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Eglise - Page 1515

  • Science et foi : une nouvelle fondation pontificale

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    "Le 30 janvier 2012, le Pape Benoît XVI a établi une nouvelle fondation pontificale "Science et Foi", qui menant ses propres projets, sera sous la direction du Conseil Pontifical pour la Culture et de plusieurs universités pontificales.

    Cette Fondation se place dans la continuité du projet "Science, théologie et projet de recherche ontologique", créé par Jean-Paul II en 2003 et connu sous l'acronyme anglophone the STOQ Project. Le but était de favoriser le dialogue entre la théologie, la philosophie et les sciences naturelles, à travers des études culturelles, des recherches et des activités publiques."

    source : genethique.org d'après Zenit

  • La Chandeleur

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    present.jpgSens des cérémonies de ce jour d'après Missel.free

    (ci contre : la Présentation par Fra Angelico - Florence - San Marco)

    "Les diverses cérémonies que l'Eglise accomplit au jour de la Présentation du Seigneur au Temple sont comme un commentaire vivant de l'évangile lu à la messe ; les liturgistes du Moyen-Age en ont tiré des leçons édifiantes et salutaires. Pour Yves de Chartres, la cire des cierges signifie et représente la chair virginale de Jésus qui n'a point altéré, ni par sa conception ni par sa naissance, l'intégrité de Marie ; la flamme des cierges symbolise le Christ, lumière qui est venue illuminer nos ténèbres. Durand de Mende dit que « nous portons des cierges allumés en procession pour faire écho à la parole de Siméon qui salue en Jésus la lumière du monde, pour signifier l'humanité et la divinité du Christ, pour proclamer la pureté inaltérable de Marie, pour imiter les vierges sages qui accompagnent le céleste époux jusqu'au temple de la gloire. » Invocations au Père des lumières et à Jésus-Christ, lumière du monde, les prières de la bénédiction des cierges rappellent les touchantes circonstances des mystères de ce jour. L'usage de ces cierges bénits devra, selon les intentions de l'Eglise, procurer aux fidèles la santé de l'âme et du corps, les délivrer des ténèbres de l'erreur et du vice, leur montrer ce qui est agréable à Dieu et leur mériter l'entrée dans le séjour de l'éternelle lumière."

  • Un symposium en février à Rome sur les abus sexuels

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    Source : Radio Vatican. Un symposium auquel participera Mgr Harpigny, évêque de Tournai, en charge du dossier sur les abus sexuels.

    "Un symposium sur les abus sexuels commis sur des mineurs réunira à Rome, du 6 au 9 février 2012, des évêques et des supérieurs religieux venus du monde entier. Cette rencontre internationale sur le thème « Vers la Guérison et le Renouvellement » est organisée par l’Université Pontificale Grégorienne. L’objectif, peut-on lire dans un communiqué, est de relancer l’engagement des membres de l’Église concernant la protection et le soutien des mineurs et des personnes blessées à travers une nouvelle initiative mondiale. La tenue de ce symposium sera suivie du lancement d’un « Centre pour la protection des enfants », un centre pluri-institutionnel de formation sur internet, basé à Munich, en Allemagne, opérationnel immédiatement pour les 3 années à venir.

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  • Egypte: la santé du pape Chenouda III se dégrade

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    Lu sur le site de “La Vie”:

    Les rumeurs font état depuis longtemps de la mauvaise santé du vénérable pape des Coptes, âgé de 88 ans. Mais c'est la première fois qu'un officiel, en l'occurence le président de l'Association générale égyptienne des coptes, en fait état publiquement.(…). La question de la succession de Chenouda se pose aujourd'hui avec une acuité particulière, alors que l'Egypte vient d'élire le premier parlement islamiste de son histoire, et que la longue tradition de soutien de l'Eglise copte aux gouvernements égyptiens successifs provoque le mécontentement d'une partie de la jeunesse chrétienne. Cette dernière préfère s'en remettre à d'autres représentants, issus de la société civile, comme les leaders du très actif Maspero Coptic Group, ou comme maître Naguib Gobrail, président de l'Union égyptienne des droits de l'homme, qui a appelé hier de ses voeux "l'émergence d'un Conseil politique copte indépendant de l'Eglise copte, et d'un parti politique copte".

