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Eglise - Page 792

  • D'après le cardinal Zen, le pape ne comprend pas la Chine

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    Du New York Times (en opinion) traduit sur le site "Forum Catholique" :

    Le pape ne comprend pas la Chine

    Par le Cardinal Joseph Zen Ze-Kiun

    Le cardinal Zen est évêque émérite de Hong Kong.

    Opinion publiée par le New York Times, le 24 octobre 2018

    ''HONG KONG - Le mois dernier, le Vatican a annoncé la conclusion d’un accord provisoire avec le gouvernement chinois sur la nomination d’évêques catholiques. Les partisans de cet accord disent qu'il apporte enfin l'unité après une longue division - entre une Église clandestine fidèle au pape et une Église officielle approuvée par les autorités chinoises - et que, avec cela, le gouvernement chinois a reconnu pour la première fois le pape. En réalité, cet accord constitue une étape majeure dans la destruction de la véritable Église en Chine.

    Je connais l'Église en Chine, je connais les communistes et le Saint-Siège. Je suis un Chinois de Shanghai. J'ai vécu de nombreuses années sur le continent et de nombreuses années à Hong Kong. J'ai enseigné dans des séminaires à travers la Chine - à Shanghai, Xian, Pékin, Wuhan, Shenyang - entre 1989 et 1996.

    Le pape François, un argentin, ne semble pas comprendre les communistes. Très pastoral, il vient d’Amérique du Sud, où des gouvernements historiquement militaires et des riches se sont rassemblés pour opprimer les pauvres. Et qui était là pour défendre les pauvres? Les communistes. Peut-être même quelques jésuites, et le gouvernement appelait ces jésuites des communistes.

    Francis peut avoir une sympathie naturelle pour les communistes parce que pour lui, ce sont les persécutés. Il ne les connaît pas comme les persécuteurs qu’ils deviennent une fois au pouvoir, comme les communistes en Chine.

    Le Saint-Siège et Beijing ont rompu leurs relations dans les années 1950. Des catholiques et d'autres croyants ont été arrêtés et envoyés dans des camps de travail. Je suis retourné en Chine en 1974 pendant la révolution culturelle; la situation était terrible, au-delà de l'imagination. Toute une nation en esclavage. Nous oublions ces choses trop facilement. Nous oublions également que vous ne pouvez jamais avoir un accord vraiment bon avec un régime totalitaire.

    La Chine s’est ouverte, certes, depuis les années 1980, mais même aujourd’hui, tout est encore sous le contrôle du Parti communiste chinois. L’Église officielle en Chine est contrôlée par la soi-disant association patriotique et la conférence des évêques, toutes deux dirigées par le parti.

    De 1985 à 2002, le cardinal Jozef Tomko a été préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, qui supervise le travail missionnaire de l’Église. C'était un Slovaque qui comprenait le communisme et il était sage.

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  • Pourquoi l'Eglise préfère l'inhumation à l'incinération

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    De l'abbé Dominique Blot sur le site aleteia.org :

    Enterrement ou incinération ? Ce que dit l’Église

    Au cimetière, le respect des morts : sans condamner la crémation, l’Église recommande l’inhumation des corps. "Pour les chrétiens, les morts sont avec les vivants, car tous vivent dans le Seigneur."

    En préparant les funérailles de leurs proches, beaucoup de Français choisissent l’incinération au lieu de l’enterrement. Les motivations de cette décision ne sont pas d’abord financières. Beaucoup plus complexes, elles s’expliquent par un affaiblissement de la foi en la résurrection des corps et la communion des saints.

    Valoriser le corps

    La résurrection des corps est une conviction de la foi chrétienne. La conséquence en est le grand respect pour le corps terrestre que l’on ne peut pas faire disparaître instantanément au risque de le dévaloriser. Le corps de cette personne humaine dans lequel a été semée la grâce du baptême, représente toute une histoire familiale, sociale, religieuse. Ce corps a été un lieu de bonheur mais aussi d’épreuves, de péché et de miséricorde — « temple de l’Esprit-Saint », dit saint Paul. C’est le corps de ma mère, de mon grand-père, de mon ami.

    Le « lieu de l’attente »

    À la résurrection, les corps rendus incorruptibles seront les corps de ces mêmes personnes que nous avons aimées. Leurs corps sont enterrés au « cimetière », vieux terme du haut Moyen-Âge, signifiant le « lieu de l’attente » : la résurrection des morts est intimement liée au retour définitif du Christ. Le monde chrétien se démarque du monde païen qui privilégiait la nécropole, la ville des morts, séparée de la ville des vivants, la Cité. Pour les chrétiens, les morts sont avec les vivants, car tous vivent dans le Seigneur. Les cimetières étaient souvent dans nos villages. Avec le Christ, la vie est partout, surtout chez « nos morts », beaucoup plus que nous le pensons malheureusement car notre foi en la promesse de Jésus de notre propre résurrection est bien trop faible.

