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Eglise - Page 1348

  • Syrie : donner une chance à la paix

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    Lu sur AED (Belgique) :

    LE PATRIARCHE MET EN GARDE CONTRE UNE INTERVENTION MILITAIRE EN SYRIE : « DONNEZ UNE CHANCE À LA PAIX ! »

    Par John Pontifex (Königstein, le 28 août 2013)

    Une intervention militaire de l’Occident contre le régime d’Assad en Syrie serait désastreuse, selon le chef de l’Église catholique melkite – qui affirme que personne ne peut connaître avec certitude l’identité des responsables des attaques chimiques de la semaine dernière.

    S’exprimant depuis le Liban après avoir accompli une mission pastorale dans la capitale syrienne ravagée par les combats, Grégoire III, patriarche d’Antioche de l’Église catholique melkite, a souligné qu’en dépit de la poursuite du conflit, les initiatives de réconciliation étaient toujours viables et qu’elles devraient être la priorité numéro un de tous les pays préoccupés par cette crise.

    Dans une interview accordée hier (mardi 27 août) à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique « L’Aide à l’Église en détresse », le patriarche Grégoire III a fait part de ses doutes concernant la crédibilité de certains éléments de preuve trouvés dans les principaux foyers du conflit syrien. « Comment pouvons-nous savoir, à ce jour, qui étaient les auteurs de ces attaques chimiques ? », s’est demandé le patriarche.

    Critiquant la politique américaine à l’égard de la Syrie, le patriarche a tenu les propos suivants : « On ne peut pas accuser à tour de rôle le gouvernement et l’opposition. Il n’y a rien de tel pour attiser la violence et la haine. » « Voilà deux ans que les Américains enveniment la situation. »

    Tout en condamnant les attaques chimiques, le patriarche a exprimé ses inquiétudes concernant les combattants étrangers qui se rendent en Syrie – un problème aggravé, selon lui, par les cargaisons d’armes affluant dans le pays. Grégoire III a qualifié ces agissements d’« immoraux ».

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  • Quand la Contre-Réforme Catholique se reconnaît dans le pape François

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    IER130.jpgAlors que des esprits chagrins, dans la mouvance "catho tradi", se lamentent sur le style déconcertant du nouveau pape auquel ils préfèraient celui du précédent, un mouvement qui n'a jamais fait mystère de son opposition à la ligne réformatrice adoptée par l'Eglise depuis Vatican II et qui a contesté ouvertement les papes de l'après-Concile (à l'exception de Jean-Paul Ier) manifeste un enthousiasme sans bornes à l'égard du nouveau pape :

    "ON l’a comparé à une tempête : “ Un cyclone  nommé François ”, c’est le titre d’un livre d’Antonio Gaspari, directeur éditorial de Zenit : “ un ciclone di nome Francesco ”.

    Il ne pouvait mieux dire “ François ” est le nom d’un vent de Pentecôte, ouvrant une ère nouvelle :

    « Le 13 mars, un mois après la renonciation de Benoît  XVI, et après à peine deux jours de conclave, se présente au balcon de la basilique Saint-Pierre Jorge Mario Bergoglio. Argentin, fils d’immigrés italiens, premier pape d’Amérique latine, premier Pape jésuite, premier Pape à choisir le nom de François. Il est humble, simple, spirituel. Il parle peu mais ses paroles et ses gestes touchent les cœurs [...].

    « Son élection a été comparée à un cyclone [ comme « le violent coup de vent qui remplit toute la maison où se tenaient » les « frères », il y a deux mille ans à Jérusalem ; Ac 2, 2 ! ]. En cinquante jours de pontificat, il a battu tous les records de popularité. Les gens accourent et viennent de partout pour l’écouter. À l’audience du mercredi et au Regina Cœli, la place Saint-Pierre est bondée : la foule se déploie vers la via della Conciliazione, via di Porta Angelica et via Risorgimento. Les églises catholiques se remplissent. Baptêmes, confessions et conversions se multiplient partout dans le monde. Tous, spécialement les plus tièdes et les plus lointains, sont attirés par ce Pape qui vient “ du bout du monde ”.

