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Foi - Page 692

  • Benoît XVI dit son soutien à la "ligne" de miséricorde du pape François

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  • Le cardinal Müller dénonce la subversion des valeurs instrumentalisée par l’État

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    Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi s’est exprimé avec force à Cologne le 27 février dernier. De Jules Germain sur le site « Aleteia »

    Muller.jpgLe cardinal Müller, connu et apprécié pour son intelligence très fine et sa rectitude morale, a dénoncé le caractère néfaste de certains groupes d’influence qui utilisent l’État et son pouvoir à leur profit, pour faire triompher leur idéologie à l’école, dans les médias ou les universités, comme le soulignent nos confrères du site d’information de la conférence épiscopale allemande katholisch.de.

    Une telle mise au pas de la pensée par l’État trahit selon Mgr Gerhard Müller une manière totalitaire d’agir qui va à l’encontre de la liberté de conscience et de la liberté d’expression. Elle nous rapproche dangereusement des régimes anti-démocratiques, où le citoyen ne jouit plus de la liberté de penser par lui-même. Se servir du pouvoir de coercition de l’État pour imposer une doctrine et une vision du monde fut en effet le propre du communisme ou des différents fascismes que l’Europe a connus au siècle dernier.

    Une mise en garde du Cardinal qui ravive à nos mémoires les paroles de la ministre Najat Vallaud-Belkacem qui expliquait récemment au journal La Dépêche son désir « d’impulser un changement profond des mentalités ». Les responsables politiques, selon elle, ne doivent pas appliquer la volonté du peuple, ce qui est la logique de la démocratie, mais transformer ce peuple qui, semble-t-il, pense mal, et dont il faut « changer les mentalités » qui n’ont pas l’heur de plaire au gouvernement. La crainte de Péguy lorsqu’il dénonçait « le parti intellectuel » prend corps : en prétendant supprimer la religion d’État, on la remplace en réalité par une « métaphysique d’État » ou, pour utiliser un langage plus moderne, une « idéologie d’État ». Voici en effet ce qu’il écrivait dans sa revue les Cahiers de la Quinzaine (in Les cahiers de la quinzaine, VIII, v, 2/12/1906) :

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  • Le pape Benoît XVI sort de son silence

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    Lu sur le site « Diakonos.be »

    s1reutersm_50288437_300.jpg"Ce 16 mars, le pape Benoit XVI a exceptionnellement accordé une interview au journal l’Avvenire, le quotidien de la Conférence des Evêques italiens dans laquelle il a évoqué la « crise profonde » que l’Eglise traverse depuis le Concile Vatican II.

    Le Pape Benoît nous rappelle l’importance de la croyance catholique qu’il est possible de perdre le salut éternel ou d’aller en enfer :

    « Les missionnaires du 16è siècle étaient convaincus que les personnes non baptisées étaient perdues pour toujours. Après le concile, on a définitivement abandonné cette conviction avec pour résultat une crise bipolaire. Sans cette préoccupation du salut, la Foi perd sa raison d’être. »

    Il parle également d’une « profonde évolution du Dogme » par rapport à la tradition qu’il n’y ait pas de salut hors de l’Eglise. Ce changement de doctrine a conduit, aux yeux du pape, à une perte du zèle missionnaire de l’Eglise et d’une « perte de toute motivation pour tout futur engagement missionnaire ».

    Le Pape Benoît pose ensuite la question épineuse causée par ce changement d’attitude de l’Eglise : « pourquoi essayeriez-vous de convaincre les gens d’embrasser la foi chrétienne s’ils peuvent de toute façon être sauvés même sans elle ? ».

    Autre conséquence de cette nouvelle attitude de l’Eglise, les catholiques eux-mêmes sont moins attachés à leur foi, aux yeux de Benoît XVI. Si certains peuvent sauver leur âme par d’autres moyens « pourquoi les chrétiens devraient-ils être liés aux obligation de la foi chrétienne et à sa morale ? » demande le Pape. Et il conclut « Mais si la foi et le salut ne dépendent plus l’un de l’autre, alors la foi perd de son attrait. »

    Le Pape Benoît réfute également le concept du « chrétien anonyme » développé par Karl Rahner ainsi que l’idée relativiste selon laquelle toutes les religions se valent et peuvent mener à la vie éternelle.

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  • Mère Teresa deviendra sainte Teresa le 4 septembre 2016

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    Lu sur le site "Eglises d'Asie" (Missions Etrangères de Paris) :

    Mère Teresa sera canonisée à Rome le 4 septembre 2016 

    Mère Teresa sera canonisée à Rome le 4 septembre 2016. L’annonce a été faite ce mardi 15 mars 2016 au Vatican, lors de la tenue du consistoire ordinaire public, la réunion des cardinaux qui permet de décréter l’organisation des canonisations.

