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Foi - Page 504

  • 29 missionnaires ont été tués durant l'année 2019

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Missionnaires tués au cours de l'année 2019

    30 décembre 2019
     

    Dans le sillage de ce temps spécial vécu par les communautés catholiques sous toutes les latitudes, temps qui a également été l’occasion de redécouvrir les figures de nombreux témoins de la foi des Eglises locales ayant dépensé leur vie pour l’Evangile dans les contextes et les situations les plus divers, l’Agence Fies poursuit son service consistant notamment à recueillir les informations relatives aux missionnaires tués au cours de l’année. Nous faisons usage du terme « missionnaire » pour tous les baptisés, conscients du fait que « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire. Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Eglise et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (EG 120). Du reste, la liste annuelle établie par Fides depuis longtemps déjà ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente, pas expressément « in odium fidei ». Pour ce motif, nous préférons ne pas utiliser le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux, les proposant, après un examen attentif, pour la béatification ou la canonisation.

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2019, ont été tués de par le monde 29 missionnaires, en majorité des prêtres, à raison de 18 prêtres, 1 Diacre permanent, 2 religieux non prêtres, 2 religieuses et 6 laïcs.

    En Afrique, ont été tués 19 prêtres, 1 séminariste et 1 laïque (21) ; en Amérique, ont été tués 12 prêtres et 3 laïcs (15) ; en Asie, ont été tués 3 prêtres (3) et en Europe a été tué 1 prêtre (1). Après huit années consécutives durant lesquelles le nombre le plus élevé de missionnaires tués avait été enregistré en Amérique, depuis 2018, c’est l’Afrique qui se trouve au premier rang de ce classement tragique. En Afrique ont ainsi été tués 12 prêtres, un religieux non prêtre, une religieuse et une laïque (15). En Amérique ont en revanche été tués 6 prêtres, 1 Diacre permanent, 1 religieux non prêtre et 4 laïcs (12). En Asie, a été tuée une laïque alors qu’en Europe a été assassinée une religieuse.

    Une autre note est donnée par le fait que s’enregistre une sorte de « mondialisation de la violence ». Si par le passé, les missionnaires tués étaient en grande partie concentrés dans une nation ou une zone géographique, en 2019, le phénomène apparait plus généralisé et plus diffus. Ont ainsi été baigné du sang des missionnaires 10 pays d’Afrique, 8 d’Amérique, 1 d’Asie et 1 d’Europe.

  • Chine : lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

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    De Li Guang sur le site Bitter Winter :

    Lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

    28 décembre 2019

    Le régime s'en prend au sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel dans le Henan et à une foule d'autres églises catholiques à travers le pays

    Autel détruit et statue de la Vierge Marie enlevée

    Fin septembre, l'autel dédié à la Vierge Marie dans le sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, dans la province centrale du Henan, a été démoli sur ordre du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires religieuses de la ville de Linzhou. La seule statue de la Vierge Marie qui est restée dans le sanctuaire, parmi les décombres de l'église au sommet de la montagne, a été enlevée et transférée dans une église située en aval.

    L’altare sul Monte Carmelo è stato distrutto alla fine di settembre

    L'autel du mont Carmel a été détruit fin septembre

    Le sanctuaire est persécuté depuis des années. Construit au début du XXe siècle, il a été presque entièrement détruit par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale et par les Gardes rouges pendant la Révolution culturelle. Les fidèles ont commencé à y retourner à la fin des années 1970 pour vivre la foi avec des pèlerinages et des cérémonies.

    En 1987, les grands pèlerinages vers le sanctuaire étaient interdits, limitant le nombre d'accès à 300 personnes. Vingt ans plus tard, l'administration provinciale a annoncé que le sanctuaire serait détruit par un explosif. Sous la pression des catholiques chinois et de la communauté internationale, le gouvernement a suspendu le projet, mais a toujours interdit le traditionnel pèlerinage annuel prévu le 16 juillet de cette même année, le qualifiant d '"activité religieuse illégale". Le soir du 5 juin 2018, la Via Crucis du sanctuaire a été détruite.

