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Foi - Page 504

  • Église d’Allemagne : Los von Rom ?

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    Avec la « démarche synodale » qu’elle vient d’engager, l’Église d’Allemagne va-t-elle rompre avec le magistère de l’Église universelle ? Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    Marx -02628_16052017.jpg« Les observateurs présents lors de la récente réunion de la Conférence épiscopale allemande, dans la petite ville de Lingen (Basse-Saxe), en mars dernier, ne s’y sont pas trompés. La décision annoncée par le cardinal Marx, l’homme fort de l’Église allemande, d’engager celle-ci dans une « démarche synodale » (synodaler Weg) est apparue pour beaucoup comme la première étape d’un Sonderweg, d’une voie particulière par rapport à l’Église universelle.

    Cette crise, qui couvait depuis plusieurs années, frappe une Église qui présente aujourd’hui trois traits caractéristiques.

    Il s’agit, tout d’abord, d’une Église puissante dans son apparence. Puissante en moyens financiers, grâce au système du Kirchensteuer, c’est-à-dire la taxe prélevée directement sur les salaires au même titre que les impôts et destinée au financement des églises (environ 8 % des impôts), et qui permet de faire vivre un nombre considérable d’institutions sociales et éducatives. Puissante en moyens intellectuels, grâce à son réseau de facultés de théologie, qu’elles soient publiques (au nombre de 15), diocésaines (Trèves, Fulda et Paderbon) et religieuses (par exemple, les facultés jésuites de Francfort-sur-le-Main et de Munich).

    Il s’agit, ensuite, d’une Église largement dévitalisée dans sa réalité. Le nombre de prêtres, d’environ 26 000 en 1970, s’établit à 13 000 aujourd’hui, tandis que les ordinations sont passées, pendant la même période, d’environ 300 à 60. Quant à la pratique religieuse, elle s’est littéralement effondrée, et le nombre de fidèles demandant à sortir de l’Église (Kirchenaustritt) atteint en moyenne 160 000 par an, ce qui pourrait, à terme, menacer la pérennité même du Kirchensteuer. Reste encore un réseau important d’assistants pastoraux, c’est-à-dire de laïcs payés par l’Église, qui assurent pour une large part l’animation catéchétique et le quotidien des paroisses.

    Il s’agit, enfin, d’une Église progressiste dans sa majorité, et ce au moins depuis le concile Vatican II, où ses cardinaux Döpfner (Munich) et Frings (Cologne) y jouèrent un rôle éminent. C’est dans cette direction et animés d’un solide complexe anti-romain que, dans les années qui suivirent le concile, des théologiens de langue allemande exercèrent une influence considérable sur la théologie européenne et nord-américaine, avec les noms connus de Karl Rahner, Hans Küng et Johann-Baptist Metz.

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  • Les défis contemporains de la liberté religieuse, notamment face aux nouvelles tendances autoritaires des États dits libéraux

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Les théologiens du pape en défenseurs de la liberté religieuse

    Explication 

    Publié le vendredi 26 avril, un nouveau document de la Commission théologique internationale étudie les défis contemporains de la liberté religieuse, notamment face aux nouvelles tendances autoritaires des États dits libéraux.

    La Commission théologique internationale (CTI) a publié, vendredi 26 avril sur son site Internet, un important document sur la liberté religieuse, soulignant les nouvelles menaces auxquelles elle fait face dans le monde contemporain.

    « Il ne s’agit pas de rouvrir de vieux débats, notamment avec les lefebvristes, mais d’étudier ce qui va à l’encontre de la liberté religieuse dans le monde contemporain », explique à La Croix le père Serge-Thomas Bonino, secrétaire général de la CTI qui a participé au groupe de travail à l’origine de ce texte dans lequel figuraient également le Français Philippe Vallin et le jésuite belge Bernard Pottier.

    Si le document de 37 pages La liberté religieuse pour le bien de touspart de la déclaration Dignitatis humanae, c’est en effet d’abord pour souligner le contexte particulier de ce texte du concile Vatican II.

    Menaces de l’État libéral

    « Dans les années 1960, il s’agissait de mieux situer la présence de l’Église dans un monde démocratique et pluraliste et, après la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, d’affirmer la dignité humaine contre les totalitarismes », rappelle le père Bonino.

