’ai ressenti le besoin de présenter l’évolution de cette idéologie, parce que tout le monde perçoit les effets du renversement des valeurs, comme la destruction de la famille, mais peu de gens sont conscients que derrière ce renversement se cache une stratégie des élites au pouvoir, depuis l’ONU jusqu’à l’Union Européenne, en passant par la haute finance.

    - Donc, quel est le message que vous voulez transmettre?

    - La dérégulation des normes sexuelles conduit à la destruction de la culture. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 établit que la famille est le noyau de la société et qu’elle a besoin d’une réglementation morale pour exister. Avec tout ce qui attaque les enfants par le biais des moyens de communication sociale, internet et l’éducation sexuelle obligatoire qui est diffusée dans les collèges, il est difficile pour les enfants de se transformer en adultes mûrs, c'est-à-dire en mesure d’assumer la responsabilité d’être des mères et des pères.

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  • L’abolition de l’homme

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    Dans le n° 256, février 2014 du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy interroge Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, qui est aux avant-postes des combats pro vie.  Un langage fort et de vérité. Extraits :

     « -La Nef :  Depuis l’élection présidentielle, il y a eu une accélération de la « déconstruction » des repères traditionnels par une inflation de lois « sociétales » : pourquoi un tel empressement ?

    Jean Marie Le Méné.jpg -Jean-Marie Le Méné : (…)  Sur aucun des sujets que vous citez, la droite n’a de position solide, claire et unifiée, à la différence de la gauche pour laquelle il s’agit de valeurs symboliques de rassemblement. Toutes les transgressions dites sociétales ont été initiées puis votées sous la droite : contraception, divorce, avortement, PMA, tri des embryons, recherche détruisant l’embryon… Ces réformes ont bien sûr été votées avec la complicité de la gauche.(…). La gauche a fait la moisson idéologique de ce qui a été semé en termes de relativisme, de libéralisme, d’utilitarisme, depuis plus de quarante ans par une droite désinvolte sur le plan philosophique.

    -La mobilisation contre le « mariage pour tous » a été un événement historique sans précédent et cependant la loi est quand même passée : sur les questions éthiques et anthropologiques, nous ne cessons de dégringoler sans guère de victoire à notre actif, est-il donc impossible de renverser ce mouvement fou ?

    -Le bilan est contrasté d’une mobilisation populaire très forte qui nous réjouit  mais d’une mobilisation faible des autorités politiques et morales qui reste préoccupante parce qu’elle ne permet pas de passer à la vitesse supérieure (…).

    On peut aussi regretter qu’en dehors de quelques prises de positions individuelles admirables, la communication de l’Église de France sur ces questions ne soit pas à la hauteur ni des enjeux, ni des menaces actuelles, ni des exigences du calendrier politique. Le résultat est un sentiment paradoxal de grande détermination populaire et de divorce entre le peuple et ses élites(…).

    Quel projet politique pour demain ? Pour le moment, il est urgent de travailler à la « conversion » morale et politique de ceux qui sont en charge formellement du bien commun, ce qui déclenchera le mouvement.

    -La loi naturelle n’étant plus la norme commune, et la répression contre les lois iniques avançant à grands pas (cf. avec l’avortement), menaçant gravement les libertés de conscience et d’expression, le système démocratique actuel donnant tout pouvoir à la majorité électorale est-il encore adapté à nos sociétés… et y a-t-il une alternative ?

    -Nous sommes les premiers dans l’histoire du monde à vivre l’abolition de l’homme. Je fais référence à un titre de C.S. Lewis en 1943. Il y a un rejet de l’homme, un rejet de l’attention portée à l’homme, un rejet de l’humanisme. On ne se demande plus comment promouvoir l’humain, mais pourquoi promouvoir l’humain ? À quoi bon ?

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  • 22-23 mars : Marche des Pères de Famille de Spa à Banneux

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    Prochaine

    Marche des Pères de Famille

    Belgique 

    22-23 Mars 2014

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  • Confession, paroisse et famille au centre du message adressé par le pape aux évêques autrichiens

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    Les évêques autrichiens se sont rendus en visite "ad limina" à Rome; le pape leur a adressé ce message (30 janvier) :

    Discours du pape François

    Chers confrères,

    Je suis heureux parce que cette rencontre intense avec vous, dans le contexte de votre visite ad Limina, me fait le don de quelques-uns des fruits de l’Église qui est en Autriche et me permet aussi, à moi, de donner quelque chose à votre Église. Je remercie votre président, le cardinal Schönborn, pour les paroles courtoises qu’il m’a adressées, et qui me donnent l’assurance que nous poursuivons ensemble le chemin de l’annonce du salut du Christ. Chacun de nous représente le Christ, l’unique médiateur du salut, et rend son action sacerdotale accessible et perceptible à la communauté, permettant ainsi à l’amour de Dieu d’être toujours présent dans le monde.

