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Foi - Page 480

  • Prière à saint Michel en musique

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    Lu et entendu ce 29 septembre, en la fête de l’archange saint Michel, sur le site web « aleteia » : 

    Le Chœur St Michel à Paris, chœur de jeunes hommes chrétiens, a mis en musique la prière d’exorcisme à St Michel de Léon XIII, prière qu’ils chantent à chaque répétition : « saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la perfidie et les embûches du démon ; que Dieu étende sur lui son empire, nous le demandons en suppliant.
    Et vous, prince de la Milice céleste, refoulez en enfer, par la vertu divine, Satan et les autres esprits mauvais qui errent dans le monde pour la perte des âmes ».

    Prière composée par le pape Léon XIII (1878-1903), à la suite d’une extase durant laquelle il aurait entendu Satan demander à Jésus-Christ de lui laisser un siècle pour parvenir à détruire l’Église catholique romaine, ce que Jésus lui accorda. Elle a été récitée à la fin de chaque messe basse jusqu’à Vatican II, et demandée par le pape François en octobre 2018.

     Ref. Prière à saint Michel en musique

    JPSC

  • Le bel Alleluia de ce XXVIe dimanche du temps ordinaire

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    Allelúia. Allelúia.
    Ps. 107, 2  
    R/. Allelúia. V/. Parátum cor meum, Deus, parátum cor meum: cantábo et psallam tibi, glória mea. R/. Alléluia. V/. Mon cœur est prêt, ô Dieu, mon cœur est prêt ; je chanterai, et je célébrerai Tes louanges sur la cithare, ô Toi qui es ma gloire.
  • Synode sur l'Amazonie : mise en garde du Cercle des anciens étudiants du professeur Joseph Ratzinger

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    De l'abbé Claude Barthe sur le site de l'Homme Nouveau :

    Un message ratzinguérien avant le Synode sur l’Amazonie

    Un message ratzinguérien avant le Synode sur l’Amazonie
    Une réunion autour de Benoît XVI lors d'un précédent Ratzinger-Schülerkreis

    Le cardinal Müller, intervenant lors du « Ratzinger-Schülerkreis », le Cercle des anciens étudiants du professeur Joseph Ratzinger, qui tenait sa réunion annuelle hier et aujourd’hui (aujourd’hui, pour la première fois en public à l’Augustinianum, à côté de la Place Saint-Pierre), sur le thème « Les défis actuels du ministère ordonné dans l’Eglise », a lancé une nouvelle fois une alerte pour que « le soi-disant chemin synodal d’Allemagne ou le Synode amazonien ne se terminent pas par le désastre de la sécularisation de l'Eglise ».

    Des conférences ciblées

    Dans ce colloque, outre la conférence de l’ancien Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur « les exigences de la consécration », intervenaient le professeur Karl-Heinz Menke, sur « le sacerdoce ministériel dans l’Eglise », Marianne Schlosser, historienne de la spiritualité, sur « la consécration et le célibat pour le Royaume des Cieux », cependant que le cardinal Kurt Koch, Président du Conseil pour le Dialogue, a prononcé les allocutions de bienvenue et de clôture.

    Conférences très ciblées, comme on le voit, avant le mois de tous les dangers pour la foi et la discipline que sera le mois d’octobre romain. Le communiqué de présentation disait :

    « En ce temps de crise et de purification douloureuse de l'Eglise, ce ne sont pas principalement les réformes structurelles qui peuvent procurer aux prêtres à la fois une aide et une guérison, mais le témoignage authentique d’une foi vécue dans l’Ordre sacré du sacerdoce ministériel. Ainsi, une issue ne pourra être trouvée que si la nature du ministère sacerdotal est et reste claire, avec des prêtres qui en témoignent sans ambiguïté ».

    Le célibat pour le Royaume des cieux

    Et en conclusion, le colloque a lancé un message dans lequel est affirmé :

    « La présence du Christ ne doit pas se limiter à la seule action sacramentelle, mais elle doit devenir reconnaissable et efficace dans la vie quotidienne. Cela comporte les obligations de l’obéissance et du célibat pour le Royaume des cieux, qui sont des expressions humaines et spirituelles de la configuration sacramentelle du prêtre au Christ ».

