Récemment, Madame Onkelinx, Vice-Première ministre, a déclaré que « les catholiques méritaient mieux que Monseigneur Léonard ». Les Médias Catholiques ont donc convié les principaux intéressés au dialogue. Si l’Archevêque de Malines-Bruxelles a trouvé l’idée de cette rencontre « très intéressante », l’invitation a dû être déclinée par l’actuelle ministre des Affaires sociales et de la santé qui sera à ce moment en période de contrôle budgétaire. Mais le primat de Belgique sera donc bien présent à la Foire du Livre de Bruxelles où il rencontrera Denis Ducarme (MR), Karine Lalieux (PS), Georges Dallemagne (CDH), et Philippe Lamberts (Ecolo). Les politiciens interpelleront le primat de Belgique sur des sujets d’actualité. La rencontre se déroulera le dimanche 4 mars à 18h00 et sera animée par Jean-Jacques Durré, directeur de la rédaction des Médias Catholiques, auxquels se joindront Christian Laporte, journaliste à La Libre Belgique, et Ricardo Gutiérrez, journaliste au Soir.
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Monseigneur Léonard à la Foire du Livre
Malgré la dérobade de la Vice-Première, le primat de Belgique sera à la Foire du Livre pour y débattre avec quelques politiciens. Catho.be publie cette information : -
Un prêtre pour la messe ?
La Libre de ce jour donne la parole aux anciens combattants du concile. En l’occurrence le P. Gérard Fourez, s.j., professeur émérite aux Facultes Notre-Dame de la Paix (Namur) . Extraits :
(…) Qu’est-ce qui, en priorité, caractérise une Eucharistie chrétienne ? Est-ce la présence ou les paroles du prêtre ? 0u bien est-ce l’existence d’une communauté qui, à la suite de Jésus, dit : "Voici ma vie que je donne". Dans cette perspective, ce ne sont pas les paroles de la consécration qui font qu’il y a Eucharistie et que Dieu est présent. C’est, fondamentalement, l’engagement de la communauté qui, suscitée par l’Esprit et par l’Evangile, se met à la suite de Jésus. C’est ainsi que, quand une communauté se réunit pour faire mémoire - en paroles et en action - de la bonne nouvelle en Jésus-Christ, elle célèbre l’Eucharistie. Qu’un prêtre ordonné soit présent ou pas, c’est secondaire, car c’est l’Eglise qui célèbre l’Eucharistie et pas le prêtre officiant.
Une telle perspective n’implique pas que les prêtres n’aient aucun rôle. En effet, il faut des ministres (des serviteurs) de la communauté dûment mandatés pour parler au nom du Christ et de l’Eglise, pour la réunir, pour la présider, pour proclamer le pardon de Dieu, pour dénoncer officiellement en son nom les injustices, pour accueillir en son nom de nouveaux membres, pour animer des réunions et des célébrations, etc.(…) Mais l’absence de prêtres ordonnés selon les règles du droit canon ne peut empêcher la communauté de vivre et de prendre des mesures pour être vivante. Ainsi, en cas de besoin, il pourra être acceptable de transgresser les règles établies, en pleine liberté, pour que tous vivent. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous a appris, par exemple en refusant de condamner la femme adultère ou en guérissant le jour du Shabat. L’Evangile nous montre qu’il y a des transgressions légitimes.
Un certain nombre de personnes, des hommes et des femmes, ont le don de bien animer une communauté. Elles y exercent un leadership. C’est à elles que l’Eglise doit confier un mandat, c’est-à-dire qu’elle doit les ordonner. Pour que cela se passe bien, il importe que l’Eglise se donne des structures institutionnelles et juridiques adéquates.(…). Mais s’il n’y a pas de ministre ordonné selon les règles de droit, cela ne veut pas dire que la communauté doit cesser de vivre, et de célébrer cette vie dans l’eucharistie. Une règle d’or est de mise : les ministères et les sacrements sont pour l’église et non pas le contraire. L’Evangile et l’histoire de l’Eglise montrent d’ailleurs de nombreux cas où des communautés ont été amenées à transgresser des règles pour rester fidèles à la bonne nouvelle.
Dans nos communautés du monde industrialisé, la conception magique de la prêtrise n’est plus guère de mise.. Il est important que les communautés évoluent, instituent de nouveaux types de ministères et reprennent conscience que là où deux ou trois sont réunis à cause du Christ, celui-ci est au milieu d’eux.(…) Quant à l’ordination, elle n’est à prendre ni comme un rite de transmission d’un pouvoir magique, ni comme un acte purement juridique, mais plutôt comme la célébration de ce don de Dieu qu’est un leadership qui anime une communauté et qui la respecte.(…). "
Tout l’article ici : Un prêtre pour la messe ?
