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Foi - Page 693

  • A Lourdes, du 10 au 16 août, avec Mgr Léonard

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    Du 10 au 16/08/2015 : Pèlerinage de l’Assomption

    La joie de la mission

    (du Service de Communication du Vicariat de Bruxelles)

    La Vierge Marie a été la catéchiste de Bernadette. Elle a également demandé qu’on vienne en procession à Lourdes.

    Dès lors, tout pèlerinage est une occasion de catéchèse pour les pèlerins. Ceux-ci viennent à Lourdes pour rencontrer la Vierge et celle-ci « profite » de l’occasion pour les instruire dans la foi. 

    C’est en ce sens que les services du sanctuaire préparent chaque année un thème, source d’inspiration pour les organisateurs de pèlerinages.

    Pour cette année, les responsables ont choisi « La joie de la mission » comme thème.

    Bienvenue à tous et toutes pour ce pèlerinage vers Lourdes du 10 au 16 août, proposé par les Pèlerinages de Malines-Bruxelles !

    Et ce, en compagnie de Mgr Léonard et Mgr Lemmens.

    Pour plus d’informations, visitez www.lourdesmb.be.

    N’hésitez pas à contacter le Service des pèlerinages diocésains de Malines-Bruxelles :

    Rue de la Linière 14, 1060 Bruxelles

    Tél : 02 533 29 32 - Gsm : 0476 85 19 97 - E-mail : mb.sec@scarlet.be

    Pour les jeunes aussi !

    Organisé par l’équipe du pélé de Malines-Bruxelles, des prêtres, consacrés et des jeunes du diocèse, les services de la pastorale des jeunes et accompagné par Mgr Léonard archevêque de Malines-Bruxelles et Mgr Léon Lemmens, évêque auxiliaire pour le Brabant flamand. 

    Cette année le groupe jeunes « jean » sera encore tout à fait bilingue!

    Tu peux vivre une expérience forte de découverte de Lourdes. Te mettre sur les pas de Bernadette pour mieux connaître Marie.

    A travers différentes activités, jeux, marches, temps de prières, rencontres, services, partages en fraternité, célébrations et temps de prières, tu pourras approfondir ta foi, ta vie, tes questions avec d’autres jeunes de ton âge.

    Pour participer, tu dois venir en groupe accompagné de ta paroisse ou ton mouvement avec un animateur ou être un jeune d’une famille qui participe à l’ensemble du pèlerinage. Tu rejoindras le groupe saint Jean Berchmans à la découverte de Marie, Bernadette et Lourdes.

     

  • Journées pour les vocations: du marketing au sacrilège

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    Sur le site Diakonos.be,  à l’en croire « le premier blog belge d’informations et d’approfondissement catholique en langue française. », cette réflexion  dAntonio Margheriti Mastino, d’après un article original en italien traduit et publié avec l’autorisation de l’auteur :

     vocations2012-300x200.jpg« Chaque année, à la même période, on nous bassine avec les « Journées de prière pour les vocations » qui le plus souvent se résument à un déferlement de sociologie de bas étage, de psychologie de bazar et de moralisme larmoyant ; le tout finissant par dégénérer en de soi-disant « stratégies » de marché ou, pire, en un véritable marketing des vocations.

    En règle générale, tout cela m’ennuie profondément parce que l’offre de « spiritualité » en tout genre est déjà abondante sur le marché, souvent à un niveau de professionnalisme plus élevé, et que cette pauvreté spirituelle ne permet en aucune manière un engagement durable pour toute la vie.

    Ce n’est certainement pas un hasard si cet état de fait, issu d’une logique de marché, a débouché sur le scandale de la soi-disant « traite des religieuses » des pays du tiers-monde (le cas de cette sœur étrangère tombée enceinte « à son insu » est emblématique). Voilà ce qui se passe lorsqu’on l’on ratisse large et que l’on importe des personnes – plus que des vocations – pour le moins boiteuses.  Cela est tellement vrai que, comme c’était à prévoir, c’est aujourd’hui l’édifice tout entier des congrégations religieuses qui tremble au point de se mettre à vaciller dangereusement : il fallait bien qu’un jour où l’autre, le couvercle de la boîte de Pandore finisse par sauter.