    "Le gouvernement considère le mont Notre-Dame comme une menace", a déclaré un catholique vivant dans la région. "Il ne se sentira pas à l'aise tant qu'il ne l'a pas anéanti."

    Des témoins oculaires ont déclaré à Bitter Winter que l'un des fidèles était assis devant une excavatrice qui avait été amenée là-bas afin de l'empêcher de démolir l'autel , mais les autorités l'ont traîné à l'écart. L'autel fut bientôt détruit et les restes jetés dans une fosse.

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  • Le chant d'action de grâces pour l'année qui se termine : Te Deum

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  • Rendre grâces à Dieu au terme d'une année écoulée

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    Sur "Evangile au Quotidien" :

    Célébration du « Te Deum » d'action de Grâce pour la fin de l’année

    Extraits de l’homélie de Benoît XVI (31 décembre)

    Chers frères et sœurs !

    L'année qui se termine et celle qui s'annonce à l'horizon sont placées toutes les deux sous le regard bénissant de la Très Sainte Mère de Dieu. [...]

    Ce soir, tout nous invite donc à tourner le regard vers Celle qui « reçut le Verbe de Dieu à la fois dans son cœur et dans son corps, et présenta au monde la vie » et qui précisément pour cela - rappelle le Concile Vatican II -« est reconnue et honorée comme la véritable Mère de Dieu » (Const. Lumen gentium, n. 53). Le Noël du Christ, que nous commémorons en ces jours, est entièrement parcouru par la lumière de Marie et, alors que dans la crèche nous nous arrêtons pour contempler l'Enfant, le regard ne peut que se tourner avec reconnaissance également vers la Mère, qui par son oui a rendu possible le don de la Rédemption. Voilà pourquoi le temps de Noël contient en lui une profonde connotation mariale ; la naissance de Jésus, homme-Dieu et la maternité divine de Marie sont des réalités indissociables entre elles ; le mystère de Marie et le mystère du Fils unique de Dieu qui se fait homme, forment un unique mystère, l'un aidant à mieux comprendre l'autre. [...]

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  • Qu’est-ce que le Pape a voulu dire dans son homélie sur la Vierge Marie ?

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur diakonos.be :

    La révolution de François n’épargne même pas la sainte Vierge.  Voici comment il la veut

    Le huitième jour après Noël, le jour où Jésus fut circoncis et qu’on lui donna le nom prescrit par l’ange, l’Église catholique célèbre la fête de la très Sainte Marie Mère de Dieu.

    Mais qui donc est Marie dans la dévotion et la prédication du pape François ?  L’une de ses récentes homélies a provoqué la stupéfaction à cause de la manière dont il a redessiné le profil de la mère de Jésus.

    Pietro De Marco nous a envoyé cette analyse de l’homélie du pape.  L’auteur, anciennement professeur de sociologie de la religion à l’Université de Florence et à la Faculté théologique d’Italie centrale, philosophe et historien de formation, est depuis des années connu et apprécié par les lecteurs de Settimo Cielo.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    ***

    « No nos perdamos en tonteras ». Les dogmes mariaux selon le pape François

    de Pietro De Marco

    En l’espace de quelques jours, nous avons reçu l’information que le commentaire sur l’Immaculée conception pour des paroissiens de l’archidiocèse de Milan avait été confié à deux pasteurs baptistes, mari et femme, et surtout la nouvelle de la stupéfiante homélie du pape François sur la Vierge Marie, pendant la messe de la fête de Notre-Dame de Guadalupe à la basilique Saint-Pierre.

