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Foi - Page 933

  • Corbeaux et colombes

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    « Noé avait un corbeau dans l’arche, il avait aussi une colombe. L’arche renfermait ces deux espèces d’oiseau, et, l’arche était une figure de l’Eglise, vous voyez dès lors que dans le déluge de ce siècle, l’Eglise doit nécessairement contenir ces deux espèces d’homme, le corbeau et la colombe. Qui sont les corbeaux ? Ceux qui recherchent leurs propres intérêts. Qui sont les colombes ? Ceux qui recherchent les intérêts du Christ » 

    Tel est le passage de saint Augustin (Homélie sur l'Evangile de saint Jean, VI, 2) qui inspire à l'abbé Guillaume de Tanoüarn d'opportunes réflexions que l'on pourra lire ici : metablog

  • Première visite de Benoît XVI dans l’hispanité américaine : le Mexique et Cuba

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    Dans « Le Figaro », Jean-Marie Guénois commente :

    (...) Le Mexique, second pays catholique du monde en population après le Brésil, connaît une guerre ouverte du gouvernement contre de féroces prédateurs: les parrains de la drogue. Le bilan, invraisemblable mais certifié, est aujourd'hui de 45.000 morts. Le Pape devrait donc dénoncer la sauvagerie des bandes rivales, paradoxalement marquées par une forte religiosité.(…).Son message, il le délivrera surtout dimanche lors de l'homélie de la grande messe, sur le thème du «tu ne tueras pas». Elle sera célébrée près du sanctuaire du Christ roi de Léon, cœur battant de cet État du Mexique, Guanajuato, du nom de sa capitale et centre géographique exact du pays. Autre rendez-vous important, l'après-midi, avec tous les évêques d'Amérique latine et du Mexique, autant dire près d'un quart de l'épiscopat mondial. Cette région du monde est stratégique pour l'avenir de l'Église. Le propos portera sur la lutte contre les évangéliques, ces groupuscules protestants qui gagnent partout du terrain.(…).

    L'autre partie de cette tournée commencera lundi par une seconde étape : à Cuba. Benoît XVI est attendu en début d'après-midi (à 21 heures heure de Paris) à Santiago de Cuba, seconde ville de l'île, située à 800 km de La Havane. Il y a là un sanctuaire marial majeur, celui de la sainte patronne de l'île, «la Vierge de la Charité del Cobre». Des pêcheurs avaient retrouvé cette statue de bois, déjà séculaire, en 1612.(…).Le lendemain, mardi après-midi, Benoît XVI reprendra l'avion pour gagner La Havane, où l'attendra Raul Castro, président en titre, ainsi probablement que son frère Fidel. Le Vatican a fait savoir que le Pape était «disponible» pour rencontrer cette haute figure de Cuba. Fidel Castro avait accueilli Jean-Paul II, il y a quatorze ans, en 1998. Le pape polonais avait célébré une messe historique sur la place de la Révolution à La Havane. Benoît XVI reproduira ce geste dans la matinée de mercredi avant de rentrer par un vol de nuit à Rome, où il doit arriver jeudi matin prochain.

    Voir tout le commentaire de Jean-Marie Guénois ici :Le Mexique et Cuba attendent Benoît XVI

  • Le voyage du pape au Mexique

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    Radio Vatican rend compte des moments forts du périple pontifical :

    Benoît XVI : "le premier devoir de l'Eglise est d'éduquer les consciences à la responsabilité morale"

    Benoît XVI est arrivé au Mexique

    Voyage au Mexique et à Cuba : Benoît XVI accueilli dans la liesse

    Discours du pape à son arrivée au Mexique

    Aucun pouvoir n'a le droit de dévaloriser la dignité humaine

    Voir, sur KTO :

    Samedi 24 mars

    09h35 : Flash matin ‘Le pape dans l'avion'

    20h35 : Flash soir ‘Mexique les enjeux de la visite'

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  • Quand l'Amour n'est pas aimé

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    L'Evangile au Quotidien propose aujourd'hui à notre méditation un texte du bienheureux Titus Brandsma, carme néerlandais, martyrisé en 1942. C'est une invitation à l'héroïsme dans la foi et l'amour (trad. Itinéraire spirituel, Parole et Silence 2003, p. 163) :

    « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? »

          Nous vivons dans un monde où l'amour lui-même est condamné : on l'appelle faiblesse, chose à dépasser. Certains disent : « L'amour n'a pas d'importance, il faut plutôt développer ses forces ; que chacun devienne aussi fort qu'il le peut ; et que le faible périsse ! » Ils disent encore que la religion chrétienne avec ses sermons sur l'amour, c'est du passé... C'est ainsi : ils viennent à vous avec ces doctrines, et ils trouvent même des gens qui les adoptent volontiers. L'amour est inconnu : « l'Amour n'est pas aimé » disait en son temps saint François d'Assise ; et quelques siècles plus tard à Florence, sainte Marie-Madeleine de Pazzi sonnait les cloches du monastère de son Carmel pour que le monde sache combien l'Amour est beau ! Moi aussi, je voudrais sonner les cloches pour dire au monde comme il est beau d'aimer !

