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Foi - Page 930

  • Jean Climaque dresse une échelle vers le Ciel

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    saint-Jean-Climaque-2.jpgSAINT JEAN CLIMAQUE (525-605) est fêté le 30 mars

    "Il venait de Palestine quand il se rendit au monastère Sainte-Catherine du Sinaï. Il avait 16 ans et il y restera dix-neuf ans sous la direction d'un moine vénérable qui lui apprend la vie parfaite. Un jour, ce dernier l'emmène auprès d'abba Jean le Sabaïte, ascète respecté. Celui-ci verse de l'eau dans un bassin et lave les pieds de Jean, et non pas du vénérable vieillard. Interrogé pourquoi, Jean le Sabaïte répond : « J'ai lavé les pieds de l'higoumène du Sinaï. »

    La prophétie devait se réaliser quelques décennies plus tard. En attendant, son maître étant mort, Jean se retire au désert durant quarante  ans. Il ne refuse jamais de donner quelques conseils et quelques enseignements quand on vient le trouver. Des envieux le traitant de bavard, Jean comprend qu'on enseigne plus par les œuvres que par les paroles. Il rentre alors dans le silence. On devra le supplier de reprendre ses enseignements, ce qu'il fera par miséricorde. Après avoir longuement visité les monastères de l'Égypte, il revient au Sinaï et c'est à ce moment qu'il est élu higoumène du monastère Saint- Catherine.

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  • La grande pitié des églises de Wallonie : la détermination de Monseigneur Jousten

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    L'Avenir consacrait, ce jeudi 29 mars, tout un dossier à la gestion des églises, censée constituer un calvaire pour les communes. L'évêque de Liège, Monseigneur Jousten, a été interviewé à cette occasion. La détermination de l'évêque nous réjouit même si nous sommes toujours en attente d'un grand projet pastoral susceptible de réformer nos diocèses et de revivifier la foi dans nos contrées. Nous observons également que lorsque quelques croyants déterminés passent aux actes, il y a moyen de sauver une église comme le prouve l'histoire de l'église du Saint-Sacrement à Liège dont le sort a été pris en main par l'asbl "Sursum corda". En revanche, certaines églises meurent lorsqu'elles sont littéralement abandonnées par les responsables pastoraux; les exemples ne manquent pas, malheureusement.

    "Mgr Jousten est ouvert à la fusion des fabriques d’églises, en douceur. Mais pas question de fermer les églises et/ou de les désacraliser.

    Mgr Jousten, vous êtes évêque de Liège et en charge des églises en Wallonie. Que comptez-vous faire ?

    Pendant longtemps en Wallonie, on n’a pas accordé d’importance à la beauté des lieux. La prise de conscience est récente. Entretenir un bâtiment, lui rendre sa beauté, c’est un acte politique. Je trouve que certains bâtiments, ne pas les restaurer, c’est un péché. Je ne parle pas que d’églises.

    L’état de certaines églises est préoccupant.

    Il y a une série d’églises dans un état déplorable, rien qu’au niveau propreté ou peinture. Dans certains endroits, la commune met le paquet. Mais l’église relève de la fabrique d’église. Il faut qu’ils assument leurs responsabilités.

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  • Quand un "amnésique" retrouve la mémoire...

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    Nous reprenons ici une note de Michel Janva, sur le Salon beige, intitulée : L'amnésie sidérante et collective, même chez les catholiques

    "En mars 2008, Jean-Marc Potdevin, entrepreneur, ancien CTO de Kelkoo.com, ancien vice-président de Yahoo ! Europe, traverse la crise de la quarantaine. Il décide d’interrompre toute activité et de partir seul vers St Jacques de Compostelle. Sur le chemin, il fait une expérience mystique qui bouleverse totalement son existence. Il raconte dans "Les mots ne peuvent pas dire ce que j'ai vu" :