    Lire aussi : Comment imaginer le paradis, la résurrection de la chair et la vie éternelle ?

    Pensons aux jeunes qui assistent à ces crémations. Quels sentiments peuvent agiter leur esprit ? Il est permis de douter que la crémation soit la meilleure manière de leur transmettre notre foi en la Résurrection des corps et l’espérance chrétienne qui devrait nous habiter.

    La communion des saints

    La communion des saints affirme que les liens spirituels vont bien au-delà des apparences. Elle est une communion entre le monde invisible et visible. Cependant, nos relations humaines passent par le corps. Jusque dans la mort, les femmes ne se détachent pas de Jésus et vont au tombeau pour embaumer son corps. Elles pensent que c’est le dernier hommage qu’elles pourront lui donner. Elles se trompent. Elles verront encore pendant quarante jours le Ressuscité ! Le chrétien est dans l’espérance que l’hommage qu’il rend au corps de celui ou celle qu’il a aimé(e) ne sera pas le dernier mais qu’il pourra continuer dans la Vie Éternelle à l’aimer corps et âme. Au contraire, la violence de la crémation est le symbole que « tout serait fini » avec la mort.

    Dans un acte de foi dans le Christ et sa Résurrection, l’Église invite à laisser de côté des raisons humaines plus ou moins légitimes en faveur de la crémation et à choisir l’enterrement du corps pour croire en la promesse que Jésus nous fait : il redonnera vie à notre corps et à celui de nos proches.

  • On ne plaisante pas avec l’amour

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Catéchèse sur le 6e commandement : « On ne plaisante pas avec l’amour » (traduction complète)

    Pas de relation humaine authentique sans fidélité

    « C’est toute la vie qui se joue dans l’amour et on ne plaisante pas avec l’amour », a affirmé le pape François. En effet, « l’être humain a besoin d’être aimé sans conditions ». C’est pourquoi, a expliqué le pape, « aucune relation humaine n’est authentique sans fidélité et loyauté » : « la fidélité est la caractéristique de la relation humaine libre, mûre, responsable. Un ami aussi se démontre authentique parce qu’il reste tel dans n’importe quelle situation, sinon ce n’est pas un ami ».

    Le pape François a poursuivi sa catéchèse sur les Commandements, au cours de l’audience générale, sur la Place Saint-Pierre très ensoleillée de ce mercredi 24 octobre 2018, en présence des milliers de pèlerins et de fidèles rassemblés, comme chaque semaine. Il a commenté le sixième commandement : « Tu ne commettras pas d’adultère » : « un rappel immédiat à la fidélité », a-t-il indiqué.

    Devant le risque « d’appeler “amour” des relations naissantes et immatures », le pape conseille, avant le mariage, « une préparation soignée, je dirais un catéchuménat » parce que les fiancés « ont besoin de se baser sur le terrain solide de l’amour fidèle de Dieu ». « L’appel à la vie conjugale, insiste le pape, requiert par conséquent un discernement soigné sur la qualité de la relation et un temps de fiançailles pour la vérifier ». Et les fiancés doivent aussi  « mûrir la certitude que la main de Dieu est sur leur lien ».

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse en italien du pape François.

    HG

    Catéchèse du pape François 

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans notre parcours de catéchèses sur les Commandements, nous arrivons aujourd’hui à la sixième parole, qui concerne la dimension affective et sexuelle et qui affirme : « Tu ne commettras pas d’adultère ».

    C’est un rappel immédiat à la fidélité et, en effet, aucune relation humaine n’est authentique sans fidélité et loyauté.

    On ne peut aimer seulement tant que « cela convient » ; l’amour se manifeste justement au-delà du seuil du profit personnel, quand on donne tout sans réserve. Comme l’affirme le Catéchisme : « L’amour veut être définitif. Il ne peut être “jusqu’à nouvel ordre” » (n.1646). La fidélité est la caractéristique de la relation humaine libre, mûre, responsable. Un ami aussi se démontre authentique parce qu’il reste tel dans n’importe quelle situation, sinon ce n’est pas un ami. Le Christ révèle l’amour authentique, lui qui vit de l’amour sans limite du Père, et en vertu de ceci il est l’Ami fidèle qui nous accueille même quand nous nous trompons et qui veut toujours notre bien, même lorsque nous ne le méritons pas.