    A bons entendeurs synodaux…

    Et on peut encore lire sur le site Pro Liturgia :

    Quant au cardinal Müller, voici ce qu’il a déclaré :

    « Seul Jésus-Christ [...] est la raison, le contenu et la mesure de notre foi, et non un Dieu païen qui nous parle dans les mythes et les utopies, dans la dynamique des événements, dans les processus que nous initions, dans le sang de la race, dans l’esprit populaire ou dans les réalités immorales de la vie. La théologie reconnaît comme “locus theologicus” la seule Parole de Dieu dans l’Ecriture Sainte et la Tradition, alors que le Magistère ne peut revendiquer qu’une autorité interprétative. Présumer ou reconnaître, en plus de la plénitude de la révélation du Christ, de nouvelles révélations alléguées de Dieu dans les processus dynamiques de la conscience populaire ou dans les réalités de la vie [...] n’est autre chose qu’un “néopaganisme” renaissant, déjà violemment rejeté par le pape Pie XI dans son encyclique “Mit brennender Sorge” contre la falsification par le national-socialisme du concept chrétien de révélation. »

  • Chercher le pauvre Lazare couché à notre porte - 26e dimanche du temps ordinaire

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - Archive 2007)

    Lectures du jour : messe,26e.dimanche.du.temps.ordinaire

    « Cet homme, c’est toi » (2 Sm 12, 7). Ces paroles par lesquelles le prophète Nathan accuse le roi David, pourraient fort bien m’être attribuées à moi, qui me scandalise devant l’indifférence de ce mauvais riche faisant bombance, tout en ignorant le pauvre Lazare, mendiant sur le pas de sa porte. Comme David qui se scandalisait du comportement de ce riche propriétaire égorgeant l’agnelle du pauvre pour épargner son cheptel, alors que lui-même venait de prendre la femme de Uri le Hittite, ainsi moi aussi je me fais l’accusateur des riches de ce monde, en refusant de voir que j’en fais partie. « Esprit faux ! Enlève d’abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère » (Lc 6, 42). Ne faisons-nous pas partie de « ceux qui vivent bien tranquilles et se croient en sécurité » (1ère lect.) alors que tant de nos frères sont aux aboies, tourmentés par la faim, la maladie, le dénuement ; pourchassés sur les routes de l’exil, exposés à toutes sortes de violence ? Nous sommes tellement habitués au spectacle de la misère du monde, que nous finissons par la regarder de loin, de très loin ; en tout cas d’assez loin pour ne pas en être dérangés. 

    En disant cela je ne cherche pas du tout à culpabiliser qui que ce soit ; d’ailleurs je parle à la première personne, et si nous sommes tant soit peu honnêtes, nous n’aurons nulle peine à nous reconnaître dans ce comportement qui affecte globalement la grande majorité des pays occidentaux, croyants et non-croyants confondus. 

    Pourtant nous savons fort bien que cette inertie nous accuse : « le Seigneur », lui, « protège l’étranger ; il soutient la veuve et l’orphelin ; il fait justice aux opprimés ; aux affamés il donne le pain » (Ps 145). C’est-à-dire qu’il attend de nous que nous lui permettions d’accomplir ces œuvres élémentaires de compassion, en nous rendant disponibles à son Esprit de charité. Jésus nous a enseigné - et nous a surtout montré - le comportement de Dieu à notre égard : c’est par compassion pour notre misère que le Verbe a pris chair de notre chair ; « lui qui était riche, il est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous devenions riches par sa pauvreté » (2 Co 8, 9). Aussi notre vraie richesse est-elle de consentir à nous appauvrir pour nos frères, comme lui, le Christ, l’a fait pour nous.

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  • Requiem pour Jacques Chirac

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    tombe chirac thumbnail.jpegL’ancien Président de la République française, Jacques Chirac (86 ans) est décédé  hier jeudi 26 septembre et le jour même l’Élysée a annoncé une journée de deuil national en hommage au disparu, le lundi 30 septembre. Le site "aleteia" précise qu'un «service solennel », autrement dit une messe, sera célébré le même jour par Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, à 12h en l’église parisienne de Saint-Sulpice. Emmanuel Macron devrait y assister ainsi que plusieurs chefs d’Etat étrangers ».

    Quels étaient exactement les liens de Chirac avec la foi catholique ?

    Dans une interview publiée sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne », l’écrivain  Denis Tillinac revient sur l’attitude religieuse de son ami Jacques Chirac. Une fascination pour les sagesses orientales aux marges du catholicisme mais qui conserve une priorité pour le plus faible :

    « On a l’impression que Jacques Chirac était à l’étroit dans le christianisme ?

    Chirac ne s’est jamais considéré comme un chrétien stricto sensu malgré son éducation. Depuis son adolescence Chirac est insatisfait. Il s’intéresse aux sagesses orientales et passe son temps au musée Guimet. Il a horreur du conflit et cherche une harmonie supérieure.

    Pour autant, il fait preuve d’une sensibilité religieuse authentique ?

