D'Anita Bourdin sur zenit.org :
Liturgie: approbation d’une « Messe votive en temps de pandémie »
« Bénis ton peuple, garde-le sain et sauf, sois pour lui un défenseur »
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D'Anita Bourdin sur zenit.org :
Liturgie: approbation d’une « Messe votive en temps de pandémie »
« Bénis ton peuple, garde-le sain et sauf, sois pour lui un défenseur »
De La Sélection du Jour :
UNE SUPPLIQUE POUR LA CONSÉCRATION DE LA FRANCE
2 avril 2020
Hier, 1er avril (mais ce n'était pas un poisson d'avril !) plusieurs associations de laïcs catholiques ont lancé collectivement une supplique pour la consécration de la France au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie. Cette initiative intervient dans le contexte d’un monde « aujourd’hui ébranlé par une crise inédite, crise sanitaire, sociale, économique et plus fondamentalement, crise de civilisation » et elle se réfère à « un acte spirituel particulièrement fort posé le 25 mars dernier par 24 conférences épiscopales du monde pour invoquer la protection du Seigneur et de la Vierge Marie (…) à la demande d’un groupe de laïcs qui avait recueilli des milliers de signatures » comme l’indique un site du Vatican.
L’argumentaire, que vous trouverez dans le lien ci-dessous sélectionné aujourd’hui par LSDJ, indique que dans des contextes particuliers, comme celui particulièrement dramatique d’aujourd’hui, les chrétiens « ressentent le besoin de se tourner tout spécialement vers Dieu, et de se confier à Jésus, Marie et Joseph » et que « dans l’Histoire, de telles initiatives ne sont jamais restées sans réponse ».
C’est historiquement vérifiable, à condition que l'acte prononcé s'accompagne d'un engagement réel, et l’on peut se référer notamment à quelques cas bien connus :
- Le 10 février 1638, par un acte juridique enregistré par le Parlement et ayant force de loi, le roi Louis XIII consacre officiellement la France à Marie et institue la fête de l’Assomption, le 15 août, comme nouvelle fête nationale. C’est un moment clé, dont Louis XIV fixera la mémoire par une statue de Louis XIII offrant sa couronne à la Vierge dans le chœur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Comme le rapporte Mgr René Laurentin dans l’étude qu’il réalise, en 1988, pour le 350ème anniversaire du vœu de Louis XIII, les contemporains sont stupéfaits de la joie du peuple et du déluge de grâces qui comble alors la France, à la suite de ce vœu : « Jamais aucun peuple, dans aucune occasion, n’a montré plus d’allégresse : c’est une grande et sûre preuve d’amour des sujets pour leur roi quand ils accueillent avec de tels transports d’être gouvernés par sa postérité », écrit Grotius, ambassadeur de la Suède protestante en 1638. « Depuis ce vœu, la France a ressenti les effets de cette puissante protection. Toutes nos affaires reprirent avec tant de bonheur qu’il semble que ce soit un songe, ou que nos ennemis aient perdu cette haute estime qu’ils se donnaient de vouloir faire la loi à toutes les nations et surtout d’humilier la nôtre », s’étonne l’historien Lepré-Balain en 1647.
Parole d'évêque ! de Dieu, on ne se moque pas ! Mgr Ramón Castro évêque de Cuernavaca,
2 Avril 2020

Des membres de la communauté LGBTTI demandent à l'évêque Ramón Castro Castro d’arrêter son message de haine. !!!!
Il y a quinze ans, le 2 avril 2005 à 21h37, Jean Paul II nous quittait après une longue maladie. Cloué dans son fauteuil quelques jours avant sa mort, il suivait le Chemin de croix du Vendredi saint à la télévision en priant. Jusqu’à son dernier souffle, il a choisi de témoigner de sa souffrance et apporter l’espérance. Un message puissant qui peut réconforter en particulier cette année tous ceux qui vont célébrer Pâques à l’heure de l’épidémie de coronavirus. De Marzena Devoud sur le site web « aleteia »:
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L’image symbolique du pape Jean Paul II très malade, crucifix en main, suivant à la télévision le Chemin de Croix du Vendredi saint quelques jours avant sa mort, refait surface dans la mémoire collective de nombreux croyants aujourd’hui, quinze ans après sa mort. Une image réconfortante avec un message plein d’espérance pour tous ceux qui sont confrontés à la peur de la souffrance, de la maladie et aussi de la mort en ce temps de l’épidémie Covid-19.
