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Foi - Page 932

  • Le Foyer Saint-Paul inauguré à Louvain-la-Neuve

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    image003.jpgInauguration du Foyer Saint-Paul à Louvain-la-Neuve

    Une Maison Étudiante de l’Emmanuel www.foyersaintpaul.be

    - Communiqué de presse -

    Louvain-la-Neuve, mardi 27 mars --- Un nouveau foyer pour 44 étudiants et étudiantes à Louvain-la-Neuve est inauguré ce 27 mars. Entourant le cloître de l’ancien séminaire Saint Paul de Louvain-la-Neuve, ce foyer ouvre de nouvelles perspectives pour la vie étudiante. Unifier études, développement personnel et chemin de vie chrétienne. En collaboration avec la paroisse universitaire interdiocésaine, les évêques francophones en ont confié la responsabilité à la communauté de l’Emmanuel. Le recteur de l’UCL, Mr Bruno Delvaux, ainsi que Mgr Léonard et Mgr Hudsyn feront des allocutions.

    Bruno Vermeire, directeur du Foyer :

    « Le Foyer Saint-Paul, dans les bâtiments de l’ancien Séminaire Saint-Paul, est une Maison Étudiante de l’Emmanuel. Les Évêques de Belgique, après le regroupement des séminaristes francophones à Namur, souhaitaient que pareil endroit conserve sa vocation de pôle de vie chrétienne au cœur du plus grand campus universitaire de Belgique francophone.

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  • L'adoration perpétuelle instaurée à la basilique du Sacré-Coeur de Koekelberg

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    C'est une information de catho.be :

    "Ce lundi 26 mars à 20h, Mgr Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles, présidera à la Basilique du Sacré-Coeur de Koekelberg, la messe de l’Annonciation et y inaugurera l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement.

    C’est un événement important, non seulement pour l’Église de Bruxelles, mais aussi pour le pays tout entier, car la Basilique qui a été construite grâce aux dons de l’ensemble des catholiques du pays est un monument national dédié au Sacré-Coeur de Jésus.

    Il s’agit d’une réponse à un appel pressant lancé par le Cardinal Danneels à l’issue du Congrès Bruxelles-Toussaint 2006. Après avoir rappelé que la vie eucharistique se nourrit avant tout pendant les célébrations de la messe, il avait solennellement déclaré sur le Parvis de la Cathédrale: « Mais je voudrais que Bruxelles devienne aussi beaucoup plus une ville d’adoration eucharistique. C’est dans les nombreuses adorations eucharistiques tout au long de cette semaine, partout dans la ville, que se trouve le secret du succès de ce congrès. C’est là aussi que se trouve le secret d’une paroisse vivante et fervente. Nous sommes un peuple d’adoration ».

    À la suite de cet appel, plusieurs initiatives ont été prises en divers lieux de la ville. Une adoration continue est notamment organisée depuis quelques années à la Basilique de Koekelberg pendant la journée. Encouragés par la fidélité de tous ceux qui ont assuré cette permanence, les responsables de la Paroisse – notamment le Recteur Herman Cosijns, le Père Marc Leroy, responsable de la Paroisse francophone et le Père Benno Haesendonck, responsable de la Pastorale néerlandophone, assistés dans ce projet par Marie-Agnès Misonne – ont eu l’intuition spirituelle de proposer une adoration perpétuelle, 24 heures sur 24.

    Un tel projet ne s’improvise pas. Début février, quelques « Missionnaires de la Très Sainte-Eucharistie » sont venus de France pour sensibiliser les fidèles du Doyenné de Bruxelles-Ouest et les inviter à s’engager à passer une heure par semaine devant le Saint-Sacrement. Plus de 700 personnes ont répondu positivement à l’appel. Des mesures ont été prises pour assurer la sécurité des personnes et du bâtiment. Pendant la nuit, l’accès au bâtiment sera réservé aux personnes inscrites et disposant d’un badge personnalisé. S’il y a suffisamment d’inscrits pour assurer le lancement du projet, reste encore à en garantir son maintien dans la durée."