    « Personne n’aurait pu imaginer une situation de ce genre. Pourtant, c’est ce qui est en train de se passer. Le pape François est en train d’écrire l’histoire. »

    C’est le monde qui recommence..."

    Les curieux poursuivront leur lecture ICI

  • Liturgie : l'aube d'une ère nouvelle ?

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    De l'Homme Nouveau (Loïc Merian)

    Cela aurait été sans doute impensable il y a dix ou quinze ans. Entendre des cardinaux, des évêques, des orateurs prêtres ou laïcs, communier dans une même vision sacrée de la liturgie, mettant sur un pied d'égalité l'ancien et le nouveau rite, sur fond de magnifiques célébrations dans l'une comme dans l'autre forme. C'est pourtant ce qui s'est produit à Rome du 25 au 28 juin dernier, dans le cadre de l'Université pontificale de la Sainte-Croix. Durant quatre jours, le colloque Sacra Liturgia, lancé à l'initiative de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon a réuni plus de 300 participants de 35 nations « afin d'étudier, promouvoir et renouveler la formation liturgique, l'esprit, et le sens de la célébration dans ses fondements pour la mission de l'Église, en particulier à la lumière de l'enseignement et de l'exemple de Sa Sainteté, le pape Benoît XVI ». La présence de quatre cardinaux, dont le préfet de la Congrégation pour le Culte divin la Discipline des sacrements, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, de plusieurs évêques, de nombreux professeurs, d'étudiants des universités pontificales a confirmé si besoin était le caractère très officiel de ce rassemblement.

    Une œuvre de paix

    Ce fut comme une mise en œuvre concrète de la pensée profonde de Benoît XVI, sans polémique, avec une grande liberté de ton et surtout une grande harmonie. Quatre jours durant on a pu croire enfin réconciliés des mondes qui semblaient s'ignorer depuis des décennies quand il était inconvenant d'apprécier les richesses de l'ancien rite, ou de déplorer la pauvreté des célébrations contemporaines, quand il était quasi impossible de célébrer le nouveau rite avec faste et sacré, que le chant grégorien était quasi interdit dans les paroisses. On a pu entendre des discours que l'on croyait exclusivement réservés au milieu traditionaliste car on ne les entendait quasiment plus ailleurs, on a pu voir des célébrations selon la forme ordinaire, Ad orientem, auxquelles étaient apportés le même soin et le même sens du sacré que les célébrations en forme extraordinaire. On a pu écouter des évêques dire qu'ils étaient les premiers responsables et garants de la qualité des célébrations liturgiques dans leur diocèse. Et surtout on a pu constater qu'à aucun moment l'attachement des uns ou des autres à l'une ou l'autre des formes du rite romain n'a été un motif de polémique, de division et qu'au contraire l'enrichissement mutuel souhaité par Benoît XVI pouvait nourrir une unité profonde, basée sur l'authentique esprit de la liturgie qui nous la fait considérer comme un don de l'Église et non un « matériau qui se gère » pour reprendre l'expression du franc-maçon Pierre Simon à propos de la vie. Il n'y eut aucun débat sur la responsabilité des uns ou des autres, ni aucune sommation de se positionner pour ou contre le Concile. 

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  • BXL (I.E.T.), 28 septembre : un colloque consacré à Mgr Sloskans

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    Une vie offerte pour ses frères
    Mgr Boleslas Sloskans (1893-1981)

    Colloque organisé à l’occasion des 120 ans de sa naissance

     le 28 septembre à l'IET 

    Skice3.jpgDécédé à Louvain (Leuven) en 1981, Mgr Boleslas Sloskans a été, pour de nombreux belges qui l’ont connu, le symbole des chrétiens persécutés, et même, l’image du bon Pasteur qui a souffert pour ses brebis. Aujourd’hui, en Belgique, la mémoire de Mgr Sloskans se perd un peu. Ce colloque pourrait être l’occasion de découvrir l’actualité de cette figure qui peut nous faire respirer des deux poumons de l’Europe, selon l’expression du bienheureux Jean Paul II. Arrivé en Belgique en 1948 après avoir souffert dans les prisons et les camps soviétiques et en déportation en Sibérie (1927-1933), il a été fidèle jusqu’au bout de l’amour, fidèle à sa devise épiscopale : Hostia pro fratribus, « Offrande pour ses frères ».