C’était il y a quinze ans, jour pour jour, le samedi 2 avril 2005 à 21h37, Jean Paul II rendait son dernier souffle à l’âge de 84 ans, après une longue maladie et douloureuse agonie. Des milliers de fidèles rassemblés spontanément depuis deux jours place Saint-Pierre priaient, veillaient et chantaient. Ils voulaient l’accompagner dans ses dernières heures. Lui qui avait témoigné pendant ses dernières années du sens profond de sa souffrance. Atteint de la maladie de Parkinson et souffrant de graves séquelles de l’attentat dont il avait été victime place Saint-Pierre le 13 mai 1981, l’état de santé de Jean Paul II s’était brusquement dégradé en deux mois. Au cours de ses dernières apparitions à la fenêtre de ses appartements privés, le dimanche de Pâques (27 mars) et le mercredi suivant (30 mars), le pape polonais très affaibli n’avait pas pu parler aux fidèles qu’il avait toutefois béni.
«Jusqu’au dernier instant de sa vie Jean Paul II n’a pas souhaité cacher son face-à-face avec la mort.»
Le 31 mars, il recevait le sacrement des malades, le lendemain au matin, il parvenait encore à dire la messe et à méditer la Passion du Christ, avant d’entrer en agonie dans le huis-clos de sa chambre, entouré de quelques proches. Jusqu’au dernier instant de sa vie Jean Paul II n’a pas souhaité cacher son face-à-face avec la mort. Au contraire, il a tenu à montrer que la souffrance était une des voies qui permettent la rencontre avec Dieu. Et le Triduum pascal de l’année de sa mort en est un signe saisissant. Retour en arrière sur un temps historique :
Nous sommes le Vendredi saint, 25 mars 2005. Pour la première fois, depuis vingt-six ans, Jean Paul II ne peut pas présider les cérémonies du Triduum pascal, même s’il le désire ardemment. Il cherche alors à se rendre présent auprès des fidèles en leur transmettant de brèves méditations, qui sont lues lors de la liturgie de la Semaine sainte. « Je suis spirituellement avec vous au Colisée », écrit-il dans son message adressé à ceux qui participent ce Vendredi saint au Chemin de Croix. Il y décrit l’attitude intérieure avec laquelle il affronte toutes ses souffrances :
« L’adoration de la Croix nous renvoie à un engagement auquel nous ne pouvons nous soustraire, à la mission que saint Paul exprimait par ces paroles : «Ce qui manque aux détresses du Christ, je l’achève dans ma chair en faveur de son corps qui est l’Église.» (Colossiens 1, 24). J’offre moi aussi mes souffrances, afin que le dessein de Dieu s’accomplisse et que sa Parole fasse son chemin parmi les hommes. Je suis à mon tour proche de ceux qui, en ce moment, sont éprouvés par la souffrance. Je prie pour chacun d’eux. En ce jour, mémorial du Christ crucifié, je regarde et j’adore avec vous la Croix et je répète les paroles de la liturgie : Ô Croix, unique espérance, donne-nous patience et courage et obtiens au monde la paix ! », conclue le pape polonais.
Assis devant l’autel dans sa chapelle privée, il suit la célébration à la télévision, en méditant les différentes stations de la Passion du Christ. À la quatorzième station, il prend dans ses mains le Crucifix qu’il serre longuement contre son visage marqué par la souffrance. « Dans cette photo, – explique dans une interview visiblement ému Arturo Mari son photographe officiel, se référant au cliché mémorisant cet instant du Vendredi saint 2005 – il y a toute sa vie. Le Saint-Père ne pouvait aller en procession, mais il a pris part à la Via Crucis entièrement. Il priait devant l’écran ».
Cette image, critiquée d’ailleurs par certains comme « ostentation de la souffrance » résume le véritable sens de la souffrance pour chaque chrétien. Comme le Christ n’est pas descendu de la Croix, ainsi celui qu’il a choisi pour son vicaire y restera cloué, jusqu’à la fin.
«Son geste d’impuissance, de souffrance et d’amour à la fois comme son silence imposé bouleverse l’assistance, en direct et sous les caméras du monde entier.»