    Pour le reste, la bible elle-même nous rappelle de ne pas construire nos maisons sur le sable mais sur le rocher.  Ce rocher, c’est d’abord celui d’une formation solide, d’une vocation authentique et soigneusement éprouvée qui repose non pas sur un conditionnement mais sur la pleine maîtrise de soi ainsi que sur la capacité de compréhension et la volonté du candidat.  S’immiscer dans ce rapport aussi délicat qui ne regarde que Dieu et le candidat ou forcer le cours des choses pour « faire du chiffre » constitue un délit contre Dieu et contre la conscience.  Un délit pour lequel le ciel nous présentera bien plus tôt que nous ne le pensons une addition plutôt salée à régler.

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  • SOS Prière a ouvert son 29e oratoire à Namur

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    D'Emmanuel Info :

    Namur : un nouvel oratoire pour Sos Prière

    Le 25 avril dernier, la mission SOS Prière a été présentée à la Maison Saint Joseph de Namur (Belgique). A la fin de la messe, le Père Thierry Quelquejay a appelé tous les candidats à se mettre à genoux devant l’autel. Appel des dons de l’Esprit : tous les participants, soit une vingtaine environ, se sont engagés autour du nouvel oratoire. Interview de René Sanson, responsable d’SOS Prière.

    > Que présente pour vous le lancement ce nouvel oratoire ?

    C’est la prise de conscience grandissante que de plus en plus de gens ont besoin de se tourner vers la prière, même s’ils ne savent pas très bien ce que cela va leur apporter. Il y a une très très grande soif ! C’est aussi le 29e oratoire d’SOS Prière, cela représente 4 à 5% de temps de présence supplémentaire sur le temps d’écoute. Ainsi, SOS prière continue sa mission et se développe ! D’ailleurs, autre grande nouvelle : le nouvel archevêque de Fort-de-France, Mgr David Macaire,avec un grand enthousiasme, a accueilli le projet d’en établir un aussi dans son diocèse. Ce sera le 30e oratoire d’SOS Prière, avec une trentaine de priants ! Par ailleurs, quatre autres oratoires sont en projet en Afrique francophone.

    Une nouveauté aussi, c’est que nous avons mutualisé les oratoires : un Belge qui appelle au 0 81 98 00 99 ne tombera pas forcément sur l’oratoire de Namur, il pourra tomber par exemple sur celui de Toulouse !

    > Pourriez-vous nous donner quelques chiffres ?

    En 2014, il y a 155.000 appels (+40% par rapport à 2013), les gens appellent en moyenne 2,5 fois pour avoir une communication, ce qui fait “seulement” 55.000 appels efficaces. Vous comprenez bien que la moisson abondante, et les ouvriers peu nombreux ! En 2015, nous avons déjà eu 32.000 appels (chiffre de fin mars), avec un taux d’efficacité augmenté grâce à la technologie IP. Il y a 400 priants en Europe, 40 intercesseurs qui prient pour les messages laissés sur le répondeur (50 par jours), et nous mettons en place une équipe pour prier sur les 6000 intentions laissées sur le site de la Communauté depuis sa refonte, il y a plus d’1 an.

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  • L’Afrique chrétienne régénera t-elle l’Europe ?

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    Le site des médias catholiques belges francophone pavoise :

    Frere-Christopher.jpg« La communauté des moines de l’Abbaye de Maredsous a accueilli un nouveau frère : Kamya Christopher Lukwago, en communauté, Fr. Christophe (photo), a émis ses vœux solennels selon la Règle de Saint Benoît, lors de l’eucharistie  pontificale qui a eu lieu à la Basilique de Maredsous, le 10 mai 2015, en présence du P. Abbé Bernard Lorent, osb, et de la communauté des moines.

    Le profès est né à Kitovu (Uganda), le 22 février 1977. Il a enseigné les sports, l’éducation physique et l’anglais dans le Secondaire, à Nyanza (Rwanda).

    Il est entré au Monastère des Saints-Pierre-et-Paul de Gihindamuyaga (Rwanda), en 2000. Après sa formation en Philosophie, au Grand-Séminaire de Namur, il a demandé à être reçu à l’Abbaye de Maredsous. Depuis le 24 décembre 2010, il assume en communauté, outre les Offices et la vie monastique, la charge de Cérémoniaire, un travail à l’Atelier de Céramique et des services à l’Infirmerie, tout en poursuivant sa formation ».

