Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 1348

  • Vatileaks : un rapport qui ne sera pas divulgué pour l'instant

    IMPRIMER

    Les trois cardinaux chargés d'enquêter sur le '"Vatileaks" ont  fait rapport au pape ce matin. A la suite de quoi, la Salle de presse du saint-Siège a publié un communiqué :

    "Au terme de la mission qui leur avait été confiée, le Saint-Père a tenu à les remercier pour le travail efficace réalisé, et il s'est déclaré satisfait des conclusions de l'enquête. Celle-ci, en effet, a permis de mettre en évidence, à côté des limites et des imperfections propres à l'aspect humain de toute institution, la générosité, la droiture et la dédition de tous ceux qui travaillent au Saint-Siège au service de la mission confiée par le Christ au Pontife Romain." 

    "Le Saint-Père a décidé que les actes de l'enquête, dont seul Sa Sainteté est informé, resteront exclusivement à la disposition du nouveau Pontife". Le rapport restera donc secret. (Radio Vatican)

  • La mort d'une pionnière de la méthode naturelle de régulation des naissances

    IMPRIMER
    COMMUNIQUÉ DE PRESSE de la WOOMB (16 février 2013)

    Le Dr Evelyn Billings, pionnière de renommée mondiale de la régulation naturelle de la fertilité, est décédée, à l’âge de 95 ans, des suites d’une brève maladie.

    C'est le cœur plein de tristesse que nous vous annonçons aujourd'hui le retour à Dieu en ce 16 février 2013 de notre bien-aimée fondatrice, le Dr Evelyn Livingston Billings, à l’âge de 95 ans, des suites d’une brève maladie. Le Dr Evelyn Billings était membre de l’Ordre de l’Australie, dame commandeur de l’ordre de Saint Grégoire le Grand, docteur en médecine diplômée de l’université de Melbourne, docteur Honoris Causa de l’université de Londres.

    Le Dr Lyn, comme nous l’appelions tous, fonda avec son époux, le Dr John Billings, la méthode de régulation naturelle de la fertilité qui porte leur nom. Les études qu’elle fit sur les mères qui allaitent et les femmes à l’approche de la ménopause, y contribuèrent de manière significative. Ensemble, pendant plus d’un demi-siècle, ils parcoururent le monde pour enseigner et promouvoir leur méthode dans la fidélité à l’appel du pape Paul VI demandant « aux hommes et femmes de sciences et aux médecins d’être obéissants à l’appel du Seigneur et d’agir comme des interprètes fidèles de Son plan ».

    En 1980, le Dr Lyn Billings publia son best-seller, La méthode Billings. Ce livre a été réimprimé 16 fois dont 7 nouvelles éditions revues et corrigées. La dernière édition complètement revue date de 2011. L'accès à ce livre, publié dans 22 langues, a rendu très populaire le nom de la méthode Billings et a donné espoir à des millions de couples dans le monde entier.

    Lire la suite

  • Tanzanie et Zanzibar : les chrétiens soumis à une pression croissante

    IMPRIMER

    Lu sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :


    Suite à l’assassinat d’un prêtre à Zanzibar, l’évêque Mgr Augustin Shao met en garde contre l’escalade de la violence 

     

    Les groupements islamistes attisent la haine – les chrétiens vivent dans la peur

    ACN, Königstein - Suite à l’assassinat d’un prêtre catholique à Zanzibar le 17 février, Mgr Augustin Ndeliakyama Shao, évêque de Zanzibar, a mis en garde contre l’essor de la violence pour des motifs religieux sur cet archipel partiellement autonome et faisant partie de la Tanzanie. Dans un entretien accordé à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique « L’Aide à l’Église en détresse », l’évêque de Zanzibar a souligné : « L’idéologie propagée à Zanzibar par quelques rares islamistes stipule que la majorité islamique ne doit tolérer aucune autre religion. »

     

