C'est ce qui ressort de cette note figurant sur le site de l'Eglise catholique du Luxembourg :
Appartenance à l‘Église
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C'est ce qui ressort de cette note figurant sur le site de l'Eglise catholique du Luxembourg :
Appartenance à l‘Église

Il nous a laissé un souvenir attachant. Il avait commencé à gouverner l'Eglise de façon souriante et sympathique. Malheureusement, son pontificat, plein de promesses, s'est achevé 33 jours plus tard dans des circonstances qui ont suscité de nombreuses hypothèses. Ce court pontificat apparut comme une éclaircie au milieu d'une période assez sombre de l'histoire de l'Eglise.
Dans le Vatican Insider, Lorenzo Carlesso retrace les circonstances de son élection:
C'était l'été de 1978, lors du premier conclave d'une année vraiment unique dans l'histoire de l'église, lorsque Jean-Paul Ier fut élu pape
L'année 1978 est restée dans les mémoires comme l'année des deux conclaves. En quelques mois, le Sacré Collège a dû se réunir deux fois pour élire un nouvel évêque de Rome. Dans l'après-midi du 25 août, le premier conclave, appelé à élire un successeur au pape Paul VI s’est ouvert. Après la réforme de Paul VI, qui excluait du vote les cardinaux âgés de plus de 80 ans, le nombre des électeurs est descendu à 112, sur un total de 130, puis a été réduit à 111, en raison de la mort subite de l'archevêque de Nanjing, Yu Pin, décédé tout juste d'arriver à Rome. Quarante-huit nations étaient représentées au conclave. Une autre nouvelle fonctionnalité a été introduite avec la suppression des baldaquins traditionnels, positionnés au-dessus de chaque siège. Au moment de l'élection, chaque cardinal abaissait le sien en marque de respect et de suprématie à l’égard du nouveau pape, dont le baldaquin restait en place.
Excellente analyse de Michel Segal découverte (via Benoît-et-moi) sur un blog à recommander :
Le procès des Pussy Riott soulève de vraies questions de civilisation et il est extrêmement décevant que cette histoire russe n’ait pas été l’occasion d’en débattre. Tout d’abord, il faut rappeler que c’est l’église et non l’état qui portait plainte contre les Pussy Riott car, contrairement à ce que semblent suggérer les commentaires, le délit commis par le trio est à l’encontre de l’église et non de Poutine. On ne leur reproche pas de chanter contre Poutine mais d’avoir profané une cathédrale. Il faut dire également que le mot russe hooligan signifie voyou, et hooliganisme peut être traduit par "trouble à l’ordre public" ou encore par « vandalisme », mais certainement pas par son homonyme français qui n’a, en l’espèce, aucun sens. Pourtant, c’est ce qu’ont fait sans honte tous les journaux. Il faut donc croire que pas un seul des journalistes n’a fait un travail minimum : traduire le chef d’accusation. Beaucoup de commentateurs se sont enthousiasmés de l’aubaine et se sont précipités pour tout mélanger et crier à la répression, trouvant là une nouvelle occasion d’exprimer leur haine de Poutine. Et les mêmes moralistes demanderont bientôt les punitions les plus sévères contre ceux qui, en France, déposent des têtes de porc dans les mosquées. Or, il s’agit des mêmes questions : celle de l’existence du sacré dans nos sociétés occidentales d’une part, et de sa protection par l’état d’autre part.
(ZENIT.org) – Le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation lance le site internet officiel de l'Année de la foi, en ce mois d’août 2012 : http://www.annusfidei.va
Le site est disponible en italien et en anglais. Il présente notamment le calendrier de l’Année de la foi (11 octobre 2012 - 24 novembre 2013), régulièrement mis à jour par le dicastère.