Mais l’amour du Christ est plus fort que la mort. C’est ce que le Pape veut dire le dimanche de la Résurrection, quand il apparaît à midi à la fenêtre de sa bibliothèque privée pour donner aux foules massées place Saint-Pierre et aux téléspectateurs du monde entier la bénédiction Urbi et orbi. La douleur qui paralyse son visage l’empêche de dire un seul mot. Il fait alors juste le signe de croix et tente de répondre d’un geste aux saluts des foules. Son geste d’impuissance, de souffrance et d’amour à la fois comme son silence imposé bouleverse l’assistance, en direct et sous les caméras du monde entier. Pourtant ce face-à-face avec la souffrance est profondément paisible. Jean Paul II témoigne de la signification rédemptrice de la souffrance.
Lire aussi :
Covid-19 : la prière d’abandon de saint Jean Paul II pour les personnes âgées
Il l’avait d’ailleurs décryptée quelques années auparavant, dans sa Lettre apostolique Salvifici Doloris : « unie à celle du Christ, la souffrance humaine devient un moyen de Salut ». Jean Paul II n’avait pas peur de la mort. Uni au Christ, il savait qu’il allait vers Lui. Il a écrit ces lignes dans son testament : « Je Lui demande de vouloir me rappeler lorsqu’Il le voudra. Dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur… nous sommes au Seigneur » (Romains 14, 8).
«Pour Jean Paul II, l’homme au terme de son pèlerinage sur la Terre n’est pas condamné à tomber « dans les ténèbres (…) mais il est appelé à rencontrer le meilleur des pères, qui accueille avec amour son propre fils dans ses bras.»
Pour le Saint-Père, l’homme au terme de son pèlerinage sur la Terre n’est pas condamné à tomber « dans les ténèbres, dans un vide existentiel ou dans l’abîme du néant, mais il est appelé à rencontrer le meilleur des pères, qui accueille avec amour son propre fils dans ses bras, pour lui donner la plénitude de la vie, au sein de la Trinité » comme le rappelle dans son ouvrage Laissez moi m’en allez celui qui a accompagné Jean Paul II au plus près tout le long de son pontificat en tant que secrétaire particulier, Mgr Stanislaw Dziwisz.
Sachant qu’approchait pour lui le moment de passer à l’éternité, le pape a décidé, en accord avec ses médecins, de ne pas retourner à l’hôpital mais de rester au Vatican. Il voulait souffrir et mourir près de la tombe de l’apôtre Pierre et en communion de prière avec ses proches comme avec les foules rassemblées place Saint- Pierre. Il a rejoint la maison du Père dans la soirée du 2 avril 2005, la veille de la fête de la Miséricorde qu’il avait instaurée lui-même.
Ref. décès de Jean Paul II, témoin de la souffrance, pèlerin de l’espérance
JPSC
À vos côtés, chaque jour, en ces temps inédits
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La messe du jour célébrée par les frères assomptionnistes de la communauté de Cachan, diocèse de Créteil, en direct sur notre page Facebook, du lundi au vendredi à 7h30, le samedi à 9h, la messe anticipée du dimanche à 18h le samedi; et visible ensuite toute la journée sur notre site internet. |
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En union de prière avec vous, pour les personnes malades, les familles en deuil, le personnel soignant et tous ceux qui doivent prendre des décisions pour assurer notre bien-être commun, |
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En association avec 'Une Minute avec Marie' et les Questions de fond d'Aleteia
Pourquoi Dieu permet-il tant de souffrances ?