         Le néo-paganisme peut répudier l'amour, l'histoire nous enseigne que, malgré tout, nous serons vainqueurs de ce néo-paganisme par l'amour. Nous n'abandonnerons pas l'amour. L'amour nous regagnera les cœurs de ces païens. La nature est plus forte que la philosophie. Qu'une philosophie condamne et rejette l'amour et l'appelle faiblesse, le témoignage vivant d'amour renouvellera toujours sa puissance pour conquérir et captiver les cœurs de hommes.

  • Rendre le Christ plus visible que nous-mêmes

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    Beata_Maria_Karlowska_C.jpgTel était l'objectif de la Bienheureuse Maria Karlowska, fêtée aujourd'hui :

    Maria KARLOWSKA est une polonaise née en 1865 dans les territoires occupés par la Prusse (Poméranie). Là, elle a accompli une action de véritable samaritaine parmi les femmes touchées par une grande misère sociale et morale. Son zèle attira autour d'elle d'autres femmes avec lesquelles elle fonda la Congrégation des Sœurs Servantes du Bon Pasteur et de la Divine Providence. Pour les Sœurs et pour elle-même, elle avait établi l'objectif suivant: "Nous devons annoncer le Cœur de Jésus, c'est-à-dire vivre de lui, en lui et par lui de façon à devenir semblables à lui et nous devons faire en sorte que dans nos vies, il soit plus visible que nous-mêmes". Sa dévotion au Sacré-Cœur du Sauveur suscita en elle un grand dévouement pour les hommes et un amour qui ne dit jamais: "Assez". Grâce à cet amour et dans la mouvance du Saint Esprit, elle redonna la lumière du Christ à de nombreuses âmes et les aida à retrouver leur dignité perdue. Elle mourut en 1935. (source : abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie)

  • En video, l'offrande de Thérèse : "Je veux T'aimer, Te faire aimer"

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    "L'offrande de Thérèse" est une hymne liturgique pour la fête de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, carmélite. Elle est composée par le P. Jean Lévêque, OCD et interprétée par des frères Carmes de la Province de Paris (http://www.carmes-paris.org/). Édition: Atelier du Carmel - Carmel de St-Sever-Calvados (http://www.atelierducarmel.com/)

  • L'"anthropologie de l'ouverture", remède au drame de notre temps ?

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    Sur ZENIT.org :

    « Le Christ, destin de l’homme. Itinéraires d’anthropologie filiale » : ce livre du secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Jean Laffitte, évoqué sur ZENIT.org le 16 mars, a été présenté à Paris, au Collège des Bernardins, le mercredi 14 mars, entre autres, par le P. Olivier Bonnewijn, professeur à l’I.E.T. de Bruxelles.

    Le texte intégral de sa présentation figure sur le site de ZENIT.org : http://www.zenit.org/article-30433?l=french.

    Extrait :

    "(l') auteur (Mgr Laffitte) possède une vive perception du drame de notre temps : la fermeture à Dieu comme l’a spécialement analysé Gaudium et spes dans ses numéros sur l’athéisme, le rétrécissement individualiste de l’être humain et de la société. La gender theory en présente un symbole actuel particulièrement éloquent. Pourtant, « l’homme ne se limite jamais à l’horizon de ce monde. » « Il est incapable de se suffire à lui-même. (…) Il a une constitution que de nombreux auteurs (…) ont parfois qualifiée de structure dialogique. D’autres, comme Bruaire, sont allés encore plus loin en parlant de l’homme comme être-de-don. »

    D’où la question de fond qui traverse tous les chapitres : Comment échapper à cet emprisonnement ? Comment tracer des pistes - des « itinéraires » - pour parvenir à cette « anthropologie adéquate » dont parle Jean-Paul II ? Notre théologien pasteur part de très loin. Il commence par considérer l’embryon souvent prisonnier d’un regard très matérialiste et aboutit 560 pages plus loin au côté transpercé du Christ. « Il y a une contemporanéité du Cœur transpercé du Christ à l’homme de tous les temps », y compris à l’homme en son stade embryonnaire.Entre les deux, quel parcours ! La santé, le sida, la mort, le mariage, la famille, le corps, l’Eucharistie, la société, la paix entre nations, la démographie en Europe, l’objection de conscience et « la tolérance idéologique », la révolution sexuelle, l’inviolabilité de la conscience, la connaissance de Dieu et de la vérité, l’agir rationnel du croyant, le pardon. Toutes ces problématiques sont en réalité intrinsèquement reliées entre elles grâce aux rayons de cette anthropologie de l’ouverture."