L’interface propose également de nombreux documents de réflexion et d’approfondissement, tels le Catéchisme de l’Eglise catholique, les actes du Concile Vatican II, les catéchèses de Benoît XVI sur les apôtres, sur les Pères de l’Eglise, sur la prière, sur les théologiens médiévaux et sur les grandes femmes de l’Eglise, ainsi que diverses présentations de l’Année de la foi.
Chaque diocèse peut en outre signaler au Secrétariat organisateur les initiatives qu’il prévoit au niveau de l'Eglise locale. Les évènements majeurs seront publiés.
La partition de l’hymne officiel « Credo, Domine », composé pour l’Année de la foi est disponible en téléchargement. De même, le logo de l’Année de la foi, qui représente une barque, la barque de Pierre, symbole de l’Eglise, sur fond de soleil, qui évoque l'eucharistie. Le mât est en forme de croix, tandis que les voiles dessinent le trigramme du Christ : IHS, qui signifie couramment « Jésus Sauveur des Hommes » (en latin « Iesus Hominum Salvator »).
Enfin, dès la page d’accueil, un compte à rebours égrène le temps restant jusqu'au 11 octobre 2012.

Les Moines de l'Ordre Libanais Maronite
ont l'honneur de vous inviter à participer à la Grande Procession du Saint Sacrement
Le Dimanche 9 Sept 2012
10h00: Messe présidée par son Excellence Mgr. André-Joseph Léonard
Archevêque de Malines – Bruxelles
suivie de la Grande Procession à 11h00
Quatre communautés animent la Procession:
Belge, Française, africaine et libanaise
C'est aujourd'hui la fête de saint Louis. L'occasion de relire les enseignements adressés par ce Roi de France, du XIIIème siècle, à son fils :
Cher fils, je t'enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.
Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu'avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l'on te coupât les jambes et les bras et que l'on t'enlèvât la vie par le plus cruel martyre.
Si Notre Seigneur t'envoie persécution, maladie ou autre souffrance, tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l'en remercier et lui savoir bon gré, car il faut comprendre qu'il l'a fait pour ton bien. De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci (et encore plus s'il le voulait) parce que tu l'as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.
... est à découvrir sur Fides.org :
C'est Le Vif qui l'annonce aujourd'hui :
Depuis la révélation des scandales de pédophilie au sein de l'Eglise catholique, les procédures de débaptisation continuent d'augmenter en Belgique.
En 2011, 1.800 personnes ont demandé leur radiation des registres de baptêmes de l'Eglise catholique, soit quatre fois plus qu'en 2009, l'année précédant l'affaire Roger Vangheluwe, ancien évêque de Bruges ayant reconnu des faits d'abus sexuels sur deux de ses neveux. Ces chiffres demeurent cependant bien en dessous du nombre annuel de baptisés, qui s'élève à 60.000.
Cela ne nous étonne pas vraiment même si cela nous attriste bien évidemment. On parle beaucoup de nouvelle évangélisation et d'une "chance" historique pour les laïcs d'aujourd'hui de se prendre en main. Mais qui ces discours relevant de la méthode coué satisfont-ils vraiment? Pour être vraiment crédibles en ces temps de dénigrement universel, les croyants devraient être des héros et des saints, tout sauf des tièdes. Surtout pour pouvoir faire face à une culture diffuse de plus en plus hostile au christianisme comme on le souligne ici :
L'intolérance antichrétienne se propage en Occident
Dans le cadre du cinquantième anniversaire de la Constitution Veterum Sapientia, sur l’emploi et la préservation du latin dans l’Église (constitution promulguée le 22 février 1962 par Jean XXIII, et signée par lui sur l’autel de Saint-Pierre, pour montrer toute l’importance qu’il lui accordait), le Pontificium Institutum Altioris Latinitatis de l’Université Pontificale salésienne a eu la bonne idée de regrouper dans un même volume l’ordo missæ de 1970 (forme ordinaire de la messe) et celui de 1962 (forme extraordinaire de la messe). Édité par les éditions Messaggero (Padoue), cet ouvrage, intitulé Eucharisticum Mysterium, présente le texte latin en face du texte italien. En ouverture de ce livre figure une introduction de Monseigneur Guido Marini, Maître des Célébrations liturgiques pontificales, sur laquelle le site Paix Liturgique attire l’attention de ses lecteurs :
LE TEXTE DE MONSEIGNEUR MARINI
2010 a marqué l’anniversaire de deux anniversaires importants : les 40 ans de la promulgation du Missel de Paul VI (1970) et les 440 ans de celle du Missel de saint Pie V (1570). Comme on le sait, par le Motu Proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, Benoît XVI a établi qu’existent, sous certaines conditions, deux modalités de célébration de l’Eucharistie : la forme ordinaire (celle de Paul VI) et la forme extraordinaire (celle de saint Pie V, selon le Missel promulgué en 1962 par le Bienheureux Jean XXIII).