    Si François n’a pas imité le style protestant en matière mariologique, il a toutefois tenu, dans sa ferveur, à partager son jugement personnel qui s’avère restrictif sur les dogmes mariaux et négatif sur le titre de co-rédemptrice qui fait l’objet de siècles de réflexions théologiques.  « No nos perdamos en tonteras », ne nous perdons pas en absurdités, en idioties – « en bavardages » dans la traduction officielle -, a-t-il déclaré au sujet des recherches séculaires de la théologie et de la spiritualité mariale.

    Qu’est-ce que le Pape a voulu dire dans son homélie ?  Avant tout que Marie est une femme.  Et qu’en en tant que femme, elle est porteuse d’un message, elle est une dame, elle est disciple.  « C’est aussi simple.  Elle ne prétend rien d’autre ».  Les autres titres, par exemple ceux de l’hymne « Acathiste » ou des litanies laurétaines ainsi que les titres millénaires de louange à Marie, « n’ajoutent rien » pour François.  À ce stade, c’est déjà faux.  Marie n’a jamais été « la femme », une homologie dangereuse dans la diversité des cultes féminins qui avaient cours autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient.  Elle n’a jamais été le Féminin en tant que tel, dans l’une ou l’autre de ses déclinaisons romantiques ou décadentes, nonobstant le culte que des générations d’artistes ont voué à la Madone Sixtine de Raphaël.  Maria n’est pas davantage la femme des révolutions féministes contemporaines, dont les franges catholiques abhorrent les icônes de la maternité de Marie.  Elle n’est pas Notre-Dame (« domina ») en tant que femme (« mujer »), ni même en tant que mère.  Elle est « domina » parce que cette maternité, la Maternité divine, lui donne la royauté.  L’humble servante de Luc 1, 38 est la vierge mère de Dieu, c’est surtout ainsi qu’elle a été définie par les traditions chrétiennes à travers les siècles, et elle est ne peut être remplacée par des représentations sacrées de la Terre Mère ou du principe féminin.

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  • Quand l'eau bénite tombe du ciel...

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    D'Alexandre Chauvel sur le site de Ouest France :

    400 litres d’eau bénite largués d’un avion pour bénir tout un village américain

    En Louisiane, aux États-Unis, le révérend Matthew Barzare est à la tête d’une paroisse isolée, dans une zone rurale. Alors, pour bénir un maximum de familles, il a chargé un pilote de pulvériser par avion près de 400 litres d’eau bénite sur les champs, magasins, églises et écoles. Du jamais vu là-bas !

    On connaissait la pulvérisation de pesticides par avion, interdite en France depuis 2010. On connaissait un peu moins la pulvérisation d’eau bénite par avion… C’est pourtant ce qui s’est passé en Louisiane, aux États-Unis, et plus précisément à Cow Island, dans la paroisse du Vermillon.

    « C’est une paroisse isolée, et c’est une façon de rassembler les gens pendant les vacances, a expliqué le révérend Matthew Barzare au quotidien britannique The Guardian. C’est une grande surface à couvrir, et nous mesurons par le nombre de familles, plutôt que par la superficie. »

    Près de 400 litres d’eau

    L’idée émane d’Eryn Detraz, un missionnaire originaire de Cow Island, désormais exilé dans l’Ohio. Le révérend a validé l’initiative, et le 22 décembre, les fidèles de l’église Sainte-Anne se sont réunis sur l’aérodrome. Pour l’occasion, le révérend a béni près de 400 litres d’eau. Les membres de la congrégation ont ensuite chargé un petit avion, en vérifiant que tous les pesticides avaient été évacués.

    Le révérend a donné les instructions au pilote, lui demandant de se concentrer sur les zones du sud-ouest de la Louisiane, où de nombreuses personnes se rassemblent, et de viser notamment les magasins, les écoles, où les églises dont il est responsable.

