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Eglise - Page 1155

  • France : les ordinations sacerdotales en déclin

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    De la Lettre de Paix liturgique :

    lettre 497 du 23 Juin 2015

    FRANCE 2015, 20 NOUVEAUX PRÊTRES POUR LA FORME EXTRAORDINAIRE ET SEULEMENT 68 POUR LA FORME ORDINAIRE

    En France, selon la coutume, les ordinations sacerdotales auront lieu à la fin du mois de juin. Paix liturgique donne, comme chaque année, des chiffres qui intéressent toute la communauté ecclésiale, toutes sensibilités confondues. Il apparaît, hélas, que la crise sacerdotale s’amplifie d’année en année dans notre pays, dès lors que le nombre d’ordinations diocésaines extrêmement bas (on est passé au-dessous de la barre des cent ordinations par an) n’assure pas, de très loin, le renouvellement des prêtres de France.

    Le nombre des prêtres en exercice dans les diocèses – qui était de 5 806 en 2014 – passera à 4 257 en 2024, selon une enquête publiée par La Croix le 6 juin 2014. Le nombre des ordinations, cette année, dans les diocèses de France, est peut-être le plus bas depuis la reprise du culte après la Révolution.

    Certes, les fidèles et prêtres attachés à la liturgie traditionnelle constatent, cette année encore, sa vigueur, mais celle-ci n’est pas malheureusement suffisante pour éponger le déficit global : on estime généralement que le « taux de fécondité sacerdotale » des communautés traditionnelles équivaut à ce qu’était le « taux de fécondité sacerdotale » des catholiques français en général en 1962, au début du Concile.

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  • L'Instrumentum Laboris du Synode sur la famille a été présenté ce matin

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    Presentation de l'Instrumentum Laboris du Synode sur la famille

    Cité du Vatican, 23 juin (VIS). Ce matin près la Salle de Presse a été présenté l'Instrumentum Laboris de la XIX assemblée générale ordinaire du Synode des évêques consacré à la vocation et à la mission de la famille (4 - 25 octobre). Le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode, était entouré du Cardinal Péter Erdö, Rapporteur général, et de Mgr.Bruno Forte, Secrétaire général de cette assemblée. Le document de travail reprend en trois parties le Rapport de l'assemblée extraordinaire d'octobre dernier, consacrée aux défis pastoraux de la famille dans la nouvelle évangélisation: A l'écoute des défis, Discerner la vocation de la famille, La mission de la famille. Le Cardinal Baldisseri a tout d'abord indiqué les nouveautés de la première partie, principalement d'ordre anthropologique et culturel, socio-économique et écologique: pauvreté et exclusion, troisième âge et veuvage, deuil familial, handicap, émigration, rôle de la femme, affectivité, éducation sexuelle et bioéthique. La seconde aborde la question mariage naturel et plénitude sacramentelle, l'indissolubilité, le don et l'accomplissement, la vie familiale, l'union et la fécondité, la dimension missionnaire, la foi, la prière et la catéchèse, le lien étroit entre Eglise et famille, les jeunes et la peur du mariage, la miséricorde. Enfin la troisième partir s'intéresse au thème famille et évangélisation, à la famille comme sujet de la pastorale, à la liturgie nuptiale, à l'ouverture missionnaire, à l'accompagnement ecclésial de la famille, à la simplification des procédures en annulation, à l'intégration des fidèles en situation irrégulière, à un éventuel parcours pénitentiel, aux problèmes issus des mariages mixtes et aux disparités cultuelles, aux problèmes de natalité et adoption, de respect de la vie, de la conception et de l'éducation. Le Cardinal a tenu à signaler l'importance consacrée à l'indigence économique et aux menaces d'usure pesant sur les famille, rappelant l'importance de re-proposer la Lettre des droits de la famille en liaison avec la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