    P"j'étais en fait un mal-croyant. Comment avais-je pu passer au travers de mon éducation chrétienne dans une école catholique dite "du Sacré-Coeur", entouré par une famille croyante et pratiquante, sans avoir perçu l'immense richesse de cette littérature mystique qui sonde et expérimente la relation directe entre l'homme et son Dieu ? Avais-je bouché mes oreilles, ou étais-je victime de l'oubli collectif, y compris au sein de nos communautés catholiques, de la perte de ces richesses inestimables, joyaux des racines chrétiennes, de notre culture ? Ce sujet est pourtant tellement central pour la vie de l'homme dont l'aspiration intime au bonheur est infinie et légitime ! Comment se fait-il qu'il ait été oublié par l'homme moderne, effacé de nos mémoires, de nos librairies, de nos cours de catéchismes, de nos écoles ?

    Cette amnésie collective est sidérante, et contraste de façon autant radicale qu'incompréhensible avec la beauté infinie et l"extase de l'homme libre renoué et vivifié en son Dieu, de l'homme divinisé dans l'amour uni à son Créateur et, enfin, extrait de son tas de cendre, l'instant d'une rencontre revenu à l'état originel, sans blessure, divin et lumineux. Comment le XXe siècle avait-il si méthodiquement et si scientifiquement tenté d'éradiquer toute trace de cette sagesse religieuse ? [...] Les fruits mortifères produits sont notamment ces campas de la mort, d'Auschwitz au Goulag, de Marx à Mao en passant par Pol Pot, et qui perdurent bien malheureusement aujourd'hui sous couvert de nos hypocrites "démocraties commerciales, confortables et souriantes" dans de nouveaux types de charniers médicalisés et aspetisés produits par l'industrie de l'avortement qui vient arracher la vie de centaines de millions d'êtres humains en l'aspirant directement dans le ventre même des jeunes mères. Démocraties du sourire qui proposeront bientôt un peu partout l'eugénisme de masse sponsorisé par l'état et la sécurité sociale en éliminant directement les malades handicapés avant la naissance (tri d'embryons, "dépistage préimplantatoire"), ou l'euthanasie des plus faibles sous toutes ses formes, des plus vieux aux plus souffrants, en leur expliquant que c'est pour leur bien, pour leur "liberté et au nom de leur "dignité" (quelle sinistre maîtrise du sophisme !). cette société profondément violente, sans repères, est à la fois dopée aux excitants et calmée aux anxiolytiques. Toutes ses tranches d'âge enregistrent des records taux de suicide, fruits moisis de cette perte du lien avec son Roy [NSJC]. Elle est minée par la progression rampante dans les bas-fonds de la "culture de mort", comme l'a si bien qualifiée Jean-Paul II."

  • Et la foi dans tout cela ?

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     La foi des Cubains, chloroformée par un demi-siècle de communisme: sur le site de “La Vie”, Jean Mercier nous donne son impression, qui recoupe celle des missionnaires de la Communauté Saint-Martin (nous l’avions  évoquée à la veille du voyage pontifical,  ici: Benoît XVI dans l’île rouge)

    Extraits du reportage de Jean Mercier:

    Lors de la messe à La Havane, sur la place de la Révolution, Benoît XVI a appelé à redécouvrir le courage de la vérité, devant une foule heureuse mais peu enthousiaste.(…)

     L'immense « plaza de la Révolucion » est  bordée de bosquets de palmiers et de grands et laids immeubles en béton, dans la plus pure tradition du réalisme soviétique. Sur l'un d'entre eux, les organisateurs ont posé un immense calicot représentant la fameuse Vierge au manteau d'or. Sur un autre bâtiment, on voit un portrait stylisé de Camilo Cienfuegos, l'un des révolutionnaires de 1959, et sur un troisième, le célèbre portrait de Che Guevara avec la phrase culte : « Hasta la victoria, siempre » (Vers la victoire, toujours). Le décor est planté. C'est sur cette place que, chaque 1er mai, pendant des décennies, Fidel Castro a prononcé ses discours interminables. C'est ici aussi qu'a eu lieu la messe de Jean Paul II en janvier 1998. Ce matin, c'est Benoît XVI qu'attendent 300.000 personnes. (…)

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  • Le pape rencontre un drôle de paroissien

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    201203291300_zoom.jpgAu dernier jour de sa visite à Cuba, le Pape s'est entretenu pendant trente minutes avec l'ancien  président Fidel Castro. Au menu des discussions : la réforme liturgique, le rôle du Pape et d'autres questions culturelles.