    L’être humain a besoin d’être aimé sans conditions et celui qui ne reçoit pas cet accueil porte en lui une certaine incomplétude, souvent sans le savoir. Le cœur humain cherche à remplir ce vide avec des succédanés, acceptant des compromis et une médiocrité qui n’ont qu’un vague goût d’amour. Le risque est d’appeler « amour » des relations naissantes et immatures, avec l’illusion de trouver une lumière de vie dans quelque chose qui, dans le meilleur des cas, n’en est qu’un reflet.

    Il arrive ainsi que l’on surévalue, par exemple, l’attraction physique qui est en soi un don de Dieu, mais qui est finalisée à préparer la voie à une relation authentique et fidèle avec la personne. Comme le disait saint Jean-Paul II, l’être humain « est appelé à la spontanéité pleine et mûre des relations » qui « est le fruit graduel du discernement des impulsions de son cœur ». C’est quelque chose qui est à conquérir, à partir du moment où chaque être humain « doit avec persévérance et cohérence apprendre ce qu’est la signification du corps » (cf. Catéchèse, 12 novembre 1980).

    L’appel à la vie conjugale requiert par conséquent un discernement soigné sur la qualité de la relation et un temps de fiançailles pour la vérifier. Pour accéder au sacrement du mariage, les fiancés doivent mûrir la certitude que la main de Dieu est sur leur lien, lui qui les précède et les accompagne, et qui leur permettra di dire : « Avec la grâce du Christ, je promets de t’être toujours fidèle ». Ils ne peuvent pas se promettre fidélité « dans la joie et dans la douleur, dans la santé et dans la maladie » et de s’aimer et s’honorer tous les jours de leur vie, uniquement sur la base de leur bonne volonté ou de l’espérance que « cela marche ».

    Ils ont besoin de se baser sur le terrain solide de l’amour fidèle de Dieu. Et pour cela, avant de recevoir le sacrement du mariage, il faut une préparation soignée, je dirais un catéchuménat, parce que c’est toute la vie qui se joue dans l’amour et on ne plaisante pas avec l’amour. On ne peut appeler « préparation au mariage » trois ou quatre conférences données en paroisse ; non, ce n’est pas une préparation : c’est une fausse préparation. Et la responsabilité de celui qui fait cela retombe sur lui : sur le curé, sur l’évêque qui permet cela. La préparation doit être mûre et il faut du temps. Ce n’est pas un acte formel : c’est un sacrement. Mais il faut le préparer par un véritable catéchuménat.

    En effet, la fidélité est une manière d’être, un style de vie. On travaille avec loyauté, on parle avec sincérité, on reste fidèle à la vérité dans ses pensées, dans ses actions. Une vie tissée de fidélité s’exprime dans toutes les dimensions et conduit à être des hommes et des femmes fidèles et fiables en toute circonstance.

    Mais pour arriver à une vie aussi belle, notre nature humaine ne suffit pas, il faut que la fidélité de Dieu entre dans notre existence, soit contagieuse. Cette sixième parole nous appelle à poser notre regard sur le Christ qui, par sa fidélité, peut ôter de nous un cœur adultère et nous donner un cœur fidèle. En lui, et en lui seulement, se trouve l’amour sans réserve et sans rétraction, le don complet sans parenthèses et la ténacité de l’accueil jusqu’au bout.

    Notre fidélité découle de sa mort et de sa résurrection, la constance dans les relations découle de son amour inconditionnel. La communion entre nous et la capacité à vivre nos liens dans la fidélité découlent de la communion avec lui, avec le Père et avec le Saint-Esprit.

    © Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

  • Synode « des jeunes » : conjoncture oblige, le lobby homosexualiste a été freiné par le pape

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    Synode Pape.jpgNotre confrère  «diakonos.be» titre: «Synode des jeunes: la révolution arc-en-ciel n’aura pas lieu».

    Conjoncture oblige, "sous la pression du Pape, même les cardinaux les plus progressistes font marche arrière toute sur le thème de l'homosexualité, du LGBT et en reviennent au catéchisme ou bottent en touche".

    Sur son site « settimo cielo », Sandro Magister explique pourquoi le mouvement LGBT est demeuré sur la touche par la volonté du chef de l'Eglise. Traduction par les soins de "diakonos.be":

    « Les deux synodes sur la famille de 2014 et 2015 figurent parmi les plus téléguidés de l’histoire, au point qu’au début de la seconde session, treize cardinaux de premier plan ont été jusqu’à écrire une lettre au Pape François dénonçant les manœuvres visant à produire « des résultats décidés à l’avance sur des questions importantes et controversées ».

    En effet, les conclusions de ce double synode avaient été décidées avant même qu’il ne commence. Le couronnement de ce processus, ce fut l’exhortation synodale « Amoris laetitia » dans laquelle François donnait le feu vert à la communion des divorcés-remariés malgré l’opposition d’un bon tiers des pères synodaux.