En bon protestant (qui s’ignore ?) le jésuite namurois Gérard Fourez renie son sacerdoce ministériel, celui qui, de main en main, depuis Jésus a été conféré aux apôtres et à leurs successeurs les évêques, dont procèdent les pouvoirs des πρεσβύτεροί . En aucune manière de la communauté. C’est ce que contestent Luther et ses disciples depuis le XVIe siècle. L’esprit stérile, et aujourd’hui chenu, de Vatican II n’a rien inventé. Mais il a beaucoup détruit et cette destruction est à l’origine du tarissement des vocations sacerdotales, dont on feint aujourd’hui de se plaindre (pour « trouver » des solutions « alternatives »).
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Le secret de la confession attaqué en Suisse
Selon Natalia Trouiller sur les matinales du site “La Vie” le secret de la confession serait aujourd'hui sur le point d'être réglementé par la justice civile en Suisse:
“Il s'appelle Carlo Sommaruga, il est conseiller national (député) socialiste du canton de Genève, et il veut que le secret de la confession ne soit plus absolu. Il a introduit au Conseil national une initiative parlementaire visant à obliger la levée du secret de la confession lorsque cela concerne des abus sur mineurs.
De fait, le secret de la confession est d'ores et déjà encadré par l'Eglise, comme l'a rappelé le porte-parole de la Conférence des évêques suisses, Walter Müller, pour qui M. Sommaruga "enfonce des portes ouvertes": "Dans ses 'Directives sur les abus sexuels dans le cadre de la pastorale', la Conférence des évêques invite expressément à dénoncer auprès de la justice les cas d’abus sexuels connus. Lors de la présentation de ces directives en 2010, Mgr Norbert Brunner, président de la Conférence des évêques suisses, avait indiqué 'qu’un prêtre, qui confesse ses péchés, n’est pas non plus protégé par le secret de la confession. Parce qu’une part essentielle de la confession est la réparation.' Le confesseur doit signaler au pénitent cette obligation, et ce dernier doit s’astreindre à la réparation. 'Si la réparation implique de se dénoncer soi-même, le pénitent devra également le faire'. En ce sens, le secret de la confession peut également être une aide pour l’enquête (…)”.Voir tout l’article ici: Le secret de la confession attaqué en SuisseMais que veut exactement dire cette déclaration de l’épiscopat suisse ?….
Selon l’article 983 § 1 du code de droit canon “. le secret sacramentel est inviolable; c'est pourquoi il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d'une autre manière, et pour quelque cause que ce soit. ».
Certes, le secret ecclésiastique ne fonctionne plus de nos jours comme un « privilège du for » et, par ailleurs, le prêtre n’est pas tenu de pardonner le péché, quel qu’il soit. Il peut lier cela à une reconnaissance de la faute devant la justice, et amener la personne à se dénoncer. Mais si un confesseur refuse le pardon ou impose comme satisfaction au pénitent l’obligation de se dénoncer et que celui-ci la refuse, le confesseur en serait-il pour autant libéré du secret de la confession, au motif que manquerait l’une des étapes du sacrement ? Voilà une casuistique qui aurait fort déplu à Pascal !
Qu’en est -il du statut du secret ecclésiastique dans la législation pénale belge, qui ne passe pas pour être particulièrement cléricale ? Au regard de celle-ci le secret ecclésiastique (dont le secret de la confession fait partie) est un secret professionnel soumis aux mêmes règles que les autres : ni plus, ni moins. Mais, il est à remarquer ici que, pas plus que l’obligation de porter assistance à une personne en danger, les exceptions à l’obligation de garder un secret professionnel ne créent un devoir automatique de dénoncer les faits à la justice : dans les deux cas, toute la question posée est celle du choix, en conscience, de la solution la plus appropriée considérant la gravité des faits, surtout lorsqu’il s’agit de la protection des mineurs.
Le rapport final de la Commission parlementaire belge sur le « traitement des actes de pédophilie commis dans une relation d’autorité » (7 avril 2011) recommande au législateur d’étendre les « possibilités » de dénonciation par les détenteurs de secrets professionnels (prêtres, médecins, intervenants sociaux) et, d’autre part, de renforcer les possibilités de sanction, si leur absence de dénonciation des faits s’avère « coupable ».