    Les croyants se sont réunis à l’aérodrome pour fêter la pulvérisation. (Photo : Facebook diocese of Lafayette)

    L’idée était également de bénir les récoltes. Un vieux rituel de plusieurs générations pour l’église : « Cette tradition vient de ce que nous appelons les Quatre-Temps, des jours de jeûne au commencement des quatre saisons. Les prêtres catholiques se déplaçaient dans les paroisses rurales, en particulier au moment des récoltes, et bénissaient les champs et les récoltes, ainsi que la communauté qui s’en occupait », détaille le révérend au Guardian. Il n’est cependant par prouvé que les champs soient plus fertiles avec cette tradition…

    Le révérend veut en faire une tradition de Noël

    Sur la page Facebook du diocèse de Lafayette, l’Église catholique a publié des photos de l’événement, ce qui a incité les internautes à proposer l’initiative pour d’autres régions que la Louisiane.

    Selon les croyants, la bénédiction aérienne serait également bénéfique sur les tronçons de routes très fréquentés. Les personnes présentes ont également pu repartir avec des bouteilles individuelles d’eau bénite par le religieux.

    Les croyants ont pu repartir avec des bouteilles individuelles d’eau bénite. (Photo : Facebook diocese of Lafayette)

    De son côté, le révérend s’est dit surpris de la portée de cette pulvérisation : « Nous ne nous attendions pas à avoir autant de publicité. C’était juste une petite chose que nous faisions dans la paroisse, et le diocèse a affiché les photos sur Facebook. »

    Avec ce succès, Matthew Barzare voit même les choses un peu plus grandes : « Nous prévoyons de le refaire l’année prochaine. Avec plus de 1 100 litres, nous pourrons bénir une région beaucoup plus grande qu’avec nos 400 litres. » Un événement si populaire, que le révérend a l’intention d’en faire une tradition de Noël, pour sa paroisse de 200 familles.

  • 11 chrétiens fusillés et poignardés par les djihadistes de l'EI au Nigeria

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    Du site du Figaro :

    Nigeria : une vidéo de l'EI montre l'exécution de onze chrétiens à Noël

    Ces exécutions serviraient à venger la mort d'Abou Bakr Al-Bagdhdai, le chef du groupe djihadiste.

    27 décembre 2019

    Le groupe djihadiste Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP) a diffusé jeudi soir 26 décembre une video d'une minute montrant l'exécution de onze hommes présentés comme des chrétiens dans le nord-est du Nigeria.

    À lire aussi : «Enfin, le drame des chrétiens nigérians sort du silence»

    Cette vidéo tournée dans un lieu non-identifié, montre ces hommes les yeux bandés exécutés par balles puis poignardés. C'est «un message aux chrétiens du monde entier» en pleine période de Noël, y affirme un homme au visage masqué. Il ajoute que ces chrétiens ont été exécutés pour venger la mort du chef de l'Etat islamique (EI), Abou Bakr Al-Bagdhdadi, lors d'une intervention américaine en octobre en Syrie. La vidéo a été postée par l'agence Amaq, organe de propagande de l'Etat islamique (EI) auquel ISWAP - issu d'une scission au sein du groupe djihadiste nigerian Boko Haram - a prêté allégeance.

    Les djihadistes ont multiplié leurs actions violentes ces derniers jours dans le nord-est du Nigeria. Sept personnes ont été tuées et une adolescente enlevée la veille de Noël lors d'un raid attribué à Boko Haram visant un village chrétien près de Chibok. En outre, au moins deux civils ont été tués et 13 autres blessés lors d'une attaque de l'ISWAP contre une position militaire de la même région de l'Etat de Borno. Dimanche, ce sont six soldats nigérians qui avaient été tués par des membres de l'ISWAP lors de l'attaque d'un convoi militaire. Et le même jour, une trentaine d'autres djihadistes de ce groupe ont tué six personnes et en ont enlevé cinq après avoir bloqué un axe routier majeur.