    Dans cette optique, la liberté religieuse était, pour l’Église catholique, la clé de voûte des droits humains et c’est en ce sens que l’a notamment utilisée Jean-Paul II contre le totalitarisme communiste.

    « Mais cette vision est aujourd’hui quelque peu remise en cause », relève le père Bonino.

    Car la liberté religieuse est aujourd’hui menacée y compris par l’État libéral qui, tout en proclamant sa neutralité en matière de religion, « ne semble pas en mesure d’éviter la tendance à considérer la foi professée et l’appartenance religieuse comme un obstacle pour la reconnaissance de la pleine citoyenneté culturelle et politique des individus », constate la CTI.

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  • Stéphane Mercier parmi les signataires d'une “Lettre ouverte aux évêques de l'Eglise catholique” accusant le pape François d'hérésie

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    Jeanne Smits publie, sur son blog, la traduction française d'une "Lettre ouverte aux évêques de l'Eglise catholique" accusant le pape François d'hérésie, lettre que l'on pourra lire si on le souhaite à l'adresse suivante : Exclusif : des universitaires et des théologiens catholiques accusent le pape François d'hérésie (traduction française intégrale) Stéphane Mercier figure parmi les vingt signataires de cette missive. Le pas que franchissent les auteurs de ce document nous semble extrêmement grave mais nous pensons que ces accusationsl seront ignorées par Rome et par l'ensemble des évêques et finiront par sombrer dans l'oubli, comme celles de Mgr Vigano dont on ne parle déjà plus à l'heure actuelle.

  • Tous pour Notre Dame.com, un nouveau site d’évangélisation !

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    De lightsinthedark.info :

    Tous pour Notre Dame.com, nouveau site d’évangélisation !

    Moins de 24h après l’incendie de Notre Dame, nous avons mis en ligne un nouveau site pour ceux qui sont loin de l’Eglise : www.touspournotredame.com.

    Cet évènement touche bien au-delà des catholiques. Notre mission est d’écouter l’émotion de tous les amoureux de cet édifice, d’y trouver un prolongement, pour leur donner une chance de découvrir la place de Notre Dame dans leur vie.

    Sur ce site – qui n’est pas un site d’appel aux dons ! – se trouve la possibilité de laisser un message de soutien ou un témoignage sur Notre Dame, d’y déposer une intention de prière, de découvrir l’édifice et la figure de Notre Dame avec des liens vers d’autres sites, mais aussi un coin pour les enfants (coloriages, atelier vitrail, jeu de 7 erreurs…).

    Des internautes non-croyants visitent le site, comme Béatrice, qui témoigne : « Notre Dame, je suis athée, mais pour moi, tu as accompagné mes pensées depuis petite, je t’ai vue plusieurs fois, j’ai marché, marché dans Paris pour te rejoindre, tu es l’emblème de notre histoire de France, et je rêve de monter caresser tes gargouilles. Les films, les dessins animés : tu fascines tout le monde et j’espère qu’on réparera les blessures avec savoir-faire et respect. Mon coeur est en deuil. »

    Sur le live chat’, des e-missionnaires discutent en direct avec les internautes, comme Michel, qui se dit « débaptisé » mais très ému par ce drame.

    Notre Dame est toujours là !

    Visiter le site et le partager à ses amis : www.touspournotredame.com

    La page Facebook : Facebook.com/touspournotredame

    Sur Twitter : twitter.com/all4notredame

  • Un mode d'emploi pour évangéliser sur Internet

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    Du site de Lights in the Dark :

    « Evangéliser sur Internet, mode d’emploi » : le premier livre de Lights in the Dark !

    Le jeudi 2 mai dans toutes les bonnes librairies chrétiennes, sortira le premier livre de Lights in the Dark, écrit à trois mains, par le président de l’association (Christophe Marger), le responsable de notre pôle live chat’ (Jean-Philippe Pontoizeau) et le 1er permanent de la mission (Jean-Baptiste Maillard).

    C’est donc le fruit de nos trois premières années d’évangélisation sur Internet, les écueils, notre méthodologie, les premières conversions… Un véritable passeport pour partir comme missionnaire dans le continent numérique !

    Présentation de l’éditeur

    L’Église invite les catholiques, depuis 2002, à annoncer le Christ sur Internet à tous nos contemporains, de façon explicite. Ainsi Mgr Dominique Rey déclare : « Évangéliser est la mission première de tous les catholiques sur le web. » C’est devenu une urgence… Et vous, où en êtes-vous ?