     Selon « Le Figaro », «  l'entretien, d'une «grande cordialité», a eu lieu entre le Pape et Fidel Castro, traduit par une interprète. Benoît XVI commençant par lui dire qu'il était «très content» de son séjour à Cuba et Fidel Castro lui répondant qu'il avait «suivi tout le voyage à la télévision».

    Les deux hommes ont alors échangé des «plaisanteries» sur leur âge respectif. Le Cubain étant l'aîné d'une année. «Je suis âgé, a dit le Pape à Fidel Castro, mais je peux encore faire mon devoir!»

    «Qu'est-ce que fait le Pape?»

    Selon le père Lombardi, la conversation a alors commencé, «très animée». Le leader de la révolution cubaine «a posé beaucoup de questions au Pape sur sa pensée et ses intentions», puisqu'il est aujourd'hui «retiré de sa charge de gouvernement» et qu'il «consacre (son) temps à la réflexion et à l'écriture».

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  • Benoît XVI à Cuba : liberté et vérité

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    Lu dans « Le Figaro », sous la plume de Jean-Marie Guénois (extraits)

    (…) Contrairement à son habitude, Benoît XVI a utilisé l'homélie de la messe devant des centaines de milliers de Cubains -au premier rang desquels figurait Raul Castro- pour délivrer un message très politique, notamment sur la «liberté religieuse» mais aussi sur le rôle des catholiques dans la construction d'une nouvelle société cubaine.(…)

    À l'aéroport, juste avant de quitter l'île, il a aussi plaidé pour que «le meilleur de l'âme cubaine» donne à ses habitants «la force nécessaire pour construire une société solidaire où personne ne se sente exclu» et une «société renouvelée et réconciliée». Il a aussi demandé qu'il n'y ait plus de «limitation des libertés fondamentales» à Cuba ni de «privation de ressources matérielles». Critiquant alors directement le blocus occidental, qui «aggrave» la situation de Cuba par «des mesures économiques restrictives, imposées de l'extérieur du pays et qui pèsent négativement sur la population».(…)

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  • La visite du pape à Cuba

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    - Consulter les nombreux articles et commentaires sur "Benoît et moi" : benoit-et-moi.fr

    - Sur ZENIT.org (et aujourd'hui, les liens fonctionnent!) :

    Voyage à Cuba

    Entretien

  • Vatican II inspirerait-il le "Comité de la jupe" ?

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    C'est ce qui apparaît d'après cette note de Maximilien Bernard :

    Le Comité de la Jupe poursuit son travail de sape

    Christine Pedotti, fondatrice du Comité de la jupe et de la Conférence des Baptisé-e-s, qui milite notamment pour l’ordination des femmes, vient de publier « La bataille du Vatican. 1959-1965« .

    Pas la peine de l’acheter, en voici un bref résumé : tout est idyllique dans l’Eglise depuis Vatican II, y compris -pour une fois- Jean-Paul II qui retrouve grâce car « il n’est pas exagéré de dire [qu'il] fut le principal pape de la réception conciliaire. » (dixit Christine le 18 février 2012). La bête noire est aujourd’hui Benoit XVI. Car c’est bien lui qui est visé lorsqu’on lit que « les évêques conciliaires [...] n’avaient sans doute pas prévu que, 50 ans plus tard, ils auraient des successeurs qui tiendraient à nouveau des discours contre lesquels ils avaient voté avec une écrasante majorité. »  (Monique Hébrard, http://www.baptises.fr/?p=4881)

