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Foi - Page 483

  • Sur les écrans : le portrait d'un père de famille catholique autrichien résistant au nazisme

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de Famille Chrétienne :

    Franz Jägerstätter

    Portrait de Franz Jägerstätter -  ©IRIS PRODUCTIONS

    MAGAZINE – Le héros du film de Terrence Malick, Une vie cachée, qui sort le 11 décembre, est un père de famille catholique autrichien résistant au nazisme. Un bienheureux encore peu connu dans l’Église.

    « Jägerstätter ! » : ces quatre syllabes prononcées avec une froideur métallique par un homme en uniforme à la prison nazie de Brandebourg annoncent le dénouement de la tragédie que raconte Une vie cachée, le dernier film de Terrence Malick : l’exécution d’un agriculteur autrichien catholique qui a refusé de servir dans les armées allemandes à l’époque d’Hitler. En ce 9 août 1943, il est à peine plus de 15 h, et Franz s’abandonne à la Providence, après avoir écrit un dernier mot à son « épouse bien-aimée » et à sa mère : « Ces dernières semaines, j’ai souvent demandé à notre Mère du Ciel que, si cela était la volonté de Dieu, je meure bientôt pour fêter avec elle la fête de l’Assomption au Paradis. […] À vous que j’aime plus que tout, je souhaite une belle vie. Ne m’oubliez pas dans vos prières ! Suivez les commandements de Dieu, et par sa grâce nous nous reverrons bientôt au Ciel. » Quelques instants plus tard, Franz Jägerstätter est guillotiné pour « entrave à l’effort de guerre ».

    Qu’est-ce qui a pu conduire cet homme chaleureux de 36 ans, apprécié de tous dans son village de Haute-Autriche, aimant profondément Franziska avec laquelle il était marié depuis sept ans, père de trois petites filles, à cette fin brutale et odieuse ? Le désir poussé jusqu’à l’héroïsme d’aimer Dieu, de réaliser sa volonté et de ne l’offenser en rien, confronté à la déferlante du nazisme sur l’Europe. « Avant l’annexion (Anschluss) de l’Autriche par l’Allemagne en 1938, Franz était déjà très préoccupé », explique Cesare Giacomo Zucconi, auteur d’une biographie intitulée Christ ou Hitler ?. « Son village, Sankt Radegund, était situé à quelques kilomètres de la frontière allemande. Il entendait parler depuis plusieurs années du nazisme, de sa réalité, de ses conséquences pour l’Église. Certaines déclarations de l’évêque de Münster, Mgr Clemens August von Galen, sur les euthanasies pra­tiquées par les nazis, arrivaient en Autriche. » La préoccupation de ce paysan à la foi profonde s’accroît avec l’Anschluss, puis lorsqu’il est contraint de suivre un entraînement militaire en 1940-1941 à Enns. Jusqu’à ce 2 mars 1943 où, après avoir mûrement réfléchi et longuement échangé avec sa femme, il se rend à la caserne d’Enns où il est convoqué et exprime son refus d’être incorporé à l’armée allemande.

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  • Et pourquoi pas un sain et légitime « communautarisme chrétien »?

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    De Michel Janva sur le site du Salon Beige :

    Agir en chrétiens enfouis ou en tant que chrétiens identitaires ?

    7 décembre 2019

    Dans le nouveau numéro de L’Homme Nouveau, Rémi Fontaine publie une nouvelle contribution sur le communautarisme catholique. Extrait :

    […] Des sociologues comme Guillaume Cuchet ou Jérôme Fourquet l’ont assez répété : les catholiques ne sont plus qu’une infime minorité, même si elle demeure créative. De son côté, Yann Raison du Cleuziou nous a bien expliqué comment, pour se perpétuer et durer, les catholiques observants ont besoin, en sus de leurs propres paroisses, de communautés temporelles et autres réseaux autonomes explicitement confessionnels (écoles, scoutisme, médias…). Mais pour ne pas se replier sur eux-mêmes dans un communautarisme de mauvais aloi, ils ont également besoin de s’adresser aux autres, de s’ouvrir à eux non seulement dans un message missionnaire (spirituel et confessionnel) mais aussi dans une action politique à destination universelle (par nature aconfessionnelle).

