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Le logo des JMJ à Rio
(Source) A Rio de Janeiro (Brésil) où auront lieu les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse (23-28 juillet 2013) a été présenté le logo officiel : un cœur qui contient le célèbre Christ Rédempteur.
Réalisé par un jeune brésilien aux couleurs du drapeau national (vert, jaune, bleu), le logo des JMJ 2013 représente un cœur stylisé, symbole de la jeunesse, portant la silhouette de la statue géante du Christ Rédempteur devant le « Pan de Azúcar » (pain de sucre). La croix placée en haut rappelle que le Christ est au cœur des Journées Mondiales de la Jeunesse.La rencontre internationale de 2013 aura pour thème : "Allez donc, enseignez toutes les nations" (Matthieu 28,19). -
Indonésie : des enfants catholiques enlevés à leurs familles et islamisés de force
Djakarta (Agence Fides) – Mille enfants catholiques de Timor Est, enlevés à leur famille voici plus de dix ans en arrière, sont retenus par la force en Indonésie, convertis à l’islam, instruits dans des collèges islamiques et nationalisés. Aujourd’hui, la majeure partie d’entre eux se trouve dans des écoles et des structures d’accueil de la zone occidentale de Java aux mains d’ « éducateurs » musulmans qui se refusent de les remettre à leurs familles. C’est l’histoire que Fides apprend de sources de l’Eglise indonésienne, confirmée par un certain nombre d’opérateurs humanitaires catholiques qui ont tenté de les ramener, sans succès, dans leurs familles d’origine à Timor Est.
Parmi les 250.000 réfugiés qui, en 1999, à l’époque du conflit pour l’indépendance de Timor Est, franchirent la frontière en direction de Timor Ouest afin d’échapper aux violences perpétrées par les miliciens philo indonésiens, se trouvaient plus de 4.000 enfants. De nombreux enfants furent remis à des membres de l’armée ou à des organisations humanitaires indonésiennes par des familles timoraises qui ne pouvaient pas pourvoir à leurs besoins. Plus de 1.000 de ses enfants ne sont jamais retournés à Timor Est et demeurent prisonniers de collèges islamiques (les « pesantren ») dans l’ouest de Java. Certaines ONG et les représentants du Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés en Indonésie ont tenté d’organiser leur rapatriement mais en vain. Certains parents timorais, déclare à Fides une source locale, ont trouvé leurs enfants mais les responsables des collèges ne les ont pas libérés.
Le Père Benny Susetyo, Secrétaire de la Commission épiscopale pour le Dialogue interreligieux, déclare à Fides : « C’est un cas très triste, un abus flagrant : en tant que Commission, nous avons soulevé la question avec d’autres organisations de la société civile comme « Kontras ». Nous la posons au gouvernement, aux Nations unies, aux organisations musulmanes, comme question fondamentale qui touche les droits humains, la sauvegarde des droits des enfants, la liberté religieuse ».
L’analyse du Père Susetyo se poursuit : « Des cas comme celui-là démontrent que la politique religieuse a un sérieux impact sur la liberté des citoyens, surtout lorsqu’ils appartiennent aux minorités. Il est urgent de limiter l’instrumentalisation de la religion en politique. La zone ouest de Java en est un exemple : des groupes musulmans veulent imposer des règles inspirées à la charia » (la loi islamique).
En outre, conclut-il, « les principaux problèmes à Timor Est, qui est une nation à majorité catholique, sont l’excès de bureaucratie et la corruption, deux autres éléments qui ont une influence sur le non retour de ces enfants ». (PA) (Agence Fides 07/02/2012)
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Pow wow romain sur la pédophilie cléricale : Benoît XVI garde ses distances
De Jean-Marie Guénois, dans le Figaro de ce jour :
« Le Pape ne recevra pas les participants au colloque sur la crise des prêtres pédophiles organisé à Rome.
En organisant une conférence internationale sur la crise des prêtres pédophiles cette semaine à Rome, la Grégorienne, la prestigieuse université jésuite, entend avant tout faire le point après une bonne dizaine d'années de troubles dans toute l'Église catholique (…).
En aucun cas donc cette université ne peut donner de leçons particulières sur un scandale qui va marquer durablement l'Église catholique, cet ordre religieux mais aussi beaucoup d'autres et combien d'Églises diocésaines. Ce n'est d'ailleurs aucunement l'état d'esprit de la rencontre dont l'ambition universitaire cherche au contraire, avec l'appui du Saint-Siège, à analyser ce qui s'est passé pour participer à la résolution du problème.