    Mardi 24 décembre, les Nations unies ont condamné «la pratique croissante des groupes armés de mettre en place des postes de contrôle ciblant les civils» dans le Nord-Est. En dix ans, l'insurrection djihadiste au Nigeria qui s'est propagée au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins, a fait selon les derniers chiffres de l'ONU plus de 36.000 morts et deux millions de déplacés au seul Nigeria, provoquant une crise humanitaire majeure dans la région.

    À lire aussi : Renaud Girard: «Les chrétiens défendent les musulmans opprimés, on cherche la réciproque»

  • Noël et le cœur inaltérable de notre foi

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    Du site Kath.net (traduction rapide):

    Mgr Voderholzer de Ratisbonne, lors du sermon du jour de Noël: "Cette crise est probablement avant tout une crise de croyance au Christ, une crise de croyance par rapport à l'Incarnation, c'est-à-dire dans les termes de qui est réellement Jésus-Christ."

    Sermon de Mgr Rudolf Voderholzer lors de la grande messe du jour de Noël:

    Chères soeurs et frères dans le Seigneur!

    Si nous prions ensuite en chantant le grand Credo, en alternance et accompagnés de notre chœur de cathédrale, alors nous nous agenouillerons à un point de la proclamation de foi, qui est l'un des signes spéciaux de la messe de Noël, quand nous confessons:
    «… et incarnatus est de Spiritu sancto ex Maria virgine, et homo factus est. - et, par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme. "

    Cette profession de foi, qui aujourd'hui, à l'occasion de la solennité de la Nativité, sera proclamée à plusieurs voix, contrairement au reste du Credo, chanté par tous en choral, est le secret de fête de Noël. Noël est la fête de l'incarnation de Dieu. Dieu surpasse tous les modes de communication dans la création, l'appel des prophètes, la transmission des 10 commandements etc., il les dépasse en entrant lui-même dans l'histoire.

    Dieu nous a parlé plusieurs fois et de plusieurs manières par le biais des prophètes. À la fin, il nous a parlé par le biais du Fils. C'est ce que dit la lettre aux Hébreux, et c'est ainsi que nous l'avons entendu à nouveau en deuxième lecture. Dieu et son message ne font qu'un en Jésus-Christ.

    Le signe de l'agenouillement lors de la confession de l'Incarnation n'est pas seulement une coutume régionale, c'est expressément prévu dans les sections du Missel et cela fait donc partie de la liturgie sacrée. Il exprime l'importance centrale de la croyance en l'Incarnation, en l'Incarnation de Dieu pour la foi chrétienne.

    Le pape François, dans sa lettre au peuple d'Allemagne en juin de l'année dernière et en vue de la voie synodale prévue en Allemagne, a parlé d'une crise élémentaire de la foi dans notre pays. Cette crise est probablement, avant tout, une crise de croyance au Christ, une crise de croyance dans les termes de l'Incarnation, c'est-à-dire qui est vraiment Jésus-Christ.

    Il y a une inquiétude fondée sur le fait que même pour de nombreux chrétiens de notre pays, ce Jésus de Nazareth était une personne particulièrement religieuse et à sa manière un génie. On sépare finalement le message de la personne pour le combiner avec d'autres messages, de sorte qu'un certain sens soit toujours préservé. Mais «le Jésus historique n'est alors plus la manifestation de Dieu lui-même dans l'espace dans le temps; ce n'est plus le chemin, la vérité et la vie »(Jn 14, 6), mais au mieux un parmi d'autres panneaux indicateurs et enseignants de sagesse.

    Mais: si le Jésus historique n'est pas la communion avec Dieu; si le sens du monde et de l'histoire ne doit pas être lu à partir de celui-ci, alors le dogme central du credo chrétien sur l'incarnation du logos divin n'est plus qu'un mythe ou un symbole - compatible avec les affirmations de vérité des autres religions » (Karl-Heinz Menke).

    L'incertitude concernant la confession centrale de Noël, l'affaiblissement de la croyance en l'Incarnation a d'énormes conséquences pour les autres contenus de la foi, en particulier pour ceux qui doivent à présent être discutés dans le cadre synodal.