    Les trois auteurs, membres de Lights in the Dark, association 100 % dédiée à cette mission, partent de ce même constat : si tous les catholiques qui utilisent Internet dans leur quotidien s’en servaient aussi pour témoigner de leur foi dans les périphéries du web, il y aurait de nombreuses conversions !

    Cette mission est accessible à tous. Il suffit de se former à l’évangélisation dans les « rues numériques ». Ce livre présente des outils simples pour y parvenir, à la fois spirituels et concrets, sans prétendre être exhaustif. Comment procéder, concrètement, pour parler de Dieu sur Internet, y témoigner de notre rencontre personnelle avec le Christ ?

    Les premiers témoignages de personnes qui reviennent vers Dieu montrent qu’évangéliser sur Internet donne déjà de nombreux fruits. Une grande aventure missionnaire qui ne fait que commencer.

    Biographies de nos 3 auteurs

    Diplômé d’un master 2 en communication, Jean-Baptiste Maillard est marié et père de trois enfants. Tombé très tôt dans l’évangélisation sur Internet, il est aussi le premier permanent de Lights in the Dark.

    Chef de projet Système d’Information dans l’administration, Christophe Marger est marié et père de six enfants. Président de Lights in the Dark, il est certifié en théologie et pastorale de l’IET de Bruxelles.

    Notaire, Jean-Philippe Pontoizeau est marié et père de cinq enfants. Il est responsable du pôle live chat’ de Lights in the Dark, qui compte une douzaine d’e-missionnaires.

    Lights in the Dark, c’est quoi ?

    L’association Lights in the Dark ouvre chaque année de nouvelles rues dans le continent numérique, sur différentes thématiques. Elle y place des e-missionnaires qui répondent en direct aux questions des internautes pour les évangéliser.

    Avec sa branche formation, l’académie Sainte Faustine, par le biais de week-ends ou de Mooc, elle les forme à cette mission qui réclame avant tout un coeur de missionnaire.

    Dessin de couverture : Elvine

    L’intégralité des droits d’auteurs sera reversée à la mission de Lights in the Dark.

  • Fraternité de Tibériade : 40 ans déjà !

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    D'Anne-Françoise de Beaudrap sur cathobel.be :

    Journée anniversaire de Tibériade (28 avril)

    Quarante ans de vie fraternelle à Lavaux-sainte-Anne, ça se fête. (...)

    Certains ont peut-être croisé les moinillons dans les rues ou sur les chemins. D’autres connaissent les frères et sœurs de Tibériade pour aller se ressourcer chez eux, à Lavaux-Sainte-Anne, près de Rochefort. Leurs interlocuteurs sont souvent marqués par leur simplicité de vie et la chaleur qui se dégage d’une rencontre avec eux. (...) Tibériade atteint ses quarante ans.

    Le 25 avril 1979, frère Marc prononçait des vœux dans les mains de Mgr Robert Mathen, évêque de Namur. Et il le revêtait de son habit religieux. Le fondateur de cette fraternité de Tibériade raconte que l’inspiration lui était venue quinze ans plus tôt: « A douze ans, je découvrais une petite cabane cachée. Pendant plusieurs années, seul, comme un scout, je bricolais, priais, découvrais l’Eglise. L’espérance qui brûlait mon cœur: donner à l’Eglise une petite fraternité, quelques frères et sœurs dociles à l’Esprit Saint qui vivraient dans la douceur et l’humilité pour répondre aux appels de l’Eglise et de notre temps, qui annonceraient Jésus, le témoigneraient dans l’unité et la prière et par l’humble travail de leurs mains. »

    Avec le temps, une trentaine de frères (surnommés des moineaux) et une dizaine de sœurs (mésanges) se sont engagés dans cette vie religieuse autour de l’intuition du frère Marc, imprégnée de prière, de vie fraternelle et de mission. C’est justement cette capacité à s’envoler vers de nouvelles terres d’évangélisation qui donne le nom de moineau ou de moinillon à ces religieux en tenue bleue qui sillonnent les routes. Quant à l’appellation de la fraternité, frère Marc a choisi Tibériade en référence à l’Evangile où Pierre essaie de marcher sur l’eau: « Pour moi, suivre le Christ est un appel à marcher dans la foi. Bien souvent, j’avale quelques tasses d’eau bien salée, mais sans cesse, le Christ ressuscité me tire des profondeurs de la mer. »