    Par contre, le synode sur les jeunes qui s’achèvera dimanche 28 octobre prochain semble quant à lui avoir été l’un des plus calmes.

    Calme au point que même le thème le plus explosif de tous ceux qui étaient discutés – celui qui concerne l’homosexualité – a été pratiquement désamorcé.

    Les discussions en séance sont couvertes par le secret. Mais si on s’en tient à ce qui a été rendu public par les sources d’information officielles, il n’y a pas eu une seule intervention en faveur d’un changement de la doctrine catholique sur l’homosexualité.

    Et pourtant, l’« Instrumentum laboris », c’est-à-dire le document de travail sur lesquels les pères synodaux ont été appelés à débattre, semblait promettre monts et merveilles en mentionnant intentionnellement au paragraphe 197 l’acronyme LGBT, l’introduisant par là pour la toute première fois dans un texte officiel de l’Église catholique :

    « Des jeunes LGBT, par l’intermédiaire de diverses contributions parvenues à la Secrétairerie Générale du Synode, désirent ‘bénéficier d’une plus grande proximité’ et expérimenter une plus grande attention de la part de l’Église, tandis que certaines CE s’interrogent sur ce qui peut être proposé ‘aux jeunes qui au lieu de former des couples hétérosexuels décident de constituer des couples homosexuels et, surtout, désirent être proches de l’Église.’ »

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  • Présentation de la première version du document final du Synode sur les jeunes

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    Le texte, divisé en 173 paragraphes, - a noté le cardinal Da Rocha - est «le fruit d'un travail d'équipe ; les pères synodaux, les participants au Synode et en particulier les jeunes en sont les auteurs. Le projet, toujours confidentiel, a été confié aux pères synodaux qui ont maintenant le temps de le lire et peuvent soumettre des propositions d’ajouts et de modifications. Le premier et principal destinataire du Document final - a rappelé le rapporteur général - est le Pape. Avec l'approbation du Pape, il sera mis à la disposition de toute l'Église, de certaines Églises, de jeunes et de tous ceux qui, impliqués dans la pastorale jeunesse et vocationnelle, le souhaitent.» (source)

    "Eclairage" de Gauthier Vaillant sur le site du journal La Croix :

    Dernière ligne droite pour le Synode sur les jeunes

    Les pères synodaux ont accueilli, mardi 23 octobre, la première version du document final du Synode sur les jeunes par « une longue salve d’applaudissements ». C’est ce qu’a assuré à la presse Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la communication. Le texte a été présenté dans l’hémicycle par le cardinal brésilien Sergio Da Rocha, rapporteur général du Synode, et les deux rapporteurs spéciaux. Près de trois semaines après son ouverture, le Synode est ainsi entré dans sa phase finale. L’après-midi suivant la présentation, les participants au Synode avaient quartier libre. Leur emploi du temps a été libéré pour permettre à chacun de prendre connaissance du document, qui s’annonce substantiel. Mercredi 24 octobre, la matinée sera consacrée à une « discussion libre » en assemblée plénière, lors de laquelle chacun pourra faire part de ses commentaires sur le texte, avant l’étape du dépôt des amendements. La plus grande partie du travail incombera ensuite à l’équipe de rédacteurs, qui devra achever la version finale du document qui sera présentée dans l’aula synodale samedi 27 octobre matin, puis à la presse le soir même.

    Mardi 23 octobre, en début d’après-midi, les journalistes présents au point presse quotidien ont bien sûr cherché à savoir les grands thèmes abordés dans le texte. Les membres du Synode présents, sans entrer dans les détails, ont toutefois donné quelques indices.

    Place des femmes, migrations… quelques indices sur les thèmes du document final

    Interrogé sur la place des femmes dans le Synode, par exemple, le cardinal philippin Luis Antonio Tagle a assuré que « le synode a été particulièrement attentif à écouter les voix féminines ». Et a même relaté une proposition concrète faite lors des débats : « que les femmes présentes dans les Écritures soient davantage présentées comme des figures interprétatives »« De mon point de vue, a poursuivi le cardinal Tagle, le témoignage des femmes, qu’il s’agisse de laïques ou de religieuses, de jeunes ou d’expertes, a apporté un élargissement d’horizon qui était nécessaire. »

    La question des jeunes chrétiens persécutés devrait également figurer dans le document final. « Nous avons entendu le cri de certains patriarches orientaux », a assuré Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, évêque de Dolisie au Congo-Brazzaville, citant l’exemple du cardinal irakien Louis Raphaël Sako, patriarche des Chaldéens. « Le Synode a porté un regard de solidarité, et pourrait initier une sorte de plaidoyer pour l’attention et pour prêter main-forte à ceux qui sont persécutés et qui sont membres de l’Église », a-t-il estimé.