    Pour le dire autrement, si en chrétienté les institutions confessionnellement catholiques étaient souvent pour tous (infidèles et incroyants compris) à cause de leur respect du droit naturel et de la liberté religieuse, les institutions aconfessionnelles mais conformes au droit naturel ne sont pas aujourd’hui exclusives des catholiques ! Cette apparence d’inversion copernicienne n’est pas contradictoire, au sens où loi naturelle et loi surnaturelle proviennent du même Dieu. Elle souligne simplement, hélas, la perte d’influence de la loi évangélique et la réduction des catholiques à cette faible minorité. Laquelle minorité, cependant, peut encore être politiquement réformatrice, avec d’autres, sous l’angle du bien commun temporel ouvert à la loi surnaturelle, comme le bon sol à la semence, dans la mesure d’une juste soumission et donc d’un retour au réel. […]

    Selon Leonardo Lugaresi, la question fondamentale que nous devrions nous poser à l’égard des premiers chrétiens n’est pas : « Comment ont-ils fait pour conquérir l’Empire romain ? » mais bien : « Comment ont-ils fait pour vivre en chrétiens dans un monde qui ne l’est pas encore ?… », en milieu hostile ? Cela vaut aussi pour les « derniers »chrétiens ! Non pas : « Comment conquérir l’empire séculariste ? » mais :« Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus ? » C’est la question que pose Rod Dreher dans son fameux livre si disputé sur Le Pari bénédictin.

    Un sain et légitime « communautarisme chrétien » est objectivement fondé dans la réalité. Ordonné au bien commun de la nation, dans cet équilibre vital entre l’enfouissement et l’identité, la dispersion et le regroupement, il ne correspond évidemment pas aux caricatures qu’on en fait habituellement, le comparant par exemple à l’entre-soi des végans ou des mormons ! « Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetées dans le ciel », disait Maritain. […]

  • Suisse : les chrétiens en chute libre

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    De RTS.ch.info :

    De plus en plus de Suisses se déclarent sans confession

    De plus en plus de Suisses se déclarent sans confession religieuse
    vendredi 6 décembre

    En 1970 encore, la Suisse se divisait grosso modo entre deux confessions: d'un coté les protestants et de l'autre les catholiques. Ceux qui se déclaraient sans religion ne formait alors que 1,2% de la population. Aujourd'hui, ce groupe constitue plus d'un quart de la population. Les sans-confessions dépassent même les protestants. Vingt-quatre pour cent de réformés, en 2017, c'est deux fois moins qu'il y a cinquante ans.

    Un chiffre en dit long. Rien qu'en Ville de Genève, on ne dénombre plus que 7% de réformés. "Les grandes villes suisses qui ont marqué le paysage protestant (Bâle, Zurich, Genève) se soustraient plus fortement à l'influence des institutions religieuses. Les personnes qui disent ne pas appartenir à des communautés religieuses habitent généralement dans des villes. Elles viennent souvent de familles protestantes", explique Irene Becci, professeure à la faculté de théologie et de sciences des religions à l'Université de Lausanne.

    Les catholique aussi font les frais de la sécularisation. Mais dans des proportions moindres. Aujourd'hui plus d'un tiers de la population (35,9%) se déclare catholique. Ils forment encore le groupe religieux le plus important de Suisse. 

    Et cette confession est encore majoritaire dans les cantons historiquement catholiques. Selon Irene Becci, "dans le catholicisme, il y a une variété assez importante en termes d'ethnicité, de langues, de migrations, ce qui permet une absorption des nouveaux venus. Les catholiques sont souvent issus des dernières migrations, comme les Sud-Américains. Mais aussi de celles des années 50-60, commes les Italiens, les Portugais ou les Espagnols."

    Ce qui n'est pas le cas dans les régions protestantes: Genève, Neuchâtel et Bâle-Ville sont aujourd'hui des cantons qui comptent une majorité d'habitants sans confession.

    Céline Fontannaz/pw

  • Vous êtes sans pareille ô Mère du Sauveur

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    Vous êtes sans pareille ·

    Les Petits Chanteurs de la Trinité de Béziers · Jean Henric

    Les Petits Chanteurs chantent Marie ℗ Fédérations Française des Petits Chanteurs Released on: 2017-04-13

    Lyricist: Jean-Pierre Servel Composer: Claude Thompson

  • Le Chant de l'Avent (Marie Noël)

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    Chant de l'Avent

    MARIE

    Je me hâte, je prépare
    Car nous entrons en Avent,
    Je me hâte, je prépare
    Le trousseau de mon enfant.
    Joseph a taillé du hêtre
    Pour sa couchette de bois.

    LES ANGES

    Les Juifs tailleront du hêtre
    Pour lui dresser une croix.