Pareille recommandation ne semble pas, a priori, contrevenir aux principes énoncés plus haut conférant une marge d'appréciation au détenteur d'un secret susceptible d'être dénoncé aux termes de la loi. L’exigence canonique relative au secret absolu de la confession demeurerait donc (à ses risques) actuellement compatible avec les dispositions du droit belge. Celui-ci est aussi tenu de respecter ses propres dispositions constitutionnelles relatives à la liberté de la religion et les conventions internationales auxquelles l'Etat a souscrit en cette matière.
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"Marie, mon secret", un livre du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine
Source : "De l'amour en éclats"
Le 13 février paraîtra en librairie un livre du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine :
Marie, mon secret. Conversation avec la Vierge
Préface : P. Bernard Ardura, o.praem., Président de la Commission Pontificale de Sciences Historiques
Qui n'a pas rêvé une fois dans sa vie de rencontrer des êtres célestes et de communiquer avec eux ? Quel chercheur de vérité n'a pas un jour voulu déchirer le voile qui sépare la terre de l'éternité, pénétrer dans le monde surnaturel, et peut-être – pourquoi pas? –- comme de nombreux enfants, rencontrer la Vierge et parler avec Elle ?
À défaut de visions, c'est au prêtre mais aussi au poète écrivain qu'il faut oser demander cette entrée dans l'Infini, capable de fortifier la foi ou tout simplement de la donner.
Dans ce livre féérique où la qualité de l'écriture fait déjà toucher le divin, le rêve est assuré, la Vierge est là, toute proche, et le dialogue s'instaure, et son être se dévoile, et les idées subjuguent, et la lumière descend !
En cours de route, sur le chemin de l'extase, quelques visages de Marie, trésors des Musées du Vatican, agrémentent le voyage et achèvent de plonger l'âme dans la pure beauté. Aux passionnés de Dieu et aux amoureux de Marie, ce livre !
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Messes traditionnelles à Malmedy à partir du 26 février 2012
Suite à la décision prise par l’évêque de Liège, une messe dominicale traditionnelle (missel de 1962) aura désormais lieu tous les mois à l’église des Capucins, Ruelle des Capucins à Malmedy.
La première messe sera célébrée le dimanche 26 février prochain à 18 heures par M. l’abbé Claude Germeau. L’abbé Germeau dirige le Foyer d’Herstal, une maison qui a accueilli depuis de nombreuses années des centaines de jeunes de la rue, dans l’esprit des petits frères de Charles de Foucauld centré sur l’adoration eucharistique.
Le plain-chant de la messe du 26 février sera celui du propre de la messe du premier dimanche de carême et c’est la « missa brevis » à trois voix égales de Claudio Casciolini (Rome, 1697-1760) qui sera interprétée pour les pièces de l’ordinaire (Kyrie, Sanctus, Agnus Dei).
Voici le calendrier complet des célébrations pour 2012, établi en concertation avec le Curé-Doyen de Malmedy :26 février, 1er dimanche du carême ; 18 mars, 4e dimanche de carême (« Laetare ») ; 22 avril, 2e dimanche après Pâques (« bon Pasteur ») ; 20 mai, dimanche après l’Ascension ; 17 juin, 3e dimanche après la Pentecôte ; 22 juillet, 8e dimanche après la Pentecôte ; 19 août, 12e dimanche après la Pentecôte ; 23 septembre, solennité de saint Lambert, patron du diocèse ; 21 octobre, 21e dimanche après la Pentecôte ; 18 novembre, 25e dimanche après la Pentecôte ; 9 décembre, 2e dimanche de l’avent.
Toutes ces messes seront célébrées à 18 heures, à la Chapelle des Capucins. Pour plus de renseignements, tél. 080.33.74.85 (L. Aussems) ou 080/39.81.28 (P. Lambert).
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La question du célibat des prêtres...
...est abordée sur le site d'aleteia.org. Présentation :
"L'Occident assiste désormais à une crise croissante et généralisée des vocations sacerdotales, ainsi qu’à l’abandon de leur ministère par des prêtres qui se marient, sans parler des scandales provoqués par les abus sexuels perpétrés sur des mineurs par quelques membres du clergé. L’Eglise ne devrait-elle pas renoncer à l‘obligation de célibat pour ses ministres ?"
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Un hommage au Père Werenfried van Straaten
Zenit.org nous rapporte que "Le cardinal Sandri a rendu hommage au P. Werenfried van Straaten, fondateur de l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) comme à un « pionnier de la charité oecuménique ».
Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, a en effet présidé une messe en mémoire du fondateur, mardi 31 janvier, à Rome, en l’église Santa Maria in Trastevere.
Dans son homélie, il a rendu hommage au P. Van Straaten comme à «pionnier de la charité oecuménique » et il a invité les membres de l’association à vivre leur vocation « en la mettant au service de la nouvelle évangélisation ». « Soyez, a-t-il insisté, des témoins de la faim et de la soif du Christ qui demande à boire et à manger dans ses frères en détresse ».
« Votre fondateur n’a jamais reculé devant l’effort ni même épargné, en temps, ressources et énergies, ceux qu’il a « contaminé » par son charisme d’amour solidaire », a-t-il fait remarquer.
Et le mérite qu’on lui reconnaît, a-t-il ajouté, est sans aucun doute la raison de « la nouvelle et récente marque de sollicitude et de reconnaissance du pape qui a souhaité élever son œuvre au rang de fondation pontificale ». (la suite ici : http://www.zenit.org/article-30051?l=french)Le site de l'Aide à l'Eglise en détresse retrace la biographie du Père Werenfried :
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Mensuel La Nef : Sommaire du dernier numéro
SOMMAIRE DU N°234 DE FÉVRIER 2012
ÉDITORIAUX
Le scandale de la pauvreté, par Christophe Geffroy
Quel pouvoir, quelle liberté, par Jacques de Guillebon
ACTUALITÉ
Diplomatie : l’analyse du pape, par Christophe Geffroy
Faire connaître des saints actuels, entretien avec Grégory d’Amieu
En très bref, par Florence Eibl
2012 : année Jeanne d’Arc, entretien avec l’abbé Guillaume de Tanoüarn
Chronique Vie : IMG, le malaise des praticiens, par Pierre-Olivier Arduin
Série Vatican II (II) : une méditation sur l’Église, par l’abbé Christian Gouyaud
Magistère et Tradition, par l’abbé Laurent Spriet
De la nature jusqu’au Créateur, par Pierre-Olivier Arduin
ENTRETIEN
L’Église à l’Unesco, entretien avec Mgr Francesco Follo
DOSSIER : FAUT-IL CHANGER NOS MODES DE VIE ?
Faut-il changer nos modes de vie ?, par Christophe Geffroy
Modes de vie : un moyen plus qu’une fin, par Philippe Conte
Panorama des précurseurs, par Jacques de Guillebon
Point de vue : les pièges des « Verts », par Stanislas de Larminat
Point de vue : changer de vie est possible, par Patrice de Plunkett
Les « chrétiens indignés », entretien avec François-Xavier Huard
Paroisses vertes, par Florence Eibl
Un chemin de liberté, par le cardinal Philippe Barbarin
VIE CHRETIENNE
Aimer notre devoir d’état, par l’abbé Albert Jacquemin
Question de foi : Silence, on lit !, par l’abbé Hervé Benoît
CULTURE
Soljénitsyne : l’exemple du courage, par Isabelle Grimberg
Au fil des livres : Chesterton toujours, par Philippe Maxence
Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir,
Internet, livres jeunes
Un livre, un auteur : Jean-Paul Gourévitch
Portrait : Jeanne Barbey, par Marine Tertrais
BRÈVES : toutes nos annonces du mois en ligne -
Conversion de Castro : le plus grand don de la visite de Benoit XVI à Cuba, en mars ?
Selon le site « Ev
angile de Vie »
Le quotidien italien La Repubblica, du 1er février, parle de la conversion de Fidel Castro :
"La conversion de Fidel Castro, après une vie de militant athée, son «oui» à la foi religieuse après son excommunication par le pape Jean XXIII le 3 Janvier 1962, pourraient être le don le plus grand de la prochaine visite de Benoît XVI à Cuba à la fin de Mars.
«Ces derniers temps - a dit Alina (ndlr : une des filles naturelles de Castro) - Fidel Castro s'est rapproché de la religion, il a redécouvert Jésus au seuil de la mort. Cela ne me surprend pas, parce que papa a été élevé chez les jésuites»
« C'est seulement la peur de la mort?
«Je ne sais pas s'il faut vraiment l'appeler peur. Mais je suis persuadée qu'aujourd'hui il est plus préoccupé par le sort de son âme que par l'avenir de Cuba».