    Ensuite, le Cardinal Baldisseri a exposé les travaux conduits par du Conseil du Synode entre les deux assemblées, et notamment le questionnaire en 49 points adressé à toutes les conférences épiscopales et synodes sui juris. Après sa clôture du 15 avril, il a suscité 99 réponses, qui s'ajoutent en 359 observations envoyées librement par toute sorte de réalités ecclésiales, diocèses, paroisses, associations, personnalités. Le déroulement de la prochaine assemblée, après celui de la précédente, permettra d'améliorer la procédure en l'alignant sur les besoins de notre temps. On a retenu la nécessité de limiter le nombre des interventions individuelles et d'en rationaliser le flux, tout en valorisant le travail des Circuli Minores. La première semaine du Synode traitera de la première partie de l'Instrumentum, la seconde de la seconde partie et la troisième de la troisième partie. Après quoi l'assemblée préparera le document destiné à être soumis au vote pour approbation et ultérieure présentation au Pape. Tous les ayant droit pourront intervenir et ont consacrera tout le temps nécessaire aux groupes de travail linguistiques. En conclusion, le Cardinal a rappelé que pour le Saint-Père le Synode n'est pas un parlement mais un lieu dans lequel se manifeste l'Esprit. Les pères synodaux sont donc appelés à s'exprimer par Parresia, libres de communiquer avec la presse avec discrétion et sens de la responsabilité.

    Lire également : le synode des évêques revoit sa méthode de travail

  • Pour Fabrice Hadjadj, l’encyclique Laudato Si brise « l’attelage boiteux » entre les catholiques et « le monde technolibéral de la croissance illimitée »

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne (Antoine Pasquier) :

    Fabrice Hadjadj : par son écologie intégrale, Laudato Si fera date

    Pour le philosophe Fabrice Hadjadj, l’encyclique Laudato Si brise « l’attelage boiteux » entre les catholiques et « le monde technolibéral de la croissance illimitée ».

    En quoi cette encyclique est un texte qui fera date, comme ce fut le cas pour Rerum novarum ?

    Ce qui fait date, c’est ce qui est à la fois la manifestation d’une époque et son dépassement, un peu comme le lever d’un soleil qui révèle le paysage en prenant de la hauteur.

    C’est exactement ce qui se passe avec ce texte : il manifeste ce qu’il y a de plus spécifique à notre temps – le « paradigme technocratique » – et il le fait à partir des mystères les plus élevés mais aussi les plus simples – la communion trinitaire et la communion de toutes les créatures, ce que cherchent à penser les plus grands théologiens et ce que ressent directement le moindre des amoureux… C’est aussi comme si, dans le péril extrême où nous sommes, la catholicité était devenue un fait physique. Là où Pacem in terris s’adressait à « tous les hommes de bonne volonté », Laudato Si s’adresse à tous les hommes, purement et simplement. La conscience écologique nous entraîne à reconnaître que nous habitons une « maison commune », et que cette maison commune suppose, comme toute maison, un Père commun…

    Le respect de la nature passe, pour le pape, par l’émerveillement devant la Création. Pourquoi les hommes se limitent-ils à une vision matérialiste, sont-ils des contemplatifs qui s’ignorent ?

    Nous commençons tous par être des contemplatifs. C’est en nous la ressource de l’enfance. Un jeune homme est poussé à faire des études scientifiques d’abord par son émerveillement devant les phénomènes de la nature. Il n’y a que l’admiration et l’amour qui puissent nous mettre en mouvement. Mais ce mouvement est souvent dévié par une ingrate volonté de puissance. Ainsi, dans l’école d’ingénieurs où entrera notre jeune homme, on négligera ce que les phénomènes ont de « phénoménal », on passera de l’émerveillement au calcul, à la manipulation, à l’utilitarisme qui ignore l’impulsion initiale du désir de connaître. C’est parce qu’on a été enfant sur les genoux de sa mère avec un père montrant la beauté d’une pâquerette, que l’on a le désir d’embrasser le monde intelligemment, mais voilà bientôt que l’on se met à vouloir fabriquer des petits d’homme sans père ni mère, et à piétiner la forme de la pâquerette pour la réduire à son utilité ou ses fonctions… En faisant ainsi, c’est la Création que l’on trahit, mais c’est aussi d’abord soi-même.