    Le cardinal Kurt Koch la montré de manière impressionnante combien le prêtre d'aujourd'hui est à la recherche de son identité dans l'Eglise et comment toutes les autres croyances tombent suivant un effet domino lorsque le mystère central de l'Incarnation n'est plus appréhendé.

    Parce que si Jésus n'était finalement qu'un être humain, comme tout le monde, alors l'Église ne peut plus être perçue comme un organisme sacramentel, à savoir comme le Corps du Christ. L'Église devient une organisation sociologique comme de nombreuses autres institutions sociales. Il y a un grand danger que l'Eglise n'apparaisse que comme un appareil administratif, comme un squelette sans chair, et déclenche naturellement la peur au lieu de susciter l'espoir et la confiance. Notre foi chrétienne, cependant, tient avec la conviction que le Christ incarné, qui est mort pour nous sur la croix et est ressuscité, est le maître de son Eglise, qu'il y reste présent par la puissance de son Esprit et en fait son corps sacramentel.

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  • Le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde

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    De Vatican News :

    Le message de Noël du prince Charles pour les chrétiens persécutés

    À l’occasion de Noël, le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde.

    La solennité de Noël est célébrée dans le monde entier, mais dans de nombreuses régions, les chrétiens continuent d'être persécutés et discriminés. Et c'est à eux que s'adresse un message vidéo enregistré par le prince Charles avec l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED). «Il est vital, dit-il, de se souvenir de tous ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi chrétienne».

    Des chrétiens tués au Sri Lanka et en Syrie

    Dans la vidéo, le prince Charles raconte deux rencontres récentes avec un prêtre et une religieuse. Le premier, explique-t-il, a apporté de l'aide à ceux qui, au Sri Lanka, ont été terriblement blessés lors des attaques barbares qui ont eu lieu cette année dans les églises le jour de Pâques. Le 21 avril dernier, en effet, il y a eu près de 260 morts et plus de 500 blessés.

    «Ce n'est malheureusement pas un cas isolé», souligne le prince Charles, qui cite ensuite le récit que la religieuse lui a fait «de la situation en Syrie où, avec un immense courage et dans des conditions impossibles, elle offre un soutien crucial aux chrétiens et à tous ceux qui fuient la violence et la mort. La religieuse syrienne que j'ai rencontrée m'a donné une représentation de la tête du Christ crucifié, faite de bois carbonisé pris dans une église bombardée à Alep», confie l’héritier du trône britannique.

    L’appel pour les terres de la Bible

    Le prince Charles cite également le récent rapport d'octobre dernier de l'AED, qui «a révélé qu'en l'espace d'une décennie, jusqu'à deux tiers des chrétiens ont fui la Syrie», tandis qu'en Irak, «les communautés chrétiennes ont baissé de 90% en une génération». Le prince Charles invite donc à «empêcher le christianisme de disparaître des terres de la Bible».

  • A 7 mois, il est le plus jeune maire des USA et il est contre l'avortement

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    Du site 7sur7.be :

    Le plus jeune maire des États-Unis a 7 mois et il est contre l'avortement

    "Le petit-déjeuner du maire est prêt", chantonne Chad McMillan dans le coquet salon de son ranch texan. Sur le comptoir de la cuisine, un biberon de lait chaud et un petit pot. Son fils Charlie McMillan n'est pas un édile comme les autres: à sept mois, il pourrait devenir un symbole de la lutte chrétienne anti-avortement.

    Clin d'oeil au président Donald Trump, qui promet lui de rendre sa grandeur au pays, le programme de Charlie inclut notamment le patriotisme, la "vie" et l'adoption.

    "Au contraire de certains hommes politiques, (Charlie) connaît très bien ce pour quoi il fait campagne", ironise sa mère, Nancy Jane McMillan.