    Je dirais que Chirac a un toujours eu un souci métaphysique. Cela se manifestait par son intérêt pour la préhistoire et aussi pour les fins dernières. Il s’imaginait que l’homme était heureux pendant la préhistoire car il avait la chance de vivre avant l’apparition du conflit. Il voyait ça comme un micro paradis préhistorique ! Cela n’engageait que lui évidemment. Son idée n’était pas si loin du mythe du bon sauvage.

    Chirac se projetait aussi dans l’avenir. Souvent il agitait ses grands bras et affirmait devant moi que l’homme, dans quelques millions d’années, finirait par se spiritualiser. Il dépasserait le stade de la prédation et son cerveau serait hypertrophié ! J’ai eu plusieurs fois cette discussion avec lui. Chirac mimait avec ses mains une tête énorme. Je vois un parallèle entre son approche et l’optimisme du jésuite Teilhard de Chardin. C’est une version religieuse de la philosophie de l’histoire de Hegel.

    Mais il y a chez lui un réel intérêt pour le faible ?

    Chirac est évangélique dans sa préférence pour les êtres fragiles. Si l’attention aux pauvres est un critère de gauche Chirac serait plus à gauche que Hollande ! Chirac détestait l’empire romain qu’il trouvait triomphaliste. Il avait toujours des réflexes tiers-mondistes. Il fallait protéger les africains car ils étaient faibles. Plusieurs fois, en Corrèze, je l’ai vu réserver incognito sur son agenda un temps pour aller visiter un petit handicapé profond. Ce n’était pas pour la frime.

    On a souvent fait de lui un radical socialiste ?

    Son grand père paternel était franc maçon et instituteur à Brive. Il n’était pas pour autant militant maçonnique, pas plus que son modèle radical socialiste en Corrèze Henri Queuille. Pour autant, Chirac a été fasciné par Jean-Paul II. Son directeur de cabinet à la mairie de Paris, Bernard Billaud, était proche de Jean Guitton. C’est une période où le pape polonais luttait contre les régimes totalitaires de l’est. Chirac avait des rapports compliqués avec le cardinal Lustiger. Deux patrons ne pouvaient que se friter ! En 2002 c’est Bernadette – catholique et plutôt tradi – qui a sauvé la mise quand l’électorat conservateur était tenté par Le Pen.

    Samuel Pruvot »

    Ref. Denis Tillinac : « Chirac a été fasciné par Jean-Paul II »

    L’ancien Président sera enterré au cimetière de Montparnasse, dans la tombe familiale sommée d’une grande croix (photo)…

    JPSC

  • L'Assemblée synodale allemande : c'est parti et ce n'est pas sans risques...

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    D'Ed Condon sur le site du National Catholic Register :

    Les évêques allemands votent en faveur de l'adoption des statuts de l'Assemblée synodale

    FULDA, Allemagne - Les évêques allemands ont voté en faveur de l'adoption d'un ensemble de statuts pour leur "Assemblée synodale", prévue depuis longtemps. Cette décision a été prise lors d'un vote le 25 septembre, dernier jour de la session plénière des évêques allemands.

    Les évêques ont voté en faveur de l’adoption des statuts par 51 voix contre 12, avec une abstention. Le vote a suivi des heures de débat concernant plusieurs amendements. Divers changements ont été proposés et examinés en réponse aux préoccupations du Vatican selon lesquelles un projet précédent des statuts n'était «pas valable sur le plan ecclésiologique».

    Des hauts responsables de la conférence ont déclaré à CNA (Catholic News Agency) mardi soir que "quelques modifications mineures" avaient été adoptées par la conférence, mais que le texte révisé des statuts ne serait pas publié avant mercredi au plus tôt.

    Des sources ont également déclaré à CNA que la version finale du document comprenait un préambule révisé faisant directement référence aux priorités synodales définies par le pape François dans sa lettre de juin à tous les catholiques allemands.

    Le préambule fera spécifiquement référence à «la primauté de l'évangélisation, au sensus ecclesiae et à la considération de l'unité avec l'Église universelle», a confirmé CNA, mais les domaines à examiner par les groupes de travail du synode (forums synodaux) resteront les mêmes, annoncés précédemment: examen de l'enseignement de l'Église sur la morale sexuelle, le rôle des femmes dans les offices et les ministères de l'Église, la vie et la discipline sacerdotales et la séparation des pouvoirs dans la gouvernance de l'Église.

    Mardi soir, Mgr Rudolph Voderholzer, évêque de Ratisbonne, a publié une déclaration dans laquelle il expliquait que, même si certaines modifications avaient été apportées par rapport aux versions précédentes, il restait opposé aux statuts.