  • L’avortement divise toujours les Belges

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    De Christian Laporte dans « La Libre » de ce jour :

    "Deux manifestations l’ont montré, samedi et dimanche, au centre de Bruxelles. En Belgique, la loi ne devrait pas changer, mais c’est moins sûr ailleurs.

    Fin mars 1990, après des années de discussions souvent passionnées pour ne pas dire passionnelles, la Chambre votait la proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat, qui dépénalisait partiellement l’avortement en Belgique. L’on pensait que ce vote mettrait un terme définitif aux polémiques, mais c’était compter sans l’objection de conscience très déterminée du roi Baudouin qui estima ne pas pouvoir signer et promulguer des mesures contraires à ses convictions religieuses et aussi morales profondes. L’on sait qu’il demanda cependant au gouvernement Martens de tout mettre en œuvre pour concrétiser l’application de la législation. Et il suspendit son règne le temps que le monde politique s’accorde.

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  • La royauté du Christ

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    Lors de son homélie, hier, à Lèon, au Mexique, le pape s'est attardé sur la Royauté du Christ :

    "Chers frères, en venant ici, j’ai pu m’approcher du monument dédié au Christ Roi, sur la hauteur du Cubilete. Mon vénéré prédécesseur, le bienheureux Pape Jean-Paul II, bien que l’ayant désiré ardemment, n’a pas pu visiter, ce lieu emblématique de la foi du peuple mexicain, au cours de ses voyages dans cette terre bien-aimée. Il se réjouira certainement aujourd’hui du ciel du fait que le Seigneur m’ait donné la grâce de pouvoir être maintenant avec vous, comme il bénirait aussi tant de millions de Mexicains qui ont voulu vénérer récemment ses reliques partout dans le pays. Et bien, c’est le Christ Roi qui est représenté dans ce monument. Pourtant les couronnes qui l’accompagnent, l’une de souverain et l’autre d’épines, montrent que sa royauté n’est pas comme beaucoup l’avaient comprise et la comprennent. Son règne ne consiste pas dans la puissance de ses armées pour soumettre les autres par la force ou la violence. Il se fonde sur un pouvoir plus grand qui gagne les cœurs : l’amour de Dieu qu’il a apporté au monde par son sacrifice, et la vérité dont il a rendu témoignage. C’est cela sa seigneurie, que personne ne pourra lui enlever, et que personne ne doit oublier. C’est pourquoi, il est juste que, par-dessus tout, ce sanctuaire soit un lieu de pèlerinage, de prière fervente, de conversion, de réconciliation, de recherche de la vérité et de réception de la grâce. À lui, au Christ, demandons qu’il règne dans nos cœurs en les rendant purs, dociles, pleins d’espérance et courageux dans leur humilité."

  • Quand Bruxelles se réévangélise grâce aux flux migratoires...

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    Sur Brussels Studies, revue scientifique électronique pour les recherches sur Bruxelles, vient de paraître une étude de Maïté Maskens qui ne manque pas d'intérêt; elle est intitulée : Géographies spirituelles : mobilité des pasteurs pentecôtistes et « miracles » migratoires entre l’Afrique, l’Amérique Latine et l’Europe. En voici la présentation (figurant sur le site de Brussels Studies) :

    "Depuis une trentaine d’années, des églises pentecôtistes ont fait leur apparition à Bruxelles. Cette forme deprotestantisme charismatique née en Amérique du Nord dans les dernières décennies du XIXe siècle connait aujourd’hui un essor non négligeable sur la scène religieuse belge. Ce développement est largement porté par des communautés migrantes ou issues de mouvements migratoires. Le succès grandissant de ces assemblées va de pair avec la diversification des flux migratoires vers Bruxelles, et notamment l’intensification des flux migratoires en provenance d’Afrique subsaharienne et d’Amérique latine, zones où le mouvement est bien implanté depuis le début du XXe siècle.