    Nos prières vous accompagnent, Fr. Christophe.

    JPSC

  • Cardinal Pell : le synode sur la famille suivra massivement la Tradition de l’Eglise

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    Du Cardinal George Pell,  dans le « Catholic Herald », cité par le site web « La Vie » :

    Pell-800x500.jpg«Le synode des évêques sur la famille « ne peut pas changer l'enseignement de l'Eglise », a déclaré le cardinal George Pell ce samedi 9 mai lors d'une conférence organisée par Voice of the Family, un réseau international d'organisations pro-vie. Le préfet du Secrétariat pour l'économie a rappelé que« le Christ est très clair concernant le divorce, très clair à propos de l'adultère. Et pas aussi important, mais tout de même très important, saint Paul est explicite à propose des conditions requises pour recevoir la communion ». Concernant la seconde session du synode des évêques sur la famille, qui se déroulera en octobre prochain, le cardinal australien s'attend à ce que l'assemblée « soutienne massivement la tradition », rapporte (en anglais) le Catholic Herald. Et d'assurer que les participants au Synode  « reconnaîtront que la tradition chrétienne du grand saint Jean Paul II, de Benoît XVI et du Concile de Trente est bien établie…et je ne prévois pas que l'on dévie un tant soit peu de cette ligne ». » 

    Ref. Cardinal Pell expects synod to ‘massively endorse’ Church teaching 

    Le Cardinal George Pell, ancien archevêque de Sydney (Australie) , est l’un des membres du « C9 » ( le conseil rapproché du pape François). Il est aussi Préfet du Secrétariat pontifical pour l’économie.

    JPSC

  • Gabon : le Président musulman de la République finance la construction d’une église catholique traditionaliste

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    Lu sur le site du Gabon émergent, ce communiqué de la la présidence de la république gabonaise :

    101677711.jpg«  Grâce à la vision et au soutien personnel du Président de la République, les catholiques de Libreville mais aussi tous les Gabonais - connus pour leur amour de la beauté et des arts - pourront bientôt profiter d’un chef-d’œuvre architectural au quartier STFO :l’église paroissiale Notre-Dame-de-Lourdes et sa façade ornée de faïences bleues.

    Cette nouvelle église, dont les travaux ont commencé il y a quelques années, est l’œuvre d’une jeune communauté sacerdotale, l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, fondée il y a 25 ans au Gabon par Mgr Gilles Wach, avec le soutien de Mgr Cyriaque Obamba, alors évêque de Mouila.

    Cet édifice sacré rassemble déjà de nombreux fidèles du quartier et de toute la ville qui apprécient particulièrement la beauté de la liturgie latine et le chant grégorien.

    Selon le vœu de l’Archevêque de Libreville, Mgr Basile Mvé Engone, qui l’a érigée en paroisse en 2008, l’église Notre Dame de Lourdes est devenue un centre de vie religieuse et culturelle pour beaucoup, et participe pleinement à la vitalité de l’église du Gabon, notamment à travers des projets humanitaires dont tous peuvent bénéficier.

    Un pas décisif vers l’achèvement de cette nouvelle église paroissiale sera la finalisation de la façade, rendue possible grâce à un don personnel du Chef de l’État qui, avec ce geste généreux, a voulu contribuer à la construction d’un chef d’œuvre d’art et de foi au milieu de la capitale gabonaise.

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  • Chine : le cardinal Zen ne partage pas l’optimisme du Secrétaire d’Etat du Pape

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    Entretien exclusif du cardinal Zen avec Stephen de Petiville pour le bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    HONG_KONG_-_0701_-_Zen.jpg« La Chine est le pays de tous les paradoxes. Si le capitalisme (principalement étatique mais pas seulement) s’y développe, tout cela se marie avec le maintien d’un matraquage idéologique de type communiste. À cet égard, la Chine est peut-être la preuve que libéralisme et communisme sont finalement deux frères jumeaux qui communient au même matérialisme. La situation de l’Église en Chine est là pour nous rappeler que le communisme garde cette empreinte totalitaire qui fut celle de l’Union soviétique. Pour évoquer cette situation, nous avons interrogé le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong. Originaire de Shangaï, il gagne Hong Kong en 1948 pour rejoindre le noviciat salésien. Ordonné prêtre en 1961, il est sacré évêque en 1996. Il est élevé au cardinalat par Benoît XVI en 2006 (photo). Le cardinal Zen est un observateur attentif et engagé de la situation de l’Église en Chine et à Hong Kong :

    -Stephen de Petiville : On entend dire que les relations entre la Chine et le Saint-Siège se réchauffent. Le Secrétaire d’État, le cardinal Parolin, estime que les relations avec la Chine prennent un tour prometteur. Qu’en pensez-vous ?