    MARIE

    J’ai fait de beaux points d’épine
    Sur son petit bonnet rond.

    LES ANGES

    Nous avons tressé l’épine
    En couronne pour son front.

    MARIE

    J’ai là des drapeaux de toile
    Pour l’emmailloter au sec.

    LES ANGES

    Nous avons un drap de toile
    Pour l’ensevelir au sec.

    MARIE

    Un manteau de laine rouge
    Pour qu’il ait bien chaud dehors.

    LES ANGES

    Une robe de sans rouge
    Pour lui couvrir tout le corps.

    MARIE

    Pour ses mains, ses pieds si tendres,
    Des gants, des petits chaussons

    LES ANGES

    Pour ses mains, ses pieds si tendres
    Quatre clous, quatre poinçons.

    MARIE

    La plus douce des éponges
    Pour laver son corps si pur.

    LES ANGES

    La plus dure des éponges
    Pour l’abreuver de vin sûr.

    MARIE

    La cuillère qui tourne, tourne,
    Dans sa soupe sur le feu.

    LES ANGES

    La lance qui tourne, tourne,
    Dans son cœur. Un rude épieu.

    MARIE

    Et, pour lui donner à boire,
    Le lait tiède de mon sein.

    LES ANGES

    Et, pour lui donner à boire,
    Le fiel prêt pour l’assassin.

    MARIE

    Au bout de l’Avent nous sommes,
    Tout est prêt, il peut venir…

    LES ANGES

    Tout est prêt, tu peux venir,
    O Jésus, sauver les hommes.

    Marie Noël (1883 – 1967) – le Rosaire des Joies – 1911

  • La puissance de l'amour de Dieu (2e dimanche de l'Avent)

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    L’amour de Dieu est puissant

    homélie du 2e dimanche de l’Avent, 8 décembre 2019

    Nous attendons le retour du Seigneur dans la gloire. « Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts », dit le Credo. Ce jugement se résume bien dans la réalité annoncée par le prophète Isaïe : « Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte » (Is 11,9). Le retour du Christ et le jugement final, c’est la disqualification de tout mal et sa dénonciation — non pas comme les dénonciations des médias mais par Celui à qui aucune pensée secrète n’échappe. Heureux celui qui sera assez humble pour choisir son Sauveur sans chercher à se justifier lui-même ! C’est à ce prix que pourra s’établir la grande paix dont nous lisons la description chez le prophète Isaïe (Is 11,1-10).

    Quand Jean vient comme précurseur du Messie, il anticipe ce jugement final. Pour lui, tout se passe en même temps : la venue du Messie et la disqualification du mal. Nous avons constaté qu’il n’en est pas ainsi, qu’il y a au moins 2019 ans qui se sont glissés entre ces deux événements, mais l’avertissement de Jean-Baptiste reste utile pour toutes les générations : « produisez un fruit digne de la conversion !… Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu… Celui qui vient derrière moi vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu… il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » (Mt 3,8-12)

    Cet avertissement est utile pour que nous ne soyons pas pris au dépourvu. Pour que le feu d’amour de l’Esprit Saint ne soit pas le feu qui démontre la vanité, l’inconsistance, la légèreté de tout ce après quoi nous avons couru au long de notre vie.

    De nos jours on est gêné de parler de Dieu qui exerce sa justice. On ne garde qu’un amour de Dieu très doucereux et bisounours. Jadis c’était l’inverse, Dieu était le juge dont l’amour adoucissait quelque peu les foudres. Ce n’est pas une bonne solution de mettre en opposition amour et justice. On ne peut pas dire : Dieu est amour, mais il y a aussi sa justice… ou des choses semblables. C’est l’amour de Dieu qui est en même temps justice, parce que cet amour est un feu qui consume tout le mal, celui qui nous opprime et celui que nous nourrissons.

    Parce qu’il est épris de nous et qu’il nous propose une union du cœur plus intime et plus douce que tout ce que nous pouvons imaginer, notre Créateur et notre Père écarte tout ce qui empêche cet amour. En soi, le mal n’est rien. Il n’est qu’un « non » à l’amour, une privation du bien. Mais lorsque notre cœur choisit le mal — ce qu’on appelle le péché — il se laisse conquérir par ce vide, il se laisse attacher. Et cela abîme aussi d’autres vies que la nôtre. Alors, parce qu’il nous aime, Dieu agit et juge. En Dieu, il n’y a pas d’un côté son amour et de l’autre sa justice. Mais sa justice est une action de son amour, elle est son amour purifiant. L’amour de Dieu, il faut le craindre lorsqu’il brûle en nous les attachements au mal auquel nous n’avons pas renoncé ; il faut craindre que nous ne disions : « je t’en prie, laisse-moi à mes petitesses chéries, à mes limites adorées ! » Oh je vous en prie, mes frères et mes sœurs, soyez prêts au grand amour de Dieu, préparez-vous à tout perdre pour tout gagner. L’amour de Dieu est puissant.