    La Fraternité de Tibériade a surmonté en 2015 une étape importante de son histoire: l’élection d’un nouveau serviteur général. Frère Marc s’étant retiré depuis un an, la communauté des frères et sœurs s’était réunie en chapitre pour désigner Frère Bart comme successeur. Ce choix a été précédé de la première rédaction de la constitution de la fraternité, un travail réalisé par les moines et moniales de Belgique, ainsi que ceux de Lituanie, du Congo ou des Philippines, revenus à Lavaux-Sainte-Anne pour l’occasion. A l’heure actuelle, Tibériade compte trente frères et neuf sœurs, qui sont implantés en Lituanie et en Belgique. Leurs missions se font en direction du Congo (RDC), des Philippines et de la Chine où les frères se rendent deux fois par an. (...)

  • Athée, elle ne se fera pour autant jamais "débaptiser"

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    Une opinion publiée sur le site de la Libre :

    Je suis athée, et pourtant je ne me ferai jamais débaptiser

    Un témoignage de Liv, maman de trois enfants et auteure du blog "Maman Lempicka" (1).

    Je suis athée. Mon athéisme n’est pas un choix par défaut ou un non choix. C’est le fruit d’une longue maturation, j’y tiens énormément, j’en suis fière, il fait partie de mon identité. J’aime en parler, j’aime en débattre. Mon athéisme, c’est ma foi à moi.

    Je suis convaincue qu’il n’existe absolument rien d’autre et nulle part ailleurs. Logiquement, je me suis mariée civilement, je souhaite être enterrée civilement, je n’élève pas mes enfants dans une quelconque foi, même si je les alimente côté "culture religieuse".

    Dans ces conditions, et à l’heure où la question se pose régulièrement dans les médias, je dois t’avouer que j’ai pensé à franchir le pas de la débaptisation. Plusieurs fois. J’ai été baptisée bébé, selon la volonté de ma mère, mon père étant lui même un mécréant, et fier de l’être. Me faire débaptiser est quelque chose qui me plairait beaucoup. Qui me ressemblerait, entre prise de position, logique, transgression, volonté de faire coïncider les idées, les actes et l’identité. Et pourtant, je ne le ferai jamais. J’aurais pu le faire, à 20 ans, sur un coup de sang ou de folie. Mais à 35, j’ai bien trop de recul sur la question, et je vais t’expliquer pourquoi.

    La débaptisation n’existe pas dans la religion catholique

    T’es baptisé(e), tu restes baptisé(e). A vie. Selon la chrétienté. Tu pourrais arguer du fait que je me contrefous des lois divines et que seule compte la loi de la République. Je te répondrais que m’engager dans une démarche qui n’a d’impact que pour l’une des parties, enlève tout sens et toute portée à la dite démarche. A quoi cela sert-il de me débaptiser si l’Eglise me considérera toujours comme l’une de ses membres, quoique que je fasse pour m’en défendre?

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  • Vers une élimination totale des chrétiens d'Orient" ?

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    D'Alexandre del Valle sur le site de Valeurs Actuelles :

    Réflexions sur le plan d’extermination des chrétiens d’Orient

    Alors que les chrétiens du Sri Lanka pleurent encore les morts de l’attentat du lundi de Pâques, revendiqué par Daech, et alors que l’on vient de commémorer le génocide des chrétiens de l’empire ottoman (Arméniens, Assyro-chaldéens) de 1915 poursuivi jusque dans les années 1970 par le massacre et l’expulsion des Grecs pontiques, l’actualité nous rappelle tragiquement que les chrétiens demeurent la communauté religieuse la plus menacée dans le monde. Violemment nié par la Turquie nationale-islamiste du néo-Sultan Erdogan, ce génocide est ouvertement loué par Al-Qaïda et Daech qui appellent depuis des années à une “solution finale des chrétiens d’Orient”, rappelle le géopoliticien Alexandre del Valle.