    L’Union soviétique a montré, plus particulièrement dans sa période la plus sombre, que la haine de Dieu ne peut être, en même temps, que la haine de l’homme. À cette haine, Mgr Sloskans a répondu par la foi et l’amour, par sa foi extraordinaire et sa fidélité absolue à l’amour du Christ et de son Église, en aimant tout homme, sans exception, même celui qui, apparemment, ne mérite aucun amour. Alors qu’en 2013, l’Union soviétique n’existe plus et que le communisme « réel » n’est présent plus que dans cinq pays du monde, tout spécialement en Corée du Nord, le christianisme est encore actuellement la religion la plus persécutée et beaucoup parlent même d’une persécution « soft » dans nos démocraties occidentales. La béatitude des « persécutés pour la justice » (cf. Mt 5, 10-12) que Mgr Sloskans a tout spécialement incarnée reste donc plus que jamais d’actualité.

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles a ouvert, en 1999, son procès de béatification qui a déjà abouti, en 2004, à la proclamation de l’héroïcité de ses vertus. Par sa vie, le vénérable évêque nous rappelle que la force du pardon est la réponse de Dieu à la haine, à la violence, à l’injustice, au péché. À la suite du Christ, ne répétait-il pas souvent en pensant à ses persécuteurs : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). L’humble sainteté souriante de Mgr Sloskans qui, après avoir souffert dans des conditions extrêmes, s’est consumé dans la vie ordinaire peut être une lumière pour tous. Il peut nous apprendre à laisser la puissance de l’amour de Dieu transfigurer notre fragilité. Il peut nous guider ainsi sur le chemin de la résurrection, alors que « toute la création jusqu’à ce jour gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22). 

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  • Israël-Palestine : le rôle modérateur des chrétiens

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    20110915_024_ca014.jpgPropos d’un évêque en Terre Sainte sur le conflit au Proche-Orient (source : AED)

    « Le rôle modérateur des Chrétiens peut être d’un grand secours »

    Par Oliver Maksan

    ACN, Jérusalem, le 27. 8. 2013. Face aux pourparlers de paix actuels entre Israéliens et Palestiniens, l’évêque auxiliaire de Jérusalem William Shomali est tiraillé entre l’espoir et le scepticisme. Ce vendredi, l’évêque auxiliaire du Patriarcat latin pour les territoires palestiniens confiait à l’œuvre internationale  de bienfaisance catholique « L’Aide à l’Église en détresse » : « Mon cœur est plein d’espoir et de foi. Il me dit que les négociations seront couronnées de succès. Mais mon esprit sceptique me souffle le contraire. Car je pense aux cycles de négociations de Madrid, Oslo, Camp David, Wye Plantation, Charm el-Cheikh, Amman et bien d’autres encore, et à la manière dont ils ont échoué. En attendant, je ne souhaite pas faire office de prophète, je veux continuer de prier et inviter d’autres à le faire. » L’évêque auxiliaire a formé le vœu, au cas où les pourparlers échoueraient,  qu’il n’y ait pas de troisième intifada palestinienne. « L’expérience des deux dernières a été très négative. C’est à un niveau politique que la lutte devrait se dérouler. » Mgr Shomali a expliqué que les chrétiens d’Israël et de Palestine jouent un rôle modérateur dans le conflit. « Ils prient et croient que la paix est possible. Ils calment le jeu dans leurs pays respectifs. Un certain nombre de chrétiens palestiniens sont impliqués – les uns directement, les autres indirectement – dans les négociations. Leur rôle modérateur peut être d’un grand secours. »