  • Namur, 11 décembre : "Un évêque selon le coeur de Dieu" (Mgr Sloskans)

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    Un film sur Mgr Sloskans présenté à Namur

    Ce mercredi 11 décembre à 20h, à l'auditoire L21 de l'UNamur sera projeté le documentaire ''Un évêque selon le cœur de Dieu''. Envoyé dans les camps soviétiques, Mgr Sloskans a vécu 35 ans en Belgique. Reconnu vénérable par l'Eglise catholique, un dossier de béatification de Mgr Sloskans est en cours d'examen.

    Né en 1893, d'origine Lettonne, Mgr Boleslas Sloskans a été envoyé dans les camps soviétiques avant d’être déporté en Sibérie. Sa faute? La fidélité à sa conscience et son amour pour le Christ et les hommes. Il a ainsi été victime des persécutions antireligieuses menées dans l'Union Soviétique et ensuite en Allemagne Nazie. Des années de persécutions, de tortures.

    Il écrivait: ''La prison est le plus grand et le plus magnifique événement de ma vie intérieure… Je suis si heureux que maintenant je suis prêt à aimer tous les hommes, même ceux qui semblent ne mériter aucun amour. Ce sont les plus malheureux.''

    Il a vécu les 35 dernières années de sa vie en Belgique. Il a incarné l'image du Bon Pasteur, un homme doux et humble. Un prêtre qui vouait une dévotion particulière à Notre-Dame de Beauraing. En Belgique, vivant dans une communauté religieuse, il fonde un séminaire destiné aux réfugiés du régime soviétique.

    Un homme qui ne peut laisser indifférent. Le cardinal Joseph De Kesel: ''La personne de Mgr Sloskans est une personne très importante pour notre pays, pour le monde d’aujourd’hui et pour l’Eglise actuelle. Je souhaite de tout mon cœur que le pape François puisse le béatifier, parce que c’est une figure qui inspire.''

    Ce documentaire est l'occasion d'en apprendre plus sur la vie de cet homme. Le film réalisé par Rita Lelde Briede, par Pascal Jérumanis et par Hubert van Ruymbeke sera présenté à l'auditoire L21 de la faculté de philosophie et lettres, 1, rue Grafé à Namur.

  • Namur, 8 décembre : les séminaristes du séminaire Redemptoris Mater chantent Noël

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    Les séminaristes du séminaire Redemptoris Mater chantent Noël (source)

    Les séminaristes des séminaires Redemptoris Mater de Namur et de Malines-Bruxelles donneront un concert de Noël ce dimanche 8 décembre à Jambes. Souvent originaires d'Amérique du Sud, ces passionnés de chant comme de musique interpréteront des chants de Noël, des chants de paix ... de chez nous et d'ailleurs.

    Résultat de recherche d'images pour "jambes 8 décembre Sacré-Coeur"

    C'est un concert très chaleureux qui s'annonce déjà, le dimanche 8 décembre prochain, à 17h, à l'église du Sacré-Cœur à Jambes (rue Duhainaut, 3). Un concert qui sera donné par les séminaristes des deux séminaires Redemptoris Mater présents en Belgique. Ces lieux de formation se trouvent notamment à Namur.

    Ces séminaires diocésains missionnaires internationaux forment des candidats à la prêtrise du monde entier ou presque. Ils viennent majoritairement d'Amérique latine. Une fois leur formation terminée, ils sont ordonnés et exercent leur ministère dans le diocèse.

    Au programme de ce concert, ils ont choisi de chanter les grands classiques de Noël mais pas seulement. C'est avec les chants de Noël repris à travers le monde que nous ferons connaissance. Pour les accompagner, des musiciens, des guitaristes. L'occasion de découvrir le talent tant vocal que musical de ces séminaristes.
    Le concert est organisé afin de soutenir la formation de ces jeunes. Le verre de l'amitié qui suivra le concert permettra de faire connaissance avec les séminaristes.

    Infos et réservations: abbé Claudio Diaz O497/39 50 99

  • Le 25 décembre : un coup de marketing de l'Eglise ?