Il est difficile de parler de la souffrance, impossible de la comprendre et parfois très dur de la vivre mais la lumière de la Révélation nous éclaire sur son lien avec le péché, sur la solidarité qui nous unit et sur le dépassement de tout mal qui est possible - et souvent vécu - par la grâce du Christ.1. La souffrance est un sujet bien délicat à traiter par écrit car pour tous ceux qui souffrent, que l'épreuve accable, anéantit même, nos pauvres mots humains sont d'un bien faible réconfort. En face d'une très grande souffrance, le silence s'impose et nous nous sentons impuissants. En savoir +
2. Souvent, la souffrance suscite un cri de révolte, même pour ceux dont la foi est solide : « Comment le Dieu d'amour peut-il permettre cela ? » - « Pourquoi moi ? » - « Je ne le méritais pas, ce n'est pas possible, Dieu ne m'aime pas ». Et pourtant Dieu est là qui nous aime. Nous ne comprenons pas car la souffrance est un défi pour l’intelligence humaine. Aucune explication rationnelle ne saurait nous satisfaire pleinement. C'est d’ailleurs ce que Dieu a répondu à Job. En savoir +
3. La Révélation cependant nous apporte une lumière nouvelle. Elle nous apprend tout d'abord que la souffrance est entrée dans le monde avec le péché. Dieu a voulu l'homme heureux, et il l’a créé libre, parce qu'Il nous aime et que l'amour ne s'impose pas. La souffrance n’est pas une punition de Dieu, mais en nous détournant de Dieu, nous nous punissons nous-mêmes. Et si nous réfléchissons bien, nous devons reconnaître qu’à l'origine de la souffrance, il y a bien souvent notre faute. En savoir +
4. La Révélation nous apprend également l’existence de ce principe de solidarité humaine qui fait que, d’Adam au Christ, nous nous communiquons le bien et le mal. C'est ainsi que de pauvres innocents souffrent de fautes qu'ils n'ont pas commises. En savoir +
5. La Révélation nous apprend enfin que la souffrance n'est pas jamais voulue par Dieu, qu’elle est un sabotage de son plan mais que ce Dieu qui tient tant à la liberté des hommes et à leur solidarité, n’est pas resté impuissant devant la souffrance humaine, il a envoyé son Fils, absolument innocent, souffrir du péché et du mal des hommes et en porter les plus terribles conséquences, pour restaurer le contact entre l’homme et Dieu et vaincre ainsi le péché dans le cœur de l’homme. En savoir +
6. Suivre l’exemple du Christ, c'est ne pas rester impassible, ni insensible devant la souffrance, mais c'est d’abord tout mettre en œuvre pour la faire cesser et ensuite, avec la grâce du Christ, essayer de la transformer en une occasion d’aimer davantage. Souffrir sans aimer est certainement la chose la plus atroce, mais comprendre qu'à travers elle, en luttant contre elle, on rejoint l'amour du Christ, peut permettre de tout changer. En savoir +
7. Dieu sait notre faiblesse, Il ne nous a pas caché les difficultés du chemin à parcourir sur cette terre. Il nous a même enjoint de porter notre croix et de le suivre, mais tout tunnel débouche sur la lumière. Dieu peut toujours aider et nous devons compter sur lui : même si nous n'avons plus la force de prier, laissons-nous porter par la prière des autres, jusqu'à ce que nous soyons capables de prier avec eux et pour eux et nous verrons le fruit de notre prière. En savoir +
Abraham, père d’une multitude de nations
Célébration du jeudi 2 avril 19h00 de cette 5ème semaine de carême, célébrée par l'Abbé Vincent Jemine, curé de l'Unité Pastorale Notre-Dame aux Portes du Condroz. Cette messe est retransmise en direct depuis les studios de RCF Liège en bord de Meuse.
Lectures AELF : https://www.aelf.org/2020-04-02/romain/messe
Les intentions de prière envoyées à intentions@rcf.be seront mentionnées durant la messe.