    L'auteure du numéro 58 de Brussels Studies, Maïté Maskens (ULB), docteure en anthropologie, examine les liens entre migration et religion sous un angle original : les récits autobiographiques des pasteurs. Au travers d'une démarche minutieuse et d'un cadre théorique solide, elle montre comment la scène religieuse offre à ces interlocuteurs un espace d’autodéfinition positive incomparable en regard des possibilités offertes par les autres scènes fréquentées par ces mêmes personnes (professionnelles, citoyennes). Dans les discours de ces acteurs majeurs de la communauté pentecôtistes, la migration vers la Belgique apparaît, comme faisant partie du « plan » que Dieu avait établi pour eux. De même, le message religieux délivré lors des cultes encourage les fidèles à lire leur présence en terres étrangères comme un miracle. C'est certes là une lecture issue du discours, mais qui s'enracine aussi dans le vécu de migrant, tant la lourdeur ou l’absurdité de certaines procédures d'entrée légale sur le territoire donne à la présence en Belgique un caractère « miraculeux ».

    L'analyse fine des parcours migratoires et de leur légitimation divine nuance également le profil des pasteurs oeuvrant à Bruxelles. On trouve certes parmi eux des "expats" missionnaires pour lesquels l'arrivée à Bruxelles est motivée par une logique pastorale. Mais d’autres ont accédé à cette fonction après leur arrivée en Belgique, parfois même suite à d'étonnantes (re)conversions.

    Par cette étude, Maïté Maskens contribue de manière originale et sensible à une meilleure compréhension de la ville multiculturelle et multiconfessionnelle qu'est Bruxelles."

     Pour accéder directement à cette publication : pdf ou ePub

  • Au Mexique, la ferveur et les foules sont au rendez-vous

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    A découvrir, sur ZENIT.org :

    Voyage au Mexique

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  • La solennité de l'Annonciation du Seigneur

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    botticelli_annonciation.jpgL'Annonciation par Sandro Botticelli         

           L'Annonciation de la Sainte Vierge et l'Incarnation de Jésus-Christ, base de notre sainte religion, ne forment, pour ainsi dire, qu'un seul et inséparable mystère. Depuis plus de quatre mille ans, la terre attendait le Sauveur promis ; l'heure de la délivrance a sonné enfin : voici le Rédempteur ! Une scène d'une grandeur toute mystérieuse se passe dans les splendeurs du Ciel ; la sainte et adorable Trinité tient conseil.

             Pour réparer l'injure infinie faite à la Divinité par le péché, il faut une réparation infinie et par conséquent divine : le Fils de Dieu descendra de son trône éternel, Il prendra une chair humaine et sera tout ensemble Dieu et homme.

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  • Le voyage du pape au Mexique et à Cuba

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    Nous vous invitons à visiter le site "Benoît et moi" qui consacre plusieurs notes à cet évènement :

    Fabuleux bain de foule à Léon 700 000 personnes sur le parcours de la papamobile, entre l'aéroport et le lieu de résidence du Saint-Père. Reportage. (24/3/2012)

    Un geste spontané conquiert le Mexique Reportage de l'envoyé de l'Agence AGI, Salvatore Izzo, sur l'arrivée du Saint-Père au Mexique (24/3/2012).

    Mexique et Cuba: perspectives d'un voyage Massimo Introvigne énumère ce qu'il nomme les trois noeuds du "voyage le plus difficile du Pontificat": la tradition anticléricale du Mexique, qui a connu il y a moins d'un siècle, la guerre des cristeros. Les affaires de pédophilie, au pays du Père Maciel, le fondateur des LC. Et enfin, Cuba, et l'énigme Castro. Mais il y a le protagoniste redouté des medias: le peuple catholique. (24/3/2012)

    Un pape eurocentrique, vraiment? Quelques remarques personnelles sur une désinformation qui prend de l'ampleur (24/3/2012)

    Ambiance dans l'avion vers le Mexique Grâce à Teresa, des photos inédites de la Conférence de presse papale. (24/3/2012)

    L'arrivée du Pape à Leon Video, récit, discours à l'aéroport. (24/3/2011)

    Castro et le Pape La rencontre prévue entre Fidel Castro et le Saint-Père sera peut-être, par sa charge symbolique, l'un des temps forts du voyage. Article dans "Il Foglio" (23/3/2012)

  • Les psaumes traduits par Claudel et dits par Stéphane Daclon

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    psaumes_paul_claudel.gifUne belle manière d'entrer dans la semaine Sainte :

    découvrir les psaumes traduits par Paul Claudel, interprétés par Stéphane Daclon.