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  • L'autre pape François : celui qui prêche la chasteté avant le mariage

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    L’autre François: celui qui prêche la chasteté avant le mariage

    L’encyclique “Laudato si” a été lue, elle aussi, de manière sélective, en laissant de côté les passages gênants qui sont consacrés à la “santé reproductive” et aux différences sexuelles. Analyse d’une dissimulation qui falsifie l’image de ce pontificat

    ROME, le 23 juin 2015 – L'encyclique "Laudato si'" a eu, à l’échelle de la planète, un retentissement énorme mais, en, même temps, très sélectif.

    Ce que propose globalement l'encyclique, c’est une écologie "intégrale". Et en effet, dans les quelque deux cents pages que compte le document, on trouve de tout. Cela va des grandes destinées de l'univers aux petits détails de la vie quotidienne.

    Mais c’est précisément en raison de cette surabondance encyclopédique, qui aborde de nombreux sujets plutôt qu’un seul, que beaucoup de gens ont été amenés à tirer du texte uniquement les éléments qui leur paraissaient les plus proches de leurs attentes personnelles.

    Une révélation intéressante à propos de la genèse de l'encyclique a été apportée par un évêque qui travaillé plus que d’autres à sa rédaction : Mario Toso, qui est aujourd’hui à la tête du diocèse de Faenza, mais qui était, jusqu’au mois de janvier dernier, secrétaire du conseil pontifical Justice et Paix.

    À l’occasion d’une interview qu’il a accordée au vaticaniste suisse Giuseppe Rusconi, il a déclaré :

    "L’encyclique, telle qu’elle nous est présentée aujourd’hui, présente un visage qui est différent de celui de la première ébauche. Celle-ci prévoyait une longue introduction à caractère théologique, liturgique et sacramentel, spirituel. Si la structure initiale avait été conservée, l’encyclique se serait adressée de manière plus immédiate au monde catholique. Au contraire le pape François a préféré modifier cette structure, en déplaçant vers le milieu et vers la fin du texte la partie théologique, de même que celle qui est relative à la spiritualité et à l’éducation. En agissant ainsi, il a restructuré la matière qui avait été mise à sa disposition et il l’a disposée en fonction d’une méthode d’analyse et de discernement qui implique la prise en considération de la situation, son évaluation, ainsi que la préfiguration d’indications pratiques en vue de la mise en route de la solution des problèmes. Ce faisant, il a cherché à impliquer le plus grand nombre possible de lecteurs, y compris parmi les incroyants, dans un raisonnement qui peut, dans une large mesure, être partagé par tout le monde".

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  • Laudato Si, un douloureux éblouissement

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    Laudato Si’: un douloureux éblouissement 

     

    Pour Famille Chrétienne, Tugdual Derville partage ses premières impressions à la lecture de l’Encyclique du pape François, Laudato Si’: 

     

    La nouvelle encyclique du pape François est douloureusement éblouissante. Pas étonnant qu’elle fasse du bruit, mais aussi qu’elle dérange, car chacun est convoqué à prendre sa part de responsabilité. Surtout en Occident. Laudato Si s’inscrit dans la tradition des encycliques majeures qui ont construit la doctrine sociale de l’Église catholique : concrètes, réactives et prophétiques. Elles sont toujours publiées en écho aux grandes mutations de l’humanité. Mais cette fois, nous sommes plus que jamais au pied du mur : il s’agit d’embrasser dans un même mouvement l’avenir de la planète et celui de la communauté des hommes. Leur maison Terre est en feu. Ils doivent s’emparer de son destin, pour que le leur continue.

    En décrivant d’abord l’ampleur de cette crise écologique – en quelque soixante articles presque dénués de références spirituelles – le pape François assume son intention de parler urbi et orbi, c’est-à-dire au monde entier, en commençant par rejoindre ses chères « périphéries ». Pour certains lecteurs qui seraient jusqu’ici passés à côté des grands débats environnementaux, ce premier chapitre constituera un manuel de rattrapage. Les chrétiens français ne sont-ils pas nombreux à s’être détournés de l’écologie, effarés par l’incohérence anthropologique de l’écologie partisane ?