Vous pouvez nous suivre :
Publication de l’annonce Facebook à relayer :
https://www.facebook.com/photo/?fbid=2707251195990667&set=a.634543253261482
AMERIQUE - Consécration de l'Amérique latine et des Caraïbes à Notre-Dame de Guadalupe en la Solennité de Pâques
Mexico (Agence Fides) – La Présidence du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), conjointement aux Evêques du Mexique célébrera, le Dimanche de Pâques, 12 avril, à midi, heure du Mexique, l'Acte de consécration de l'Amérique latine et des Caraïbes à Notre-Dame de Guadalupe, « pour lui demander la santé et la fin de la pandémie ». Ainsi que l'écrit l'Archevêque de Trujillo et Président du CELAM, S.Exc. Mgr Miguel Cabrejos Vidarte, en annonçant l'initiative, « le moment présent exige de nous en tant que Pasteurs, de voir et d'écouter les afflictions de nos peuples afin d'insuffler l'espérance en tournant les yeux vers notre Mère du ciel ». Il invite par suite tous les pays du continent à s'unir, au travers des moyens de communication, à la célébration qui aura lieu en la Basilique nationale mexicaine. A midi, ce 12 avril, les cloches de toutes les églises d'Amérique latine et des Caraïbes sonneront, marquant le début de la récitation du Rosaire missionnaire, offert pour la santé des personnes des cinq continents, auquel suivra la Messe de Pâques, qui se conclura par l'Acte de consécration à Notre-Dame de Guadalupe. (SL) (Agence Fides 01/04/2020)


Du site Liturgia (Schola Sainte Cécile) :
Stella cœli extirpavit – Prière en temps d’épidémie à la Vierge Marie
Voici le texte latin de cette prière en temps d’épidémie avec une traduction française, suivie de son verset et de son oraison :
| Stélla cœli extirpávit, Quæ lactávit Dóminum, |
L’Etoile du Ciel, qui allaita le Seigneur, a extirpé la peste de la mort, qu’avaient planté les premiers parents de l’homme. |
| Mórtis péstem, quam plantávit Prímus párens hóminum. |
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| Ipsa stélla nunc dignétur Sídera compéscere, |
Puisse cette même Etoile brillante daigner maintenant éteindre cette constellation dont les combats ont tué le peuple blessé par une mort amère. |
| Quórum bélla plébem cædunt Díræ mórtis úlcere. |
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| Piíssima Stélla máris, A péste succúre nóbis. |
O très pieuse Etoile de la mer, protège-nous de la peste. |
| Audi nos, Dómina, nam fílius tuus Níhil négans, te honórat, |
Ecoute-nous, ô Dame, car ton Fils t’honore en ne te refusant rien. |
| Sálva nos, Jésu, Pro quíbus Vírgo María te órat. |
Sauve-nous, Jésus, nous pour qui la Vierge Marie te prie. |
| ℣. Ora pro nobis, piíssima Dei Génitrix. ℟. Quæ contrivísti caput serpéntis, auxiliáre nobis. |
℣. Prie pour nous, très pieuse Mère de Dieu. ℞. Toi qui a écrasé la tête du serpent, secours-nous. |
| Orémus. | Prions. |
| Deus misericórdiæ, Deus pietátis, Deus indulgéntiæ, qui misértus es super afflictiónem populi tui, et dixísti Angelo percutiénti pópulum tuum : Cóntine manum tuam, ob amórem illíus Stellæ gloriósæ, cujus úbera pretiósa contra venénum nostrórum delictórum dúlciter suxísti ; præsta auxilium gratiæ tuæ, ut intercedente Beata Virgine Maria Matre tua et Beato Bartholomæo apostolo tuo dilecto, ab omni peste & improvísa morte secúre liberémur, et a totíus perditiónis incúrsu misericórditer salvémur. Per te Jesu Christe, Rex glóriæ, qui cum Patre & Spíritu Sancto vivis et regnas, Deus in sæcula sæculorum. | Dieu de miséricorde, Dieu d’amour, Dieu de pardon, qui fut ému de compassion pour l’affliction de ton peuple, et qui dit à l’Ange dévastateur de ton peuple : « Retiens ta main » ; pour l’amour de cette Etoile glorieuse, dont le sein précieux t’a allaité avec douceur contre le venin de nos péchés, accorde-nous le secours de ta grâce, afin qu’à l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie ta Mère, et du Bienheureux Barthélémy ton Apôtre bien-aimé, nous soyons délivrés en toute sûreté de toute peste et de la mort imprévue, et que nous soyons miséricordieusement sauvés de l’assaut de toute perdition. Par toi, Jésus-Christ, Roi de gloire, qui avec le Père et l’Esprit Saint vis et règnes, Dieu pour les siècles des siècles. |
| ℟. Amen. |
Les vers de cette prière en temps d’épidémie sont tirés d’une homélie sur la Nativité de saint Pierre Damascène, évêque de Damas au VIIIème siècle. Selon la tradition, ce texte fut offert sur un carton par saint Barthélémy apparaissant aux Clarisses de Coimbra au Portugal, alors que la ville était ravagée par la peste en 1317, afin qu’elles le récitent : le couvent fut épargné. Ce monastère avait été re-fondé en 1314 par la reine Isabelle d’Aragon (1271 † 1336), épouse de Denis Ier, roi du Portugal, elle y prit le voile et y mourut : elle est plus connue comme sainte Elisabeth du Portugal, vénérée sous son nom de religion depuis sa canonisation par le pape Urbain VIII en 1625.
