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Famille - Page 125

  • Octobre 2014 : synode extraordinaire sur la famille

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    Un synode extraordinaire sur la famille en octobre 2014

    Radio Vatican

    "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation", c'est le thème du synode des évêques qui se tiendra du 5 au 19 octobre 2014. Troisième Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Evêques. Que le Pape en faisait une priorité était une évidence. Lors du long entretien donné à la presse internationale sur l'avion que le ramenait de Rio, le Pape avait évoqué le fonctionnement même des synodes, annonçant vouloir une réforme du Secrétariat du Synode, dans sa méthodologie, mais aussi de la Commission post-synodale qui devrait avoir un caractère permanent de consultation. Mais il faisait surtout savoir que le prochain synode des évêques aurait à traiter notamment de la pastorale du mariage, dans sa globalité, alors qu'on lui posait une question sur les divorcés remariés, théoriquement interdits de communion. 

    Plus récemment, lors de sa première rencontre avec les prêtres romains, le 16 septembre, le pape François, également évêque de Rome, les encourageait à davantage de "créativité courageuse", abordant, à nouveau cette question des divorcés-remariés. Plus globalement, il incitait les religieux à ouvrir l'Eglise sur les "périphéries existentielles", autrement dit les familles ou les personnes, qui ne vivent pas exactement selon les règles de l'Eglise. Lors de sa rencontre avec le clergé romain, François a également demandé aux prêtres de réserver un "accueil cordial" aux couples non mariés. 

    Expliquant la portée de cette annonce, qui était anticipée depuis quelque temps et a été l'un des grands thèmes de la réunion de la commission des cardinaux, de mardi à jeudi dernier, le père Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, l'a qualifiée de "très importante". "C'est la manière dont le pape entend faire avancer la réflexion et le cheminement de la communauté de l'Eglise, avec la participation responsable de l'épiscopat des diverses parties du monde", a-t-il dit aux journalistes.

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  • Les enfants de tout le monde

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    Publié par Jacques de Guillebon sur le blog du mensuel « La Nef » :

    Si vous ne connaissez pas la dernière invention de nos Faust contemporains qui se déguisent sous le nom de généticiens, je ne saurais trop vous conseiller de jeter un rapide coup d’œil sur le site Généthique (en cliquant ici).

    Il s’agit de la FIV à trois parents. Mais oui, Salomon est définitivement ringardisé. En gros, pour faire disparaître certains risques de maladie héréditaire, on injecte le noyau de l’ovule d’une femme dans le cytoplasme de l’ovule d’une autre. On n’arrête pas le progrès, c’est-à-dire le meccano humain. Tout va bien.

    Ainsi, à l’avenir, rien ne nous empêche d’imaginer la situation suivante : deux hommes en couple désirent avoir un enfant. Ils louent le ventre d’une mère porteuse, et demandent à leur meilleure copine de prêter son ovule. Mais il se trouve que cette copine est susceptible de transmettre une maladie mitochondriale. Nos pères en herbe décident alors de recourir à la FIV à trois parents : le noyau de l’ovule de la copine est donc transféré dans le cytoplasme de l’ovocyte d’une autre donneuse. Pour corser l’affaire, les deux hommes sont stériles : un donneur est donc requis. L’enfant est conçu, couvé, il naît. Tout se passe bien.

    Sauf que si l’on additionne les deux pères légaux, le donneur de sperme, la donneuse d’ovule malade, la donneuse d’ovule sain et la mère porteuse, notre lardon se retrouve avec six parents. Du moins six personnes ayant présidé à sa conception.

    Il n’est pas non plus interdit de penser que les pères se séparent après quelques années, et se remettent en couple chacun de son côté. Ce qui nous fait la somme rondelette de huit adultes pour un enfant. Pratique pour les sorties d’école et les longs week-end d’hiver.

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    "Il exagère", dites-vous ? Cette situation n'est pourtant pas plus absurde que celle de deux jumeaux qui auraient la même mère mais deux pères différents, et vivraient séparés, chacun avec son père célibataire. Cette situation, elle, est bien réelle : ça se passe aux États-Unis, et c'est à lire en cliquant ici.

    Réf. Les enfants de tout le monde

    JPSC

  • Quand Barilla plie malencontreusement devant le lobby gay

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    De Frédéric Brebant dans un assez surprenant article paru sur Trends-Tendances :

    Pourquoi Barilla n'aurait pas dû plier devant le lobby gay

    Non, les marques commerciales ne doivent pas nécessairement mettre en scène des couples homos dans leurs publicités. Au cœur de la polémique, Barilla a finalement cédé, au lieu de résister.