    Il y a environ huit ans, à l’occasion de sa visite ad Limina, la Conférence épiscopale autrichienne est venue en pélerinage sur les tombes des apôtres Pierre et Paul et a rencontré la Curie romaine pour une consultation. À cette circonstance, la majeure partie d’entre vous a aussi rencontré mon vénéré prédécesseur Benoît XVI qui, à cette époque, ne portait cette charge que depuis quelques mois. Les années qui ont immédiatement suivi ont été marquées par une sympathie de la part des Autrichiens pour l’Église et pour le Successeur de Pierre. Cela s’est manifesté, par exemple, dans l’accueil cordial, malgré la rigueur du temps, qui lui a été réservé par la population pendant la visite papale à l’occasion du 850ème anniversaire du sanctuaire de Mariazell, en 2007. L’Église a ensuite traversé une phase difficile : la tendance à la baisse du nombre des catholiques, par rapport à la population totale en Autriche, continue depuis désormais plusieurs décennies, est symptomatique. Une telle évolution ne doit pas nous laisser inertes, mais au contraire, doit stimuler nos efforts pour une nouvelle évangélisation toujours nécessaire.

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  • France : le gouvernement bat en retraite

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    Lu sur franceinfo.fr :

    Le gouvernement recule sur son projet de loi sur la famille

    Matignon ne présentera pas son projet de loi sur la famille en 2014, comme cela était prévu.

    Nouveau recul du gouvernement, qui a annoncé lundi qu'il ne présentera finalement pas cette année son projet de loi sur la famille. "Les travaux préparatoires doivent se poursuivre", explique-t-on dans l'entourage du Premier ministre.

    Le gouvernement recule sur le projet de loi sur la famille : annoncé en grande pompe durant toute l'année 2013, il ne sera finalement pas présenté en 2014. C'est Matignon qui en a fait l'annonce lundi, en contactant l'AFP.

    "Les travaux préparatoires doivent se poursuivre", a-t-on expliqué dans l'entourage du Premier ministre, qui justifie ce report par un "calendrier parlementaire dense", avec notamment le Pacte de responsabilité. Un report confirmé par la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem :

    "Le gouvernement, en se donnant le temps d'élaborer ce projet de loi famille, crée les conditions de sérénité et de concertation indispensables" et "confirme la logique de rassemblement des Français poursuivie depuis 20 mois".

    Abandon de la PMA et de la GPA

    Le ministère de la Famille n'a pas souhaité faire de commentaire. Il y a quelques jours, la ministre Dominique Bertinotti expliquait pourtant que ce projet de loi devait répondre à la "nécessité de moderniser notre droit" face à la "diversité des modèles familiaux".

    Une mesure phare du texte devait consister à mettre à la disposition des familles recomposées de nouveaux "outils juridiques" pour reconnaître le rôle joué par des tiers dans l'éducation des enfants, sans toutefois imposer un statut "rigide" des beaux-parents.

    Le gouvernement avait déjà écarté la procréation médicale assistée (PMA) ou la gestation pour autrui (GPA) - pourtant prévues dans la mesure au départ - et annoncé qu'il s'opposerait à tout amendement remettant ces sujets sur la table.

    Le projet de loi devait également aider les enfants nés sous X - conçus par PMA avec don de gamètes et adoptés - à mieux connaître leur "histoire personnelle" avec une possible réforme de l'acte de naissance..

    "Renoncement consternant" pour les uns, "victoire" pour les autres

    La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse, a  immédiatement réagi à cette annonce : "Au lendemain de la mobilisation du camp réactionnaire, ce renoncement est consternant. Nous espérons que le gouvernement reviendra sur cette décision", a-t-elle déclaré à l'AFP.

    Du côté de la Manif pour Tous, à laquelle la membre du parti écologiste fait implicitement référence, on se félicite de ce report : "C'est une victoire car ce qui se dessinait dans ce projet de loi n'était pas favorable à l'intérêt supérieur de l'enfant et de la famille", a déclaré Ludovine de la Rochère, présidente du mouvement au lendemain de la mobilisation dans les rues de Paris et Lyon.

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, il a jugé que la gauche était "trompée, répudiée" par ce recul. "Félicitations aux organisateurs des manifestations. Valls les a entendus. Hollande a obtempéré", a ironisé l'ancien candidat à la présidentielle, appelant à faire des municipales des "élections punition".