Mais il y a tout de même un indice étrange dans ce rendez-vous romain. Benoît XVI, qui a l'habitude de recevoir les membres de colloques internationaux bien moins importants, ne recevra pas - sauf décision de dernière minute - celui-ci. (…). Cette discrétion du Pape est significative. Lui, effectivement, n'a pas ménagé sa peine pour prendre cette crise à bras-le-corps et… prendre tous les coups. Des demandes de pardon aux victimes, il en a fait - notamment le 11 juin 2010 devant 15.000 prêtres. Des réprimandes à l'Église aussi. Sans compter les renforcements juridiques internes pour contrer ces comportements. Tout se passe comme si Benoît XVI estimait que l'on avait assez parlé de ce drame et qu'il fallait surtout désormais agir. Voir ici : Pourquoi Benoît XVI garde-t-il ses distances?
Un colloque de trop ? Le pape a raison : dans cette longue et triste affaire, le mieux est maintenant d’agir avec fermeté en cultivant -loin des « repentances publiques » itératives sous l’œil des médias- un véritable esprit de mortification, de conversion intérieure silencieuse et des actes concrets de réparation.
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Vaines controverses anglicanes
Lu sur les “matinales” du site de “La Vie” :
Le Synode général de l'Eglise d'Angleterre, qui se tient depuis trois jours outre-Manche, avait un programme fort chargé; mais la question la plus importante du point de vue de l'unité de la Communion anglicane était celle de l'ordination d'évêques femmes.
Cette question épouse en effet, avec celle de l'ordination épiscopale de gays, la ligne de fracture entre Anglicans traditionnalistes (anglo-catholiques et anglo-évangéliques) et Anglicans progressistes, majoritaires dans les pays occidentaux. Les synodes généraux des Etats-Unis, d'Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande ont déjà ouvert leur succession épiscopale aux femmes. Mais en Grande-Bretagne, si le rapport de force entre traditionnalistes et progressistes est largement en faveur de ces derniers (12.000 paroisses sur 13.000), les premiers n'ont pas l'intention de se laisser faire.
Conscients que l'adoption à court ou moyen terme d'une telle mesure était inévitable, les traditionnalistes ont cherché à faire aménager la décision pour eux, créant de fait un schisme aux allures d'unité: il s'agissait de nommer, dans les diocèses dirigés par des femmes où des paroisses traditionnalistes seraient présentes, une sorte de "co-évêque" masculin réservé pour eux. Cet amendement a été rejeté hier. La prochaine étape aura lieu en juillet prochain: il faudra une majorité des deux tiers dans les trois chambres du synode (Chambre des laïcs, Chambre du clergé et Chambre des évêques) pour que l'accession au siège apostolique des femmes soit définitivement adopté. Si c'est le cas, on peut s'attendre à un nouvel exode des anglo-catholiques vers l'ordinariat catholique créé par Benoît XVI.” C'est ici: Les anglicans n'auront pas de femmes à moitié évêques
Presbytérales ou épiscopales, la question de la validité des ordinations anglicanes a été définitivement tranchée, voici plus d’un siècle, par le pape Léon XIII (Lettre apostolique Apostolicae Curae, 1896. Le texte affirme que "les ordinations faites selon le rite anglican ont été et sont absolument nulles et sans valeur."). La succession apostolique a été brisée par l’ « Eglise » d’Angleterre, depuis l’ordinal de 1550, sous le règne d’Edouard VI. Les ministères de la religion anglicane n’ont aucun caractère sacramentel, a fortiori s’ils sont conférés à des femmes.
Selon la doctrine catholique (ou orthodoxe), le prêtre est un sacrificateur qui agit in persona Christi ,tenant le rôle du Christ « au point d’être son image même". Or, toujours selon la théologie catholique, l’incarnation du Verbe ayant eu lieu selon le sexe masculin, ceci est une question de fait, et celle-ci est indissociable de l’économie du salut.(Cfr.Lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis de Jean-Paul II du 22 mai 1994, Motu proprio Ad Tuendam Fidem, également de Jean-Paul II, 18 mai 1998, sur les vérités tranchées de manière définitive et devant être tenues par tous et enfin De gravioribus delictis du 15 juillet 2010 qui prévoit une excommunication aussi bien pour celle qui tente de recevoir cet ordre sacré que pour celui qui tente de conférer un ordre sacré, avec en plus pour ce dernier une possible déposition : art. 5).