    D’après des précisions apportées par l’agence I.Média, la fondatrice des Missionnaires de la Charité sera déclarée sainte lors d’une messe célébrée au Vatican par le pape François, le 4 septembre étant la veille de sa fête liturgique et du jour anniversaire de sa mort, en pleine Année Sainte de la Miséricorde.

    Une canonisation à Rome plutôt qu'à Calcutta

    L’Eglise en Inde avait pourtant fortement souhaité que la canonisation de Mère Teresa puisse se dérouler à Calcutta, là où la religieuse a fondé les Missionnaires de la Charité. Durant leur assemblée plénière, qui s’est tenue à Bangalore la semaine dernière, les évêques indiens avaient officiellement envoyé une invitation au pape François à se rendre en Inde, suggérant que sa visite puisse coïncider avec la cérémonie de canonisation de Mère Teresa.

    Politiquement, il était néanmoins difficile d’envisager sereinement une canonisation à Calcutta, en présence du pape, alors que ce sont les nationalistes hindous du BJP qui dirigent le pays depuis 2014, et que les minorités religieuses – chrétiennes notamment – voient l’étau des pressions et des persécutions se resserrer sur leurs communautés.

    Selon le cardinal Baselios Cleemis, président de la Conférence des évêques catholiques indiens (CBCI), interrogé par l’agence Ucanews, ce sont de hauts responsables du Vatican qui l’ont directement informé du lieu de la canonisation de la fondatrice des Missionnaires de la Charité. « Déjà, les deux cérémonies de canonisation de saints indiens, dont la dernière en date, celle de Sainte Alphonsa, s’étaient déroulées à Rome », a fait savoir le P. Joseph Chinnayyan, secrétaire général de la CBCI.

    Exceptionnelle rapidité de la cause de canonisation

    La fondatrice des Missionnaires de la Charité, décédée le 5 septembre 1997, à l’âge de 87 ans, avait été béatifiée au Vatican par Jean-Paul II, le 19 octobre 2003, soit six ans après sa mort – un délai exceptionnellement rapide –, au cours d’une cérémonie qui avait rassemblé une foule de 300 000 fidèles. Le pape polonais n’avait alors pas attendu les cinq années nécessaires pour ouvrir la cause de béatification et de canonisation de la religieuse.

    Dès 2002, le Vatican avait en effet reconnu un premier miracle, celui qui a permis sa béatification. En décembre 2015, l’Eglise a également reconnu le caractère miraculeux, attribué à l’intercession de la religieuse, de la guérison, en 2008, d’un ingénieur brésilien alors âgé de 35 ans et souffrant de multiples tumeurs au cerveau.

    Une Sainte qui « disait ce qu'elle voulait dire »

    Née en 1910 dans une famille albanaise en Macédoine, Gonxhe Agnes Bojaxhiu était entrée dans les ordres à 18 ans, puis avait été envoyée en mission en Inde, comme enseignante. Un peu plus de vingt ans plus tard, elle fondait, en 1950, sa propre congrégation, les Missionnaires de la Charité, qui consacrent leur vie de manière radicale « aux plus pauvres d’entre les pauvres ». Œuvrant d’abord à Calcutta, la congrégation s’est peu à peu développée dans le monde entier. Actuellement, elle compte près 4 500 religieuses, dont quatre ont été assassinées la semaine dernière au Yémen. Prix Nobel de la paix en 1979, Mère Teresa est décédée en 1997 à Calcutta, où elle repose dans la maison-mère de sa congrégation.

    Selon I.Média, en marge de son voyage en Albanie, en septembre 2014, le pape François avait confié avoir « admiré la force et la décision des interventions » de Mère Teresa lorsqu’il l’avait rencontrée durant le Synode des évêques de 1994. La religieuse, selon le pape argentin, ne se laissait pas « impressionner par l’assemblée des évêques » et « elle disait ce qu’elle voulait dire ». Lors de cette confidence à un interprète, rapportée par la suite par le directeur de la salle de presse du Vatican, le souverain pontife avait aussi soutenu, en plaisantant, qu’il aurait eu « peur », si cette femme très déterminée avait été sa supérieure.

  • Anderlecht, 19 mars : pèlerinage orthodoxe à saint Guidon

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    Du site orthodoxie.com :

    Sans titre.png

    Le samedi 19 mars 2016, pendant la première semaine du Grand Carême 2016 donc, nous pèlerinerons sur les pas de saint Guido(n) d'Anderlecht. Pélerin par pénitence, un excellent compagnon pour nous aider à la conversion.