    «J'ai voté contre les statuts», a déclaré l'évêque. «Dans un débat de plusieurs heures, certaines améliorations de détail ont été apportées. Mais j’ai clairement indiqué à plusieurs reprises que l’orientation thématique des forums [synodaux] semble ne pas tenir compte de la réalité de la crise de la foi dans notre pays. ”

    Mgr Voderholzer a ajouté que, tout en restant attaché au principe de la synodalité préconisé par le pape, il souhaitait mettre "au procès-verbal" qu'il "existe au moins une minorité d'évêques préoccupés par le fait que les vrais problèmes [par rapport à l'Eglise en Allemagne] ne peut pas être traités selon les statuts approuvés.

    L'évêque a noté que, malgré le nouveau préambule, il n'y aura pas de forum synodal sur l'évangélisation.

    En août, le comité exécutif des évêques a rejeté une proposition synodale alternative, rédigée par l’évêque Voderholzer et le cardinal Rainer Woelki de Cologne, visant à se conformer à une lettre envoyée par le pape François à tous les catholiques allemands en juin. Ce document aurait centré les forums synodaux sur les thèmes de l'évangélisation, de la formation des laïcs, de la catéchèse et du ministère des vocations.

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  • Belgique : le culte catholique est-il "surfinancé" ?

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    De Catherine Tonero sur le site de la RTBF :

    CQFD : Le culte catholique est-il surfinancé au vu de la pratique?

    L'Eglise catholique capte environ 83% des moyens alloués aux différents cultes reconnus en Belgique, alors que moins de 10% des Belges se disent catholiques pratiquants (selon le dernier rapport annuel de l'Eglise catholique). Faut-il dès lors revoir le financement public des cultes en Belgique? C'est la question qui fait débat dans CQFD ce mercredi. Pour en parler : Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique et Sophie Rohonyi, députée fédérale DéFI, réclamant un financement plus équitable des cultes.

    Une matière jamais réformée

    Le financement des cultes en Belgique trouve son origine dans la Constitution de 1831. Fruit d'un compromis entre catholiques et libéraux, elle prévoit l'indépendance de l'Eglise et de l'Etat, mais aussi le financement public des cultes, pour l'utilité sociale qui leur est reconnue. "Quand la Belgique a été créée en 1831, elle a conservé les instruments de financement public des cultes qui avaient été mis en place sous le régime français, explique Caroline Sägesser, chargéz d'étude au CRISP, et donc nous vivons encore aujourd'hui avec des principes très largement hérités de cette époque".

    Depuis lors, plusieurs lois ont élargi la reconnaissance (et donc le financement) à d'autres cultes. Six cultes sont ainsi financés aujourd'hui chez nous: catholique, protestant, israélite, anglican, orthodoxe et islamique. Il faut ajouter à la liste des bénéficiaires la laïcité organisée, depuis 1993. Tommy Scholtès, le porte-parole des évêques de Belgique, précise à cet égard: "nous sommes le seul pays au monde où la laïcité organisée fait partie de l'organisation des cultes".

    Pourquoi nous réduire à la pratique à l'église?

    Sur un montant global de 330 à 350 millions d'euros annuels alloués au financement des cultes (CRISP), environ 83% va au culte catholique, le plus largement implanté en Belgique. Suit la laïcité organisée avec environ 10% du montant total et l'islam (6%). Une répartition que beaucoup jugent inégale, au vu du nombre de catholiques pratiquants déclarés (10%).

    DéFI, qui revendique l'inscription de la laïcité dans la Constitution, souhaite réformer le système: "accorder la majorité du financement à un culte qui n'est pas pratiqué à la même hauteur, c'est faire fi de la réalité et de l'évolution de notre société, multiculturelle et pluraliste", explique Sophie Rohonyi. "Je ne sais pas pourquoi on veut absolument nous réduire à la pratique à l'église", rétorque Tommy Scholtès.

    "Impôt philosophiquement dédicacé"

    Parmi les modèles alternatifs, celui d'un impôt dédicacé: le contribuable décide de payer une part de l'impôt à l'organisme religieux ou laïque de son choix. Deux modèles du genre sont déjà à l'oeuvre, en Allemagne et en Italie.

    On en est pas là chez nous, mais c'est une piste clairement envisagée chez DéFI, ainsi qu'un étude scientifique rigoureuse qui déterminerait qui est croyant ou pratiquant (il n'existe pas de critères de reconnaissance formalisés dans la loi actuellement).

    CQFD, Ce Qui Fait Débat, un face à face sur une question d'actualité chaque jour à 18h20 sur La Première et à 20h en télé sur La Trois.