    Adopté à la naissance auprès d'une femme qui voulait initialement mettre un terme à une grossesse non désirée, "Mayor Charlie" et ses parents comptent peser dans le débat sur l'avortement, une question qui ne cesse de déchirer les Américains.
     

    Cette femme "a fait le choix courageux de la vie", estime Nancy Jane McMillan. Dans son ranch à une heure de Houston, elle raconte à l'AFP que ce titre de maire honorifique, acquis aux enchères en octobre lors de la levée de fonds annuelle des pompiers de Whitehall, au Texas, était au départ "une plaisanterie".

    Le village étant rattaché à la commune voisine, il n'a aucune organisation politique propre. Le nourrisson n'aura donc pas à remplir de réelle fonction municipale.

    La mère adoptive, agent immobilier de 43 ans, a ensuite réalisé l'influence qu'avait eu cette "élection" sur les habitants de Whitehall.

    "Un peu de gentillesse peut nous apporter tellement. En ces temps divisés politiquement et culturellement aux Etats-Unis, c'est génial de voir comment un bébé de sept mois avec une campagne promettant le retour de la gentillesse en Amérique peut changer les choses", sourit-elle.

    Ni démocrate, ni républicain 

    L'investiture du nouveau maire a pris le 15 décembre la forme d'une grande célébration. Hot-dogs, concert de musique country et même un serment que le petit Charlie a prêté "en hochant la tête", s'amuse Frank Pokluda, gérant de la supérette du village.

    "Certains de nos hommes politiques voudraient qu'on puisse avorter jusqu'au terme d'une grossesse et c'est terrible. Regardez la joie que cet enfant nous apporte (...), il y a des gens qui veulent de ces enfants!", témoigne le papa du jeune maire, Chad McMillan.

    "Nous espérons que Charlie, qui n'est ni un républicain, ni un démocrate, ni un indépendant, et qui aime les gens, permette à tout le monde de souffler un coup", insiste-t-il dans son salon rustique décoré aux couleurs de Noël.

    Avec "Mayor Charlie", ce pasteur et missionnaire baptiste de 51 ans, qui a voté pour Donald Trump en 2016, explique avoir voulu alléger l'ambiance tendue aux Etats-Unis par la procédure en destitution visant le président.

    Très croyant, le couple chrétien baptiste fait partie depuis plusieurs années du Houston Pregnancy Help Center, une organisation religieuse qui accompagne les femmes enceintes dans une démarche anti-avortement.

    La Cour suprême des Etats-Unis a légalisé en 1973 le droit des femmes à avorter, mais il existe toujours une forte opposition à l'IVG dans tout un pan de la société américaine, notamment dans le sud et le centre, très religieux, du pays.

    Donald Trump, qui avait promis pendant sa campagne de nommer à la Cour suprême uniquement des juges opposés à l'avortement, y a fait entrer deux magistrats conservateurs depuis son élection.

  • 48 heures avec des séminaristes en formation (TF1)

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    De Bérengère Dommaigné sur le site d'Aleteia.org :

    C’est un joli reportage de près de huit minutes qu’a diffusé samedi 21 décembre TF1, lors du journal de 20h, sur les séminaristes de Nantes. Les journalistes, qui ont passé 48h avec eux, portent un regard sincère devant le choix de ces jeunes étudiants qui aspirent à vivre au service des autres.

    C’est un beau reportage qu’a proposé TF1 samedi 21 décembre dans son journal de 20h, et qui est disponible en replay pendant un mois. Les caméras ont suivi pendant 48 heures les jeunes séminaristes de Nantes et retracent fidèlement une journée type de ces étudiants pas comme les autres. Les téléspectateurs découvrent ainsi de jeunes hommes bien dans leurs baskets, aux agendas bien remplis, par une vie de prière, une vie fraternelle et bien sûr une vie d’études. Philosophie, latin, grec, théologie, les séminaristes, âgés de 21 à 38 ans, suivent près de 22 heures de cours par semaine pour se former et réfléchir à leur vocation de prêtre à venir. Comme l’explique l’un d’eux, Cyriaque, 22 ans « j’aime beaucoup la vie de prêtre, être au contact des gens, proposer des enseignements mais aussi être un peu comme un chef d’entreprise pour sa paroisse ». Une belle définition de ce métier pas comme les autres.