    L’homosexualité et la place des enseignements moraux de l’Église

    L’évêque africain s’est par ailleurs félicité que la question des migrations ait été une préoccupation partagée par l’ensemble des participants au Synode. À ce sujet, il a d’ailleurs indiqué avoir insisté dans l’hémicycle sur les causes environnementales des migrations, notamment dans son pays, au sujet duquel il a souligné le problème de la déforestation, et mis en cause, « l’industrie extractive » et la responsabilité de « certaines multinationales » dont l’activité détruit les terres cultivables et poussent les jeunes paysans à quitter leurs terres.

    Enfin, les participants du jour ont dû faire face à des questions pressantes sur l’homosexualité et la place des enseignements moraux de l’Église dans le document final. « Le sujet a été abordé plusieurs fois », a répondu le cardinal Tagle, assurant que « la posture d’une Église accueillante, qui regarde avant tout l’humanité de chacun, a été toujours présente, et pas seulement comme un thème de discussion, mais comme une atmosphère »« J’ai le pressentiment que le sujet sera présent dans le document, mais je ne sais pas précisément en quels termes », a ajouté l’archevêque de Manille, qui a confié n’avoir pas encore eu le temps de lire tout le document.

    Plus généralement, le cardinal Tagle, qui participe à son septième synode, a d’ores et déjà renvoyé à la suite : « C’est ce qui se passera après la clôture du Synode, dans les Églises locales, dans les paroisses, les écoles, les familles, qui sera le ’vrai’ Synode. »

  • Les diocèses de Grenade et de Valladolid appellent à faire avancer la cause de béatification d’Isabelle la Catholique

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    De Jeanne Smits sur le site Réinformation TV

    Deux diocèses espagnols se font les avocats de la cause de la béatification d’Isabelle la Catholique

    béatification Isabelle Catholique

    Loin des jérémiades sur la colonisation et de la culpabilisation de l’homme blanc, deux diocèses espagnols ont appelé à faire avancer la cause de béatification d’Isabelle la Catholique, reine de Castille. L’archevêque de Grenade, Mgr Javier Martinez, a lancé cet appel lors d’une messe qu’il a célébrée en la basilique de la Grande Promesse de Valladolid le 19 octobre pour clore un symposium international auquel participait notamment le postulateur de la cause, le P. Javier Carnerero. Ainsi, les diocèses de Grenade et de Valladolid ont ensemble célébré l’histoire de la plus grande des reines d’Espagne, qui a joué un rôle si important pour la chrétienté à la fin du XVe siècle.

    Cette fin de XVe siècle aura été pour l’Espagne une double charnière. En 1492, Christophe Colomb, qui avait obtenu de la reine Isabelle d’être commandité pour aller vers les Indes par l’Ouest, découvrait l’Amérique. En cette même année s’achevait la Reconquista, puisque les souverains de Castille et d’Aragon avaient décidé de lancer le dernier assaut contre le dernier bastion musulman à Grenade : après huit siècles d’occupation mauresque, Boabdil se rendait et l’Espagne retrouvait son statut de royaume chrétien. Un haut fait qui valut à Isabelle de Castille et son époux Ferdinand d’Aragon d’être gratifiés par le pape du titre de « rois catholiques ».

    La béatification d’Isabelle la Catholique, un objectif à contre-courant

    Femme de pouvoir, la servante de Dieu Isabelle de Castille avait une foi profonde et passionnée qui s’est exprimée à travers des décisions politiques et militaires aux conséquences alors incalculables, et qui ne cadrent pas avec les rengaines contemporaines sur l’accueil et le respect de toutes les religions.

    Ces idées modernes n’ont pas empêché Mgr Javier Martinez de souligner, dans l’homélie qu’il prononça lors de la messe marquant la fin d’une semaine de conférences et de présentations, qu’il faut rendre grâce à Dieu pour la reine Isabelle et » pour ce qu’elle a signifié pour la foi ». Cette foi, a déclaré l’archevêque, était « le bien auquel elle était le plus attaché, qu’elle aimait le plus », rappelant qu’elle l’a fait porter au Nouveau Monde en même temps qu’elle la défendait en Espagne. « Recherchons ce bien qu’est d’être des chrétiens dont ce monde a besoin, et le reste, sa canonisation, nous sera donné », a proclamé le prélat.

    Isabelle la Catholique, celle qui a fait évangéliser les Amériques et capituler l’islam en Espagne

    Egalement présent au symposium, le chapelain majeur de la chapelle royale de Grenade où repose Isabelle la Catholique, D. Manuel Reyes, le vice-président de la commission pontificale pour l’Amérique latine, Guzman Carriquiry, et l’archevêque primat de Tolède, Mgr Braulio Rodriguez, ont évoqué tour à tour le souvenir de la Reine, les saints de la première évangélisation du Nouveau Monde et le rôle qu’y ont joué les ordres religieux réformés.