    - Réponse du Cardinal Zen : C’était une vraie surprise pour nous d’apprendre que Pékin veut renouer avec Rome. Même étonnement d’apprendre que les perspectives soient considérées comme très prometteuses du côté du Vatican. Peut-être y a-t-il quelque secret que nous ne connaissons pas. À regarder les choses de plus près, il n’y a aucune raison pour être optimiste. Le gouvernement chinois reste totalitaire et la liberté religieuse n’existe pas. Récemment ils ont retiré la croix de nombreuses églises et ils en ont démoli d’autres. Deux évêques sont encore en prison. On dit que l’un d’entre eux est mort mais les nouvelles sont tellement contradictoires qu’on ne sait plus rien. Un jour il a été annoncé aux parents qu’il était mort. Puis comme la famille s’inquiétait de récupérer son corps, on lui a dit que celui qui avait lancé la nouvelle était ivre. Ensuite il y eut des rumeurs que le gouvernement avait donné de l’argent à la famille pour qu’elle reste calme mais la rumeur a ensuite été réfutée. Les choses sont loin d’être idylliques comme vous le voyez.

    Qui donc a enclenché cette ivresse d’optimisme ? Ce sont les journaux communistes de Hong Kong qui ont lancé l’affaire. En Chine tout est politique. Et politique rime avec lutte de pouvoir. Tout le monde sait qu’aujourd’hui il y a une lutte au sommet entre Xi Jinping et Jiang Zemin (1). Xi Jinping est le champion de la lutte anti-corruption mais il faut savoir que cette bannière n’est peut-être qu’un moyen pour éliminer ses ennemis. Et l’élimination des gros tigres permettra à de nouveaux tigres de grandir. Il n’est pas sûr que Xi Jinping puisse gagner. Car Jiang Zemin est très puissant. Qui sont ces gens qui veulent parler au Vatican ? Sont-ils de la faction de Xi Jinping ou appartiennent-ils à celle de Jiang Zemin ? S’ils sont du clan de Xi Jinping, peut-être y a-t-il quelque espoir. S’ils sont du clan adverse, il n’y en a pas. À Hong Kong, le pouvoir communiste est sous l’influence de Jiang Zemin. La chaîne de télévision Phoenix TV a récemment interviewé le Père Lombardi et c’est à cette occasion que le Vatican a révélé son enthousiasme pour le réchauffement des relations entre la Chine et le Saint-Siège. Comment peuvent-ils être aussi enthousiastes ? Nous ne voyons aucune raison à cette euphorie. Ils ne comprennent pas et ne veulent pas nous écouter. Je suis très inquiet. Beaucoup de gens ne peuvent rien dire. Moi je suis cardinal et ma voix porte. Alors je n’ai pas peur. Peut-être est-ce la voix qui crie dans le désert mais je dois dire ce que j’ai à dire.