    Le gouvernement doit agir


    Selon Mgr Shao, les tensions auraient augmenté peu à peu au cours des derniers mois sur cette île d’Afrique de l’Ouest. Des prêtres et des évêques ont subi des menaces. « Nous sommes devenus des cibles pour ces fondamentalistes. À Noël, un prêtre avait déjà été blessé par le tir d’une arme à poing, et maintenant, un autre de mes prêtres vient d’être abattu. Un cheik qui avait appelé à la modération a été victime d’un attentat à l’acide, il est actuellement hospitalisé », poursuit Mgr Shao. Le 20 février, lors des obsèques du Père Évariste Mushi, le prêtre assassiné, la population a largement témoigné de sa sympathie. Des messes ont été dites pour le défunt dans tous les diocèses du pays, et on y a prié pour la paix. Mgr Shao a exhorté le gouvernement tanzanien à agir fermement : « Le gouvernement doit assurer la sécurité de la population, en particulier celle des minorités. Trop longtemps, il s’est tu et a admis la diffusion de la propagande et de la haine contre les croyants d’une autre religion. Nous espérons que la communauté internationale pressera les gouvernements de Zanzibar et de Tanzanie à stopper la violence. »

     

    L’A.E.D. encourage le dialogue

    Le Père Andrzej Halemba, responsable auprès de « L’Aide à l’Église en détresse », évoque également une évolution préoccupante à Zanzibar, dont la majeure partie de la population est de croyance musulmane. En 2012, plusieurs églises chrétiennes de différentes confessions avaient été incendiées. Manifestement, les violences avaient été déclenchées par l’arrestation de membres d’un groupement extrémiste souhaitant instaurer à Zanzibar un État islamique ainsi que la charia. Le Père Halemba poursuit :« L’évolution nous préoccupe beaucoup. Il est indéniable que nous sommes ici en présence de l’œuvre de forces extrêmes qui veulent déstabiliser le pays de manière ciblée. Voilà pourquoi ‘L’Aide à l’Église en détresse’ encourage d’autant plus le dialogue entre les chrétiens et les musulmans. Les évêques de Tanzanie veulent assurer une coexistence pacifique. »

  • Réhabiliter Jules II ?

    IMPRIMER

    Sur "Chiesa.espresso" (S. Magister)

    Les caves du Vatican et la lumineuse fenêtre du pape

    L'Église de Rome est présentée par les médias comme un musée des horreurs. Dans le passé ce fut même pire. Mais, il y a cinq cents ans, un pape accomplit le miracle que le monde entier admire aujourd'hui. Une leçon pour le conclave tout proche 

    Ces jours-ci, les médias rivalisent dans la diffusion d’un portrait de l’Église peint des couleurs les plus sombres. Tout n’y serait qu’intrigues, avidité, trahisons, sexualité morbide. Benoît XVI aurait capitulé parce qu’il serait écœuré par cette abjection. Celle-ci aurait également infecté le collège cardinalice appelé à élire son successeur.

    C’est une manière de présenter les choses qui dissimule délibérément la véritable identité du pontificat qui est en train de s’achever ainsi que l’enjeu du choix du nouveau pape. Elle s’y essaie, mais elle n’y parviendra pas. Parce que ce qui est en jeu, c’est le destin de la civilisation humaine ainsi que la vie de chaque être humain. Les discours prononcés par Benoît XVI à Ratisbonne, à Paris, à Berlin, ses homélies, son magistère, ont ouvert une confrontation d’une portée historique entre l’Église et le monde moderne, à propos des questions ultimes, fondatrices, qu’il est impossible de laisser de côté.

    Il y a exactement cinq cents ans de cela, justement ces jours-ci, mourait Jules II, le pape qui demanda à Michel-Ange de peindre à fresque le plafond de la chapelle Sixtine, le lieu où les cardinaux vont s’enfermer très prochainement pour élire le nouveau pape.

    À cette époque-là aussi, l’Église romaine était pleine de péchés et de pécheurs, elle était la Babylone que Martin Luther décrivait avec horreur.

    Le pape qui avait régné avant Jules II était Alexandre VI, Rodrigo de Borja à l’état-civil, dont le fils César avait inspiré "Le Prince" à Machiavel. Et ce même Jules II était un homme de guerre qui, lorsqu’il était plus jeune, était monté, l’épée au poing, à l'assaut de la forteresse de la Mirandole.

    Et pourtant, lorsqu’il affronta la mort, le 21 février 1513, les chroniques affirment qu’il se montra "tellement plein de dévotion et de contrition que l’on aurait dit que c’était un saint". 

    Et pourtant, au-delà de ses campagnes militaires et de ses intrigues politiques destinées à assurer à l’Église romaine  autonomie et liberté par rapport aux puissances de l’époque, le pape Giuliano della Rovere fut porteur d’une vision grandiose en matière de théologie et de connaissances, d’une synthèse jusqu’alors inconnue de la foi chrétienne et de la civilisation, de la "fides" et de la "ratio", vision merveilleusement présente dans les chefs d’œuvre artistiques que le monde entier admire aujourd’hui avec étonnement.