    On ne rappellera jamais assez que l’éradication des chrétientés autochtones, officiellement bénie par les autorités islamiques turques (cheikh ul-islam) et planifiée par les panturquistes dits « Jeunes Turcs » à la fin de l’empire ottoman durant la Première guerre mondiale, après des premiers pogroms de la fin du XIXème siècle, est toujours farouchement niée par la Turquie. Rappelons que le christianisme s’est répandu entre le Ier et le IIIème siècle d’abord au Proche-Orient et dans le territoire de la Turquie actuelle. Le christianisme latin est même né en partie en Afrique du Nord, pays de Saint Augustin (Annaba, Algérie actuelle) et de Tertullien (Carthage, actuelle Tunisie).

    Avec la conquête arabo-islamique, les chrétiens d’Afrique du Nord comme du Proche et Moyen-Orient deviennent, avec les juifs, des citoyens de seconde zone (Dhimmi, Ahl al-Dhimma) et sont massivement contraints de devenir musulmans pour échapper aux humiliations inhérentes à leur statut inférieur et à l’impôt du tributaire soumis (Jizya, Coran 9, 29). L’Église chrétienne survivra jusqu’à la prise de Tunis par le dynaste Almohade Abd-Al-Moumène, en 1159, lequel proposera aux chrétiens la conversion ou la mort. Le christianisme autochtone disparaîtra totalement de l’Afrique du Nord au XIIème siècle désormais entièrement soumise au rite sunnite orthodoxe malikite qui persécutera aussi les chrétiens d’Al Andalus.

    De nos jours, l’islam est plus que jamais la religion d’Etat de tous les pays maghrébins et même arabes, excepté le Liban, et la liberté religieuse n’existe pas pour les chrétiens qui sont persécutés et sévèrement punis par les lois s’ils sont des autochtones convertis (considérés comme « apostats »). Cette « solution finale » des chrétiens qui les a fait disparaître totalement du Maghreb, d’Arabie saoudite, presque totalement en Turquie, plus récemment d’Irak, de Palestine (ils préfèrent vivre en Israël qu’à Gaza ou Ramallah !), et qui est en cours au Pakistan, en Malaisie, en Indonésie, au Soudan, en Mauritanie, aux Maldives, etc., n’a jamais fait l’objet d’un mea culpa de la part des autorités islamiques sunnites officielles (Al-Azhar, Saoudie, OCI, Ligue islamique mondiale) qui somment pourtant en permanence les Occidentaux de s’excuser pour les croisades, la colonisation ou « l’islamophobie ». 

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  • Réforme de la Curie : la Congrégation pour la doctrine de la foi reléguée ?

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    De Marie Malzac sur le site du journal La Croix :

    La réforme de la curie se précise

    Dans des propos rapportés par l’hebdomadaire catholique espagnol Vida Nueva, les cardinaux Oscar Maradiaga et Oswald Gracias, membres du Conseil des cardinaux chargés de réformer la curie, confirment, entre autres, la création prochaine d’un grand dicastère pour l’évangélisation, qui aurait la préséance sur la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Après cinq ans de travaux de la part du Conseil des cardinaux chargé d’aider le pape dans le gouvernement de l’Église universelle et la réforme de la Curie – « C9 » devenu « C6 », la nouvelle constitution, intitulée Praedicate Evangelium, pourrait être promulguée prochainement. Un an après la remise du projet au pape, une dernière version a été validée par le conseil au cours de sa dernière réunion, du 8 au 10 avril.

    Quelques jours plus tôt, cette publication avait déjà révélé que la principale nouveauté du nouveau document résiderait dans la création d’un nouveau grand dicastère de l’évangélisation, qui aurait la préséance sur la Congrégation pour la doctrine de la foi, considérée à l’heure actuelle comme l’organe ayant le plus de poids au sein de la curie.

    Une curie à l’image de l’Église « missionnaire »

    « François souligne toujours que l’Église est missionnaire. C’est pour cela qu’il est logique que nous ayons placé le dicastère pour l’évangélisation en premier lieu, et non celui de la doctrine de la foi », souligne à l’hebdomadaire le cardinal Oscar Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa et membre du conseil.

    Le nouveau dicastère serait le fruit d’une fusion entre la Congrégation pour l’évangélisation des peuples (connue aussi comme Propaganda fide) et le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.