    La police de la pensée a encore frappé. Et une grande entreprise, une de plus, est à nouveau rentrée dans le rang. A un point tel qu'il convient aujourd'hui de se demander si une marque ne doit pas être obligatoirement «gay friendly» (traduisez : l'amie affichée des homos) pour continuer à exister sur un marché sans pitié. Et pour avoir «la paix», tout simplement.

    Petit rappel des faits. La semaine dernière, Guido Barilla, président de la célèbre marque de pâtes éponyme, participe à une émission sur une radio italienne. Au détour d'un débat sur l'homosexualité, le patron est invité à répondre à la question suivante : «Feriez-vous une publicité avec un couple gay ? ». Convaincu du positionnement qu'il a toujours donné à sa gamme de produits, Guido Barilla lance «Pas question. J'aime la famille traditionnelle», avant d'ajouter très maladroitement «Si les homosexuels ne sont pas contents, ils peuvent manger des pâtes d'une autre marque !».

    Bien sûr, le propos est déplacé et le président de la marque présentera d'ailleurs, dès le lendemain, ses excuses sur les réseaux sociaux, en ajoutant qu'il a «le plus profond respect pour la sensibilité de tous». Qu'à cela ne tienne, les homos les plus intégristes n'en démordent pas et continuent, encore aujourd'hui, à réclamer le boycott des produits Barilla dans tous les magasins du monde.

    Assumer ses valeurs

    Quel enseignement faut-il tirer de cet acharnement médiatique sur un patron qui a commis une boulette, certes, mais qui aurait pu malgré tout rester campé sur ses convictions stratégiques (et donc publicitaires) tout en affichant, dans le discours théorique, son plus grand respect pour la communauté homosexuelle ?

    «Il est dommage que Barilla n'ait pas conservé ses positions et se soit laissé influencer par les différents lobbies, constate Isabelle Schuiling, professeur de marketing à la Louvain School of Management (UCL). Il est quand même logique qu'une marque, en ligne avec sa stratégie de positionnement, continue à vouloir cibler la famille traditionnelle qui touche plus de 90% de la population. Il n'était pas question pour Guido Barilla de rejeter les gays, mais simplement de ne pas en faire une publicité spécifique. Car il faut tout de même rappeler que la segmentation est la base même du marketing !»

    A contre-courant du discours beaucoup trop «politiquement correct» qui inonde actuellement les réseaux sociaux, les marques en général et Barilla en particulier doivent en effet assumer leurs valeurs et leur identité. Si le positionnement stratégique du fabricant de pâtes (qui repose aussi sur des études de marché aiguisées) veut privilégier la famille traditionnelle «à l'italienne» où la «Mama» tient un rôle essentiel, c'est son droit et elle doit dès lors l'affirmer sans complexe, mais évidemment dans le respect des autres cibles (homos et autres) qui ne sont pas prioritaires à ses yeux.

    Pour cela, il faut un certain courage médiatique. Barilla ne l'a pas eu et ses concurrents ont tiré rapidement profit de la maladresse du président pour occuper le terrain, campagnes réactives à l'appui. Dommage.

  • Les dix clefs pour grandir en couple

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    Dix clés pour grandir en couple

    Sur Didoc.be - Écrit par P. Guembe et C. Goñi le 1 octobre 2013.

    L’amour n’est pas une chose abstraite. Il a peut-être commencé par un cœur gravé sur un tronc d’arbre (une icône est le dessin de l’abstraction), mais il n’est devenu réalité qu’au moment de configurer un projet de vie qui se développe à partir des petits exploits de la vie quotidienne. Ils sont sans doute minuscules, mais décisifs, pour entretenir la flamme de cet amour, né pour exister à jamais.

    La vie de couple fait partie de ces réalités qui, à défaut de grandir, meurent. Il ne suffit pas de repasser de temps en temps avec la pointe du couteau sur ce cœur gravé, bien qu’il faille le faire aussi, mais il faut surtout arroser l’arbre tous les jours, lui donner de l’engrais périodiquement, le tailler de manière saisonnière, et le soigner constamment. 