    C’est là ce qu’il reste du pape Jules II. C’est là sa véritable identité, son immortel message.

    Lire la (très intéressante suite) sur "Chiesa.espresso" (S. Magister)

  • Modifications au rituel d'inauguration du pontificat

    IMPRIMER

    Lu sur « Zenit » :

    Benoît XVI a approuvé «de son Autorité apostolique», plusieurs modifications à l’"Ordo Rituum pro Ministerii Petrini initio Romae Episcopi", lors d'une audience accordée à Mgr Marini le 18 février dernier, et il en a disposé la publication (…) :

    « Aussi bien lors de  la célébration du début du ministère de l’Evêque de Rome, que lors de la célébration de l’intronisation sur la chaire de Rome à Saint-Jean-de-Latran, les rites typiques seront placés avant et en-dehors de la Messe et non plus au sein de celle-ci. Ensuite, en ce qui concerne la célébration du début du ministère de l’Evêque de Rome, l’acte d’«obédience» sera accompli par tous les cardinaux présents à la concélébration. De cette manière, ce geste qui est effectué immédiatement après l’élection, dans la chapelle Sixitine, par les cardinaux électeurs, recommence à avoir une dimension également publique et reste ouvert à tous les membres du collège cardinalice, en assumant dans le même temps un caractère de catholicité. Il ne s’agit pas d’une nouveauté, dans la mesure où tous se rappellent bien, au début du pontificat de Jean-Paul II, de l’acte d’obédience accompli par tous les cardinaux alors présents à la concélébration. Parmi ces derniers, on peut se rappeler des photographies, désormais très célèbres et émouvantes, représentant le baiser du Pape Wojtyła à celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger et au cardinal Stefan Wyszyński. »

    Modifications au rituel d'inauguration du pontificat | ZENIT -

    Il s’agit de la restauration du caractère public de l' « adoratio » du nouveau souverain pontife par les cardinaux.

  • Un pape pour les Rameaux ? les points de vue divergent...

    IMPRIMER

    Sous la signature de Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » :

    « Le Saint-Siège devrait publier un Motu Proprio (décret signé de Benoît XVI) portant modification de la réglementation canonique pour l'élection du pape. Ce texte ouvrira la possibilité pour les cardinaux d'avancer la convocation du conclave si une majorité se dessinait en ce sens vendredi 1er mars. En ce premier jour de la vacance du siège apostolique - Benoît XVI quittant sa fonction le 28 février à 20 heures -, les cardinaux présents à Rome se réuniront en «congrégation générale». Leur premier travail consistera à voter la date d'entrée en conclave. En effet, sans la modification apportée par le Pape dans ce décret, ils devraient attendre entre quinze et vingt jours, à partir de la vacance du siège.

    Les cardinaux italiens veulent un pape avant la semaine sainte

    Il est probable que ce décret leur donnera le droit de raccourcir ce délai, à dix jours par exemple, mais ils devront voter à la majorité simple pour le décider. Ce qui indique que l'on ne saura pas avant le vendredi 1er mars la date du début du conclave. C'est-à-dire l'entrée des 116 cardinaux dits «électeurs», donc actuellement âgés de moins de 80 ans, dans la chapelle Sixtine où ils seront enfermés à clé pour élire le successeur de Benoît XVI.

    Certains cardinaux, italiens notamment, sont pour une accélération du processus car elle permettrait de voir le nouveau pape élu avant la semaine sainte, la dernière de mars, cette année. D'autres, dont le cardinal André Vingt-Trois, mais il n'est pas le seul, pensent qu'il importe au contraire de prendre le temps de réfléchir car l'enjeu le mérite. »

    Tout l’article ici : Benoît XVI : ce Pape qui va servir l'Église autrement

  • Le rejet de l'Eglise par les médias

    IMPRIMER

    A propos d'un article du sympathique Bosco d'Otreppe ("Mais que se passe-t-il donc entre l'Eglise et la presse ?), des extraits d'une étude consacrée au sujet par Guillaume de Prémare intitulé "Eglise, communication et médias" qui date déjà un peu (2009) mais qui vaut d'être lue en son entier :

    "... si la presse s’intéresse aux différentes spiritualités et sagesses, notamment nouvelles et orientales, la dimension spirituelle du christianisme retient assez peu son attention. La spiritualité semble même être ce qui l’intéresse le moins lorsqu’elle traite de l’Église catholique. C’est l’impact social du catholicisme, c’est-à-dire sa présence et son influence dans la société, qui l’intéresse le plus. Et bien souvent, le catholicisme apparaît comme un contre-modèle qui s’oppose aux hommes de ce temps, non pas à cause de la spiritualité vécue par les chrétiens, qui ne dérange personne ou presque, mais à cause des options morales, politiques et sociales portées par l’Église. (...)