Le film « Qui a envie d’être aimé ? » sera projeté le vendredi 31 août à 20h à l’église Saint-Joseph de La Louvière, dans le cadre d’une soirée de rencontre et de détente des catéchistes du diocèse de Tournai.
C’est le Service Diocésain de la Catéchèse et de l’Initiation chrétienne qui organise cette soirée à l’aube de la nouvelle année catéchétique.
« Tous les deux ans, nous proposons une rencontre de catéchèse », rappelle Patrick Mory, responsable adjoint du service. C’est ainsi qu’en septembre 2011, le frère Patrick Prétot était intervenu à la collégiale Ste-Waudru de Mons sur le thème des relations entre catéchèse et liturgie.
Ici, le contexte est différent : « La soirée du 31 août est une première. Partant du constat qu’il y a différentes façons d’approcher la foi, nous l’avons conçue davantage comme une rencontre de détente, autour du bel outil que constitue le cinéma. Ce film d’Anne Giafferi, tiré du roman Catholique anonyme, de Thierry Bizot, pose la question de la conversion chez les adultes et aborde les interrogations qui tournent autour. On se trouve ici face à la rencontre de Dieu, qui bouleverse celui qui en fait l’expérience. »
L’invitation à cette soirée est lancée largement à toute personne liée de près ou de loin à la catéchèse : animateur/trice en pastorale, catéchiste, parent accompagnateur, prêtre, diacre… Mgr Harpigny sera présent et la projection sera suivie d’un échange et du verre de l’amitié.
Rendez-vous le vendredi 31 août à 20h à l’église Saint-Joseph, place Maugrétout à La Louvière. Entrée libre.
Infos : 069 64 62 49 ou patrick.mory@evechetournai.be
Sur le site de NSAE ("Nous sommes aussi l'Eglise"), le texte suivant vient d'être mis en ligne. Rédigé par Joseph Comblin (décédé en 2011), il reflète de façon approfondie le point de vue de ceux qui se considèrent comme "l'aile marchante" de l'Eglise, en opposition avec ceux qu'ils considèrent comme "conservateurs" et/ou rétrogrades. La façon dont ils lisent l'évènement Vatican II et dont ils en retracent l'historique n'est évidemment pas sans intérêt car elle met en lumière les raisons pour lesquelles ils revendiquent tout naturellement l'héritage du Concile. Après une telle lecture, il semble assez clair que cet héritage est difficilement compatible avec l'approche officielle d'une "herméneutique de la continuité". Comment le prochain Synode va-t-il venir à bout de cette contradiction ?