    Du côté des évêques, on commence à évoquer deux noms susceptibles de succéder à Chenouda. Le premier est celui du métropolite Mikhail d'Assiout, qui en tant que doyen du Saint-Synode en prendrait automatiquement la tête en attendant l'élection, ou, s'il refuse, celui d'Anba Bakhamious, métropolite d'El-Beheira. Mais le fait que les deux seuls noms circulant soient les noms de ceux que la règle canonique copte prévoit en cas de vacance n'est pas très bon signe de la vitalité du clergé copte.  Article complet ici:  EGYPTE: LA SANTE DU PAPE CHENOUDA III SE DEGRADE

     Sortir de la “dhimmitude” religieuse, politique et sociale dans un Etat qui vient d’élire un parlement islamiste ? Peu de chance…Il n’y a pas d’alternative pour ces Αγύπτιοί d'avant l'islam (Aigúptios signifie Égyptien, déformé par les Coptes en Kuptios).  C’est de toute façon l’exil: intérieur ou extérieur…

     

  • Inde/Karnataka : un institut universitaire jésuite attaqué par des radicaux hindous

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    Bangalore (Agence Fides) – Journée de terreur pour les Jésuites et pour les étudiants de l’Institut universitaire Saint Joseph d’Anekal, dans les environs de Bangalore (Etat du Karnataka). L’agression perpétrée par plus de 100 membres de groupes radicaux hindous, hostiles aux chrétiens et en particulier à leurs instituts d’instruction, pouvait avoir des conséquences beaucoup plus sérieuses. Hier, 30 janvier, une foule d’extrémistes et des éléments violents des groupes radicaux hindous « Vishwa Hindu Parishad », « Bajrang Dal », « Rashtra Sakthi Sene » et « Karnataka Rakshana Vedike » a fait irruption sur le campus universitaire, interrompant les cours. Le prétexte de cette action – explique à Fides l’ONG « Catholic Secular Forum » - a été l’absence d’exposition du drapeau national à l’occasion de la Fête de la République, ayant eu lieu hier en Inde.

    Le Doyen de l’Institut, le Père Melwin Mendonca, SJ, raconte à Fides avoir vécu des heures de grande peur, surtout du fait de la connivence entre les institutions civiles, les forces de sécurité et les extrémistes. Dans la foule des violents se trouvaient en effet également un certain nombre de Conseillers municipaux de la ville. Lorsque les Jésuites ont appelé la police, raconte le Doyen, « l’inspecteur et les agents se sont contentés d’être spectateurs des violences, permettant même que l’agitation sur le campus dure encore pendant deux heures ».

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  • Les martyrs d'Angers

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    Fêtés aujourd'hui : Guillaume Repin et ses compagnons.

    Source : "Ut pupillam oculi"

    "Guillaume Repin naquit à Thouarcé ( aujourd'hui dans le Maine-et-Loire ), le 26 août 1709. ll entra à dix-neuf ans au séminaire d' Angers et fut ordonné prêtre. De 1734 à 1749, il exerça son ministère sacerdotal à la paroisse de Saint-Julien d' Angers, puis fut nommé curé à Martigné-Briand. et devint chanoine. Il fut aimé de ses paroissiens pendant ses longues années de service. Tout allait changer avec la révolution : au début les changements furent vécus dans un calme relatif ; mais lorsque. la constitution civile du clergé fut votée en 1791, la situation empira.

    Certains curés - les jureurs - prêtèrent serment; d' autres - les réfractaires - refusèrent et durent vivre dans la clandestinité. Le vieux chanoine Repin, lorsque le maire de Martigné-Briand vint lui réclamer les clefs de l' église et lui faire signer le document le 10 février 1791, refusa de s'exécuter. Il partit se réfugier à Angers; mais les désordres y faisaient des ravages. Il fut arrêté, le 17 juin 1792, et emprisonné, avec un grand nombre de prêtres réfractaires de la région, au séminaire transformé en prison.

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  • Un ensemble chantant de prêtres belges? Mgr Léonard ne serait pas contre...

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    D'après Kerknet,

    "Mgr. André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, a déclaré en marge de la prestation du groupe français "Les Prêtres" à Forest National, qu'il ne serait pas réticent à l'égard d'un groupe chantant constitué de prêtres belges. Les prêtres français ont vendu leur dernier album "Gloria" en un peu plus d'un demi-million d'exemplaires. Une partie importante du produit est répartie entre des organismes de bienfaisance.