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  • Opus Dei : à Bruxelles, le samedi 20 juin, journée en l’honneur de saint Josémaria et de Monseigneur Léonard

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    « Ce samedi 20 juin, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées au centre-ville pour une journée en l’honneur de saint Josémaria.

    558791893570f340d746eb97.jpgElle a commencé par une messe présidée par Mgr Léonard et a été suivie, en début d’après-midi, par une conférence de l’archevêque de Malines-Bruxelles intitulée « Le mariage, vocation chrétienne ».

    Dans son homélie, dans une église Saint-Jacques sur Coudenberg archicomble, Mgr Léonard a souligné le lien entre les lectures de la Messe et les traits de la spiritualité de saint Josemaría, décédé voici 40 ans, le 26 juin 1975. Ainsi, le récit de la Création que nous lisons dans la Genèse met en évidence la bonté fondamentale de cette création. En ce sens, le travail humain au milieu du monde est une réalité positive. Bien plus, les réalités terrestres sont un lieu de sanctification. Il s’agit d’un message précurseur de saint Josémaria, bien avant le concile Vatican II et la constitution pastorale Gaudium et Spes. L’Evangile de la pêche miraculeuse, quant à lui, est à l’image de l’élan missionnaire qui a toujours caractérisé saint Josémaria. Le Christ dit à Simon-Pierre et nous dit : Désormais, ce sont des hommes que tu prendras. De quelle manière ? En plaçant notre confiance dans la grâce de Dieu. Quant à la lettre aux Romains, elle souligne une troisième caractéristique de saint Josémaria : sa tranquille assurance que Dieu est notre Père et que nous sommes ses enfants. Mgr Léonard a terminé son homélie par ces mots : « Nous voulons aujourd’hui rendre grâces que cette spiritualité a atterri en Belgique voici 50 ans et pour tout le fruit que nous connaissons et pour lequel nous disons merci. »

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  • France : en 2015, près d’un prêtre sur deux sera ordonné en dehors du réseau diocésain

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    Lu sur « riposte catholique »

    « En 2015, les évêques ordonneront 68 nouveaux prêtres dans les diocèses de France, a annoncé dans un communiqué la Conférence des évêques de France. Il faut y ajouter les prêtres non-diocésains qui seront ordonnés et pour lesquels nous n’avons pas de chiffre global : fraternités sacerdotales, religieux… soit environ une cinquantaine. Quasiment 1 prêtre sur 2 sera ordonné en dehors du réseau diocésain.

    Le nombre de prêtres diocésains ordonnés en France diminue régulièrement :

    • 82 en 2014
    • 92 en 2013
    • 97 en 2010

    Quelques diocèses comptent encore plusieurs ordinations :

    • 12 à Paris,
    • 4 à Grenoble-Vienne, Fréjus-Toulon et Versailles,
    • 3 à Bayeux et Strasbourg,
    • 2 à Avignon, Basse-Terre, Bordeaux, Cambrai, Lyon et Vannes.

    Les autres diocèses ordonneront un seul nouveau prêtre, comme les lecteurs de Perepiscopus ont pu le constater avec les articles de ces derniers jours :Ajaccio, Aix et Arles, Bayonne, Belley-Ars, Créteil, Digne, Évry-Corbeil-Essonnes, Gap, Lille, Meaux, Montpellier, Nancy, Nantes, Nîmes, Orléans, Rennes, Rouen, Saint-Étienne.

    Le patriarcat Chaldéen, ordinariat des catholiques orientaux, ordonne également un prêtre, de même que le diocèse de Monaco et l’éparchie ukrainienne. 7 prêtres diocésains seront ordonnés pour la Communauté de l’Emmanuel et 3 pour les Missions Étrangères de Paris.