    Le sous-diacre Jean Hamblenne nous parlera de la vie du pauvre sacristain devenu saint. Ensuite matuhska Anne nous expliquera l'historique des lieux - collégiale etc - avant la visite au musée d'Erasme.

    Tropaire de saint Guidon d'Anderlecht ton 4 

    Vénérable fils de nos campagnes, 
    Humble paysan de notre pays, 
    Tu délaissas tes pauvres biens 
    Pour péleriner vers lsraël.
    Aujourd'hui que tu es parvenu en la Jérusalem Céleste, 
    Nous t'en supplions, saint Guidon, 
    Intercède pour le salut de nos âmes.

    Intéressant : récemment, un laboratoire de l'Université Libre de Bruxelles, très peu susceptible donc de christianophilie (!!), a authentifié les reliques de notre saint ami :
    https://www.youtube.com/watch?v=LItU81O5xW0

    (source)

  • Une enseignante de Malmédy guérie miraculeusement par l'intercession d'Elisabeth de la Trinité

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    De Benjamin Hermann sur lavenir.net :

    Le Vatican qualifie la guérison de cette Malmédienne de miracle

    Ancienne enseignante de religion à l’Institut Notre-Dame de Malmedy, Marie-Paul Stevens a été touchée par le syndrome de Sjögren. Sa guérison survenue en 2002 est aujourd’hui qualifiée de miracle par le Vatican.

    Sans titre.pngMarie-Paul Stevens a vaincu la maladie lors d’un voyage dans un carmel de Dijon en 2002. Quatorze ans plus tard, le Vatican a officiellement reconnu le miracle. Élisabeth de la Trinité, religieuse française, sera canonisée en octobre grâce à cette reconnaissance.

    En fonction de ses convictions, chacun qualifiera l’histoire de Marie-Paul Stevens d’extraordinaire, de miraculeuse ou de réjouissante. Le Vatican a en tout cas reconnu très officiellement sa guérison comme un miracle, le 3 mars dernier.

    Cette dame aujourd’hui âgée de 58 ans a vécu de nombreuses années à la frontière des villages d’Ondenval et Thirimont, dans la commune de Waimes. Elle habite aujourd’hui dans l’entité voisine de Malmedy.

    Catholique depuis son enfance, elle était jusqu’à ce que sa maladie se déclare professeure de religion à l’Institut Notre-Dame de Malmedy. Mais c’est en 1997 que sa santé s’est dégradée et que le corps médical lui a diagnostiqué le syndrome de Sjögren, une maladie d’origine auto-immune qui va provoquer chez elle des souffrances toujours plus importantes, jusqu’en 2002, année durant laquelle les médecins ne se faisaient plus d’illusion quant à ses espoirs de survie. «J’avais même préparé ma veillée d’adieu et la célébration de ma Pâque», témoigne-t-elle.

    Guérie lors d’un voyage au carmel de Dijon

    Très admiratrice et proche spirituellement d’Élisabeth de la Trinité, une religieuse française ayant vécu de 1880 à 1906, Marie-Paul Stevens a entrepris, au bout de ses forces, un voyage en avril au carmel de Flavignerot, près de Dijon, là où se trouvent les reliques d’Elisabeth. Selon son témoignage, mais aussi celui de proches et du médecin de famille, elle en est ressortie guérie.

    Elisabeth1.jpgUn premier miracle d’Élisabeth de la Trinité avait été reconnu en 1984 et avait conduit à sa béatification par Jean-Paul II. Mais la reconnaissance par le Vatican de ce second miracle conduira à sa canonisation, au grand bonheur du carmel de Dijon, mais aussi de Marie-Paul Stevens et de l’unité paroissiale de Waimes.

    Un long procès

    Le procès de canonisation a duré de nombreux mois et le cas de Marie-Paul Stevens a été examiné par une commission médicale, une commission théologique, soit une quarantaine de témoins et neuf médecins, durant 19 mois.

    Les faits ont donc été examinés et la validité du miracle, établie par la Congrégation pour la cause des saints, chargée des dossiers de béatification et canonisation. Le 3 mars dernier, le pape François a donné son aval pour la canonisation d’Élisabeth de la Trinité, qui devrait se dérouler en octobre.

  • Prédication du pape François sur l'évangile de la femme adultère (5e dimanche de carême)

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  • Le chemin de conversion d'un praticien de l'avortement

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    De Benedetta Frigerio sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana (traduit par nos soins) :

    « Je  pratiquais l'avortement, mais j’étais triste. Jusqu'au jour où Jean-Paul II ... »

    «Vous défendrez la vie à chaque instant de son développement, vous vous efforcerez de toute votre force à rendre cette terre toujours plus habitable pour tous. Chers jeunes du siècle qui commence, en disant «oui» au Christ, vous dites «oui» à tous vos idéaux les plus élévés. Je prie pour qu’Il régne dans vos cœurs et sur l'humanité du nouveau siècle et du millénaire. N’ayez pas peur de vous confier à lui. Il vous guidera, vous donnera la force de le suivre chaque jour et dans toutes les situations ».