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    Le 25 décembre, un coup marketing de l’Église ?

    De France Catholique, le 06 décembre 2019, via Liberté Politique :

    Le 25 décembre, un coup marketing de l’Église ?

    Préparez-vous à riposter aux souverains poncifs qu’on va vous resservir d’ici Noël...

    La date du 25 décembre n’aurait aucune réalité historique, et résulterait de la christianisation de la fête païenne du solstice d’hiver par le pape Libère, en 354. À vrai dire, pourquoi pas ? On peut même dire qu’un trait caractéristique de la Révélation chrétienne transparaît dans cette récupération du paganisme : la grâce, en effet, ne vient pas abolir la nature ; elle vient la parfaire.

    Tout ce que le paganisme contient de bon, de beau et de vrai – et cela fait beaucoup de choses ! – est conservé par le christianisme, pour l’emmener plus loin. D’où le caractère toujours intégrateur et non éradicateur du christianisme. On n’abat pas le menhir. On le surmonte d’une croix. On ne jette pas Aristote à la poubelle, on l’harmonise avec l’Évangile. On ne supprime pas la source sacrée, on la consacre à Marie. C’est l’essence du catholicisme ! Qui n’a jamais vu les splendeurs de la Fête-Dieu (à rétablir d’urgence !) n’a pas idée de ce que peut être la synthèse du meilleur du paganisme avec les plus hauts mystères du christianisme.

    En l’occurrence, on ne peut qu’admirer l’idée de faire coïncider la naissance de Jésus, « Soleil de Justice » (Malachie 3, 19) au fond de son étable, avec le solstice d’hiver, qui marque, au cœur de la nuit, le moment où les jours commencent à rallonger, annonçant le grand soleil de juin. Coup marketing de génie, dirait-on dans notre affreuse langue de boutiquiers.Nous pourrions arrêter là notre chronique. Mais non. Coup de théâtre !

    Il se pourrait bien que Jésus soit réellement né le 25 décembre. Ouvrons saint Luc (ch. 1). Il dit qu’au moment de l’Annonce faite à Marie, date de la conception miraculeuse de Jésus, Élisabeth était enceinte de Jean-Baptiste depuis six mois. En outre, l’évangéliste nous apprend que la conception de Jean-Baptiste remontait au moment où son père, Zacharie, « prêtre de la classe d’Abia », était en service au Temple. Or, des archéologues ont trouvé dans les manuscrits de Qumran le calendrier des tours de service des différentes classes de prêtres. Il s’avère que, pour la classe d’Abia, c’était le mois de septembre. Voilà qui nous donne l’enchaînement suivant : conception de Jean-Baptiste fin septembre ; conception de Jésus fin mars ; donc, naissance de Jésus neuf mois plus tard… fin décembre ! CQFD.

  • Témoigner ou nous dérober? Il faut choisir...

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    De Kerknet.be :

    Frère René Stockman: profilage ou nivellement, quelle attitude choisissons-nous?

    6 DÉCEMBRE 2019

    Le Supérieur général des Frères de la Charité se demande si les chrétiens devraient se laisser entraîner passivement dans le courant sociétal

    Cependant, la question est de savoir si nous disposons encore d'un espace pour être actif en tant que chrétien aujourd'hui et si nous ne sommes pas confrontés à des dilemmes qui rendent la croyance vraiment difficile et parfois la rendent pratiquement impossible, écrit le frère René Stockman, supérieur général des Frères de la Charité, dans un article récemment publié. En d'autres termes, pouvons-nous encore nous présenter comme chrétiens dans le monde? Ou sommes-nous obligés de niveler encore plus notre foi, avec le danger de se retrouver dans une atmosphère de relativisme, à l'égard de laquelle le pape Benoît XVI a si souvent mis en garde les croyants?

    Profilage ou nivellement: quelle attitude choisissons-nous?

    Un nouveau type de trinité

    La question est de savoir si, en tant que chrétien, nous subissons et acceptons passivement ce qui est largement accepté dans la société et est généralement devenu juridiquement possible? Ou restons-nous fidèles à notre foi et offrons-nous de la résistance par tous les moyens qui nous sont offerts dans une démocratie? (...) Ne nous laissons pas trop décourager par certains qui nous présentent comme des extrémistes parce que nous voulons seulement donner forme au message évangélique de manière cohérente et radicale dans le respect des autres croyances.

    D'autres sont beaucoup moins réticents à se présenter avec leur message radical et à ridiculiser les valeurs évangéliques.