    Interrogé sur le statut que l’Église aimerait voir attribuer à Jérusalem-Est, lors d’un règlement final dudit statut, Mgr Shomali a répondu : « Jérusalem devrait être la ville de deux peuples et de trois religions, qui auraient des droits et une dignité identiques. » Ce Palestinien de naissance a poursuivi en expliquant que Jérusalem devrait rester une ville ouverte, avec un statut particulier et des garanties internationales. Il a également fait remarquer que « pour régler les détails de la mise en œuvre d’une telle vision, nous avons besoin de négociateurs inventifs qui soient ouverts à de nouvelles solutions ; car il faudra composer avec des obstacles tels que les colonies ou encore la question suivante : comment peut-on maintenir l’ouverture de Jérusalem et de ses lieux saints ? »

    Concernant la position du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui affirme qu’en réalité le conflit ne porte pas sur les colonies de Cisjordanie mais sur le refus des Palestiniens de reconnaître Israël comme État juif, Mgr Shomali s’est exprimé ainsi : « Je pense que les Palestiniens devraient reconnaître Israël en tant qu’État disposant de tous les droits d’un État et de frontières sûres. C’est aux Israéliens et non pas aux Palestiniens qu’il revient de décider quel caractère leur État doit avoir. Et c’est également aux Israéliens qu’il incombe de décider qui est ‘juif’ et qui ne l’est pas. À l’inverse, il faut demander à Israël de reconnaître un nouvel État arabe, sans vouloir décider si ce pays arabe devra être séculier ou musulman. »

    Pour terminer, Mgr Shomali a souligné qu’aujourd’hui, le conflit israélo-palestinien n’est plus le seul à menacer la stabilité du Proche-Orient. « Depuis le ‘printemps arabe’, la donne a changé. Mais ce conflit reste un conflit majeur. »

  • L'incompatibilité entre l'Eglise et la franc-maçonnerie

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    La Libre (dont l'obstination à ce sujet pose question) remet à nouveau le couvert (aujourd'hui) et ouvre ses colonnes à diverses personnalités du monde académique, ecclésiastique et maçonnique pour "éclairer" ses lecteurs sur les rapports entre Eglise et franc-maçonnerie. C'est sans grand intérêt mais on observe que la position de la Libre sur cette question dont elle a fait un de ses chevaux de bataille se démarque très clairement de celle de l'Eglise, comme on a déjà pu le constater à la lecture d'un article de Christian Laporte paru en novembre 2011. C'est une question cruciale car l'emprise de la franc-maçonnerie dans notre pays est très importante et on sait qu'ils sont très nombreux dans les rangs de notre classe politique à être affiliés à la Loge. Le fait que la Belgique soit devenue un des pays les plus "avancés" dans les lois qui autorisent l'avortement, l'euthanasie, le mariage homosexuel, etc., est sans aucun doute lié à cette prégnance de la maçonnerie dans la société belge. On peut également le déceler dans ce climat d'hostilité sourde (et largement entretenu par les médias) qui existe chez nous à l'égard de l'Eglise avec la surexploitation des affaires de pédophilie ecclésiastique et qui s'est même manifestée par des remontrances adressées officiellement par nos responsables politiques tant au pape qu'à l'archevêque de Malines-Bruxelles.

    Nous empruntons à Radio Vatican ce rappel paru en avril dernier :

    L'Eglise et la franc-maçonnerie, deux rivales irréconciliables ?

    La rivalité entre l’Eglise et la franc-maçonnerie refait la une de l’actualité. A la demande du Vatican, l’évêque d’Annecy Yves Boivineau a démis de ses fonctions le curé de la paroisse de Megève, en Haute-Savoie. L’Eglise reproche au prêtre, le père Pascal Vesin, son appartenance à la franc-maçonnerie. Il aurait été initié en 2001 dans une loge du Grand-Orient de France. Or, pour Rome, une telle double appartenance, quelle que soit l’obédience maçonnique choisie, est impossible. (...) 

    Pour l’Eglise catholique, il y a incompatibilité entre appartenance à l'Église et à la franc-maçonnerie. Dans ses déclarations officielles, l’Eglise catholique juge que la franc-maçonnerie est non seulement responsable d’exercer une activité subversive à son égard mais aussi de propager des idées philosophiques et des conceptions morales opposées à sa doctrine. Elle prône notamment le relativisme doctrinal et refuse toute idée de salut. Par ailleurs, le secret maçonnique est quelque chose que l’Eglise ne peut accepter.