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Abus sexuels : homélie du cardinal Ouellet
ROME, mercredi 8 février 2012 (ZENIT.org) – « C’est intolérable que l’abus d’enfants puisse survenir à l’intérieur de l’Église ! Plus jamais ! », déclare le cardinal Marc Ouellet, préfet de la congrégation romaine pour les évêques.
Une veille de prière pénitentielle a en effet eu lieu mardi soir, 7 février, en l’église Saint-Ignace de Rome, dans le cadre du symposium sur les abus sexuels sur mineurs organisé par l’Université pontificale grégorienne du 6 au 9 février.
Homélie du card. Ouellet
Chers frères évêques et prêtres, chers frères et soeurs dans le Christ
Dans le contexte de la réflexion que nous effectuons au cours de ce Symposium « Vers la guérison et le renouveau », nous nous rappelons que nous sommes ici ce soir non seulement comme croyants, mais aussi comme pénitents.
La tragédie de l’abus sexuel de mineurs perpétré par des chrétiens, spécialement lorsque commis par des membres du clergé, est une source de grande honte et un énorme scandale. C’est un péché contre lequel Jésus lui-même s’est prononcé : « Si on lui attachait au cou une meule de moulin et qu'on le précipite à la mer, ce serait mieux pour lui que d'entraîner au péché un seul de ces petits » (Lc 17, 2). L’abus est un crime qui en fait provoque une authentique expérience de mort pour des victimes innocentes, que Dieu seul peut réellement ressusciter à une vie nouvelle par la puissance de l’Esprit-Saint. Ainsi, avec une profonde conviction et conscience de ce que nous faisons présentement, nous nous tournons vers le Seigneur et nous l’implorons.
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Des affinités entre Benoît XVI et Chesterton
source : Zenit.org
Affinités entre Benoît XVI et Chesterton
Par Andrea Monda
ROME, mercredi 8 février 2012 (ZENIT.org) – « ‘Ma vie a toujours été aussi traversée par cette conviction: c’est le christianisme qui donne la joie et fait grandir’ :voilà, en une phrase, tout Ratzinger et, à bien y penser, tout Chesterton », explique le prof. Monda.
Andrea Monda, professeur de religion et de « littérature et catholicisme » à l’Université pontificale du Latran, proposera, samedi prochain 9 février, en Italie, lors d’un congrès organisé par les Pères philippins de Gênes, une présentation de la personnalité du pape Benoît XVI sur le thème : « Bon sens, vie bonne et bonne humeur : G. K. Chesterton et Benoît XVI ». Il y exposera ainsi quelques éléments de son prochain livre intitulé : « Humilité bénie. Les vertus simples de Joseph Ratzinger » (« Benedetta umiltà. Le virtù semplici di Joseph Ratzinger », à paraître en mars 2012, aux éditions Lindau). Le congrès s’intitule : « La journée du bon sens. La beauté paradoxale du quotidien. Une journée de G. K. Chesterton ». Le prof. Monda offre cette avant-première aux lecteurs de Zenit.
Zenit - Quel lien y a-t-il entre Chesterton et Joseph Ratzinger?
Prof. Monda - Le jeune Joseph Ratzinger a lu et apprécié les livres de Chesterton. En effet, des citations directes ou indirectes de l’inventeur du P. Brown apparaissent effet, ici ou là, aussi bien avant qu’après son élection comme pape. Mais ce que j’ai cherché, ce n’est pas tant une reconstruction philologique de ces citations, qu’un petit raisonnement qui part des deux personnalités, celle du penseur anglais et celle du théologien et pape bavarois, autour de thèmes qui se recoupent ensuite avec ceux que les organisateurs du congrès ont mis au centre de l’attention: le bon sens, la vie bonne et la bonne humeur.
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Quand l'Eglise, en Chine, s'éveillera
Le sixième numéro hors-série de L'Homme Nouveau est consacré à l'Église catholique en Chine, un des grands chantiers du pontificat de Benoît XVI.Au sommaire :Portraits– Matteo Ricci, dom Pierre-Célestin Lou, cardinal Joseph Zen.Histoire
– Petite histoire de l’Église en Chine.
– Pékin vaut bien un rite.
– Tibet : mission impossible.
Enjeux
– Vers une Église d’État ?
– Les jeunes cathos face au PIB.