    Au fond, ce fut une réfutation de la légende noire qui entoure les Rois catholiques, cette dénonciation injuste de l’évangélisation dont les bienfaits peuvent continuer d’être vus, cinq cents ans plus tard.

     
  • Vocations : la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X bat des records

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    Du site "Riposte catholique" :

    Record d’entrées dans les Séminaires de la Fraternité Saint-Pie X

    Sur l’année 2018, la Fraternité Saint-Pie X a reçu 65 nouveaux séminaristes dans ses séminaires, son nombre d’entrées le plus important depuis sa fondation. La tradition est bien vivante ! Réjouissons nous… mais prions pour que les ouvriers soient nombreux à répondre à l’appel.

    Source la Porte Latine

    Depuis le début de l’année, en comptant les jeunes gens entrés dans les deux séminaires de l’hémisphère sud d’Argentine et d’Australie, ce sont au total 65 candidats au sacerdoce qui ont frappé à la porte de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X : un quasi record, puisqu’il faut remonter à plus de trente ans pour retrouver un tel chiffre.

    Ils étaient 53 en 2017, 57 en 2016, 53 en 2015, 51 en 2014, 43 en 2013, 50 en 2012, 57 en 2011, 48 en 2010, 40 en 2009, 47 en 2008.

  • Synode des Jeunes : on sent d'où vient le vent...

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix (NB : c'est nous qui soulignons) :

    Un Synode en quête de propositions

    Le Synode sur les jeunes aborde lundi 22 octobre sa dernière semaine. Malgré des débats parfois intéressants, les participants ont du mal à aboutir à des propositions concrètes.

    Voilà deux semaines et demie que les participants du Synode sur les jeunes sont au travail. Ces derniers jours, ils ont plus particulièrement axé leur réflexion sur la troisième partie du document de travail consacré aux propositions pastorales en direction des jeunes. Mais à la lecture des rapports des quatorze groupes linguistiques, publiés samedi 20 octobre, il semble que le Synode a du mal à entrer dans le concret.

    Certes, les évêques développent une intéressante réflexion en faveur d’une présence plus incisive de l’Église dans le monde numérique. Ils comptent particulièrement sur l’action des jeunes catholiques qui maîtrisent presque naturellement les nouvelles technologies. Plus largement, d’ailleurs, l’idée que les jeunes sont les premiers évangélisateurs des autres jeunes s’est imposée, certains parlant clairement d’un « ministère » des jeunes pour les jeunes.

    Néanmoins, la plupart des rapports des groupes linguistiques peinent à sortir des généralités : « il faut », « les jeunes ont besoin », « les communautés devront »… Beaucoup de bonnes résolutions mais, au final, peu de propositions concrètes.

    Même sur un sujet comme la formation dans les séminaires, les évêques ont du mal à émettre des intuitions propres. Ainsi, la volonté d’une formation pas seulement universitaire mais aussi plus humaine et spirituelle, ou l’implication de laïcs et de femmes dans cette formation : des idées fortes… mais déjà recommandées par le nouveau programme des séminaires publié il y a deux ans par le Vatican et que les épiscopats locaux sont censés mettre actuellement en œuvre à leur niveau !

    « En fait, 80 % des sujets évoqués n’ont pas de rapport avec les jeunes mais concernent toute l’Église », soupire Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, qui reconnaît que certains de ces thèmes ont été portés par les jeunes eux-mêmes. Ainsi sur la place des femmes dans l’Église et l’idée qu’il faut mettre fin à un certain machisme ecclésial, particulièremùent mise en avant par une génération qui baigne désormais dans la mixité. Ou encore sur l’accueil des personnes homosexuelles dans l’Église. « Dans l’Église, tous doivent se sentir chez eux, sans aucune exclusion. C’est ce que nous demandent avec force les jeunes », explique ainsi le cardinal John Ribat, archevêque de Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée), président délégué du Synode.

    « Je pense que le document final du Synode doit parler à tous les jeunes. Même les jeunes homosexuels doivent se sentir inclus dans ce qui sera proposé », renchérit le cardinal Blase Cupich, archevêque de Chicago (États-Unis).

    Mais, au-delà des déclarations, les rapports des groupes de travail affichent une grande prudence. Comme si, après les âpres débats du Synode sur la famille, les évêques craignaient d’afficher des divergences perçues comme des divisions, voire de mettre le pape en difficulté.