    Incompatibilité entre appartenance à une loge et exercice du sacerdoce

    Dans un texte publié en 1983 (et qui reste en vigueur ndB), signé par le cardinal Joseph Ratzinger, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi affirme sans ambigüités qu’on ne peut être catholique et franc-maçon, que pour un chrétien catholique, il n'est pas possible de vivre sa relation avec Dieu selon une double modalité, ni d'exprimer son rapport au Créateur à travers des formes symboliques de deux sortes. Aussi l'inscription aux associations maçonniques « demeure-t-elle interdite par l'Église » et les fidèles qui s'y inscrivent « sont en état de péché grave ».

    Malgré la diversité qui peut subsister entre obédiences maçonniques, en particulier quant à leur attitude déclarée à l'égard de l'Église, le Siège apostolique trouve chez elles des principes communs qui demandent une même évaluation de la part de toutes les autorités ecclésiastiques. En clair, le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure inchangé parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise.

    Y a-t-il donc antinomie entre maçonnerie et christianisme ? Pour l’essayiste Maurice Caillet, cela ne fait aucun doute. Il a été initié à la franc-maçonnerie dans l'obédience maçonnique du Grand Orient de France où il est resté durant quinze ans avant de se convertir au catholicisme. (écouter son interview sur Radio Vatican : http://www.news.va/fr/news/leglise-et-la-franc-maconnerie-deux-rivales-irreco#)

  • Deux nominations malencontreuses au Vatican ? Sandro Magister persiste et signe

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    Sandro Magister affirme que deux personnalités nommées, l'une à l'IOR, l'autre à la commission pour la réorganisation administrative du Vatican, sont des "ennemis de l'intérieur" :

    Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l'intérieur

    Il est prélat de l'IOR, elle est membre de la commission pour la réorganisation des administrations du Vatican. Deux nominations qui ont été voulues et décidées par le pape François mais qui sont la négation vivante de son programme de nettoyage et de réforme 

    ROME, le 26 août 2013 – Plus de deux mois se sont écoulés depuis que Mgr Battista Ricca a été malencontreusement nommé "prélat" de l'Institut pour les Œuvres de Religion (IOR) et plus d’un mois depuis que Francesca Immacolata Chaouqui a été nommée, non moins malencontreusement, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican.

    Ces nominations ont été toutes les deux faites par le pape François et la première a été pour lui une décision très personnelle.

    Et tout de suite après, dans un cas comme dans l’autre, de graves contre-indications ont été découvertes dont le pape ne savait rien initialement. Pourtant, alors que le mois d’août touche à sa fin, aucune correction de trajectoire ne se manifeste.

    *

    En ce qui concerne le "prélat" de la banque du Vatican, le pape François, après l’avoir nommé, a été rapidement informé, par plusieurs personnes dignes de confiance, des antécédents scandaleux du personnage et des protections dont il avait bénéficié et bénéficie encore actuellement au Vatican. Et il a exprimé sa gratitude à ces personnes.

    Mais, dans l’avion qui le ramenait du Brésil, le pape Jorge Mario Bergoglio a évité, lorsqu’il a répondu à une journaliste, de prendre une position nette en ce qui concerne l’affaire de Mgr Ricca. Les propos du pape que les médias du monde entier ont repris avec le plus d’emphase – en un festival de commentaires favorables à son "ouverture" aux homosexuels – ont été interprétés comme une façon de suspendre son jugement : "Si une personne est gay et cherche le Seigneur et qu'elle est de bonne volonté, mais qui suis-je pour la juger ?".