Comment ne pas nous souvenir des images, bouleversantes, de Fidel Castro avec Jean Paul II, en janvier 1998, à Cuba ? Émouvantes images montrées lors de la visite de 1998, laissent à penser que quelque chose a profondément secoué Castro à l'époque. Castro avait demandé aux cubains de venir à la Messe ! Quelques semaines auparavant, les catholiques avaient vécu leur première fête de Noël, la Messe de la Nuit de Noël, pour la première fois autorisée, depuis l'installation de la dictature marxiste. (…)
Voir sur : Evènements
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Thérapie de groupe chez l’Oracle de Malèves-Sainte-Marie
Dans « La Libre » de ce jour, Christian Laporte rend compte d’une séance organisée hier devant la presse conviée au Prieuré de Malèves-Sainte-Marie. En scène : un exorciste (Gabriel Ringlet) et deux promoteurs de l’officialité humaniste (Karine Lalieux, Christian Brotecorne), au chevet d’une rescapée de la pédophilie cléricale des années 1960 (Danielle Scherer) et d’un évêque traumatisé (Mgr Harpigny). Sans oublier l’ombre (archiépiscopale) du bouc émissaire indispensable à toute bonne thérapie. Celle-ci avait commencé par l’écriture de mémoires intimes, dont l’édition fut cornaquée par l’ange Gabriel. dans la foulée des scandales révélés suite à l’affaire Van Gheluwe. Compte rendu (extraits) :
« La présentation officielle de ce récit très dur et terriblement réaliste d’une rescapée de la pédophilie ecclésiale qui avait déjà marqué les esprits des membres de la commission Lalieux à travers l’audition de Gabriel Ringlet, ne pouvait pas faire l’objet d’une banale conférence de presse.(…)
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Czestochowa : rassemblement pour la civilisation de la vie et de l'amour
Une cérémonie intitulée « Acte d’abandon dans les mains de la Mère de Dieu : protection de la civilisation de la vie et de l’amour dans le monde », promue par « Human Life International », s’est déroulée samedi dernier 28 janvier, à Jasna Góra, sanctuaire national de la Vierge Noire de Czestochowa.
Des représentants des mouvements pour la vie de 18 pays ont participé à cet événement : Pologne, Biélorussie, Ukraine, Russie, Kazakhstan, Lettonie, Lituanie, Slovaquie, République tchèque, Hongrie, Autriche, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Portugal, Royaume-Uni et Etats-Unis.
Les représentants des prêtres orthodoxes et des mouvements pour la vie en Russie, Ukraine et Biélorussie étaient aussi présents à cette rencontre de prière. Le père Peter West, nouveau vice-président de Human Life International des Etats-Unis, était parmi les invités.
L’« acte d’abandon dans les mains de la Mère de Dieu » a eu lieu dans la chapelle de la Vierge noire à Jasna Góra pendant la messe présidée par Mgr Stanislas Nowak, administrateur de l’archevêché de Czestochowa et métropolite émérite de Czestochowa.
Pendant la cérémonie, une reproduction de l’icône de la Vierge noire a été remise en vue du pèlerinage, à l’intention de la civilisation de la vie, qui partira de la Russie et se rendra à Fatima, en traversant l’Asie et l’Europe.
P. Mariusz Frukacz Traduction d’Hélène Ginabat sur Zenit.org -
Gethsemani ou quand la terre devient le ciel...
La catéchèse de Benoît XVI du mercredi 1er février; Anita Bourdin sur zenit.org
« La « terre » devient le « ciel », lieu de la présence de l’amour, de la bonté, de la vérité, de la beauté divine » lorsque l’homme accomplit la volonté de Dieu, explique Benoît XVI.
Le pape a en effet poursuivi sa série de catéchèses sur la prière du Christ lors de l’audience générale de ce 1er février, en la salle Paul VI du Vatican.
Au Mont des Oliviers, a-t-il dit en substance, Jésus nous révèle la profondeur de son mystère intérieur et de sa relation à son Père (cf. le texte intégral en français).
Le pape a rapproché la prière du Christ au Jardin des Oliviers de la prière du Notre Père en disant : « Chaque jour dans la prière du Notre Père, nous demandons au Seigneur : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Mt 6, 10). Nous reconnaissons donc qu’il y a une volonté de Dieu avec nous et pour nous, une volonté de Dieu sur notre vie, qui doit devenir chaque jour davantage le point de référence de notre vouloir et de notre être ; nous reconnaissons ensuite que c’est au « ciel » que se fait la volonté de Dieu et que la « terre » devient le « ciel », lieu de la présence de l’amour, de la bonté, de la vérité, de la beauté divine, uniquement si la volonté de Dieu se réalise en elle ».