    CQFD : Le culte catholique est-il surfinancé au vu de la pratique? (avec Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique et Sophie Rohonyi, députée fédérale DéFI, réclamant un financement plus équitable des cultes. / Partie 1 / Partie 2 / Partie 3)

  • Une voie synodale allemande ouvrant la voie à Vatican III ?

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    De Maike Hickson sur LifeSiteNews :

    Cdl Marx: «pas de signal d’arrêt» du pape François pour notre voie synodale allemande sur le célibat et la morale sexuelle

    24 septembre 2019 (LifeSiteNews)

    Le cardinal Reinhard Marx a donné hier, le premier jour de l'assemblée d'automne des évêques allemands à Fulda, une conférence de presse au cours de laquelle il a évoqué sa récente rencontre avec le pape François et le cardinal Marc Ouellet et ses plans pour le prochain chemin synodal allemand, qui, comme il le souligne, n'est «pas un synode» ou un «concile particulier» qui serait soumis au droit canonique.

    S'exprimant au sujet de sa visite et de ses conversations à Rome qui se sont terminées le 20 septembre, le président de la Conférence des évêques allemands et archevêque de Munich-Freising a insisté sur le fait qu'ils avaient été «globalement positifs et encourageants».

    «Il n'y a pas de signal d'arrêt», a expliqué Marx, «c'était une rencontre constructive» avec Ouellet et le pape, de sorte que «je ne peux pas considérer que la voie synodale serait en quelque sorte menacée».

    C'est-à-dire que le pape François n'a pas dit au cardinal Marx d'arrêter un projet qui envisage de remettre en question les enseignements de l'Église sur le célibat, la morale sexuelle, le sacerdoce exclusivement masculin et aussi le lien entre ordination et pouvoir dans l'Église.

    Poursuivant ses commentaires sur le pape François et sa lettre de juin aux catholiques allemands, le cardinal Marx a déclaré que «le pape a vraiment ouvert les portes avec sa lettre, et telle que nous la comprenons, telle que je la comprends - et ce que j’ai également trouvé confirmé dans ma conversation [avec lui] - il souligne des aspects que nous devons garder à l'esprit, qui ne sont pas nouveaux pour nous et que nous acceptons.»

    Interrogé pour savoir si les statuts finaux de la voie synodale allemande - comme les participants les voteront lors de leur réunion du 23 au 26 septembre - doivent être approuvés, le cardinal Marx répond: «Une condition exigeant une approbation plus élevée? - Je n'ai pas entendu ça.»

    Cela voudrait dire que Rome laisse les Allemands faire ce qu’ils veulent. LifeSiteNews a demandé à Matthias Kopp, le porte-parole presse du cardinal Marx, de fournir des explications plus détaillées sur les commentaires du cardinal Marx, mais jusqu'à présent, Kopp n'a pas encore répondu à la question.

    Un chemin synodal allemand menant à Vatican III?

    Le cardinal Ouellet, responsable de la Congrégation pour les évêques, avait écrit une lettre datée du 4 septembre - accompagnée d'une critique de la Congrégation pour les textes législatifs - aux évêques allemands, indiquant que la voie synodale allemande entendait «convoquer un concile particulier» sans en utiliser le terme. ”Un tel concile particulier, cependant, est soumis au droit canonique. Qu'une telle voie synodale ait un caractère contraignant serait «en dehors de sa compétence [de la Conférence des évêques allemands]», indique la lettre. Les documents soulignent également que la prise de décision doit être en lien avec les «structures hiérarchiques» de l'Église.

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  • Il faut bannir l'éthique catholique de la pratique médicale

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    Du National Review :

    La bioéthique veut détruire les soins de santé catholiques

    Par WESLEY J. SMITH

    16 septembre 2019

    J'ai suivi de façon critique le mouvement de la bioéthique pendant plus de vingt ans. Selon moi, l'approche générale cherche à inculquer une philosophie utilitariste à la fois sur l'éthique de la médecine et sur les politiques publiques en matière de santé (...). L’euthanasie légalisée, l’avortement libre et sans entrave à tous les stades de la gestation, l’infanticide, l’ingénierie des embryons eugéniques, les formes insidieuses de rationnement des soins de santé basé sur la «qualité de vie», etc., font tous partie du programme général de la bioéthique, ou sont considérés à tout le moins comme des objectifs respectables.