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  • Quand Césaire d'Arles invitait à la cohérence chrétienne (26.8)

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    La fête de saint Césaire d'Arles nous invite à méditer ses textes, celui-ci en particulier (source) :

    Sermon XIII

    Nous devons savoir qu'il n'est pas suffisant pour nous d'avoir reçu le nom de chrétiens, si notre conduite n'est pas chrétienne ; car le Seigneur a dit lui-même dans l'Evangile : A quoi sert de me dire : Seigneur ! Seigneur ! si vous ne faites pas ce que je dis ? (Luc VI 46) Tu aurais beau te dire mille fois chrétien et te signer sans arrêt de la croix du Christ, si tu ne fais pas l'aumône selon tes moyens, si tu ne veux pas avoir la charité, la justice et la chasteté, le nom de chrétien ne pourra t'être d'aucune utilité. C'est une grande chose que le signe du Christ, la croix du Christ : voilà pourquoi cette marque extérieure doit signifier quelque chose de grand et de précieux. A quoi sert de prendre pour ton cachet une bague en or, si c'est pour y inclure de la paille pourrie ? A quoi sert d'imprimer sur nos fronts et nos lèvres le signe du Christ, si, à l'intérieur de notre âme, nous cachons des péchés et des fautes ? Celui qui pèche en pensée, en parole, en action, sans vouloir se corriger, chaque fois qu'il se signe, au lieu d'atténuer son péché, il l'aggrave.

    Saint Césaire d'Arles (lire sa biographie sur missel.free)

  • Apparition de la Vierge à Petigny (1865)

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    Petigny, village près de Couvin (province de Namur). 13 janvier 1865. Alitée depuis très longtemps, madame Jalhay souffre d'un grave problème à la moelle épinière, de crises d'épilepsies, d'un gonflement de l'estomac et d'hémorragies. Depuis 1860, elle ne peut se nourrir que d'un peu de laitage et ne supporte plus aucun médicament. Que s'est-il passé par la suite ?... Laissons-lui le soin de nous le raconter. Dans une lettre datée du 29 janvier 1865, adressée à un père rédemptoriste, elle écrit : « D'après la conviction intime de mon docteur et de toutes les personnes qui me voyaient, je ne devais pas atteindre la fin de l'hiver. Moi-même, j'avais tellement cette certitude que j 'avais déjà acheté à mes enfants leurs vêtements de deuil. Vers cinq heures et demie du soir, une dame brillante et radieuse apparut à mes yeux. Une auréole lumineuse l'enveloppait des pieds à la tête et me permettait de voir parfaitement ses traits. Elle fixait sur moi des yeux d'une douceur céleste et était vêtue d'une robe parsemée d'étoile. Elle se fit connaître : c'était la très sainte Vierge. Elle me parla à trois reprises et me dit des choses que je ne ferai connaître à personne. Près de disparaître, elle me dit d'une voix claire et douce : « Maintenant, vous êtes guérie. Levez-vous. Descendez. Allez le dire à votre famille. Vous êtes guérie ».

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  • Allô, c'est François

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    Quand un étudiant converse 8 minutes au téléphone avec le pape

    C'est un fait que rapportent plusieurs journaux et notamment le Vatican Insider.

    "Allo, à qui ai-je l'honneur ?" "Je suis le pape François, tu peux me tutoyer." Stéphane Cabizza, étudiant (19 ans) en ingénérie à Padoue ne pouvait en croire ses oreilles lorsqu'il a reçu cet appel dimanche dernier. La voix qu'il a entendue n'était autre que celle du pape qui s'est adressé à lui comme un ami. "Crois-tu que les apôtres vouvoyaient Jésus" lui a demandé François, "ou qu'ils l'appelaient Son Excellence? C'étaient des amis comme nous le sommes toi et moi aujourd'hui, et je suis habitué à tutoyer mes amis."

    Tout a commencé à l'Assomption, lorsque Stéphane avait participé avec sa famille à la messe célébrée par le pape à Castel Gandolfo. Il avait pris avec lui une lettre dans l'espoir de pouvoir la lui remettre. "Honnêtement, je ne croyais pas y parvenir, a-t-il raconté au Gazzettino, mais à la fin je l'ai mise entre les mains d'un des cardinaux qui distribuaient la communion. Et, dimanche dernier, la réponse du pape est arrivée de cette façon lorsqu'il a voulu s'entretenir directement avec le jeune homme. Un jeune homme normal, passionné de football et qui n'a fait référence dans sa lettre à aucun drame particulier ni à des expériences traversées; simplement à son désir de le connaître et de parler avec lui sans doute de la foi.