    Je ne dis pas qu’il faut refuser le dialogue : le dialogue est nécessaire. Mais on peut s’interroger sur la bonne volonté du gouvernement chinois. C’est en commençant à dialoguer, qu’on verra s’ils sont de bonne volonté. Mais en attendant il faut rester ferme. Ce n’est pas à nous de changer, c’est à eux. Ces dernières années, l’Église a suivi une stratégie beaucoup trop timide faite de peur et de volonté de composer. Le gouvernement en profite. Les choses se sont dégradées dans les années 2000. Jusqu’en 2001, la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples est présidée par le cardinal Tomko. Il venait de Tchécoslovaquie et connaissait très bien le communisme. Quand il prit sa retraite en 2001, arriva le cardinal Sepe. Sepe n’avait aucune connaissance ni de la Chine ni du communisme. Rien ne s’est passé pendant cette période. Puis vint le pape Benoît XVI. Benoît XVI est un pape merveilleux mais le personnel qu’il a choisi ne lui fut d’aucune aide. Beaucoup de bonnes choses qu’il a encouragées ont été gâchées car on ne le suivait pas. À la fin de son pontificat, il changea finalement son personnel. C’est à cette époque qu’est apparu ce projet d’accord avec le gouvernement chinois. Aujourd’hui le gouvernement pousse à ce qu’il soit signé. Il faut donc que le Vatican continue de refuser car un tel accord n’est pas acceptable si je me fie aux informations que j’ai pu avoir. Malheureusement, le nouveau secrétaire d’État est plein d’espoir : pourquoi le cardinal Parolin s’est-il cru obligé de louer le cardinal Casaroli ? Et pourquoi croit-il encore aux miracles de l’Ostpolitik alors que cela a été un échec, un grand échec ? Je ne comprends pas pourquoi ils ne prennent pas les leçons de l’Histoire. En Hongrie, cela a été un échec complet.

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  • Qu’en est-il de la messe aujourd’hui ? Réflexions sur l’Esprit de toute liturgie

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    Ce ne sont pas les rites par eux-mêmes qui sauvent, contrairement à ce que pensaient les religions anciennes. Le culte en esprit et en vérité qu’institue Jésus-Christ n’annule cependant pas l’acte rituel mais il le vivifie, pour en faire un don qui sanctifie : un sacrement qui procure la grâce.  

    L’Eucharistie est le sacrement par excellence puisqu’elle porte l’Auteur même de la grâce, offrant au Père la « kénose » par laquelle le Fils nous a procuré le salut. Et, avec le pain et le vin, tous les saints configurés à l’image de Jésus-Christ apportent à l’offertoire de la sainte messe la goutte d’eau pure qui se mêlera au sang du Christ humilié rendu présent par la consécration des espèces eucharistiques : seul don parfait à Dieu, auquel nous sommes invités à  joindre celui de nos pauvres mérites, pour communier en retour à la vie même de Dieu. Tel est l’ « admirabile commercium », le merveilleux échange, que réalise chaque messe.

    L’abbé Claude Germeau, directeur du Foyer d’accueil de Herstal et prêtre auxiliaire à l’église du Saint-Sacrement à Liège développe ici quelques considérations sur l’incarnation de la messe dans la vie des saints que l’Eglise nous offre en modèles (JPSC) :

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  • Synode sur la famille : virage du pape François ?

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    Depuis la fin du synode de 2014, le pape régnant est intervenu des dizaines de fois à propos de l’avortement, du divorce et de l’homosexualité. Mais il n’a plus dit un seul mot pour soutenir les "ouvertures" réclamées par les  novateurs : une tactique pour apparaître ensuite comme celui qui décidera souverainement du « bon » compromis ? La question est surtout de savoir si, après les ratés du synode de 2014, celui de 2015 délaissera les discussions périphériques que le pape avait lui-même suscitées, pour aborder enfin le cœur de la question, tel que Mgr Léonard l’a si bien exposé ici à l'université de Liège.

    Sur son blog « Chiesa », Sandro Magister note la prudence nouvellement apparue dans le discours papal sur ce thème.  Extrait :

    ROME, le 11 mai 2015 – La seconde et dernière session du synode consacré à la famille approche et le degré de chaleur de la discussion ne cesse d’augmenter.

    Une sortie des évêques allemands - qui considèrent désormais comme acquises, dans le "contexte culturel" de l’Église de leur pays, des modifications substantielles de la doctrine et de la pratique pastorale en matière de divorce et d’homosexualité - a dernièrement fait du bruit :

    > Synode. Les évêques allemands mettent la charrue avant les bœufs(6.5.2015)

    Il n’y a rien de nouveau dans tout cela. En effet les évêques d’Allemagne sont, pour une grande partie d’entre eux, installés sur des positions de ce genre depuis longtemps, avant même que le cardinal Walter Kasper n’ouvre le feu en prononçant son mémorable discours d’ouverture au consistoire cardinalice qui s’est tenu au mois de février 2014, discours dans lequel il a apporté son soutien à l’accès des divorcés remariés à la communion :

    La véritable histoire de ce synode. Le metteur en scène, les exécutants, les assistants (17.10.2014)

    La nouveauté, c’est quelque chose d’autre. Qui a pour personnage principal le pape François.