    La pratique médicale catholique est le grand obstacle à la réussite de cette mission de subvertissement de la culture. En effet, des hôpitaux catholiques ont été créés - à des frais privés très élevés - dans le but explicite de fournir des soins médicaux conformes au caractère sacré de l’éthique de la vie de l’Église catholique. Par exemple, les hôpitaux catholiques ne stériliseront pas les patients, ne participeront pas à un avortement ou ne participeront pas à des suicides. De même, certains médecins catholiques refusent de pratiquer en dehors de leurs préceptes religieux. (Bien entendu, ces médecins doivent toujours expliquer clairement aux futurs patients leur approche fondée sur la religion.)

    Il est juste de dire que la plupart des bioéthiciens cherchent à détruire le droit à la conscience médicale des institutions catholiques et des professionnels et à les forcer (ainsi que d’autres dissidents de religion ou de conscience) à adhérer à l’impératif d'une bioéthique utilitaire. Ainsi, au cours des dernières années, des articles répétitifs ont été publiés dans les revues médicales et de bioéthique les plus influentes au monde, affirmant que les médecins sont tenus, d'un point de vue éthique, de fournir toutes les interventions médicales approuvées par l'établissement qu'un patient souhaite - même lorsqu'elles violent ses convictions religieuses - ou de trouver un praticien qui y consentira. Entre-temps, sous les applaudissements de nombreux bioéthiciens, l'ACLU (Union américaine pour les libertés civiles) a intenté de nombreuses poursuites contre des hôpitaux catholiques, les accusant de discrimination pour avoir pratiqué la médecine catholique.

    À présent, le bioéthicien canadien bien connu Udo Schuklenk, qui écrit dans le très influent Journal of Medical Ethics, déclare ouvertement que la religion n’a plus sa place dans la médecine ni dans l’approche d’un médecin en matière de prise en charge des patients. Dans "Le professionnalisme élimine la religion en tant qu'outil approprié pour les médecins qui conseillent les patients" :

    Les médecins sont recherchés par les patients en tant que professionnels dans leur rôle professionnel et non en tant que personnes privées ayant des engagements politiques, moraux, religieux ou autres.

    Schuklenk sait que ce n’est pas vrai. Certains patients recherchent des médecins en particulier précisément parce qu’ils veulent un médecin qui souscrit à leurs convictions religieuses et en qui ils peuvent avoir confiance pour les traiter de manière constante. Mais il s’en fiche:

    Les médecins, dans leur rôle de médecin, n’ont aucune compétence professionnelle en matière de religion, même s’il existait au départ des compétences professionnelles dans le contexte de la foi. En conséquence, lorsque des médecins voient un patient dans le cadre professionnel, la vie privée des professionnels de la santé, y compris leurs engagements idéologiques et non professionnels, devrait être tenue à l'écart de leur vie professionnelle et de leur comportement… C'est le cas, même en particulier dans le cas de médecins qui partagent les préférences religieuses ou idéologiques de certains de leurs patients. Cette préférence partagée ne les rend pas experts en la matière. En conséquence, il n’appartient pas à la relation professionnel de santé-patient.

    Schucklenk préconise clairement que les patients catholiques (ou autres fidèles) ne devraient pas avoir le droit de choisir des médecins dont ils savent qu'ils pratiquent bien la médecine en accord avec leurs croyances religieuses - parce qu’il pense que les médecins devraient être empêchés de le faire. En outre, le retrait de toute appartenance religieuse personnelle de la pratique médicale obligerait les médecins croyants, infirmières, pharmaciens et autres à servir de fonctionnaires du paradigme utilitariste de plus en plus dominant de la médecine - même dans des circonstances dans lesquelles les professionnels estiment que la participation à l'intervention demandée serait un péché grave. Sensationnel!

    Si l’approche de Schucklenk devait être pleinement intégrée à notre système de soins de santé - ce qui est au programme, c’est ce que nous prévoyons - elle ferait disparaître le but même des hôpitaux catholiques. Cela pousserait beaucoup de catholiques et d'autres croyants religieux à se retirer des professions médicales (et empêcherait les jeunes gens talentueux qui croient que la vie sacrée soit protégée), tout en faisant progresser une bioéthique rigide et utilitaire qui victimiserait les patients les plus faibles et les plus vulnérables - et ce n'est pas un hasard -, ceux-là même que la médecine «catholique» protège le plus assidûment.

  • Synode panamazonien : ce qui est en jeu

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    A la veille de l’ouverture du Synode pour l’Amazonie, le 5 octobre, se tiendra à Rome une conférence organisée par l’Institut Plino Correa de Oliveira. Dans un entretien avec LifeSiteNews, le « modérateur », Julio Loredo (auteur d’un ouvrage critique sur la théologie de la libération), dénonce l’intention des organisateurs du Synode de créer un nouvelle Eglise, et son instrumentalisation par les lobbies du climat.