    Mgr. Leonard considère que des prêtres qui se sentiraient appelés à témoigner de cette manière peuvent faire oeuvre pastorale. "C'est une façon magnifique et unique de contribuer à la nouvelle évangélisation." L'archevêque a déclaré que leur action sur le terrain attire une grande variété de publics de tous âges. S'il se constituait un groupe de prêtres belges chantants, il aimerait que le groupe soit composé d'un Flamand, d'un Wallon, d'un Bruxellois, et d'un germanophone. L'archevêque est déjà plein d'espoir: "Il ya un proverbe belge qui dit que s'il pleut à Paris, il tombe des gouttes à Bruxelles." Toutefois, prévient-il, il ne suffirait pas de singer l'exemple des prêtres chantants français ou irlandais, parce que cela risquerait d'en banaliser la formule.

    "Les Prêtres" ont commencé une tournée en mai, l'année dernière. Cela les a amenés en France, à travers la Belgique et même à Tahiti; la tournée a commencé en juin à Lourdes. Les concerts de samedi et de dimanche (à Bruxelles et à Banneux) ont eu lieu à guichets fermés. L'évêque français Di Falco, qui, à l'époque, a encouragé le trio à chanter, a assisté aux concerts dans notre pays."

  • Un vrai ratzingérien devient patriarche de Venise

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    903179-cattedra.JPGLe siège patriarcal de Venise est prestigieux. Le futur saint Pie X, le futur Jean XXIII et le futur Jean-Paul Ier l'ont occupé. D'après Sandro Magister, le nouveau patriarche a été désigné par le pape et c'est un vrai "ratzingérien" :

    "...Mgr Moraglia est connu du grand public depuis que, lors de l’inondation qui a durement frappé son diocèse de La Spezia au mois d’octobre dernier, il a immédiatement décidé que les séminaristes de son diocèse (leur nombre a augmenté depuis qu’il est évêque de La Spezia) se rendraient sur les lieux du désastre afin d’aider la population. Mais il y a déjà longtemps qu’il est apprécié par d’importants ecclésiastiques qui l’ont connu de près.

    Né à Gênes il y a 59 ans, le 25 mai, il est ordonné prêtre le 29 juin 1977 par le cardinal Giuseppe Siri, qui le nomme vicaire puis, en 1986, professeur de théologie à l’Institut supérieur de sciences religieuses de Ligurie. Sous l’épiscopat du successeur de Siri, le cardinal Giovanni Canestri, il devient en 1989 enseignant à la section génoise de la Faculté de théologie d’Italie du Nord, en 1990 assistant diocésain du MEIC [Mouvement Ecclésial d’Engagement Culturel], en 1994 président de l’Institut de sciences religieuses cité plus haut. Sous l’épiscopat du successeur de Canestri, le cardinal Dionigi Tettamanzi, il est nommé en 1996 directeur du service diocésain de la culture. Tarcisio Bertone succède à Tettamanzi et Moraglia devient en 2004 chanoine effectif du chapitre métropolitain de la cathédrale Saint-Laurent. Nommé évêque de La Spezia à la fin de 2007, il est consacré évêque à Gênes, le 3 février 2008, par le cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes et président de la conférence des évêques d’Italie (CEI), et par l’archevêque Mauro Piacenza, aujourd’hui cardinal préfet de la congrégation pour le clergé, qui a toujours suivi de très près le parcours ecclésiastique de Moraglia."

    Toute l'information ici : chiesa.espresso

  • La politique d'Obama inquiète Benoît XVI

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    Source :  synthèse de presse de genethique.org

    "Le 27 janvier 2012 dans le cadre de la campagne électorale aux Etats-Unis, le pape Benoît XVI a exprimé son regret de constater "les efforts concertés accomplis afin de refuser aux catholiques leur droit à l'objection de conscience". Il a critiqué les plans santé du Président américain Barack Obama, qui prévoient de rembourser la contraception et la pilule abortive de contraindre tous les employeurs d'ici août 2013 à en faire autant (Cf Synthèse de presse du 24/01/12).

    N'exemptant aucune institution ou hôpital, cette mesure des "plans santé" du gouvernement américain a fait naître une polémique aux USA. Selon Kathleen Sebelius du Department of Health and Human Services (HHS), "cette proposition bouscule l'équilibre nécessaire entre le respect de la liberté religieuse et l'augmentation de l'accès aux services préventifs importants".
    Déjà le 19 janvier, s'adressant aux évêques américains, le Pape avait évoqué certaines "pratiques intrinsèquement mauvaises" contraires au respect de la vie humaine."