    On lit encore dans les commentaire de Christine sur la même page, son attachement viscéral à « l’esprit du concile » :

    « La réception du concile n’appartient pas à l’interprétation que les papes en font, elle appartient à l’Église elle-même qui se reçoit de l’Esprit Saint, et qui [se] vit « sous l’Esprit » et « sous la Parole de Dieu ». Il n’est nullement dit qu’elle vit « sous le pape » ou sous la « Parole du pape ». Le pape appartient à l’Église, il n’est pas au-dessus d’elle. [...] Pour finir, le Concile ne « s’applique » pas. Ce n’est pas un texte de loi ou un corpus réglementaire, il suffit de lire les textes pour le constater. Le concile insuffle un sens, un élan dans la vie de l’Église. La question est: « Est-ce que l’Église vit dans le souffle du Concile ? » [...] La minorité ne s’est pas tenue pour battue à l’issue du Concile. Elle tenait la place, Rome, et avait bien l’intention de regagner lentement mais sûrement le pouvoir que le Concile lui avait momentanément fait perdre. »

    Nous sommes assez sensibles à cette distinction qui est faite entre la lettre des textes du Concile et le "souffle" qui l'anime. Cette assemblée a-t-elle enclenché une dynamique de "libération" allant toujours plus loin dans une surenchère qui éloigne l'Eglise de sa Tradition ? Comme la tenue des Etats Généraux en 1789 a été saluée comme la fin de l'Ancien Régime, Vatican II, dans la mentalité collective, apparaît effectivement comme une révolution qui a ouvert des brèches dans lesquelles se sont précipités les réformateurs de tout poil. Mais nous ne sommes que des laïcs qui ne pouvons nous prononcer sur le fond. Pourtant nous aspirons à un grand moment de restauration catholique que pourrait constituer, par exemple, un concile Vatican III.

  • Benoît XVI à Cuba : le Seigneur Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie

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    Lors de l'homélie prononcée à Cuba devant plusieurs centaines de milliers de fidèles, le 28 mars, le pape a donné cet enseignement fort à propos de la vérité :

    (...) « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira » (Jn 8, 31). Dans ce texte de l’Évangile qui a été proclamé, Jésus se révèle comme le Fils de Dieu le Père, le Sauveur, le seul qui puisse dévoiler la vérité et donner l’authentique liberté. Son enseignement provoque résistance et inquiétude parmi ses interlocuteurs, et il les accuse de chercher sa mort, faisant référence au suprême sacrifice de la croix, déjà proche. Même ainsi, il les exhorte à croire, à demeurer dans sa Parole pour connaître la vérité qui libère et rend digne.

    En effet, la vérité est un désir de l’être humain et la chercher suppose toujours un exercice d’authentique liberté. Nombreux sont ceux, en revanche, qui préfèrent les raccourcis et qui essaient d’échapper à cette tâche. Certains, comme Ponce Pilate, ironisent sur la possibilité de pouvoir connaître la vérité (cf. Jn 18, 38), proclamant l’incapacité de l’homme à l’atteindre ou niant qu’existe une vérité pour tous. Cette attitude, comme dans le cas du scepticisme ou du relativisme, provoque un changement dans le cœur, le rendant froid, hésitant, loin des autres et enfermé en soi-même. Des personnes qui se lavent les mains comme le gouverneur romain et laissent filer le cours de l’histoire sans se compromettre.

    D’autre part, il y a les autres qui interprètent mal cette recherche de vérité les portant à l’irrationalité et au fanatisme, les enfermant dans « leur vérité », et qui entendent l’imposer aux autres. Ils sont comme ces légalistes aveuglés qui, en voyant Jésus frappé et en sang, crient, furieux : « Crucifie-le ! » (cf. Jn 19 , 6). Cependant, qui agit irrationnellement ne peut pas parvenir à être disciple de Jésus. Foi et raison sont nécessaires et complémentaires dans la recherche de la vérité. Dieu a créé l’homme avec une vocation innée à la vérité et pour cela, l’a doté de raison. Ce n’est certainement pas l’irrationalité, mais le désir de vérité qui promeut la foi chrétienne. Tout homme doit être chercheur de vérité et opter pour elle quand il la rencontre, même s’il risque d’affronter des sacrifices.