    Le spectacle reprend seize psaumes et sera présenté 
    à l'Espace de l'Hôtel de Ville, à Herve le lundi 2 avril 2012 à 20H 
    et à Wavreumont le mercredi 4 avril 2012 à 20H15.

    Réservations souhaitées au 087/ 88 10 33 (10 €) Renseignements: Céline Doutrepont, celinemmd@gmail.com

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  • Martyr et "juste parmi les nations"

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    On fait mémoire aujourd'hui de ce prêtre martyrisé pour avoir voulu sauver des enfants juifs (source : http://www.martyretsaint.com/emilian-kovch/) :

    Omeljan Kovc est né le 20 août 1884 dans la famille d’un prêtre gréco-catholique à Kosmach, un petit village près de Kosiv, en Ukraine occidentale (dans l’Église gréco-catholique, de rite oriental, les futurs diacres peuvent choisir de se marier ou de rester célibataires). Emilian Kovtch a ensuite fait ses études de théologie à Lviv, puis à Rome. Ordonné prêtre en 1911, il commença son travail pastoral dans des paroisses de Galicie, avant d’être envoyé auprès des ukrainiens émigrés en Yougoslavie. En 1919 il devint aumônier dans l’armée ukrainienne qui combattait les troupes bolchéviques. En 1922 une nouvelle page de son service pastoral s’ouvrait : il devenait curé d’un petit village des environs de Lviv appelé Peremychlyany. La plupart de ses 5 mille habitants étaient Juifs. Grâce à ses efforts la vie pastorale du village devint particulièrement dynamique : congrès eucharistiques, pèlerinages, travail avec les scouts et la jeunesse étudiante. Sa maison – connue comme “la maison ou les anges volent sur le toit”! – offrait toujours un abri aux enfants pauvres et aux orphelins, bien que le P. Kovtch ait déjà lui-même six enfants. À la suite de l’invasion des troupes nazies, les Juifs commencèrent à être persécutés et exterminés. C’est alors que le P. Emilian Kovtch se mit à baptiser les juifs en masse pour mettre leur vie à l’abri de la persécution, et ceci en dépit de l’interdiction de l’occupant. Mais il fut arrêté en décembre 1942 et jeté en prison. De nombreuses personnalités, dont le métropolite André Cheptytsky alors à la tête de l’Église ukrainienne gréco-catholique, firent tout leur possible pour obtenir sa libération. En août 1943, le P. Kovtch fut déporté au camp de concentration de Majdanek. Même là, il continua à célébrer la sainte liturgie eucharistique et à confesser. Dans une lettre adressée à ses enfants, il écrit : « Le ciel mis à part, c’est ici le seul endroit où je veuille me trouver. Ici, nous sommes tous égaux: Polonais, Juifs, Ukrainiens, Russes. J’y suis le seul prêtre. Lorsque je célèbre la Liturgie, ils prient tous. Chacun dans sa langue. Mais est-ce que Dieu ne comprend pas toutes les langues ? » Selon les archives du camp, il mourut gazé le 25 mars 1944. La veille de sa mort il écrivait encore aux siens : « Hier, cinquante prisonniers ont été exécutés. Si je n’étais pas ici, qui les aiderait à passer ce moment-là ? Que pourrais-je demander de plus au Seigneur ? Ne vous inquiétez pas pour moi. Réjouissez-vous ensemble, avec moi ». Omeljan Kovc fut désigné le 9 septembre 1999 comme un « Juste » ukrainien par le Conseil Juif d’Ukraine.

  • "LE" concile, encore et encore...