    Notre amie, sur son site "Benoît et moi", consacre à cette question une note circonstanciée : "Quatre ans après, l'imposture Obama explose"

  • Le progressisme culturel

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    Selon Louis-Marie Lamotte,  sur le blog « contre-débat » le progressisme chrétien, le vrai, si l’on peut dire, celui de l’après-guerre et non ses actuels succédanés n’a tout d’abord pas songé à remettre en cause les vérités de foi :

     « (…) Ce que les progressistes remettaient en cause, c’était la doctrine sociale de l’Eglise, qu’ils regardaient comme un obstacle entre les chrétiens et la classe ouvrière : en sorte qu’ils préconisaient, avec plus ou moins de netteté, son abandon. (…)

     « La comparaison a ses limites et porte bien sûr une part d’anachronisme, mais il semble que les catholiques de France soient aujourd’hui en proie à la tentation de ce qu’on peut appeler un progressisme culturel, dont une partie de l’épiscopat, il faut bien le dire, a malheureusement tracé la feuille de route (…)

     « Qu’est-ce que le progressisme culturel ? De même que le progressisme de l’après-guerre voyait dans le communisme une force qui devait inéluctablement s’imposer, le progressisme culturel d’aujourd’hui voit dans les usages et dans la production du « monde de la culture » en place un fait qu’on aurait bien tort de négliger et plus encore de combattre, hélas séparé du Christ et de l’Eglise.

     « Et de même que le progressisme de l’après-guerre, à cette fin, liquidait la doctrine sociale de l’Eglise, ce mur supposé entre les chrétiens et la classe ouvrière, le progressisme culturel liquidera ce qui constitue à ses yeux le principal obstacle entre l’Eglise et le « monde de la culture », savoir : la culture chrétienne, cette culture qu’ont engendrée des siècles de foi marquant les sociétés de son empreinte temporelle.

     « Il me semble qu’on retrouve assez nettement ces thèmes dans le discours d’un évêque français que je ne nommerai pas (…) Ainsi, nous dit ce prélat, (...) la « sanctuarisation » des images, des idées ou des mots de la foi chrétienne contribue à les affubler d'un copyright qui les met sous une protection telle qu'ils deviennent impropres à garder leur capacité à être entendus dans leur élan de vie. Si l'on préserve la foi du choc des cultures, on la tue. (…), la foi n’est plus possible qu’inscrite dans le « foisonnement de la vie et des expressions culturelles ». Après la fameuse pastorale de l’enfouissement de l’Eglise dans le monde, le progressisme culturel entend donc enfouir la foi dans la culture dominante, ce qui signifie très logiquement liquider la culture chrétienne.(…)

     « Rome, quant à elle, n’était pas dupe. Le 19 janvier 2012, la secrétairerie d’Etat du Vatican, en réponse à une question du R.P. Cavalcoli O.P., appelait les chrétiens à une « ferme réaction » au spectacle de Romeo Castellucci, que tel archevêque français nous donnait pour une catéchèse sur la kénose. Et surtout, le Pape Benoît XVI, lors de son voyage à Malte, répondait par avance à la tentation du progressisme culturel :« Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques encore une fois deviennent une contre-culture, tout comme elles l’étaient au temps de saint Paul » Bien loin de la tentation du progressisme culturel, le Souverain Pontife plaidait donc pour une culture chrétienne de dissidence et de résistance. Il reste à souhaiter qu’il soit largement entendu…. Voir ici : Le progressisme culturel

  • Quand les religions stimulent la Franc-maçonnerie...

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    De Jean-Marie Guénois (« Le Figaro ») sur son « religioblog » :

    Les années électorales sont passionnantes. Surtout quand on ne « fait » pas de politique : ainsi de la Religion, ainsi de... la Franc-maçonnerie. Que s'est-il donc passé cette semaine ? (…)

    Pour ce qui est de la Franc-maçonnerie, il y a eu la présentation commune des vœux par six obédiences, dont le Grand Orient de France et la Grande Loge féminine de France (…)  Des gens qui parlaient peu publiquement comme les Francs-maçons, commencent à prendre la parole. C'est la seconde fois que la Franc-maçonnerie organise en effet une conférence de presse commune. Guy Arcizet a parlé « d'aurore de la communication ». Avec l'ambition de parler « d'une seule voix » même si les différences demeurent importantes. Tous les responsables présents ont d'ailleurs bien pris soin d'expliquer que les ennuis et les scandales d'une obédience, en l'occurrence La Grande Loge Nationale Française, ne devait pas entacher l'image des autres obédiences.