    De plus, la vérité sur l’homme est un présupposé inévitable pour atteindre la liberté, car nous découvrons en elle les fondements d’une éthique avec laquelle tous peuvent se confronter, et qui contient des formulations claires et précises sur la vie et la mort, les droits et les devoirs, le mariage, la famille et la société, en définitif, sur la dignité inviolable de l’être humain. Ce patrimoine éthique est ce qui peut rapprocher toutes les cultures, tous les peuples et toutes les religions, les autorités et les citoyens, et les citoyens entre eux, les croyants dans le Christ et ceux qui ne croient pas en lui.

    Le christianisme, mettant en évidence les valeurs qui sous-tendent l’éthique, n’impose pas mais propose l’invitation du Christ à connaître la vérité qui rend libre. Le croyant est appelé à l’offrir à ses contemporains, comme le fit le Seigneur, avant même le sombre présage du rejet et de la croix. La rencontre personnelle avec Celui qui est la vérité en personne nous pousse à partager ce trésor avec les autres, spécialement par le témoignage.

    Chers amis, n’hésitez pas à suivre Jésus-Christ. Nous trouvons en lui la vérité sur Dieu et sur l’homme. Il nous aide à vaincre nos égoïsmes, à abandonner nos ambitions et à vaincre ce qui nous opprime. Celui qui fait le mal, celui qui commet un péché en est esclave et n’atteindra jamais la liberté (cf. Jn 8, 34). Ce n’est qu’en renonçant à la haine et à notre cœur dur et aveugle, que nous serons libres, qu’une nouvelle vie jaillira en nous.

    Convaincu que le Christ est la vraie mesure de l’homme et sachant que c’est en lui que l’on trouve la force nécessaire pour affronter toutes les épreuves, je désire vous annoncer ouvertement que le Seigneur Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie. Vous trouverez tous en lui la pleine liberté, la lumière pour comprendre avec profondeur la réalité et la transformer par le pouvoir rénovateur de l’amour. (...)

  • Un nouveau monastère bénédictin dans le Var

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    [Dom Aidan - Le Baptistère] Une nouvelle fondation bénédictine dans le Var

    SOURCE - Dom Aidan - Le Baptistère (n°63) - 24 mars 2012

    En décembre 2011, Monseigneur Dominique Rey, Evêque de Fréjus-Toulon, a érigé le Monastère Saint-Benoît, une nouvelle communauté monastique selon la règle de Saint Benoît qui célèbre la liturgie sacrée selon les formes classiques et anciennes du rite monastique romain. Le supérieur, Dom Aidan, a donné cet entretien au site New Liturgical Movement et à notre demande d’interview nous en a donné une traduction française.

    Révérend Père Prieur, pouvez-vous nous raconter les origines de ce monastère?
    Les origines de notre monastère trouvent leurs racines dans notre désir de vivre une vie monastique selon la Règle de Saint Benoît. Certains d’entre nous ont été formés et professés moines bénédictins par le passé mais nous nous sentions frustrés de devoir vivre notre vocation dans des circonstances dont nous n’avions pas le contrôle. D’autres ont également rencontré cette difficulté mais souhaitaient tout de même être moines. Il en a résulté une vie menée loin de la vie monastique qui, bien que pénible, a renforcé notre désir de vivre la vie monastique traditionnelle et, chaque jour, son harmonie naturelle dans le rite liturgique classique et l’office. Dans des circonstances qui se sont avérées tout à fait providentielles, nous avons pu exprimer notre désir à Monseigneur Rey.