    Un autre changement ecclésiologique majeur est introduit dans les propositions du « C6 » : les dicastères du Vatican seront mis au service du collège épiscopal. « En tant que successeurs des apôtres, les évêques ne sont pas dans une position ecclésiologique inférieure à ceux qui travaillent à la curie romaine », explique ainsi le cardinal Maradiaga. De ce fait, l’évêque d’un diocèse, même petit, se verrait désormais reconnaître le même poids hiérarchique qu’un préfet de dicastère romain.

    Des laïcs « à la tête des dicastères »

    « Le pape souhaitait qu’une attitude de service prime et que la curie soit à la disposition des évêques. Nous avons beaucoup discuté de ce point au cours de nos réunions », détaille pour sa part le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay et lui aussi membre du conseil. Ainsi, selon le nouveau document, les dicastères ne seraient plus un « instrument » du pape pour « superviser » les évêques mais leur « rôle principal serait de les aider ».

    « Notre réforme n’entend pas se limiter au respect du critère d’amincissement par la fusion des Conseils pontificaux précédents. L’objectif principal est de souligner l’importance des laïcs dans l’Église et pour l’Église », décrit le cardinal Maradiaga. Le texte, précise-t-il en ce sens, consacre en outre la possibilité que des laïcs soient mis à la tête de dicastères.

    Enfin, le document prévoit d’inclure parmi les « institutions liées au Saint-Siège » la Commission pontificale pour la protection des mineurs, créée par le pape en 2014. « Nous voulions qu’elle demeure indépendante afin de respecter sa crédibilité et qu’elle ne devienne pas la voix de la curie, mais d’un autre côté, si tu ne fais pas partie de la curie, tu n’as pas de pouvoir sur elle. Il faut chercher un équilibre entre crédibilité et efficacité », synthétise le cardinal Gracias au sujet des débats qui ont mené à repenser le statut de cet organe.

    « Après la promulgation de Praedicate Evangelium et le retour des conférences épiscopales après étude, on pourrait envisager de consacrer une assemblée synodale à ces nouvelles lignes d’ecclésiologie pratique », poursuit le cardinal Maradiaga.

    Dernières vérifications

    La dernière version rédigée par les cardinaux de la garde rapprochée du pape doit en effet désormais être envoyée pour de dernières vérifications aux dicastères de la curie, aux conférences épiscopales et à certaines universités catholiques de renom dans le monde. Selon Vida Nueva, les évaluations de cette dernière version devraient d’arriver d’ici fin mai au Vatican, afin de pouvoir être traitées dans le courant du mois de juin et examinée par le « C6 » au cours de leur réunion prévue du 25 au 27 juin. Ce sera le trentième depuis la création de ce conseil, nommé spécifiquement par le pape François peu après son élection pour réformer la curie. La nouvelle constitution doit remplacer Pastor Bonus, le texte en vigueur, promulgué en 1988 par Jean-Paul II.

    Toutefois, de l’aveu même des rédacteurs du texte, il devrait être difficile de rester dans ces délais. D’ailleurs, selon les informations de La Croix, le document n’est pas encore arrivé à la Conférence des évêques de France.

  • Quand le Père Michel Viot paraphrase Arletty

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    Atmosphère, atmosphère, l’Eglise d’aujourd’hui a-t-elle une gueule d’atmosphère ? Lu sur le blog du Père Michel Viot :

    Michel Viot 58c8c090459a45905d8b473d.jpgLa « trêve pascale » étant maintenant terminée, il importe que l’Eglise se souvienne que sur la terre elle a le devoir d’être militante. Au cas où elle l’aurait oublié, au travers du désengagement de certains, voire de leurs manques, et pire encore de leurs trahisons, le terrible avertissement, que constitue à mes yeux l’incendie de Notre Dame de Paris, est venu nous le rappeler. Le feu  qu’il agresse des cerveaux chrétiens ou leurs sanctuaires de pierres, est le genre d’ennemi qui incite aux questions et aux combats. A ce propos d’ailleurs, je me demande si nous avons tous vu brûler la même chose quand j’entends parler de reconstruction et de restauration. Je fais partie de ces catholiques qui n’admettront ni le modèle Reichstag de Berlin (mais les allemands avaient de bonnes raisons de ne pas reconstruire à l’identique), ni l’intrusion d’une flèche de style contemporain qui serait à notre cathédrale ce que le « vagin de la reine » fut aux jardins de Versailles.