    AM Valli publie aujourd’hui sur son site l’interview de Julio Loredo par Diane Montagna sur LifeSiteNews

    Nous porterons à Rome la voix des vrais indiens d’Amazonie

    Aldo Maria Valli / 23 septembre 2019 / Traduction de "Benoît et moi" :

    Les documents-guides pour le prochain synode panamazonien contiennent « le projet d’une Église nouvelle », sont imprégnés de « tribalisme » et présentent la « sorcellerie » comme un nouveau paradigme pour la théologie.

    Parole de Julio Loredo, auteur de Teologia della liberazione. Un salvagente di piombo per i poveri (Théologie de la Libération. Une bouée de sauvetage en plomb pour les pauvres), selon laquelle « pour le lecteur moyen, l’idée d’une société tribale comme modèle pour l’Occident et de la sorcellerie amazonienne comme nouveau paradigme pour la théologie peut sembler déconcertante », mais « pour celui qui a étudié le processus historique révolutionnaire, cela a parfaitement un sens.
    LifeSiteNews s’est entretenu avec Loredo avant la conférence du 5 octobre à Rome intitulée « Amazonie, les enjeux ».

    Monsieur Loredo, vous serez le modérateur de la conférence sur « Amazonie, les enjeux », qui se tiendra à Rome la veille de l’ouverture du synode sur l’Amazonie. Quel est le but de la conférence et quelles sont les questions qui seront discutées ?

    Notre conférence internationale à Rome a plusieurs objectifs, que je vais essayer de résumer.
    Tout d’abord, il vise à informer le public sur la situation réelle dans la région amazonienne. Le synode, comme l’encyclique Laudato si’ dont il s’inspire, est largement basé sur des données pseudo-scientifiques diffusées par des lobbies de l’environnement. Dans ce but, nous avons invité plusieurs experts à prendre la parole à la conférence, à commencer par Bertrand d’Orléans et Bragance, prince impérial du Brésil et auteur de « Psychose Environementale ». Il y a aussi le professeur Luiz Carlos Molion, un météorologue bien connu de l’Université d’Alagoas, au Brésil. Jonas Macuxí de Souza, chef indigène de la tribu des Macuxí de Roraima, sera un orateur important. Il apportera à Rome la voix des vrais Indiens d’Amazonie.

    Lire la suite sur "Benoît et moi"

  • Le cardinal Burke et Mgr Schneider : "nous sommes de vrais amis du pape François"

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Une clarification au sujet de la signification de la fidélité au Souverain Pontife

    par Cardinal Raymond L. Burke et Mgr Athanasius Schneider

    Une clarification au sujet de la signification <br>de la fidélité au Souverain Pontife

    Suite à leur précédente lettre ouverte où ils invitaient à "une croisade de prière et de jeûne afin d'implorer Dieu pour que l'erreur et l'hérésie ne pervertissent pas la prochaine assemblée extraordinaire du synode des évêques sur l'Amazonie", le Cardinal Raymond Burke et Mgr Athanasius Schneider ont été vivement critiqués et accusés de se positionner contre le Saint Père. Par cette seconde lettre ouverte dont nous publions la traduction, ils veulent rappeler leur attachement au Souverain Pontife et la signification de la fidélité au Pape. 

    Personne ne peut plus honnêtement nier la confusion doctrinale générale qui règne actuellement au sein de l'Eglise. Cela est dû particulièrement aux ambiguïtés à propos de l'indissolubilité du mariage qui est relativisée par la pratique d'admettre à la sainte communion les personnes cohabitant dans des unions irrégulières, dû aussi à l'approbation grandissante des actes homosexuels qui sont intrinsèquement contraires à la nature et à la volonté révélée de Dieu, dû encore aux erreurs concernant le caractère unique de Notre Seigneur Jésus Christ et de son œuvre de Rédemption relativisée par de fausses affirmations à propos de la diversité des religions, dû enfin et surtout à la reconnaissance des diverses formes de paganisme et de leurs pratiques rituelles dans l'Instrumentum laboris préparé pour la prochaine assemblée extraordinaire du Synode des Evêques sur l'Amazonie.

    Au regard de cette réalité, notre conscience ne nous permet pas de demeurer silencieux. Comme frères dans l'épiscopat, nous devons parler avec respect et charité afin que le Saint Père puisse rejeter de manière non équivoque les évidentes erreurs doctrinales de l'Instrumentum laboris pour la prochaine assemblée extraordinaire du Synode des Evêques sur l'Amazonie et ne pas consentir à l'abolition pratique du célibat ecclésiastique dans l'Eglise latine par l'acceptation de l'ordination des dits « viri probati ».