    Jusqu’au synode du mois d’octobre 2014, Jorge Mario Bergoglio avait manifesté, à de nombreuses reprises et de différentes manières, qu’il était favorable à ce que des "ouvertures" soient proposées en matière d’homosexualité et de remariage des divorcés et il avait obtenu à chaque fois un important écho dans les médias. Le cardinal Kasper a déclaré de façon explicite qu’il avait "élaboré en accord" avec le pape son explosif discours au consistoire.

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  • "Tout mariage va sur la voie de l’amour que le Christ a pour l’Église"; la catéchèse du pape sur le mariage

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    “Vous, les maris, vous comprenez cela? Aimez vos femmes comme le Christ aime l’Eglise!”

    Catéchèse du pape François de ce mercredi 6 mai sur le sacrement du mariage (zenit.org)

    “Vous, les maris, vous comprenez cela? Aimer vos femmes comme le Christ aime l’Eglise!”, exhorte le pape François. Le pape a en effet ajouté plusieurs commentaires spontanés au texte préparé de sa 13e catéchèse sur la famille, qui était aussi le deuxième volet de sa catéchèse sur « la beauté du mariage chrétien », ce mercredi matin, 6 mai, place Saint-Pierre.

    Le pape souligne la « nouveauté évangélique » du sacrement du mariage  « qui rétablit la réciprocité originelle du dévouement et du respect ».

    Commentant l’Epître de saint Paul aux Ephésiens, le pape François a évoqué « l’indissolubilité », en interrogeant aussi les pasteurs de l’Eglise : « Acceptons-nous jusqu’au bout, nous-mêmes, en tant que croyants et en tant que pasteurs, ce lien indissoluble de l’histoire du Christ et de l’Église avec l’histoire du mariage et de la famille humaine ? Sommes-nous disposés à assumer sérieusement cette responsabilité, c’est-à-dire que tout mariage va sur la voie de l’amour que le Christ a pour l’Église ? C’est grand, cela ! »

    A.B.

    Voici la traduction intégrale de zenit.org de sa catéchèse prononcée en italien :

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  • Ces jeunes qui vont regretter Mgr Léonard

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    imagesCAJOSJT4.jpgMonseigneur Léonard semble avoir trouvé les mots pour fédérer autour de lui une jeunesse catholique ardente et décomplexée. Lu aujourd’hui dans la « Libre » sous la plume de Bosco d’Otreppe :

    « Ils sont régulièrement qualifiés de conservateurs ou de traditionalistes, de réactionnaires ou d’ultras ; eux, ces jeunes catholiques qui reconnaissent avec entrain un attachement à Mgr Léonard, s’en étonnent mais ne s’en soucient pas. « Notre but n’est pas de cultiver une étiquette, mais juste de vivre notre foi », explique  Marie, jeune étudiante en médecine.

    Elle et les siens se sentent les dignes héritiers de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Cela, ils l’assument et le revendiquent, et rappellent avoir trouvé en Mgr Léonard, leur « Benoît XVI à eux ».

    Un catholicisme plus assumé 

    Au-delà des bourrasques médiatiques, Mgr Léonard a en effet pu fédérer autour de lui une bonne partie de la jeunesse catholique bruxelloise et francophone. « Si ce n’est son entièreté, c’est sans doute la frange la plus dynamique des 20-35 ans qui se retrouvent autour de paroisses bien marquées, souvent urbaines, et très fidèles au magistère romain », explique Vincent.

    On est donc bien loin, dans l’univers de ces jeunes, d’un catholicisme « Mai 68 » comme ils l’appellent, ou d’un catholicisme « tiède et consensuel ».

    Sans vouloir généraliser, force est d’ailleurs de constater qu’ils affichent un attachement très marqué aux sacrements (eucharistie, confession, adoration…), qu’ils ont leurs auteurs (Rémi Brague, Fabrice Hadjadj, Benoît XVI lui-même…), gardent le Pape pour référence et font preuve d’un grand dynamisme dans le témoignage décomplexé de leur foi.

    On assiste, admettent plusieurs, à un nouveau « tournant générationnel ». Tournant générationnel qui s’insère très bien dans la ligne proposée par Mgr Léonard. « Il est pour nous un repère, explique Eric, jeune père de famille. C’est un homme de Dieu, totalement dévoué, bien plus proche des siens qu’on ne le croit ». 