Cette prière se présente comme une prose ou séquence, à deux chœurs alternant versets par versets et se rejoignant pour chanter le verset final (qui est sans doute un trope ). La mélodie ci-dessus est donnée en rythme d’après le Cantuale Romano-Seraphicum, no. 122, p. 136-137 de 1951. On pourra la comparer à cette intéressante version interpolée publiée par Hermannus Mott à Cologne en 1660 : Musices choralis Medulla sive totius cantus gregoriani succincta ac fundamentalis traditio, pp. 60-65)
De Coimbra, la prose se répandit largement dans tout l’Occident (par exemple, les chanoines de la collégiale Sainte-Croix de Poligny décident en 1575 de chanter perpétuellement cette prière en temps d’épidémie tous les jours avant la grand’messe, les Ursulines de Nimes la chantent tous les jours après la messe lors de la peste de 1640). On la chantait en général avec son verset et son oraison, suivis des antiennes, versets et oraisons de saint Roch et de saint Sébastien, les deux principaux saints intercesseurs en temps de contagion (voyez par exemple ce bréviaire à l’usage des confrères de la célèbre confrérie des Pénitents blancs de Saint-Laurent-lès-Grenoble, édition de 1781).
Une version grégorienne :
De MAIKE HICKSON sur LifeSiteNews :
Le pape Benoît se porte bien et prie pour le monde souffrant du coronavirus
Le pape Benoît XVI prie quotidiennement pour les victimes de la pandémie de coronavirus et pour leurs proches.
30 mars 2020
Parmi tout ce que l'on rapporte, le Vatican compte plus d'infections à coronavirus parmi ses membres (voir ICI); une source bien informée à Rome a déclaré à LifeSiteNews que le pape émérite Benoît XVI est en bonne santé et est bien protégé. Il vit isolé dans sa résidence Mater Ecclesiae et offre ses prières pour les affligés et pour ceux qui s'occupent des malades.
Depuis que la nouvelle a été annoncée qu'il y avait de nouveaux cas de coronavirus au Vatican, les catholiques du monde entier se sont interrogés sur la situation du pape Benoît. LifeSite a contacté une source bien informée qui a répondu sous couvert d'anonymat. La source a rapporté que le pape Benoît se porte bien et a un bon moral.
Le pape Benoît XVI vit au monastère Mater Ecclesiae au Vatican et respecte les règles strictes du gouvernement italien, a déclaré la source à LifeSiteNews. Le pape Benoît XVI vit une vie cloîtrée. Il prie quotidiennement pour les victimes de la pandémie et leurs proches. De plus, le pape Benoît XVI offre des prières spéciales pour les médecins et le personnel de santé, ainsi que pour ceux qui ont une responsabilité politique et prennent des décisions importantes concernant la santé et la sécurité des citoyens.
Comme LifeSite l’avait signalé le 27 mars, un membre du Secrétariat d’État du Vatican avait été testé positif pour le coronavirus, devenant alors le cinquième membre infecté du Vatican. Par la suite, un autre employé de la Secrétariat d'État a été testé positif.
Le samedi 29 mars, Reuters a rapporté que ni le pape François ni ses proches collaborateurs n'étaient infectés par le virus et que 170 personnes au Vatican avaient été testées.
À ce jour, l'Italie compte 101 739 personnes infectées, dont 11 591 patients décédés du coronavirus.
Le pape Benoît XVI réside au monastère de Mater Ecclesiae depuis mai 2013, l'année de sa démission.
Il n'a élevé la voix que récemment pour défendre le célibat sacerdotal lors de la publication d'un essai, dans un livre collaboratif du cardinal Robert Sarah. Ce projet d'édition avait provoqué une polémique, à l'issue de laquelle le pape François décida qu'il ne voulait pas avoir l'archevêque Georg Gänswein - le préfet de la maison pontificale - à ses côtés lors des apparitions publiques. Ainsi, Gänswein - qui est également le secrétaire personnel du pape émérite Benoît XVI - reste aux côtés du pape à la retraite pendant cette période de procès. De plus, le pape Benoît est assisté par des religieuses.