    Il est essentiel de veiller attentivement au trésor de notre vie, à ne jamais le négliger : il en va ni plus ni moins de notre bonheur et de celui de nos enfants. C’est pourquoi il vaut la peine d’avoir en tête les dix « clés » que nous proposons ici : 

    1. Avoir des objectifs de vie communs. Depuis que nous nous sommes unis, nous avons entrepris un même projet de vie qui ne grandit pas si chacun vit de son côté. La vie de couple n’est pas un jeu de sokatira [N.d.T. : jeu de rue où deux équipes tirent dans des sens opposés sur une même corde] mais bien une barque avec deux rames qu’il faut synchroniser. 
    2. Profiter ensemble de moments privilégiés. Le tourbillon quotidien peut nous éloigner progressivement l’un de l’autre si nous ne profitons pas de certains moments pour être à deux, pour aller au restaurant ou passer quelques jours ensemble exclusivement dédiés l’un à l’autre. 
    3. S’entendre sur l’éducation. Bien que nous ayons reçu des éducations différentes, nous devons savoir comment éduquer nos enfants, travailler de concert et éviter qu’ils nous voient nous disputer à leur propos. 
    4. Gérer les relations avec la famille moléculaire. La famille nucléaire (parents et enfants) est inscrite dans une famille moléculaire (beaux-parents, grands-parents, oncles et tantes, cousins) qui peut être source de conflits si on ne prend pas la distance adéquate, mais qui peut aussi apporter beaucoup de choses positives sur le plan de l’affection et de l’aide mutuelle. 
    5. Toujours se respecter. Il n’y a pas d’amour sans respect. S’il vient à manquer, les étincelles de la jalousie peuvent jaillir, le sens de la justice s’évaporer, l’incompréhension surgir ; même la menace de mauvais traitement peut poindre à l’horizon. 
    6. Veiller aux relations intimes. La santé d’une relation se décide dans l’intimité de l’alcôve qui ne doit jamais accueillir deux étrangers dans la nuit, mais favoriser un dialogue transparent et profond. 
    7. Gérer le temps libre. Beaucoup de problèmes de couple viennent d’une mauvaise gestion du temps libre qui peut être, si pas la cause, du moins l’occasion d’une raréfaction de l’ambiance familiale. 
    8. Admirer l’autre. Par habitude on tend à sous-entendre beaucoup de choses, on peine à prononcer un « je t’aime ! » ou un « comme tu es joli(e) ! », car on trouve cela évident. Mais si l’on regarde avec les yeux, il faut se rappeler qu’on admire avec les mots. 
    9. Partager les tâches domestiques. La répartition équitable du travail est un élément important pour transformer la maison en un foyer où tous collaborent à une tâche commune. 
    10. Communiquer. C’est la clé de toute relation : savoir écouter et parler avec franchise. Pour cela, il faut contribuer à la communication, c’est-à-dire nous efforcer de comprendre et de nous faire comprendre.

    Ne laissons pas ce cœur s’arrêter de battre. 

    Source: http://blogs.aceprensa.com/familiaactual/diez-claves-para-crecer-en-pareja/. Les auteurs de ce blog se consacrent depuis plus de vingt-cinq ans à l’enseignement, ce qui leur a permis de bâtir une grande expérience dans les relations tant avec les parents qu’avec les élèves. Pilar est pédagogue et travaille comme professeur et comme conseil. Carlos est docteur en philosophie et écrivain. A deux, ils écrivent des livres, donnent des conférences et sont consultants dans le domaine éducatif. Ils sont parents de deux enfants. Cet article a été traduit de l’espagnol par Carine Therer.

  • BXL, 18 novembre : Parlez-vous gender ?

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  • Le gouvernement français fait officiellement la promotion de l'avortement

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org

    Lancement du site public français en faveur de l'avortement

    C'est demain, le samedi 28 septembre 2013, que le site internet institutionnel en faveur de l'avortement sera lancé (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13 septembre 2013). A partir de cette date, le souhait des ministres de la Santé et des Droits de la femme se réalise. Leur objectif : contrer "la prolifération d'informations [qui serait, selon elles,] de nature à porter atteinte à la liberté de choix des femmes", permettre à celles-ci "de disposer de tous les renseignements utiles pour éclairer son choix, compte tenu de la législation applicable" et enfin, les orienter "vers les professionnels formés pour bénéficier de renseignements sur les lieux accessibles, pour une information ou un acte d'IVG, ou pour une écoute". 

    Jeanne Smits s'est rendue sur ce site et en fait la critique :

    http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/09/desinformation-sur-le-site.html

  • Se fiancer ? Pourquoi ?

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    Lu sur le blog "Jeunes Cathos" :

    Pourquoi se fiancer aujourd’hui ?