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  • Nouvelles persécutions antichrétiennes en Inde

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    Persécution des chrétiens au Madhya Pradesh, accusés de pratiquer des « conversions forcées »

    Bhopal (Agence Fides) - Deux épisodes de persécution à l'encontre des chrétiens ont eu lieu ces derniers jours dans l'Etat du Madhya Pradesh (dans le centre de l'Inde) mettant en alarme la communauté locale. C'est ce qu'indique à l'Agence Fides l'association « Isai Mahasangh », fédération oecuménique de mouvements chrétiens de l'Etat, promue par l'Eglise catholique.

    Le premier incident a eu lieu Dimanche dernier, 25 mars, dans le district de Chindwara, où trois chrétiens ont été arrêtés au cours d'une réunion de prière se tenant dans une maison du village de Bichua, dans une zone très reculée. Vijay Mohar, responsable de la communauté locale a déclaré : « Il s'agit de membres de mon église. Ils sont faussement accusés de conversions forcées. La police les a arrêtés et ne leur a pas d'utiliser aucun moyen de communication ».

    La police locale est intervenue sur la base d'une plainte indiquant que « ces personnes cherchaient à convertir par des moyens illégaux, créant tension entre les communautés ». Ils sont accusés d'avoir violé la loi sur la liberté de religion (Religious Freedom Act approuvé au Madhya Pradesh en 1968) et resteront en détention préventive pendant 12 jours. Selon les fidèles locaux, « la police a agi sous la pression de groupes fondamentalistes hindous » attendu que « les fidèles étaient simplement en prière ».

    Dans le cadre d'un second incident, intervenu dans le district de Barwani, la police a interrompu une Convention de trois jours organisée au cours de la fin de semaine dernière par les communautés chrétiennes locales. Le pasteur Kiran a indiqué à Fides : « Nous avions l'autorisation de l'administration pour une manifestation de trois jours. C'est pourquoi nous nous sommes opposés à l'ordre de la police parce que nous étions parfaitement dans la légalité ». L'épisode a créé beaucoup de tension entre les chrétiens, les forces de l'ordre et les groupes extrémistes hindous, qui ont exercé des pressions afin de faire annuler la manifestation.

    La communauté chrétienne au Madhya Pradesh a annoncé l'organisation d'une marche de protestation qui se tiendra le 14 avril prochain. A la marche en question adhéreront la fédération oecuménique « Isai Mahasangh », d'autres associations et des hommes politiques chrétiens qui signaleront la situation des minorités religieuses au gouverneur du Madhya Pradesh. (PA) (Agence Fides 28/03/2012)

  • Liège : prière pour les martyrs durant la Semaine Sainte

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    La Communauté de Sant'Egidio, Liège, nous communique :

    Depuis plusieurs années, la Communauté de Sant'Egidio débute la Semaine Sainte en se souvenant des martyrs contemporains. Cette année encore, Sant'Egidio organise à Liège une prière oecuménique en mémoire des martyrs contemporains, le lundi 2 avril 2012 à 19H00, à l'église Saint-Barthélemy. La prière sera présidée par Monseigneur Aloys Jousten, en présence des représentants oeucuméniques. En particulier, au XXe siècle, sous l'oppression communiste, il y a eu un véritable oecuménisme des martyrs qui est né.

    Au cours de la prière, nous nous souviendrons de tous ceux et toutes celles qui ont donné leur vie pour la foi au cours des dernières années. Parmi eux figureront Shabbaz Bahtti, ministre chrétien des minorités au Pakistan, assassiné il y a un an. Sant'Egidio commémore les martyrs contemporains depuis 2000 et accueille des reliques et souvenirs des martyrs de notre temps dans la basilique San Bartolomeo à Rome.

    Sant'Egidio célèbrera aussi la Semaine Sainte à Liège, du jeudi au samedi saint, à l'église Saint-Barthélemy.

    www.santegidio.be - www.santegidio.org