    Enfin, 87 séminaristes seront ordonnés diacres en vue de la prêtrise, l’an prochain, si tout va bien »

    Ref. 68 nouveaux prêtres diocésains

    JPSC

  • Visite du pape François à Turin (21-22 juin 2015)

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    Retour aux sources pour le pape argentin dont la famille est d’origine piémontaise. De ses multiples déclarations, lors de sa visite au Saint-Suaire et ailleurs, retenons les plus éloignées de son image médiatique :

     Aux jeunes :  "Faites l'effort de vivre chastement"

    Le pape François a exhorté dimanche soir à Turin (nord de l'Italie) les jeunes à "faire l'effort de vivre chastement", même "si c'est une parole impopulaire". Lors d'une rencontre avec des dizaines de milliers de jeunes rassemblés sur la grande place Vittorio, le pape a expliqué qu'il "ne voulait pas faire le moraliste". Mais "le pape, a-t-il remarqué, doit risquer de dire la vérité, de dire une parole impopulaire qui ne plait pas".

     "Dans ce monde hédoniste où la publicité vante le plaisir, je vous dis: soyez chastes!", a-t-il encore lancé aux jeunes, en reconnaissant que l'engagement à la chasteté (avant le mariage) implique pour tous des "moments difficiles". "Pardonnez-moi si je vous dis quelque chose que nous n'attendiez pas. Faites l'effort de vivre l'amour chastement. Il ne faut pas utiliser l'autre pour le plaisir. Votre réaction doit être: je te respecte, je ne veux pas profiter de toi", a insisté François qui s'inscrit dans la ligne de ses prédécesseurs Jean Paul II et Benoît XVI

    "Si vous voulez quelque chose de bien, vivez, ne vivotez pas", a-t-il encore recommandé, se moquant de "ces jeunes qui vont à la retraite à 20 ans", qui "vivent comme des végétaux". Le pape a déclaré comprendre la défiance et le découragement des jeunes à l'égard du monde contemporain, où continue "une guerre mondiale par morceaux", où les puissants "ont l'hypocrisie de parler de paix et de vendre des armes".

    Ref."Faites l'effort de vivre chastement"

    Société du « Welfare » : François dénonce le «péché social» de la mise à l'écart des plus faibles

    (RV) Une étape qui ne pouvait pas manquer au programme de la visite du Pape François à Turin : le Cottolengo, la Petite Maison de la Divine Miséricorde, à la fois monastère, hôpital et asile, fondé au 19° siècle par le « Saint Vincent de Paul italien », Joseph-Benoît Cottolengo. Il s’agit une institution atypique destinée à accueillir tous les malades pauvres, quelle que soit leur pathologie, surtout certains handicapés qui à l’époque du Père Cottolengo étaient refusés par les hôpitaux, comme les épileptiques, les malades mentaux et les sourds-muets.

    Pour animer son institution qui a essaimé à travers le monde, Joseph Cottolengo a fondé une congrégation de religieuses et un institut de frères, prêtres et laïcs. Le Saint-Père s’est rendu, dimanche après-midi, dans ce lieu de charité pour y rencontrer des malades et des handicapés. L’occasion pour lui de relever que l’exclusion des pauvres existe encore aujourd’hui. « La médecine a fait des progrès mais la culture du déchet a provoqué une crise anthropologique : ce n’est plus l’homme qui est au centre des actions mais la consommation et les intérêts économiques » a-t-il répété, dans un ton proche de celui employé dans son encyclique Laudato Si' publiée jeudi dernier.

    Parmi les personnes délaissées, le Pape François a cité les personnes âgées.« Elles sont la mémoire et la sagesse des peuples ; et pourtant leur longévité n’est pas toujours perçue comme un don de Dieu, mais au contraire comme un poids difficile à supporter. » Le Souverain Pontife invite donc à « développer des anticorps » contre cette mentalité qui fait tant de mal à la société. « Il s’agit d’un péché, a-t-il martelé, d’un grave péché social ».