Vatican II : cinquante ans après
1. Avant le Concile
La majorité des évêques qui arrivèrent au Concile Vatican II ne comprenaient pas pourquoi et dans quel but ils avaient été convoqués. Ils n’avaient pas de projets. Ils pensaient comme les fonctionnaires de la Curie que le Pape seul pouvait tout décider et qu’il n’était pas nécessaire de convoquer un concile. Mais il y avait une minorité très consciente des problèmes dans le peuple catholique, surtout dans les pays intellectuellement et pastoralement plus développés. Là on avait vécu les épisodes dramatiques de l’opposition entre les préoccupations des prêtres davantage mêlés au monde contemporain et l’administration vaticane. On savait ce dont on avait souffert durant le pontificat de Pie XII qui s’opposait à toutes les réformes souhaitées par beaucoup. Tous ceux qui recherchaient une insertion de l’église dans le monde contemporain, produit par le développement des sciences, de la technologie et de la nouvelle économie aussi bien que par l’esprit démocratique, se sentaient opprimés. Il y avait une élite d’évêques et de cardinaux qui étaient très conscients des réformes nécessaires et qui voulurent profiter de la chance providentiellement offerte par Jean XXII. La Curie n’acceptait pas les idées du nouveau pape et beaucoup d’évêques étaient déconcertés, parce que le modèle de Pape qu’offrait Jean XXIII était tellement différent de celui que l’on croyait obligatoire depuis Pie IX.
Les commissions préparatoires du Concile étaient clairement conservatrices, et, à cause de cela, les perspectives des théologiens et des experts amenés par les évêques plus conscients étaient assez pessimistes. Mais il y eut le discours d’ouverture de Jean XXIII, qui rompit résolument avec la tradition des Papes antérieurs. Jean XXIII annonça que le Concile n’était pas réuni pour faire de nouvelles condamnations d’hérésie, comme c’était l’habitude. Il dit qu’il s’agissait de présenter au monde un autre visage de l’église, qui la rendrait plus compréhensible de ses contemporains. La majorité des évêques ne comprit rien, et pensa que le Pape n’avait rien dit puisqu’il n’avait mentionné aucune hérésie. Pour le Pape, il ne s’agissait pas d’augmenter le nombre de dogmes, mais davantage de parler au monde moderne en un langage qu’il puisse comprendre. Une minorité éclairée comprit le message et sentit qu’elle aurait l’appui du Pape dans sa lutte contre la Curie.
Lu sur le site du « Nouvel Observateur »
« En Wallonie profonde, une petite communauté de religieuses a offert une deuxième chance à la complice de Marc Dutroux (le tueur en série pédophile), condamnée à trente ans de prison pour complicité d’enlèvement d’enfants et promise à une libération sous conditions à la fin du mois. Depuis, leur vie est un enfer.
La scène dure sept secondes très exactement. Sept secondes au milieu d’un déluge de vociférations. Le 31 juillet, à 19h30, le JT de la RTBF consacre son édition spéciale à la libération conditionnelle de Michelle Martin, qui vient d’être rendue publique.
L’émoi est énorme. Sur le plateau, un ancien président de tribunal de première Iistance, Christian Panier, tient le rôle du pédagogue venu expliquer la décision du tribunal d’application des peines aux téléspectateurs. Entre deux questions, il glisse :
« Pour ma part, je trouve extrêmement touchant, dans les circonstances actuelles, de voir ces vieilles religieuses prêtes à accueillir madame Martin. »
Sept secondes. Ce fut une des rares, sinon la seule, marque de sympathie à l’égard des onze sœurs clarisses, qui ont plongé la tête la première dans une tourmente médiatico-judiciaire sans fin. Ce dimanche après-midi, une manifestation organisée à Bruxelles par le père d’une victime de Marc Dutroux a encore rassemblé quelque 5000 personnes.
La une de Sud presse du 1er août 2012
La petite communauté des clarisses de Malonne, qui vit retirée dans la campagne namuroise selon les vœux de contemplation et de pauvreté propres à la congrégation, a été brutalement tirée de son existence discrète : dès le lendemain de l’annonce, Sudpresse, le quotidien le plus lu en Belgique francophone, publie à la une la photo des sœurs, extraite d’un site catholique. Le titre :
« Voici les nouvelles amies de Michelle Martin. »