    Ayant reçu la bénédiction des fiancés le week-end dernier, nous répondons à la demande de Jeunes Cathos Blog pour témoigner de cette étape importante de notre vie de couple.

    Nous sommes deux jeunes lyonnais de 23 et 22 ans. Notre rencontre n’a rien d’original – pour certains elle serait presque caricaturale ! Nous nous connaissons depuis nos années de lycée et nous nous voyions souvent lors de soirées rallye et dans le cadre du scoutisme. D’abord amis, nous avons décidé de cheminer ensemble il y a un an et demi avec, très vite, le mariage en ligne de mire. Fiancés dans le secret de nos cœurs, nous avons officialisé notre amour en annonçant notre mariage à nos familles et amis à Pâques.

    Pourquoi se fiancer aujourd’hui ?

    « C’est en effet aller à contre courant de la société actuelle. Bien souvent, les jeunes s’installent ensemble et attendent parfois de nombreuses années avant d’oser l’engagement. Ils ne se rendent donc pas compte de la beauté, la richesse et l’importance des fiançailles. Choisir de se fiancer aujourd’hui, c’est accepter de se laisser du temps. C’est permettre à un couple d’apprendre à s’aimer. »

    Vous dites que l’amour s’apprend…

    « Evidement ! On tombe amoureux mais on apprend à aimer. Aimer, c’est vouloir aimer aujourd’hui et demain, chaque jour de notre vie, dans les joies et les souffrances. La volonté d’aimer s’éduque et engendre ainsi la fidélité. »

    Que représentent pour vous les fiançailles ? 

    Cette décision fait suite à un long temps de réflexion et de questionnement. Les fiançailles permettent de se dire mutuellement que nous avons une volonté commune : celle de se donner l’un à l’autre par le mariage et de faire ainsi naître une nouvelle famille.

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  • Quand la France se réveilla

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    Et la France se réveilla

    de Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, Toucan, 288 pages

    La recension de Famille Chrétienne :

    Comment, et pourquoi, La Manif pour tous a-t-elle mobilisé ses troupes ? Et quelles leçons peut-on en tirer ? Deux journalistes, Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, répondent dans un essai en forme de rétrospective.

    C’est l’histoire d’une des plus grandes mobilisations de l’après-guerre. Une série de manifestations que ni les grands médias, ni les intellectuels, ni les politiques n’avaient vu venir – surtout pas les politiques, qui pour la plupart sont passés à côté. Aujourd’hui que les clameurs se sont tues, deux journalistes, Raphaël Stainville et Vincent Trémolet de Villers, dressent un premier bilan de La Manif pour tous.

    Leur livre, bien informé et très vivant, se lit avec plaisir, truffé qu’il est de choses vues et de portraits bien troussés, de Virginie Tellenne, alias Frigide Barjot, à Tugdual Derville (Alliance Vita), de Béatrice Bourges (le Printemps français) à Ludovine de la Rochère (présidente de La Manif pour tous), d’Albéric Dumont (La Marche pour la vie), à François-Xavier Bellamy, philosophe de 27 ans…

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  • Gender à Bruxelles : La Manif Pour Tous en alerte

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    Gender à Bruxelles : La Manif Pour Tous en alerte

    Demain, 18 septembre, la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen soumettra au vote le rapport sur la Santé et les Droits Sexuels et Reproductifs. 

     

    Tous nés d’un homme et d’une femme

    Paris, le 17 septembre 2013 

    Communiqué de presse

    Parlement Européen - Rapport sur la santé et les droits sexuels et reproductifs

    L’Europe, l’éducation sexuelle et le genre :

    La Manif Pour Tous en alerte 

    sur un projet d’enseignement obligatoire dès le primaire

    Demain, 18 septembre, la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen soumettra au vote le rapport sur la Santé et les Droits Sexuels et Reproductifs. La Manif Pour Tous est particulièrement inquiète des dispositions envisagées en matière d’éducation sexuelle, de lutte contre les stéréotypes et d’éducation à l’égalité des genres. Elle dénonce fermement la volonté affirmée dans l’amendement 151 de promouvoir l’égalité de genre dans les programmes et manuels scolaires.