    Le Pape François a rendu un hommage appuyé au père Cottolengo, à son amour évangélique concret. « La raison d’être de cette institution, a-t-il dit, n’est pas une forme d’assistanat ou de philanthropie, c’est l’Évangile, l’amour préférentiel de Jésus pour les plus fragiles et les plus faibles. »  Le Saint-Père a par ailleurs invité les malades à devenir les témoins et les apôtres de la Divine Miséricorde qui sauve le monde. « En contemplant le Christ crucifié, et avec l’aide de ceux qui prennent soin de vous, leur a-t-il dit, vous trouverez la force et la consolation pour porter votre croix tous les jours. »

     Ref. le «péché social» de la mise à l'écart des plus faibles

     JPSC

  • 20 juin: Journée mondiale du Réfugié

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    Voici le communiqué que le Vicariat « Evangile et Vie » de l’Eglise de Liège nous a fait parvenir à cette occasion :

    « À l’occasion de la Journée Mondiale du Réfugié, l’Eglise tient à exprimer sa profonde solidarité avec tous ceux et celles qui ont dû quitter leur pays pour des raisons multiples et souhaite que chacun puisse être accueilli dans des conditions dignes.

    Nous exprimons notre reconnaissance pour les Services et Associations qui  assurent un soutien et un accompagnement auprès  des réfugiés qui espèrent trouver dans nos régions une terre d’asile.

    Une fois encore nous  voulons redire combien il est urgent de trouver une alternative aux Centres fermés qui ne sont pas dignes d’un pays démocratique ».

    Et voici  une vidéo d’actualité qui nous interpelle plus concrètement :

    En cette journée mondiale des réfugiés, comment ne pas penser à toutes celles et tous ceux qui ont dû tout abandonner derrière eux pour sauver leur vie. Ils ont dû tout quitter, ils ont fui sur les routes, avec les vieillards, les enfants. Mais, malgré les menaces de mort, aucun n'a renié sa foi. Sommes-nous à la hauteur de leur courage ? 

  • Secrets de Fatima : “La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur la famille et la vie"

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    topic (26).jpgSur le site « aleteia », Elisabeth de Lavigne attire l’attention sur une lettre que soeur Lucie, la voyante de Fatima, avait adressée au cardinal Carlo Caffarra, président de l' Institut Jean-Paul II pour la famille:

    Dieu contre Satan : l'ultime champ de bataille, le choc final, sera celui de la famille et de la vie. Telle est la prophétie de sœur Lucie dos Santos, la voyante de Fatima, dont le procès en béatification a commencé en février  2015.  

    La lettre à Lucie  

    Dans une interview accordée au mensuel La voce di Padre Pio en mars  2015, le cardinal raconte qu'il écrivit à sœur Lucie Carlo Cafarra pour lui demander des prières. À l'époque, Jean-Paul II lui avait confié la charge de fonder l'Institut pontifical d'Etudes sur le mariage et la famille, au sein duquel il est aujourd'hui professeur émérite. “Au début des travaux, explique Caffarra, j'ai écrit à sœur Lucie, par l'entremise de son évêque, car je n'étais pas autorisé à lui écrire directement. Inexplicablement, car je ne m'attendais pas à recevoir une réponse (je ne lui avais demandé que des prières pour le projet), je reçus quelques jours plus tard une longue lettre signée de sa main, lettre aujourd'hui versée aux archives de l'Institut.”  

    Dans cette lettre, sœur Lucie écrit : " la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan portera sur le mariage et la famille. “N’ayez pas peur, ajoutait-elle, car tous ceux qui travailleront pour le caractère sacré du mariage et de la famille, seront toujours combattus et haïs de toutes les manières, parce que c’est le point décisif". En conclusion, elle ajoutait : "cependant, Notre-Dame lui a déjà écrasé la tête.”

    La colonne qui soutient la Création  

    La religieuse de Fatima affirme donc que Notre-Dame a déjà écrasé la tête de Satan. Et Caffara de conclure: "Elle avertissait aussi, en parlant avec Jean-Paul II, que c'était le point central, parce qu'on touchait là la colonne qui soutient toute la Création, la vérité sur la relation entre l'homme et la femme, et entre les générations. Quand on touche à la colonne centrale, tout l'édifice s'écroule, et c'est cela que nous voyons, en ce moment, et nous le savons."