– Marx et Mao au séminaire.
Perspectives
– L’Église est missionnaire par nature.
– Quelle liberté pour l’Église ?
– La Chine, une priorité pour l’Église.
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Le cardinal Caffarra face à la déconstruction du mariage
Sous le titre : "La réflexion anthropologique, pour faire comprendre le mariage", Zenit.org nous partage la réflexion du cardinal Caffarra au sujet de l'actuelle remise en cause du mariage en Occident
(ZENIT.org) – Trente ans après la publication de Familiaris consortio, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, dresse, dans cette analyse, l’état des lieux de l’institution du mariage et de la famille en Occident et qualifie la situation actuelle de « tournant historique ». Analysant les défis que doit affronter la pensée chrétienne, l’archevêque italien préconise un approfondissement de la réflexion anthropologique introduite par l’exhortation apostolique. Il faut, dit-il, reconstruire « une vision de l’homme » pour « vraiment répondre aux questions de l’homme sur lui-même et sur son destin ».
Réflexions du card. Caffarra
Je pense qu’au cours des trente années qui nous séparent de la publication de Familiaris consortio, un changement radical s’est produit dans la manière dont l’Occident considère le mariage, et donc la famille ; il s’est opéré un tournant historique dans la culture occidentale. Je vais tenter de le décrire brièvement.
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Présentation du message de Benoît XVI pour le carême 2012
Cité du Vatican, (VIS). Le 7 février, près la Salle-de-Presse du Saint-Siège le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Cor Unum, a présenté le message papal pour le carême (à découvrir ici), accompagné de Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire, et de Mgr.Segundo Tejeda Muñoz, Sous Secrétaire. Ce document, a dit le Cardinal, est destiné à attirer l'attention des fidèles sur le bien du prochain, sur la communion, l'attention, la compassion et le partage avec nos frères qui souffrent ou sont dans l'indigence. Puis il a souligné un aspect de la vie chrétienne mis en évidence dans le message: la correction fraternelle. « La charité nous enseigne que nous n'avons pas qu'une responsabilité matérielle envers l'autre, mais aussi morale et spirituelle... Il est évident qu'une certaine idéologie, en exaltant les droits individuels, risque de provoquer un isolement de la personne, voire sa solitude... quand l'appel à la communion est niée au nom de l'individualisme, c'est notre humanité qui en pâtit, trompée par le mirage d'un impossible bonheur autonome. Nous devons nous aider les uns les autres en sachant que nous sommes responsables les uns les autres... L'action de l'Eglise dans le monde doit également être conduite à la lumière de la correction sous le signe de la vérité et de la charité... On pense parfois que c'est l'appétit de pouvoir ou la nostalgie qui justifieraient les préoccupations de l'Eglise, et son opposition franche à certaines manifestations de la culture ambiante, alors qu'elle ne veut que le bien de l'homme et du monde. Son action ne s'inspire ni de la condamnation ni de la récrimination, mais de la justice et de la miséricorde qui implique d'appeler les choses par leur nom. C'est pourtant ainsi qu'on découvre les racines du mal, qui attirent souvent l'homme contemporain. Il s'agit de la mission prophétique de l'Eglise ».
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Girolamo Miani de Emiliani : un saint qui n'a pas attendu le concile de Trente
Ce saint italien que nous nommons Jérôme Emilien est appelé par ses compatriotes Girolamo Miani de Emiliani. Il fut, avant le concile de Trente, le vaillant organisateur d'une congrégation de clercs réguliers dont la première maison fut ouverte à Somasque, près de Bergame.
Saint Jérôme Emilien, né d’une noble famille vénitienne, en 1481, embrassa d’abord la carrière des armes qui lui procura une jeunesse aventureuse, batailleuse et jouisseuse, jusqu’à ce que, défendant Castelnuovo (près de Trévise) contre les Impériaux, il fut pris et enchaîné. Rentré en lui-même, il se convertit et attribua sa délivrance à la Vierge qu’il vint remercier au sanctuaire de Trévise où il promit de se vouer à son service. Après avoir été podestat de Castelnuovo, il rentra à Venise pour éduquer ses neveux et se préparer au sacerdoce. Il fut ordonné prêtre (1518) et se donna tout entier aux œuvres charitables.