    Une nouvelle menace pour l’enfant et les libertés fondamentales

    La Manif Pour Tous dénonce l’amendement 151 de la députée européenne Barbara Matera (PPE) qui propose de rendre obligatoire des cours d’éducation sexuelle pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires des Etats membres. De tels cours n’ont certainement pas leur place en primaire, et d’autant moins qu’ils aborderaient notamment la question de « l’égalité des genres ». La Manif Pour Tous dénonce ce projet de promotion de l’identité de genre, notion qui fait débat chez les spécialistes et qui n’est pas un sujet pertinent à l’âge de l’école ! Imposée aux écoles, cet enseignement serait ainsi décidé sans concertation avec les parents, sans respect de leur rôle de premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.

    L’amendement 151 est une grave atteinte à l'article 26 (§3) de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui stipule que le droit d'éducation est reconnu prioritairement aux parents. Il met en danger la liberté et le droit des parents à s'opposer à l'interférence d'acteurs étatiques ou non étatiques dans cette éducation. La défense d'un droit d'accès de l’enfant à une information scientifique et dégagée de tout jugement en matière de sexualité ne doit pas se faire sans l’implication des parents et l’assurance que les contenus contribuent à l’équilibre de l’enfant. Par ailleurs les concepts de genre n’entrent pas dans le champ « d’une information scientifique » et n’ont donc pas de place dans ce cadre.

    La Manif Pour Tous en alerte

    Le 18 septembre prochain, La Manif Pour Tous suivra avec attention les débats de la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen. Elle se prépare à se mobiliser et à mener toutes les actions nécessaires si cet amendement devait être adopté. La Manif Pour Tous demande aux députés européens de cette  commission permanente de prendre concrètement position à l’occasion de ce vote pour défendre les intérêts de l’enfant, le rôle de ses  parents et la neutralité des instances nationales d’éducation gravement mis en danger par ce rapport. Elle leur rappelle que :

    1. La Manif Pour Tous s’oppose fermement à la diffusion à l’école du concept de genre, notion floue et non scientifique conduisant notamment à la remise en cause des identités sexuelles homme/femme.

    2. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. La liberté d’éducation des parents est un droit fondamental et inaliénable qu’aucune institution ne peut retirer et que toutes les conventions internationales garantissent.

    3. La Manif Pour Tous défend les droits de l’enfant. Elle est prête à agir aussi bien au niveau français qu’au niveau européennif Pour Tous est un mouvement spontané, populaire et divers qui s’oppose à la généralisation de la PMA, à la GPA (mères Contact presse

      Tel : 06 43 90 35 81    /    contact-presse@lamanifpourtous.fr  

  • Les divorcés-remariés au coeur des préoccupations du pape

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    Sur Radio Notre-Dame : La question des divorcés-remariés au coeur du « G8 » papal

    Et plus particulièrement la question de la nullité des mariages, et des secondes noces pour les divorcés… Des thèmes chers à Benoît XVI, et que le Pape François souhaite aborder en profondeur lors de sa rencontre en octobre prochain avec les 8 cardinaux nommés pour le conseiller.

    C’est une information Radio Vatican. En diffusant l’intégralité des propos improvisés par le Pape, à huis clos, devant tous les prêtres de Rome, à Saint Jean-de-Latran, la radio officielle du Saint Siège a donné la couleur du prochain G8 papal, qui se tiendra à Rome du 1er au 3 octobre prochain.

    Les familles catholiques inquiètent le Pape

    Cette réunion abordera donc la question des familles catholiques, et plus particulièrement les problèmes relatifs au mariage, à l’annulation de ce mariage, et aux divorcés remariés, en délicate situation au sein de l’Eglise. « Notre devoir est de trouver une autre voie, dans la justice » a notamment expliqué le Pape François devant les prêtres du diocèse de Rome, revêtant pour l’occasion son habit d’évêque diocésain.

    Benoît XVI, en son temps, s’était déjà penché sur la question. Pour lui, cette question ne pouvait « se réduire seulement à la question de savoir s’il est possible ou non de communier ». Pour le Vatican, le problème est plus profond que cela, et le Pape François entend bien y réfléchir, et si possible « entreprendre quelque chose pour résoudre les problèmes de la nullité des mariages ».

    Vers l’abolition de la nullité du mariage ?

    Selon la doctrine catholique, les hommes et les femmes qui s’unissent dans le mariage s’engagent pour la vie. S’il y avait rupture de ce lien, le divorce mais aussi le remariage les empêcherait alors de communier, si le précédent mariage n’a pas été annulé. Actuellement, de nombreux divorcés-remariés, pleinement actifs dans l’Eglise, souffrent, de fait, de cette exclusion.