    Une vie qui a du sens

    Sans doute intrigués par ces vocations au service des autres et imposant le célibat, les journalistes de TF1 interrogent les jeunes hommes sur les sacrifices qu’impose leur choix de vie. Mais les séminaristes répondent avec sincérité et franchise, et leurs témoignages permettent de prendre conscience de la richesse de leur formation. Une formation complète, personnalisée avec une grande liberté pour choisir, ou pas, ce chemin. « On ne choisit pas la voix la plus confortable pour notre monde, mais je la choisis parce que je crois que c’est celle qui a le plus de sens pour moi », conclut joliment Cyriaque.

  • Noël 2019

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    Du Père Simon Noël OSB :

    Noël 2019

    En ce temps de Noël, nous sommes invités à contempler la crèche : l'Enfant Jésus, couché sur la paille, Marie et Joseph, en train de l'adorer, l'âne et le boeuf, les bergers de Bethléem, les mages avec leurs présents.
     
    Le Tout-Puissant, le Dieu éternel et infini, s'est fait tout petit dans la crèche, par amour pour nous et pour que nous n'ayons plus peur de Lui. Il est venu partager toutes nos misères.
     
    Il y a un beau cantique traditionnel italien, dû à Saint Alphonse de Liguori, le Tu scendi dalle stelle :
     
    Tu descends des étoiles, ô Roi du Ciel, et tu viens dans une grotte dans le froid et dans le gel. Ô mon Divin Enfant, je te vois ici tremblant. Ô Dieu bienheureux, ah ! Combien il t'en a coûté de m'avoir aimé.
     
    À toi qui es le Créateur du monde, il manque des couvertures et du feu, ô mon Seigneur. Cher petit Enfant élu, combien cette pauvreté me rend plus amoureux, car elle t'a fait amour pauvre encore.

     
    Marie a enfanté Jésus, dans la joie et sans connaître les douleurs, en restant totalement vierge. Elle a pris son divin Enfant, l'a emmaillotté, l'a embrassé et l'a couché dans la mangeoire. Elle s'est mise à genoux, l'a adoré et contemplé avec amour.
     
    Quel grand mystère que celui de Noël ! Ce petit Enfant fragile que nous voyons couché dans la crèche, c'est le Créateur des étoiles du ciel, le Roi de l'univers. Mais en ce jour, il s'est fait pour nous petit Roi d'amour.
     
    Il y a quelques jours, le pape a publié une Lettre apostolique sur la crèche. Comme il est triste en effet que la crèche soit devenue un sujet de polémiques dans notre société laïciste, qui ne veut plus s'ouvrir à l'amour. La crèche est un mystère de paix et d'amour, dans un monde de violence et d'égoisme.
     
    À quoi nous invite l'Enfant Jésus en naissant ainsi parmi nous ? Eh bien, il nous invite à cultiver avec Lui une relation d'amitié. Il s'est fait notre ami, notre petit frère. Alors n'ayons nous aussi aucune crainte et acceptons d'être son ami. Certains que nous sommes de son amitié pour nous, vivons avec Lui dans la paix, la confiance et l'abandon. Notre existence ainsi sera remplie de lumière et d'amour.
     
    L'Enfant Jésus nous apporte le pardon. Qui ne sait qu'un enfant pardonne facilement ?, aurait dit saint Bernard.
     
    Il nous apporte la paix céleste et toute la douceur de Dieu. Oui, ne nous lassons pas en cette fête de contempler la crèche et de laisser transformer notre âme par cette douce contemplation.