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BXL : une formation à la bioéthique à l'IET
L’Institut d’études théologiques IET, la faculté de théologie des jésuites à Bruxelles, organise un cours du soir sous la direction du Père Alain Mattheeusws. Ce cours aborde les enjeux et les défis posés par les nouvelles techniques bio-médicales: procréations médicalement assistées, diagnostic prénatal et préimplantatoire, congélation d’embryons, clonage et cellules souches. Des situations concrètes dont la complexité appelle d’être lues à la lumière de l’enseignement de l’Eglise. Les cours se donnent le jeudi soir de 20h30 à 21h30 du 16 février au 7 juin 2012. Calendrier ci-dessous.
La maîtrise du vivant engage la responsabilité de tout homme vis-à-vis de l’univers, des autres et de Dieu. La bioéthique est une éthique du vivant. Elle est au cœur des débats contemporains. Pour l’origine de l’homme comme à la fin de sa vie, elle est toujours un appel concret à agir bien dans les situations les plus complexes. La vie est un mystère plutôt qu’un problème. Elle appartient au Dieu créateur et sauveur. Il est possible de réfléchir théologiquement les questions de bioéthique.
Les énigmes de la vie ne renvoient-elles pas à un mystère qui dépasse l’homme ? Les questions complexes posées par la bioéthique ne nous poussent-elles pas à interroger la Parole de Dieu : parole de Vie pour toute vie ? Ces débats bioéthiques n’appartiennent pas seulement aux experts : ils concernent l’origine de la vie et sa transmission, le soin à apporter au corps et à la création, l’avenir de l’espèce humaine, la fin apparente de la vie sur terre, l’accompagnement des mourants, les gestes et les symboles qui accompagnent notre conception et notre mort. Dieu est présent à toutes ces questions et à tous les enjeux moraux de notre vie.
Calendrier
16 février : Le corps humain est « habité »
23 février : Un langage de sagesse pour désigner l’ébauche embryonnaire
1 mars : Les évolutions du statut juridique du corps humain (X. Dijon)
8 mars : Quel berceau anthropologique pour l’être humain ?
Une fécondation hors du corps ?
15 mars : Les évolutions du statut juridique de l’embryon humain (X. Dijon)
22 mars : Diagnostic prénatal ? Et préimplantatoire ?
29 mars : Le clone : qui est-il ? (J. de Longeaux)
26 avril : Quel regard sur les embryons congelés. Congélation ? Réimplantation ? Adoption ?
3 mai : Le corps embryonnaire : originalité de Dignitas personae
10 mai : « J’ai un corps » ? « Je suis un corps ? ». Structure sponsal du corps
24 mai : L’euthanasie ou le « corps oublié »
31 mai : Dimensions spirituelles de l’approche de la mort
7 juin : Une Bonne Nouvelle (Evangelium vitae) qui est « vie » et « mission »Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Bioéthique, Eglise, Enseignement - Education, Foi, Société 0 commentaire -
Les prêtres suisses restent couverts par le secret professionnel
« Berne, 6 février 2012 (Apic) La Commission des affaires juridiques du Conseil national a refusé de toucher au secret de la confession. Selon les médias, lors de ses séances du 3 et 5 février 2012, la commission a refusé par 13 voix contre 5 de donner suite à l’initiative parlementaire de Carlo Sommaruga.
Le Conseiller national socialiste genevois voulait obliger les prêtres à dénoncer à la justice, sous peine de poursuite, les abus sexuels dont ils auraient eu connaissance en confession. Selon la commission, il serait problématique d’établir une telle règle ne touchant qu’une seule profession et de déterminer une catégorie de faits punissables pénalement. En outre, le but de l’initiative ne serait pas atteint par la seule levée du secret de la confession sans pouvoir l’associer à la connaissance d’informations supplémentaires concernant le délit.(…)
L’article 321 du code pénal [helvétique] qui traite les ecclésiastiques au même titre que les avocats, les médecins et les pharmaciens et leur accorde le secret professionnel, ne devrait pas être modifié, à moins que le parlement ne suive pas l’avis de sa commission. La loi prévoit néanmoins que lors de délits contre les mineurs, le secret professionnel est réduit. L’ecclésiastique qui a ainsi connaissance de comportements pédophiles peut être autorisé à l’annoncer auprès d’un procureur. » L’article ici : Suisse: La commission du National refuse de toucher au secret de la confession
En somme l’approche suisse à cet égard demeure foncièrement la même que dans la législation pénale belge. Nous avions déjà parlé de cette question voici quelques jours sous ce titre : Le secret de la confession attaqué en Suisse