    "Il m'a demandé de prier beaucoup saint Etienne et de prier aussi pour lui" rapporte Stéphane Cabizza. "Il m'a donné sa bénédiction et j'ai senti une grande force en moi qui m'a donné la volonté de croire en moi-même jusqu'au plus profond." Une conversation particulière de huit minutes environ qui a fait de cette journée la plus belle de sa vie, dit l'étudiant qui explique avoir voulu évoquer cette "expérience fantastique" dans le seul but "de mettre en lumière ce geste de grande humilité et de proximité posé par le pape François" à l'égard de fidèles. 

    Ce fait ne fait que confirmer le style adopté par le pape qui affectionne ces contacts directs comme celui qu'il a eu avec un habitant de Ferrare dont le frère avait été assassiné. Le pape lui avait confié avoir pleuré en lisant sa lettre.

  • Les chrétiens de Syrie : une extrême urgence

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    Nous relayons volontiers cet appel de Mgr Gollnisch (L'Oeuvre d'Orient) :

    SYRIE : EXTREME URGENCE : un appel des chrétiens syriens !

    Alors que les violences perpétrées contre les coptes en Egypte mobilisent à juste titre les médias, n'oublions pas le drame des Chrétiens de Syrie.

    Chers amis, 

    La Syrie brûle ! Son économie s’effondre !  100 000 morts, 600 000 blessés. Un million de réfugiés à l’étranger. 4 millions de déplacés dans leur propre pays. « Il n’y a plus ni travail, ni nourriture !  Les conséquences de cette guerre sont catastrophiques », nous écrit Mgr Samir Nassar, l’archevêque maronite de Damas.

    Dans ce contexte terrifiant, les chrétiens se sentent très seuls ! Ils ne peuvent s’appuyer que sur leurs communautés. Mais tous ces prêtres, ces religieux  et ces religieuses au courage exemplaire manquent de moyens ! Débordés par l’ampleur de la catastrophe, ils nous appellent à l’aide !

    « Les ¾ des familles “moyennes“ sont passées sous le seuil de la pauvreté et sont venues s’ajouter à celles que nous aidions déjà. Les prix ont été multiplié par dix. Depuis trois mois il n’y a plus de lait pour les bébés. On a besoin de tout. Pour 400 familles, il nous faut 10 000 € par mois » nous dit Mgr Benham Hindo, archevêque d’Hassaké. 

    « Dans certains quartiers de Homs, les gens vont bientôt s’entretuer pour de la nourriture » nous confiait  récemment un prêtre. Se nourrir est devenu une véritable obsession pour les familles. Les paniers alimentaires qui leur sont distribués par les communautés religieuses sont leur seul secours. Mais pour combien de temps encore ? Faute de soutien, les Maristes bleus d’Alep, comme tant d’autres, risquent de devoir arrêter leur distribution. Que va-t-il advenir de ces familles sans notre aide ? 

    Les médicaments sont aussi rares. Heureusement, les dispensaires et les hôpitaux des religieuses fonctionnent encore. La responsable de l’hôpital St-Louis de Damas demande de l’aide pour « acheter le matériel de premiers soins des blessés »

    Au Liban, en Jordanie et en Turquie, les chrétiens ne se sentent pas bienvenus dans les  camps et préfèrent se réfugier dans les paroisses, les écoles,  les monastères, les jardins… Les problèmes sont les mêmes qu’en Syrie : logement, nourriture, soins, déscolarisation des enfants…

    Nos frères vivent l’apocalypse ! Notre devoir de chrétiens est de les aider. « Nous n’avons pas de mots pour vous remercier de votre solidarité et de vos prières », nous écrit Sr Marguerite Slim, directrice  de l’hôpital St-Louis d’Alep.

    Ajoutons à nos prières une aide concrète. 

    Chaque intention, chaque euro seront un miracle pour eux.

    N’abandonnons pas les chrétiens de Syrie à leur sort. Donnons-leur un signe d’espérance ! 

    Merci infiniment.                                                       

    Mgr Pascal Gollnisch - Directeur général

    Vous voulez aider les chrétiens syriens ? 

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