    Terrain sensible donc… Tout comme son prédécesseur, François a témoigné la volonté que ces couples se sentent aujourd’hui accueillis dans la communauté chrétienne. Devraient donc être approfondis au cours de ce « G8 » les raisons de la nullité du mariage, avec notamment l’idée de les rendre possibles pour plusieurs raisons : les cas d’immaturité, de manque de foi, et ce, quand le sacrement a été conclu par simple convention sociale.

    La société, justement, sera au cœur des discussions. Le pape s’inquiète en effet de la remise en question de la famille traditionnelle, avec l’explosion des divorces, des difficultés des familles recomposées, et des nouvelles formes de famille, comme notamment le mariage des personnes de même sexe qui continuera de faire couler beaucoup d’encre. Toutes ces questions pourraient par la suite être confiées à un synode d’évêque pour examen.

  • Gay gay marions-nous !

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    Lu ICI :

    Ils se sont dit oui à la mairie d’Alençon samedi 14 septembre en présence d’une quinzaine d’amis et de membres de la famille. Les noces ont ensuite été arrosées à leur domicile alençonnais. A 2 h du matin, dimanche, alors qu’il ne restait que les époux et une amie, une dispute à éclaté entre les conjoints “au sujet de la belle-mère”. L’un s’est levé pour frapper son conjoint. L’amie s’est interposée. Elle a été brutalement écartée pour atteindre son époux qu’il a frappé à la tête. Il a ensuite intimé aux deux occupants de s’asseoir “sinon je fais un meurtre”. L’amie est finalement parvenue à prendre la fuite par la fenêtre de la chambre, au rez-de-chaussée. Elle a alerté la police. Le conjoint blessé a lui aussi quitté l’appartement à l’arrivée des forces de l’ordre.

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  • Combatif, le cardinal Bagnasco dénonce les idéologies qui mettent à mal la famille

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    Bishop_Angelo_Bagnasco_(2005).jpgMassimo Introvigne (Nuova Bussola quotidiana - 13-09-2013) (merci à EW pour sa traduction)

    Extraits :

    La 47e Semaine sociale des Catholiques italiens de Turin, dédiée à la famille, s’est ouverte ce 12 septembre. […] Dans son message aux participants, le Pape François a rappelé l’essentiel de la conception chrétienne de la famille : union féconde entre un homme et une femme, dans leurs différences, et nul autre modèle ; premier et principal sujet constructeur d’une société et d’une économie à taille humaine ; réalité concrète, quotidienne, chaîne intergénérationnelle de solidarité et de valeurs. Il a aussi souligné les risques courus par un peuple qui mépriserait la famille : « un peuple qui ne prend pas soin des personnes âgées et des enfants n’a pas de futur, car il maltraite à la fois sa mémoire et ses promesses pour l’avenir» et souligné la portée des choix politiques concernant la famille, des problèmes démographiques du continent européen aux questions relatives au travail et à l’économie. Ensuite, François a dénoncé le manque de liberté des familles italiennes à pouvoir appliquer leurs propres choix éducatifs pour enfin terminer avec cette recommandation : « mettre en évidence le lien qui unit le bien commun à la promotion de la famille fondée sur le mariage, au-delà de tout préjugé ou idéologie. »

    Cette recommandation a immédiatement été appliquée par le Cardinal Bagnasco (archevêque de Gênes et président de la conférence épiscopale italienne), dans son allocution d’ouverture, partant directement du cœur du problème, à savoir le défi que la révolution anthropologique pose à l’Église et au bien commun.  A la suite de Benoît XVI, qui dénonçait une écologie se préoccupant plus de la plus petite plante ou du moindre animal que de la vie ou de la famille humaine, le Cardinal a cité la psychiâtre Catherine Ternynck : « Partout, ils nous exhortaient à sauver la planète. Ne fallait-il pas, avec la même urgence, venir au secours de l’être humain ? Si l’air devait rester pur, l’herbe verte, ne fallait-il pas aussi que le monde des humains demeure vivable ? Que faisait-on de la terre des hommes ? » Bagnasco a affirmé qu’il s’agissait justement « du sol humain qui s’était appauvri, vidé de son humus de relations, liens, responsabilités et, de là, devenu friable et inconsistant. Au point que l’homme lui-même, sur ce terrain incertain, finisse par devenir « de sable », une forme fluide, pétrie de contradictions et avec une caractéristique évidente : la sensation de lassitude. C’est un homme « à la tête lourde » qui se fatigue à faire avancer sa vie, doute du chemin et du sens. »

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