Mgr Müller : le pape confirme les réformes pour la LCWR (Radio Vatican)
Lundi 15 avril 2013, le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a rencontré au Vatican les responsables de la « leadership conference of women religious », la LCWR qui rassemble, aux Etats-Unis, la majorité des religieuses américaines. L’archevêque de Seattle, Mgr Peter Sartain était également présent à cette rencontre en tant que délégué du Saint-Siège en charge de l’évaluation doctrinale de la LCWR. A l’issue de cette rencontre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a publié un communiqué.
Les religieuses remerciées pour leur contribution au sein de l’Eglise américaine
Selon cette note, Mgr Gerhard Ludwig Müller qui rencontrait la présidence de la LCWR pour la première fois, a d’abord tenu à remercier les religieuses pour leur « grande contribution » au sein de l’Eglise américaine, en particulier dans de nombreuses écoles, de nombreux hôpitaux et établissements d’assistance aux pauvres. Le préfet a mis en évidence les enseignements du concile Vatican II quant à « l’importante mission des religieux dans la promotion d’une vision de communion ecclésiale fondée sur la foi en Jésus-Christ et sur les enseignements de l’Eglise, enseignés fidèlement dans le temps sous la guidance du Magistère (cf Lumen Gentium,nn 43-47). »
Devant les responsables de la LCWR, Mgr Müller a réaffirmé la nécessité que la conférence des religieuses doit coopérer avec la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, et avec chaque évêque. « C’est pour cette raison, poursuit le communiqué, que les conférences comme la LCWR restent sous la direction du Saint-Siège. »
Le pape François maintient le programme de réformes pour la LCWR
Lors de cette rencontre, indique enfin le document, le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a fait savoir aux religieuses qu’il avait parlé avec le Pape François de l’évaluation doctrinale à laquelle a été soumise la LCWR. Le Pape François a confirmé les résultats de cette évaluation et maintenu le programme de réformes de la conférence des supérieures américaines. Ces réformes ont été présentées en juin dernier.
« C’est le désir sincère du Saint-Siège » que cette rencontre puisse aider à « promouvoir le témoignage intégral des religieuses, basé sur un enracinement profond de foi et d’amour chrétien », afin de « préserver et renforcer » ce témoignage et enrichir ainsi l’Eglise et la société pour les générations à venir.
« François, répare ma maison ! » : c'est l'appel que Dieu adresse à François d'Assise dans les Fioretti. De la même manière, le cardinal Jorge Mario Bergoglio a reçu ce message lors de son élection en mars dernier. Cet ouvrage montre, à travers les textes, les idées, les mots du pape François, comment ce fils d'immigrés, à la fois simple et érudit, fait de l'exigence évangélique et de la non-violence, les piliers de sa pastorale. Une biographie complète, qui donne les clefs pour comprendre cette personnalité plus complexe qu'il n y paraît et révèle un pasteur qui incarne le renouvellement et la « purification » de l'Église.
Ne faites pas attention à ce titre, Je crois en l'homme, sous lequel a été traduit en français le livre d'entretien donné en 2010 par le cardinal Bergoglio archevêque de Buenos aires. Le titre originel, argentin, est Le Jésuite. Cette phrase - je crois en l'homme - ne se trouve dans le livre que sur les lèvres des interviewers (p. 191), et elle n'est pas reprise par l'archevêque lui-même. Que dit-il, quand on lui représente qu'"il est parfois difficile de croire en l'homme" ? "L'histoire semble une calamité, un désastre moral, un chaos de possibilités holistiques". Non pas : je crois en l'homme, mais quelque chose de beaucoup plus prosaïque : "On dit des Chinois qu'ils sont comme des bouchons. Dans certaines circonstances ils s'enfoncent et dans d'autres ils réapparaissent.Je crois que c'est aussi applicable en général à la nature humaine".