    « Les propositions concrètes ne sont pas dans les rapports des groupes de travail,tempère Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la communication et porte-parole du Synode. Elles devraient apparaître dans le débat qui suivra la présentation, mardi, du document final à l’Assemblée. Les pères synodaux pourront alors faire des propositions concrètes. »

    « Les différences culturelles sont si fortes qu’il est difficile de parler concrètement, constate Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire de Genève. Les jeunes sont très différents : on ne peut pas appliquer un même modèle partout. » Ce qui interroge sur le modèle même du Synode. En coulisses, certains plaident même pour des synodes continentaux, à l’image de ce qui se fera l’an prochain pour l’Amazonie.

    De fait, sur de nombreux points, le Synode devrait renvoyer les sujets concrets aux conférences épiscopales. Avec le risque de provoquer de fortes déceptions, tant le Synode avait créé des attentes chez les jeunes qui s’y étaient impliqués.

    Craignant peut-être l’écueil d’un document final indigeste, « en général lu par un petit nombre et critiqué par beaucoup », comme le pape l’avait lui-même prévu dans son discours d’ouverture, le Synode a d’ailleurs décidé d’écrire en plus une lettre aux jeunes. Ce devrait être un texte court et entraînant, peut-être aussi décliné sous forme numérique. Une façon de dire aux jeunes que, malgré tout, leur parole a été entendue.

  • Le cardinal De Kesel a ordonné l’unique nouveau prêtre flamand pour l’année 2018

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    Lu sur l'édition de ce jour de La Libre Belgique, p. 2:

    La personnalité : Elia William Cantaert 

    Ce n’est pas un scoop : la crise des vocations bat toujours son plein au sein de l’Église catholique belge. Et cette dernière ordonne surtout, bon an, mal an, un nombre limité de nouveaux prêtres francophones. C’est qu’au nord du pays, l’institution subit encore la sécularisation. En Wallonie et à Bruxelles, l’Église l’affronte depuis quelques lustres. Mais cela n’empêche pas les ordonnés de faire montre d’un beau dynamisme en paroisse ou au sein des mouvements d’Église. Dans ce contexte morose, le cardinal De Kesel a ordonné dimanche après-midi à la cathédrale Saint-Rombaut à Malines, l’unique nouveau prêtre flamand pour l’année 2018. Âgé de 28 ans, Elia William Cantaert est le troisième d’une famille de neuf enfants. Après ses humanités il a obtenu un baccalauréat en pédagogie à l’Université de Gand. Sa foi a toujours été active, nourrie aussi par son engagement social. Pendant ses études, il a ainsi participé à plusieurs pèlerinages à Lourdes comme brancardier. C’est du reste dans la cité mariale pyrénéenne qu’Elie a découvert sa vocation sacerdotale. En 2011, Mgr André-Joseph Léonard l’avait envoyé au séminaire Notre-Dame de Namur pour y suivre la formation sacerdotale proposée par l’archidiocèse de Malines-Bruxelles. Et l’an dernier, Elia Cantaert rejoignit à l’initiative du cardinal De Kesel le séminaire Jean XXIII à Louvain pour y parfaire sa formation sacerdotale.

  • Accord Chine-Vatican. Un secret de façade qui transparaît déjà dans les faits

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    Chinois HK-Yeung-Tong_-Ha.pngAu cours du mois qui a suivi l’annonce d’un accord entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques, plusieurs événements laissent deviner son contenu, qui est officiellement tenu secret. Un article de Sandro Magister traduit par notre confrère du site « diakonos.be » :

    « Le premier événement est connu. Il s’agit de l’arrivée au synode en cours à Rome du 3 au 28 octobre de deux évêques chinois, formellement invités par le Pape François avec l’accord des autorités de Pékin qui ont cependant été les premiers à l’annoncer.

    Comment les choses se sont-elles réellement passées ? Le cardinal Joseph Zen Zekiun, évêque émérite de Hong Kong, très critique de cet accord, a formulé le dilemme en ces termes dans un article posté sur son blog le 2 octobre : « Ces deux-là ont-ils été invités par le Saint-Siège avec la permission du gouvernement ou bien ont-ils été nommés par le gouvernement avec l’assentiment du Saint-Siège ? »

    La personne « bien informée » auprès de laquelle le cardinal Zen dit s’être informé n’a pas pu lui répondre. Mais pour le cardinal, l’une comme l’autre hypothèse sont alarmantes.

    Si c’est le régime chinois qui les a choisis, « l’Église en Chine serait complètement à la merci du gouvernement » tandis que si c’est le pape qui les a choisis, ce serait encore pire vu le profil des deux nominés, « totalement soumis au régime » qui « ne méritent en rien d’être invités à un synode ».