    C’est en 2000, l'année du Jubilé de la miséricorde, quand saint Jean-Paul II, lors de la Journée Mondiale de la Jeunesse à Rome, invitait les jeunes à "ouvrir les portes au Christ." Piero Rossi médecin gynécologue, alors anti-clérical et pro-avortement convaincu, employé de la clinique Mangiagalli de Milan, entendit les paroles du saint. "Et à partir de ce moment, ma vie a complètement changé."

    Quand Rossi a obtenu son diplôme en 1984, "en fait, je me croyais être le dieu de ma vie. J'étais un grand pécheur qui, entre autres choses, pratiquais les ainsi dites "interruptions de grossesse"." Mais pourtant, quand sa petite amie se retrouva enceinte, le jeune homme opta pour la vie et se maria à l‘administration communale. «Je n’aurais jamais pris une autre décision, mais j’étais convaincu que chacun était libre de faire comme il lui plaisait. »

    Le médecin opère dans les années mêmes où la bataille italienne sur l’avortement avait son épicentre dans la clinique de Milan, devenue le symbole idéologique du féminisme: «J’étais parmi ceux qui prétendaient y être opposés, mais qui se disaient convaincus qu'il constituait un moindre mal, nécessaire pour préserver la femme de l'avortement clandestin.» Rossi applique à la lettre la loi 194 pensant qu'elle était une bonne loi. "J'essayais d’éviter les avortements mais, si la femme ne changeait pas d’avis, je lui donnais satisfaction même si, d'un point de vue psychologique, c’était lourd et même si cela m’était pénible de le pratiquer."

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  • Quel type de politique peut et doit être menée au nom de Jésus ?

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    Lu sur le blog de Denis Sureau "Chrétiens dans la Cité" :

    ob_368e17_etrangers-dans-la-cite014.jpgEtrangers dans la cité : l'Eglise comme alternative politique

    Dans leur livre à succès Étrangers dans la cité, que les Éditions du Cerf ont eu l’excellente idée de traduire en français aux (288 pages, 19 €), et dont l’édition américaine aurait été vendue à un million d’exemplaires, deux théologiens américains protestants mais plutôt « crypto-catholiques » – Stanley Hauerwas et William H. Willimon – réveillent vigoureusement les chrétiens, défiant les catégories habituelles.

    Quel type de politique « peut et doit être menée au nom de Jésus » ? (p. 43). Saint Paul déclare : « notre citoyenneté est dans les cieux » (Ph 3,20). Pour Hauerwas et Willimon, l’Église est une communauté visible, une nouvelle polis, une structure sociale contre-culturelle, pérégrine, et les chrétiens des exilés résidant en terre étrangère. Elle « incarne une alternative sociale qui n’est pas réductible à la logique du monde ». (56)

    L’effondrement d’une certaine culture chrétienne (chrétienté constantinienne) entre 1960 et 1980 oblige de se poser de vraies questions. « Le travail du théologien n’est pas d’ajuster l’Évangile au monde moderne, mais d’ajuster le monde moderne à l’Évangile. » (64)

    La théologie protestante libérale a conduit les chrétiens à des compromis moraux avec un pouvoir immoral (solution finale, Hiroshima, Dresde, avortement…). La gauche comme la droite « avancent des solutions comme si le monde n’avait pas fini et commencé en Jésus. » (69) Dans les années 60, les pasteurs poussaient les chrétiens à s’engager en politique, à soutenir la démocratie tout en lui « rajoutant une vague coloration religieuse », oubliant qu’elle a pour objet premier l’individu soucieux de la satisfaction de ses désirs et revendiquant ses droits, ceux-ci étant garantis par l’État omnipotent.

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  • Communauté Saint-Jean - Banneux N-D : retraite de Semaine Sainte (24-27 mars)

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  • Liège, 14 mars : conférence d'Andrea Riccardi : "Ecrire une nouvelle page d'histoire avec la miséricorde"

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    A l’invitation de l'évêque de Liège, Mgr Delville, le professeur Andrea Riccardi donnera une conférence le lundi 14 mars 2016 à la cathédrale de Liège dans le cadre de l’année jubilaire de la miséricorde. Elle portera le titre : « Ecrire une nouvelle page d’histoire avec la miséricorde ». Andrea Riccardi est fondateur de la communauté de Sant’Egidio, et professeur d’histoire du christianisme à l’université de Rome.