    Ma première question demeure cependant liée à mon titre. Sans la semaine Sainte et l’incendie j’en aurais parlé beaucoup plus tôt. Par plusieurs médias nous avons en effet appris que des prêtres et des laïcs impliqués dans la vie du diocèse de Lyon, avaient voté, le 28 mars dernier, par 48 voix sur 50, le départ définitif de leur Cardinal Archevêque, Monseigneur Philippe Barbarin dont le Saint Père venait de refuser la démission, tout en acceptant que celui-ci prenne ses distances avec le diocèse. Ensuite on pouvait lire que ces votants se trouvaient dans « un climat de bienveillance et d’écoute mutuelle et une très belle atmosphère de communion et de paix ». Ma première réaction fut de me demander ce qu’ils auraient fait sans cette angélique atmosphère ! En fait, nous étions plongés dans des brumes de charité de sacristie, quant au vocabulaire, il me fait regretter ces autres brumes d’un Quai sur lequel l’inoubliable Arletty parlait d’atmosphère avec un accent de vérité reflétant admirablement le niveau moral de ce conciliabule lyonnais ! Ces paroles entre guillemets sont rapportées à l’identique par Valeurs actuelles et le Point comme venant du Vicaire général, Mgr Yves Baumgarten. Elles n’ont pas, à ma connaissance, été démenties. Si on ne peut que se poser des questions sur ce qu’on entend à Lyon par « climat de bienveillance » et « écoute mutuelle », il parait difficile en revanche à tout bon catholique de ne pas en être indigné ! Depuis quand, dans l’Eglise catholique une assemblée a-t’elle le droit de voter sur une décision prise par le Saint Père, décision dont le caractère temporaire a été clairement expliqué par les deux principaux intéressés (le Pape et le Cardinal) ? Aussi la suite du communiqué du Vicaire général apparaît comme plus que malheureuse, même si elle ne fait que traduire la « volonté générale » de ces grands électeurs engagés dans la vie du diocèse qui m’apparaissent décidément comme des héritiers du richerisme rousseauiste et gallican de 1789 « la solution de retrait ne peut être que temporaire ». Pourquoi redire ce qui a été exprimé par le Saint Père sinon pour manifester que cette décision d’en haut n’a de valeur que parce qu’on l’accepte en bas, et qu’on en contrôlera l’application ? Ce qui permet d’oser d’autres incongruités en parlant « des signaux contradictoires envoyés par notre Église ces derniers jours » et « du Cardinal qui continue à tirer les ficelles. Il doit se retirer pour que la gouvernance soit claire ». Dans certains combats, on est sauvé par le gong ou le sifflet de l’arbitre. Ici, c’est la bonne vieille hypocrisie ecclésiastique qui empêche les prophètes célestes de Lyon de crier à leur évêque « enfermez-vous dans un couvent pour ne plus en sortir », version évangélique du «  suicidez vous, » hurlé par certains gilets jaunes aux policiers. Je crois que le Vicaire général de Lyon a largement été dépassé par les événements, je ne lui en veux nullement et n’aurais pas aimé me trouver à sa place. Mais c’est son évêque qui l’a nommé, il n’exerce ses fonctions que par délégation d’un pouvoir qu’il ne possède pas en propre. Je regrette donc qu’il n’ait pas pris plus de distance avec ce qu’avait voté cette assemblée irresponsable.

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  • La renaissance de la cathédrale d’Alep, un signe d’espoir pour la Syrie

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    De Vatican News :

    La renaissance de la cathédrale d’Alep, un signe d’espoir pour la Syrie

    La cathédrale de la Dormition de la Vierge Marie d’Alep a rouvert ses portes après plusieurs années de guerre. Un signe d’espoir pour l’ensemble des chrétiens de Syrie.
     
    Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

    Église martyrisée pendant la guerre, la cathédrale grecque-melkite de la Dormition de la Vierge Marie d’Alep, a rouvert ses portes mardi 23 avril lors d’une messe présidée par le patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, S.B Yousef Absi. Cet événement est «un geste symbolique et un signe positif du retour de la Syrie comme elle était dans sa beauté et sa vitalité» a-t-il affirmé.