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    S'adressant aux évêques de France réunis à Lourdes, le pape leur communique un message où l'on trouve notamment ceci :

    "Le Concile Vatican II a été et demeure un authentique signe de Dieu pour notre temps. Si nous savons le lire et le recevoir à l’intérieur de la Tradition de l'Église et sous la direction sûre du Magistère, il deviendra toujours plus une grande force pour l'avenir de l'Église. Aussi, je souhaite vivement que cet anniversaire (le cinquantième) soit, pour vous et pour toute l'Église qui est en France, l'occasion d'un renouveau spirituel et pastoral. En effet, il nous est ainsi donné de pouvoir mieux connaître les textes que les Pères Conciliaires nous ont laissés en héritage et qui n'ont rien perdu de leur valeur, afin de les assimiler et d'en faire produire des fruits pour aujourd'hui.

    Ce renouveau, qui se situe dans la continuité, prend de multiples formes ; et l'année de la foi, que j'ai voulu proposer à toute l'Église en cette occasion, doit permettre de rendre notre foi plus consciente et de raviver notre adhésion à l'Évangile. Cela demande une ouverture toujours plus grande à la personne du Christ, en retrouvant notamment le goût de la Parole de Dieu, pour réaliser une conversion profonde de notre cœur et aller par les routes du monde proclamer l'Évangile de l'espérance aux hommes et aux femmes de notre temps, dans un dialogue respectueux avec tous. Que ce temps de grâce permette aussi de consolider la communion à l'intérieur de la grande famille qu'est l'Église catholique et contribue à restaurer l'unité entre tous les chrétiens, ce qui fut l'un des objectifs principaux du Concile."

    Cela nous déconcerte. Le cardinal Suenens n'arrêtait pas de nous vanter ce printemps de l'Eglise inauguré par Vatican II. Subissant aujourd'hui les rigueurs d'un impitoyable hiver spirituel, inédit dans l'histoire de l'Eglise, nous avons du mal à concevoir qu'il faille continuer à célébrer les mérites d'une assemblée qui, selon nous, est à l'origine de toutes les dérives que nous connaissons. Nous savons qu'on nous répondra que "l'herméneutique de la continuité" devrait assurer la juste lecture des textes conciliaires qui s'intégreraient ainsi harmonieusement dans la grande tradition de l'Eglise, mais cela ne nous rassure pas vraiment. C'est bel et bien au nom de ce concile, devenu LE concile (comme s'il n'y en avait pas eu des dizaines d'autres), que l'on a justifié - et que l'on justifie encore - tous les abandons qui font la misère de l'Eglise d'aujourd'hui. Il faudra bien qu'un jour ou l'autre cet héritage discuté soit passé au crible en recourant au magistère infaillible de l'Eglise.

  • Benoît XVI dans l’île rouge

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    Cuba-pretres.jpgOn se souvient de l’accueil fort prévenant que le régime communiste cubain avait réservé à Jean-Paul II que Fidel Castro tenait, semble-t-il, en grande estime. Mais qu’en est-il de la situation réelle du catholicisme dans l’île, à la veille de la visite de Benoît XVI ? 

    C’est ce que le bimensuel « L’Homme Nouveau » a demandé à Don Jean-Yves Urvoy. prêtre de la Communauté Saint-Martin,  installé, avec trois autres membres de cette communauté, depuis six ans à Placetas, petite ville située au centre de l'île de Cuba.

    La Communauté Saint-Martin est une association de prêtres et de diacres séculiers désirant vivre leur apostolat en vie commune au service  des évêques désireux de leur confier des missions apostoliques variées : paroisses, aumônerie de collège et d’internat, sanctuaire, maison de retraite… Et cela en France ou à l’étranger. D’inspiration liturgique et doctrinale très classique, cette communauté a donné récemment un nouvel évêque à l’Eglise : Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne.

    Voici l’interview de Don Urvoy :

    À quelques jours de la visite du Pape à Cuba, pouvez-vous nous faire un état des lieux de l'Église sur cette petite île ?

     40 % de la population se reconnaissent catholique aujourd'hui à Cuba, autant se disent protestants, le reste se revendique sans religion. Mais la pratique dominicale ne concerne qu'1 % des catholiques ! Ils se sentent parfois très croyants, mais l'ignorance religieuse est dramatique, bien plus qu'en France ! Parmi ceux qui se disent catholiques et très croyants, certains ne savent même pas que Jésus est le Fils de Dieu…

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