    Les deux évêques en question sont Jean-Baptiste Yang Xiaoting, l’évêque de Yan’an-Yulin et Joseph Guo Jincai, évêque de Chengde.

    Le premier a été nommé le 31 janvier dernier vice-président de la commission pour les affaires ethniques et religieuses des chinois à l’étranger par le comité permanent de l’Assemblée du peuple de la province de Shanxi, une émanation directe du parti communiste.

    Quant au second, il est membre de l’Assemblée nationale du peuple, le parlement chinois, où il a été promu par le département central pour l’organisation du parti communiste.

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  • Synode « des jeunes » : un entretien avec Mgr Fridolin Ambongo, archevêque coadjuteur de Kinshasa

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    Une interview réalisée pour KTO par Philippine de Saint-Pierre. Une occasion de découvrir la personnalité du prélat appelé à être un jour le successeur du Cardinal Laurent Monsengwo, primat de l’Eglise catholique au Congo. Avant sa nomination à Kinshasa, Mgr Ambongo fut archevêque de Mbandaka (Coquilhatville) dans l’ancienne province de l’Equateur.

    JPSC

  • Saint Jean-Paul II (22 octobre)

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    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI À L'OCCASION DE LA BÉATIFICATION DU SERVITEUR DE DIEU JEAN-PAUL II sur le Parvis de la basilique Saint-Pierre, le dimanche 1er mai 2011 : 

    Chers frères et sœurs!

    Il y a six ans désormais, nous nous trouvions sur cette place pour célébrer les funérailles du Pape Jean-Paul II. La douleur causée par sa mort était profonde, mais supérieur était le sentiment qu’une immense grâce enveloppait Rome et le monde entier: la grâce qui était en quelque sorte le fruit de toute la vie de mon aimé Prédécesseur et, en particulier, de son témoignage dans la souffrance. Ce jour-là, nous sentions déjà flotter le parfum de sa sainteté, et le Peuple de Dieu a manifesté de nombreuses manières sa vénération pour lui. C’est pourquoi j’ai voulu, tout en respectant la réglementation en vigueur de l’Église, que sa cause de béatification puisse avancer avec une certaine célérité. Et voici que le jour tant attendu est arrivé! Il est vite arrivé, car il en a plu ainsi au Seigneur: Jean-Paul II est bienheureux!

    Je désire adresser mes cordiales salutations à vous tous qui, pour cette heureuse circonstance, êtes venus si nombreux à Rome de toutes les régions du monde, Messieurs les Cardinaux, Patriarches des Églises Orientales Catholiques, Confrères dans l’Épiscopat et dans le sacerdoce, Délégations officielles, Ambassadeurs et Autorités, personnes consacrées et fidèles laïcs, ainsi qu’à tous ceux qui nous sont unis à travers la radio et la télévision.

    Ce dimanche est le deuxième dimanche de Pâques, que le bienheureux Jean-Paul II a dédié à la Divine Miséricorde. C’est pourquoi ce jour a été choisi pour la célébration d’aujourd’hui, car, par un dessein providentiel, mon prédécesseur a rendu l’esprit justement la veille au soir de cette fête. Aujourd’hui, de plus, c’est le premier jour du mois de mai, le mois de Marie, et c’est aussi la mémoire de saint Joseph travailleur. Ces éléments contribuent à enrichir notre prière et ils nous aident, nous qui sommes encore pèlerins dans le temps et dans l’espace, tandis qu’au Ciel, la fête parmi les Anges et les Saints est bien différente! Toutefois unique est Dieu, et unique est le Christ Seigneur qui, comme un pont, relie la terre et le Ciel, et nous, en ce moment, nous nous sentons plus que jamais proches, presque participants de la Liturgie céleste.

    «Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.» (Jn 20,29). Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus prononce cette béatitude : la béatitude de la foi. Elle nous frappe de façon particulière parce que nous sommes justement réunis pour célébrer une béatification, et plus encore parce qu’aujourd’hui a été proclamé bienheureux un Pape, un Successeur de Pierre, appelé à confirmer ses frères dans la foi. Jean-Paul II est bienheureux pour sa foi, forte et généreuse, apostolique. Et, tout de suite, nous vient à l’esprit cette autre béatitude : «Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t’est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux» (Mt 16, 17). Qu’a donc révélé le Père céleste à Simon? Que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Grâce à cette foi, Simon devient «Pierre», le rocher sur lequel Jésus peut bâtir son Église. La béatitude éternelle de Jean-Paul II, qu’aujourd’hui l’Église a la joie de proclamer, réside entièrement dans ces paroles du Christ: «Tu es heureux, Simon» et «Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.». La béatitude de la foi, que Jean-Paul II aussi a reçue en don de Dieu le Père, pour l’édification de l’Église du Christ.

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