    À ses côtés, lors de la cérémonie, étaient présents Mgr Jean-Clément Jambart, l’archevêque de rite melkite d’Alep, et le nonce apostolique, le cardinal Mario Zenari, qui a adressé les félicitations du Saint-Siège pour cette réouverture et sa gratitude pour les efforts accomplis pour la restauration de l’édifice après les dommages subis pendant la guerre. 

    «Outre les dommages matériels aux lieux de culte, l’Église syrienne s’engage pour réparer les dommages spirituels qui ont frappé les communautés de fidèles», a expliqué le cardinal Zenari à Radio Vatican. Fin 2013, l’édifice avait été touché lors de la bataille d'Alep, la toiture, le dôme, l’entrée et la sacristie avaient été détruits. 

    Très ému, Mgr Jean-Clément Jeanbart, l’évêque grec-catholique melkite d’Alep, perçoit cette reconsécration comme un souffle d’espérance pour la Syrie tout entière. 

    podcast

  • Plus de 4 300 chrétiens ont été tués dans le monde en 2018 en raison de leur foi

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    Lu sur le site du Parisien :

    Plus de 4 300 chrétiens tués dans le monde en 2018 en raison de leur foi

    Ils sont 40% de plus à être morts à cause de leur religion l’année dernière qu’en 2017.

    La situation s’est nettement aggravée en un an. Plus de 4 300 chrétiens ont été tués dans le monde en 2018 «en raison de leur foi», selon l'ONG Portes ouvertes.

    Ce bilan est en nette hausse, pour la sixième année consécutive, Le nombre de chrétiens tués est ainsi passé de 3 066 à 4 305 entre novembre 2017 et octobre 2018, soit une hausse de 40%, affirme cette organisation protestante qui publie ce mercredi son index 2019 des 50 pays où les «chrétiens sont le plus persécutés».

    L’immense majorité (90%) des victimes sont recensées au Nigeria : 3 731 chrétiens y sont morts l’an dernier, contre 2 000 en 2017. Dans ce pays, «les chrétiens font face à une double menace», le groupe djihadiste Boko Haram et les éleveurs peuls, note l'ONG. Le deuxième pays où le plus de chrétiens sont morts sur cette période est la Centrafique, avec 146 victimes recensées.

    Un chrétien sur 9 subit des persécutions

    Par ailleurs, un total de 245 millions de chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants, baptistes, évangéliques, pentecôtistes, chrétiens expatriés, convertis) sont persécutés, soit «1 chrétien sur 9», contre 1 sur 12 l'année dernière, ajoute-t-elle. Celle-ci entend par «persécution» à la fois les violences commises, mais aussi une oppression quotidienne plus discrète.

    En un an, «le nombre d'églises ciblées (NDLR : fermées, attaquées, endommagées, incendiées) a presque doublé, passant de 793 à 1 847», précise Michel Varton, directeur de Portes ouvertes. «Le nombre de chrétiens détenus passe de 1 905 à 3 150» sur la même période.

    La Corée du Nord figure de nouveau, comme les années précédentes, en tête de ce classement annuel, qui prend en compte les persécutions au sens large et pas les seules personnes décédées. S'il n'est pas possible de connaître, faute de «données fiables», le nombre de morts dans ce pays, l'ONG relève que «des dizaines de milliers de chrétiens (y) sont enfermés dans des camps de travaux forcés». Elle évoque une fourchette allant de 50 000 à 70 000 individus.

    Des églises attaquées en Inde

    L'Afghanistan, la Somalie, la Libye, le Pakistan, le Soudan, l'Erythrée, le Yémen, l'Iran, l'Inde et la Syrie arrivent après la Corée du Nord dans ce classement. L’Inde y apparaît pour la première fois assez haut, à la 10e place, en raison «des attaques contre une centaine d'églises». En Chine, «davantage de chrétiens y ont été emprisonnés que dans tout autre pays : 1 131 contre 134 l'année précédente».

    Les 5 pays les plus durs pour les chrétiens

    Portes ouvertes, partenaire d'Open Doors international (qui agit dans 60 pays), prévient que ses chiffres, qui ne concernent que les assassinats «prouvés de manière certaine» sur la foi d'informations recoupées émanant du terrain, de la presse et d'internet, sont «en dessous de la réalité». Cette association, qui «apporte un soutien spirituel, moral et humanitaire» aux chrétiens persécutés, existe en France depuis 1976.