    Ref. Secrets de Fatima : “La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur la famille et la vie"

  • La place de l'homme au coeur de l'écologie : le rappel du pape François

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    De genethique.org :

    ENCYCLIQUE LAUDATO SI :

    LE PAPE RAPPELLE LA PLACE DE L'HOMME AU COEUR DE L'ÉCOLOGIE

    Le pape François a publié sa 2e encyclique, ce 18 juin 2015, "sur la sauvegarde de la maison commune", brossant un tableau sans concession et appelant à une conversion des lois du marché, au service de la personne humaine. De toute personne. Gènéthique s'est intéressé aux points qui correspondent aux enjeux bioéthiques que l'écologie doit prendre en compte.

     

    « Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d'un pauvre, d'un embryon humain, d'une personne vivant une situation de handicap – pour prendre seulement quelques exemples - , on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié » (§ 117) prévient le pape François dans l'encyclique « laudato si ». Un texte fort, écrit au terme d'une vaste consultation, auprès de nombreux experts et aux quatre coins du monde.

     

    « Si l'être humain se déclare autonome par rapport à la réalité et qu'il se pose en dominateur absolu, la base même de son existence s'écroule, parce qu'au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l’œuvre de la création, l'homme se substitue à Dieu et ainsi finit par provoquer la révolte de la nature' » poursuit le pape, avant de dénoncer « une schizophrénie permanente qui va de l'exaltation technocratique (…) à la réaction qui nie toute valeur particulière à l'être humain » (§ 118).

     

    Une situation grave qui requiert une juste anthropologie pour être efficace dans la lutte de la sauvegarde de la planète : « on ne peut pas exiger de l'être humain un engagement respectueux envers le monde si on ne reconnaît pas et ne valorise pas en même temps ses capacités particulières de connaissance, de volonté, de liberté et de responsabilité » (§ 118). Le Pape reprend en ce sens la pensée de la tradition chrétienne, à l'opposé de certains courants actuels qui dénient à l'homme sa spécificité spirituelle.

     

    « Si la crise écologique est l'éclosion ou une manifestation extérieure de la crise éthique, culturelle et spirituelle de la modernité, nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l'environnement sans assainir toutes les relations fondamentales de l'être humain » (§ 119) pointe le pape qui, au passage,  s'oppose à l'avortement (§ 120) : « un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble praticable si l'on ne protège pas l'embryon humain  ». Et de s'en prendre au libéralisme économique qui relativise la dignité de l'homme, de tout homme, aux lois du marché et de la finance : « N'est-ce pas la même logique relativiste qui justifie l'achat d'organes des pauvres dans le but de les vendre ou de les utiliser pour l'expérimentation, ou le rejet d'enfants parce qu'ils ne répondent pas au désir des parents ? » (§ 123).

            

    Sans refuser le progrès et ses bienfaits, le souverain pontife met en garde contre ses excès, rappellant les avertissements de ses prédécesseurs, en particulier saint Jean-Paul II, sur « une manipulation génétique menée sans discernement ». C'est pourquoi il invite à être clair sur les objectifs de telles recherches et à poser un cadre éthique à « cette activité humaine qui est une forme de pouvoir comportant de hauts risques » (§ 131). Et là encore, le pape souligne la dignité de l'embryon humain : « Il est préoccupant que certains mouvements écologistes, qui défendent l'intégrité de l'environnement et exigent avec raison certaines limites à la recherche scientifique, n'appliquent pas parfois ces mêmes principes à la vie humaine. En général, on justifie le dépassement de toutes les limites quand on fait des expérimentations sur les embryons humains vivants » déplore le pape en relevant la contradiction de nombreux mouvements écologiques qui restent dans une vision parcellaire des problèmes, alors que l'encyclique a l'ambition de proposer une « écologie intégrale »

     

    Fidèle à lui-même et à l'Evangile, jamais le pape ne perd de vue les plus pauvres, au cœur d'une société mercantile qu'il embrasse dans toutes ses composantes, offrant une synthèse qui semble créer une onde de choc et devrait s'inviter à la 21è conférence sur le climat qui s'ouvrira le 30 novembre prochain à Paris.