    Par notre intervention, nous exprimons, comme pasteurs du troupeau, notre amour profond pour les âmes, pour la personne du pape François lui-même et pour le don divin de l'office pétrinien. Si nous ne fassions pas cela, nous commettrions un grave péché d'omission et d'égoïsme. Si nous demeurions silencieux, nous aurions une vie plus tranquille et peut-être même recevrions-nous des honneurs et des reconnaissances. Cependant, si nous étions silencieux, nous violerions notre conscience. Dans ce contexte, nous pensons aux mots bien connus du futur saint cardinal John Henry Newman (qui sera canonisé le 13 octobre 2019) : « Je lèverai mon verre pour le Pape - si vous le permettez - , mais d'abord pour la conscience, et ensuite pour le Pape. » (Lettre adressée au duc de Norfolk à l'occasion de la récente protestation de Monsieur Gladstone) Nous pensons à ces mots mémorables et pertinents de Melchior Cano, l'un des évêques les plus érudits durant le Concile de Trente : « Pierre n'a pas besoin de notre adulation. Ceux qui défendent aveuglément et sans discernement chaque décision du Souverain Pontife sont ceux qui abîment le plus l'autorité du Saint Siège : ils détruisent ses fondations au lieu de les renforcer. »

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  • Cher Cardinal Sarah !

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    D'Edward Pentin sur le site du National Catholic Register (traduction par nos soins):

    Cardinal Robert Sarah attends the synod in Rome on Oct. 16, 2018.

    Le Cri de coeur du cardinal Sarah: L’Église catholique a perdu le sens du sacré

    Entretien exclusif avec le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

    Le cardinal Robert Sarah a déclaré que le synode des évêques de la région pan-amazonienne, en tant qu'assemblée régionale d'évêques, n'était pas le lieu de discussion sur le célibat des prêtres - un sujet «insupportable» pour le monde moderne, car «certains Occidentaux ne peuvent plus tolérer ce scandale de la croix.»

    Ce sujet est l’un des nombreux sujets traités par le préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements dans cet entretien exclusif du 13 septembre avec Edward Pentin, correspondant du National Catholic Register à Rome, et les raisons pour lesquelles il a décidé d'écrire son dernier livre, 'Le soir approche et déjà le jour baisse'.

    Il aborde la crise actuelle dans l'Eglise et la société et croit qu'elle est principalement motivée par l'athéisme, ne plaçant pas Dieu au centre de nos vies, ainsi que par le désir dominant d'imposer "l'opinion personnelle en tant que vérité". Ceux qui annoncent "des révolutions et des changements radicaux ", prévient-il," sont de faux prophètes qui "ne veillent pas sur le bien du troupeau ".

    Le cardinal guinéen explique également pourquoi la grâce de l'Afrique est de demeurer «en enfant de Dieu» et évoque les effets positifs et négatifs de la réforme liturgique, et dénonce un «démon» qui veut notre «mort spirituelle» en voulant interdire la messe dans la forme extraordinaire du rite romain. "Comment pouvons-nous ne pas être surpris et profondément choqués que ce qui a été la règle hier soit interdit aujourd'hui?", demande-t-il, et il exhorte à "un abandon des oppositions dialectiques".

    Quelle est la principale préoccupation que vous souhaitez transmettre aux lecteurs de votre livre?

    Ne vous méprenez pas sur ce livre. Je ne développe pas de thèses personnelles ni de recherches académiques. Ce livre est le cri de mon coeur en tant que prêtre et pasteur.

    Je souffre tellement de voir l'Église déchirée et dans une grande confusion. Je souffre tellement de voir que l'Évangile et la doctrine catholique ont été négligés, que l'Eucharistie a été ignorée ou profanée. Je souffre tellement de voir les prêtres abandonnés, découragés et de voir ceux dont la foi est devenue tiède.

    Le déclin de la foi en la présence réelle de Jésus l'Eucharistie est au cœur de la crise actuelle de l'Église et de son déclin, en particulier en Occident. Nous, évêques, prêtres et fidèles laïcs, sommes tous responsables de la crise de la foi, de la crise de l'Église, de la crise du sacerdoce et de la déchristianisation de l'Occident. Georges Bernanos écrivait avant la guerre:  « Nous répétons sans cesse, avec des larmes d’impuissance, de paresse ou d’orgueil, que le monde se déchristianise. Mais le monde n’a pas reçu le Christ – non pro mundo rogo – c’est nous qui l’avons reçu pour lui, c’est de nos cœurs que Dieu se retire, c’est nous qui nous déchristianisons, misérables ! » (Nous autres, Français  dans « Le scandale de la vérité », Points / Seuil, 1984).

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