    Nous devons ... veiller à ce que certains sujets ne soient pas volontairement déformés ou caricaturés dans l’objectif de nourrir l’audience. À cet égard, une vigilance et un dialogue sont nécessaires. Et les catholiques, comme tous les citoyens, ont des droits à défendre : "L’information médiatique est au service du bien commun. La société a droit à une information fondée sur la vérité, la liberté, la justice et la solidarité" (Paul VI, Message pour la Journée mondiale des communications)... Il est légitime et nécessaire que les catholiques écrivent et protestent, si possible sans agressivité, pour faire valoir ce droit lorsqu’ils jugent qu’il est bafoué. ..."

  • Benoît XVI restera au service de l'Eglise

    IMPRIMER

    Lors de son dernier Angelus dominical, le pape a insisté sur l'importance de la prière sans laquelle tout ce que nous pourrions faire ne serait que de l'activisme. Il a insisté sur ce double mouvement de la vie du chrétien : ascensionnel pour nous élever dans la prière et la contemplation, de descente vers nos frères humains pour leur témoigner l'amour de Dieu. A propos de son prochain départ, le pape a affirmé qu'il n'abandonnait pas l'Eglise mais qu'il continuerait à la servir de façon plus appropriée à son état et aux forces qui lui restent, par la prière tout particulièrement. En agissant ainsi, le pape dit répondre à l'appel qui lui est adressé par le Seigneur. La place Saint-Pierre était noire de monde jusqu'au début de la Via della Conciliazione.

    La video de l'Angelus est sur KTO : http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/angelus-angelus/00072938

    Le compte-rendu du VIS :

    Cité du Vatican, 24 février 2013 (VIS). Deux cent mille fidèles sont venus pour prendre part au dernier angélus dominical de Benoît XVI. La foule débordait sur la place Pie XII et l'avenue de la Conciliation. Salué à midi par une immense ovation, il a précédé sa méditation d'un chaleureux remerciement.

    Lire la suite

  • Nouvelle campagne médiatique contre l'Eglise

    IMPRIMER

    Voir : 

    Dernière campagne en date, certainement pas la dernière à prévoir... mais en tout cas, des attaques inouïes et terrifiantes selon Massimo Introvigne (traduite par notre amie de Benoit-et-moi). Pour le vaticaniste italien, on assiste à du jamais vu orchestré par une galaxie d'organisations hostiles à l'Eglise (féministes, LGBT, maçonniques, ...), appuyé par l'ultra-fondamentalisme islamiste, porté aussi par des milieux catholiques progressistes, et même par des gens de l'entourage direct du pape (cfr Vatileaks). Tous ces adversaires ne sont évidemment pas prêts à désarmer et il faut s'attendre à les voir déclencher de nouvelles attaques dans les temps à venir. Ce qui ne doit pas nous étonner ou nous conduire à la désespérance. Le disciple n'est pas au-dessus du maître et on sait combien ce dernier fut outragé au point de ne plus ressembler à un homme...

    (Dans ce registre, RTL TVI se surpasse. Si l'on veut assister à un chorus haineux de déchainement anticatholique, on pourra visionner l'émission "On refait le monde" de ce dimanche midi.)