    Les loges maçonniques européennes ont, semble-t-il, du mal à se faire entendre dans les instances européennes. Lors de cette conférence de presse, Denise Oberlin, Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France (14 000 membres, première obédience maçonnique féminine) a expliqué l'efficacité de l'action menée par l'Institut Maçonnique Européen qui l'occupe beaucoup et qui a été récemment créé pour faire entendre la voix des Francs-Maçons dans les différences instances européennes.

     « La Franc-maçonnerie est mal reconnue en Europe a renchérit Guy Arcizet, Grand Maître du Grand Orient. Nous n'avons pas beaucoup d'écoute au niveau européen parce que nous nous avons besoin d'être identifiés en tant que laïques. Il existe une spiritualité laïque. Nous sommes souvent mal compris ou réduits à l'anticléricalisme ou à l'antireligieux. Nous devons mener un lobbying humaniste. Les religions, elles, ont très compris. Il y a, à Bruxelles, un lobbying religieux puissant avec des bureaux. Les religions s'y font entendre parce qu'elles se sont alliées ».

    Il n'est pas si fréquent que les religions stimulent, en ce sens, les franc-maçonneries !

    Et il faut s'attendre, donc à un renforcement de l'action de la Franc-maçonnerie sur les instances européennes. Comme il existe une « Franc-maçonnerie unie en Afrique ou en Amérique du Sud », ce Grand Maître a appelé de ses vœux une Franc-maçonnerie unie "sur le plan européen".

    Toute la note ici : Quand les religions stimulent la Franc-maçonnerie...

  • Moscou: la troisième Rome ?

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    Lu dans les matinales de “La Vie”:

    Depuis quelques temps, le patriarcat de Moscou multiplie les prises de position sur l'orthodoxie mondiale, au risque d'incommoder son alter ego de Constantinople, plus prestigieux historiquement mais politiquement très affaibli.

    Ce fut d'abord une série de prises de position retentissantes dans l'excès à propos de l'affaire de l'arrestation de l'higoumène Ephrem du monastère de Vatopédi, dans le cadre d'une enquête immobilière, une arrestation qualifiée d' "attaque contre la spiritualité athonite et l'orthodoxie toute entière" par le patriarcat de Moscou.(…).

    Puis il y eut cette semaine la visite du patriarche d'Alexandrie Théodore II à Moscou, durant laquelle le titulaire d'un des plus anciens patriarcats de l'Eglise reçut le prix de la Fondation internationale de l'unité des peuples orthodoxes, une fondation russe, et durant laquelle le patriarche Kirill promit l'aide "par tous les moyens" de l'Eglise orthodoxe russe aux chrétiens persécutés du Moyen-Orient.(…)

     Suite à l'assassinat en Syrie, dans des circonstances encore obscures, du jeune prêtre grec-orthodoxe Basile Nassar la semaine dernière, c'est le métropolite hilarion, le "ministre des affaires étrangères" de Kirill et étoile montante de l'orthodoxie russe, qui a réagi le premier, tandis que ni le site du patriarcat d'Antioche dont dépendait le jeune hiéromoine, ni le site du patriarcat de Constantinople ne soufflent mot de l'affaire. (…)

    De même, il est peu probable que l'aide généreuse offerte par le patriarcat russe à la Grèce soit du goût de Constantinople. Kirill, recevant en audience Antonis Samaras, chef du parti grec Nouvelle démocratie (conservateur), a en effet déclaré avoir "donné sa bénédiction pour rassembler des fonds dans les églises de Russie pour aider les Grecs qui font face à des problèmes en raison de la crise". Une proposition que Bartholomée de Constantinople serait bien en peine de faire, alors que son siège patriarcal est sous le contrôle étroit d'un Etat turc qui ne semble guère pressé de rendre son prestige à un siège patriarcal longtemps rival de Rome et de Moscou. (…)  Tout l’article ici: Moscou, nouvelle Rome orthodoxe?

    Soit dit en guise de commentaire, un état d’esprit russe (sans doute occulté durant l’hibernation marxiste-léniniste) qui n’est pas vraiment neuf : de même que Byzance, la deuxième Rome, avait supplanté la première lors des invasions barbares, certains écrivains russes du XVIee siècle, qui considéraient que l'une et l'autre avaient successivement failli à leur mission de diriger la chrétienté, revendiquèrent pour Moscou, avec le titre de Troisième Rome, le droit de relayer Constantinople dans sa suprématie politique et religieuse. Cette idée prenait tout son sens à l'intérieur des visées messianiques qui se manifestèrent chez les Moscovites à la suite de la chute de Constantinople en 1453