    Un homme de dialogue 

    Tous les témoignages reçus (plus d’une centaine) témoignent de la même chose. C’est la rencontre avec leur archevêque qui a marqué ces jeunes. « Quand je l’ai rencontré, j’ai remarqué qu’il n’était pas ce grand censeur moral que l’on nous présente. Au contraire, il regarde chacun personnellement. Tout qui va à lui, quel qu’il soit, se sentira écouté », assure Michaël.

    « J’aime sa détermination, qui est toujours pleine de tendresse et de compassion, poursuit Léopold. Il n’a jamais fui le dialogue, il est toujours resté clair dans ses convictions. Il a su parler avec force et clarté lorsque cela était nécessaire, par exemple sur l’euthanasie ou sur les différents scandales dans l’Eglise ».

    C’est cette clarté et cette franchise dans le discours qui ont plu également. « Oui, son discours était exigeant et pas toujours facile à entendre. Et alors?, s’insurge Aline. C’est de cela dont nous avons besoin, nous les jeunes. Il nous empêchait de nous endormir dans un monde où on rabaisse nos ambitions dans la recherche du bien-être et du confort. Mais on sait bien que notre vie a plus de sens que ça, que le bonheur n’est pas aussi tiédasse. C’est une des rares personnes qui a osé nous le rappeler. Il nous a pris au sérieux, nous encourageant à donner le meilleur de nous-mêmes, plutôt que de nous contenter d’une vie de joyeuse paillasse ».

    Un parmi d’autres

    Derrière « une rigueur intellectuelle » et un bilan qu’ils jugent largement positif, ils reconnaissent aussi un homme de foi. « Il a été plus que le simple gestionnaire d’une Eglise en déclin. Il est pour nous un guide spirituel, ajoute Olivier. Si renaissent aujourd’hui des paroissent dynamiques, c’est parce qu’il a osé accueillir de jeunes communautés, critiquées au début, mais vers lesquelles beaucoup se tournent aujourd’hui ».

    Sans être les seuls, ces jeunes forment donc une partie convaincue  des supporters de Mgr Léonard. « Mais nous ne craignons pas l’avenir pour autant. L’Eglise désignera avec justesse le prochain archevêque. Chacun apporte ce qu’il a à apporter, voilà la vraie richesse », conclut Vianney, fidèle par là au Vatican vers lequel se tourne désormais sans hésiter cette galaxie de croyants. »

    Ref. « La Libre » du mercredi 6 mai 2015, à ouvrir à la bonne page : 9

    JPSC

  • Le Jubilé de la Miséricorde présenté par Mgr Fisichella

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    Présentation du Jubilé de la Miséricorde par Mgr Fisichella

    logo_jubilé_miséricorde

    Président du Conseil pontifical pour la Nouvelle Evangélisation, Mgr Fisichella a présenté le logo, le site Internet dédié mais aussi le calendrier des célébrations du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde (8 décembre 2015 – 20 novembre 2016).

    Dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium qui demeure comme la carte de programmation du pontificat du Pape François, une expression est symptomatique pour saisir le sens du Jubilée extraordinaire qui a été proclamé le 11 avril dernier : « L’Eglise vit un désir inépuisable d’offrir la miséricorde, fruit de l’expérimentation de l’infinie miséricorde du Père et de sa force de diffusion.(Eg 24). C’est à partir de ce souhait qu’il faut relire la Bulle d’indiction du Jubilé Misericordiae Vultus où le Pape trace les finalités de l’Année Sainte.

    Comme on le sait, les deux dates indicatives seront le 8 décembre, la solennité de l’Immaculée Conception, marquant l’ouverture de la Porte Sainte à la Basilique Saint- Pierre, et le 20 novembre 2016la solennité de Jésus –Christ, Seigneur de l’Univers qui est la conclusion de cette Année Sainte. Il est bon d’affirmer d’abord, pour éviter des malentendus, que le Jubilé de la Miséricorde n’est pas et il ne veut pas être, le Grand Jubilé de l’An 2000. Toute comparaison est, donc, sans signification étant donné que chaque Année Sainte apporte ses caractéristiques et ses finalités.

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