  • Quand d'aucuns tentent de manoeuvrer l'opinion publique pour faire pression sur le prochain Conclave

    IMPRIMER

    COMMUNIQUE DE LA SECRETAIRERIE D'ETAT

    Cité du Vatican, 23 février 2013 (VIS). La Salle de Presse a diffusé ce midi le communiqué suivant de la Secrétairerie d'Etat: "Le Saint-Siège a toujours étroitement défendu la liberté du Collège cardinalice, à qui revient de droit l'élection du Souverain Pontife. Elle constitue la garantie d'un choix strictement fondé sur le bien de l'Eglise. Au cours des siècles, les Cardinaux ont été soumis à toute sorte de pressions, personnelles ou collectives, destinées à conditionner leur décision en les pliant à des logiques politiques. Jadis ce sont les puissances qui cherchaient à conditionner l'élection papale. On tente aujourd'hui d'utiliser le poids de l'opinion publique, généralement sur la base d'évaluations ignorant la nature spirituelle du moment que vit l'Eglise. On déplore donc qu'avant le conclave, où les Cardinaux exprimeront leur choix librement et devant Dieu, on diffuse des informations non vérifiées ou invérifiables, quand elles ne sont pas totalement fausses, au dam des personnes et de l'institution. Plus que jamais les catholiques se concentrent sur l'essentiel qui est de prier pour le Saint-Père et pour que l'Esprit Saint éclaire les Cardinaux, de prier pour le futur Pape. Ils sont conscients de ce que l'avenir de l'Eglise réside dans les mains de Dieu".

    Et sur Radio Vatican : "Le père Lombardi : On tente de jeter le discrédit sur l'Eglise"

    Foi et espérance. C’est avec ces mots simples que le père Lombardi a voulu répondre avec force aux récentes attaques faites contre le Saint-Siège. Depuis une semaine et à l’approche du conclave la presse fait état d’intrigues dans les hautes sphères du Vatican. Dans son éditorial pour Radio Vatican, le directeur de la salle de presse du Saint Siège a également fustigé ceux qui souhaitent semer « la confusion » et « jeter le discrédit sur l’Eglise ». 

    « Médisance, désinformation voire calomnie », les mots du père Lombardi auront rarement été aussi durs contre les détracteurs de l’Eglise. C’est dire l’enjeu de la situation après la renonciation annoncée de Benoît XVI. « Certains cherchent à profiter du mouvement de surprise et de désorientation en exerçant des pressions inacceptables » a dénoncé le père jésuite. En effet depuis quelques jours, la presse italienne regorge d’articles évoquant la présence d’un « lobby gay » au sein du Vatican et qui serait victime de chantage de laïcs. De quoi « conditionner l’exercice du vote de tel ou tel membre du Collège des Cardinaux sur lequel pèserait d’éventuels soupçons » dénonce le père Lombardi. Et d’ajouter : « C’est une description profondément injuste de l’Eglise ». « Celui qui voit le monde seulement à travers le prisme de l’argent, du sexe et du pouvoir est au final incapable de voir autre chose dans l’Eglise également ».

    Un temps pour la conversion et l'espérance

    Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège défend ainsi l’esprit dans lequel l’Eglise voudrait vivre ce temps d’attente et de préparation. Un esprit tourné vers un temps de réflexion sincère sur les attentes spirituelles du monde et sur la fidélité de l’Eglise à l’évangile. Un chemin pénitentiel de conversion vers la joie de Pâques. Le père Lombardi coupe court à tous les mensonges : conversion et espérance, c’est comme cela que nous vivons et que nous vivrons ce chemin vers Pâques. 

  • Un beau voyage dans le psautier

    IMPRIMER

    Cité du Vatican, 23 février 2013 (VIS). Le Saint-Père a tenu à remercier par écrit le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, qui a prêché la retraite de Carême: "Vous nous avez proposé un beau voyage dans le psautier, suivant un mouvement à la fois ascendant et descendant. Les psaumes tournent notre regard vers Dieu, vers le mystère dans lequel l'âme s'abîme, et montrent que la Parole permet de recevoir les diverses facettes de la révélation divine. C'est dans la lumière que se manifeste le visage de Dieu, tandis que la prière des psaumes nous fait regarder l'homme, afin de reconnaître en vérité ses joies et ses peines, ses angoisses et ses espérances. Transmise par l'Ars Orandi de l'Ancienne Alliance puis de l'Eglise, la Parole de Dieu ravive sans cesse l'Ars Credendi. C'est une exigence d'autant plus forte durant l'Année de la foi et face au moment particulier que le siège apostolique et moi-même vivons. Le Successeur de Pierre et ses collaborateurs sont appelés à offrir à l'Eglise comme au monde un témoignage de foi clair. Ceci n'est possible qu'en s'immergeant de manière profonde et stable dans le dialogue de Dieu. A tous ceux qui demandent, Qui nous montrera le bien?, seuls peuvent répondre ceux qui reflètent par leur vie la lumière de Dieu et montrent son visage".