    Leur objectif est de donner forme, de manière orchestrée, à un nouveau type de trinité que personne ou quoi que ce soit ne peut toucher: la liberté absolue, l'autonomie et l'autodétermination. Celles-ci semblent être les ingrédients d'une religion sociale nouvellement professée aujourd'hui.

    Débats éthiques

    Le nivellement signifie souvent que nous devrons faire des compromis avec des visions et des valeurs qui sont complètement incompatibles avec le message évangélique, avec les valeurs chrétiennes, avec la vision chrétienne de l'homme et de la société. Nous pensons ici aux nombreux débats éthiques qui se déroulent aujourd'hui et où la dignité intrinsèque inaliénable de toute vie est touchée, du tout début à la fin naturelle. Si nous restons accrochés au radicalisme auquel le message évangélique nous appelle, nous atteindrons très rapidement une frontière intouchable. Si nous nous en tenons à cela, nous serons bientôt exclus ou nous devrons nous fermer à ces débats.

    Les débats en cours se réfèrent à une toute nouvelle échelle de valeurs, à des prémisses qui ne peuvent pas être conciliées avec les fondements sur lesquels se fondent nos valeurs chrétiennes et rendent donc tout dialogue ultérieur tout simplement impossible. Lorsqu'on ne peut plus discuter du fond, le dialogue sur les modalités possibles n'a plus de sens et n'est même pas approprié .

    Ne serait-ce pas aujourd'hui un témoignage de courage que de continuer à nous profiler comme chrétiens, avec un radicalisme auquel le message évangélique nous appelle, et donc à nous tenir prophétiquement dans le monde?

    Lisez l'article complet du frère René Stockman.

  • Mgr Léonard : que penser des expériences de mort imminente?

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    Du site Marie de Nazareth.com :

    La Question du Mardi

    En association avec Une Minute avec Marie et les Questions de fond d'Aleteia

     

    Que penser des expériences de mort imminente ?

    Mgr André-Joseph Léonard
    Archevêque émérite de Malines-Bruxelles, il est né à Jambes (Namur) le 6 mai 1940, il est le dernier d'une famille de quatre fils, tous devenus prêtres.
    Il est aujourd'hui retiré en France et chapelain auxiliaire de Notre-Dame du Laus.

    Les EMI nous rappellent que notre perception quotidienne est très en deçà de la réalité, et leurs éléments caractéristiques sont très cohérents avec la foi chrétienne.

    1. Les EMI (« Near Death Experience » - NDE - en anglais) sont des expériences aujourd’hui bien connues, attestées dans toutes les cultures et sur tous les continents, et sur lesquelles on a maintenant de nombreuses études et plusieurs milliers de témoignages convergents. En savoir +

    2. Les témoignages reprennent en général une partie des éléments caractéristiques suivants : « sortie » du corps, rencontre d’âmes de défunts et reconnaissance de visages connus, « passage » dans un tunnel sombre au bout duquel rencontre très attirante avec « une lumière », décision de retour « difficile » tant le passage ressenti comme « définitif » et sans retour semble attirant. En savoir +

    3. Ces phénomènes étonnants ont beaucoup d’intérêt car ils rappellent que notre perception du quotidien est très en deçà de la réalité : après la science qui a montré que nous n’avons accès qu’à une partie infime du cosmos, et la foi qui enseigne que le Paradis terrestre et le Paradis céleste nous échappent aussi, les EMI confirment l’existence d’un réel élargi à l’approche de la mort. En savoir +

    4. Les EMI qui se situent « au seuil » de la mort, et non « après », ne disent pas tout de notre destin au-delà de la vie présente, mais l’ensemble de leurs caractéristiques recoupent parfaitement la doctrine chrétienne sur la mort qui enseigne la séparation de l’âme et du corps, l’immortalité de l’âme, la communion des saints et un jugement particulier dans l’amour et la vérité. En savoir +

    5. On constate de très bons fruits spirituels à ces expériences et la majorité des personnes ayant vécu des NDE se convertit en général dans les semaines ou les mois qui suivent, et n’ont plus peur de la mort. En savoir +

    6. Il faut cependant bien se garder d’assimiler ces EMI avec l’expérience authentique de la foi, qui n’a nullement besoin d’expériences extraordinaires pour être forte, grande et vraie. En savoir +

  • Bruxelles (église royale Sainte-Marie), 15 décembre : Concert de chants de Noël par la chorale de la Communauté Roumaine Catholique de Bruxelles

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