  • Une belle figure d'évêque

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    Saint Turibe-Alphonse est ainsi présenté sur missel.free :

    Turibe-Alphonse, second fils du seigneur de Mongrovejo, naquit le 18 novembre 1538 à Mayorga, dans la province espagnole de Léon. Il fut porté vers la piété et l’horreur du péché dès l'enfance où il éprouvait un très vif bonheur en ornant les autels et en servant les pauvres. Fort dévôt à la Sainte Vierge dont il récitait chaque jour son office et le rosaire, il jeûnait tous les samedis. Lorsqu’il faisait ses études à Valadolid et à Salamanque, il donnait une partie de son dîner aux pauvres.

    Bien que laïc, Philippe II le nomma président du tribunal de l'Inquisition à Grenade où il resta cinq ans avant d'être nommé, contre sa volonté, archevêque de Lima, capitale du Pérou ; Philippe II pensant que Turibe-Alphonse de Mongrovejo était le seul homme capable de faire cesser les scandales des conquistadores qui empêchaient la conversion des Péruviens.

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  • « Lunch-débat » à l’Université de Liège, le mardi 27 mars à 18h00 :

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    Union_ royale_logo 2.gifDans le cadre de son cycle de rencontres 2011-2012 « neutralité ou pluralisme », l’Union des Etudiants catholiques de Liège (Cercle « Ethique sociale ») organise un lunch-débat  sur le thème  « Politique et Religion dans la Pensée grecque » . La parole sera donnée à un spécialiste de la philosophie morale et de la pensée religieuse de l’antiquité grecque : André Motte, professeur hre à l’Université de Liège et directeur de la revue internationale « Kernos ».

    Quelle leçon peut-on tirer aujourd’hui de l’histoire des rapports entre la religion, la philosophie et la politique dans la Grèce antique ? Jusqu’où la vie religieuse était-elle encadrée par le pouvoir politique ? L’impiété était-elle admise ? Pourquoi Socrate fut-il condamné ? Comment les Grecs ont-ils concilié l’essor de la philosophie et les mythes du polythéisme ? Celle-ci a-t-elle  transformé l’image des dieux ?  Pour les Grecs, existe-t-il une morale et un droit naturels fondés sur la raison, la nature, l’intuition, voire la providence ? La loi naturelle vient-elle des dieux ou s’impose-t-elle à eux aussi par une fatalité immuable ? L’Antigone de Sophocle est-elle l’illustration tragique de cette loi et ou du devoir d’agir selon sa conscience individuelle face aux décisions du pouvoir politique ? Ces questions ne sont pas anachroniques : elles rejoignent l’éternel débat sur les rapports entre la foi et la raison, la morale sociale, l’ordre et la liberté.

    Réponse au lunch-débat que le Professeur André Motte animera le mardi 27 mars prochain à 18 heures  à l’Université de Liège, place du XX août, 7 1er étage (accès par la grande entrée). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F :10 €  (à régler sur place). 

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel. 04.344.10.89 ou en cliquant ici: info@ethiquesociale.org

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    Les rencontres suivantes sont programmées comme suit (aux mêmes lieu et heures) :

     Mercredi 25 avril 2012 :

     Neutralité ou pluralisme dans l’espace public : avec Francis Delpérée, sénateur, professeur ém. de droit constitutionnel à la Faculté de droit de l'Université Catholique de Louvain (UCL) 

     Mardi 29 mai 2012 :

     Religions et État  dans l’Islam : avec Vincent LEGRAND, professeur à  la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques de l’Université Catholique de Louvain (UCL), ancien chargé de cours au Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité de l’ULB à Bruxelles

     Mercredi 20 juin 2012 :

     La religion en droit comparé à l'aube du XXIe siècle : avec Louis-Léon Christians, professeur de droit des religions à la Faculté de Théologie de l’Université Catholique de Louvain (UCL), Vice-Président de l’Institut de recherche Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés.

     Renseignements et inscriptions : e-mail : à info@ethiquesociale.org téléphone : 04.344.10.89 ou 04.253.25.15, portable : 0475.83.61.61

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  • Le voyage du pape au Mexique

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    Pour cet évènement imminent, nous vous renvoyons au site ami, "Benoît-et-moi" qui consacre plusieurs pages à cet évènement :

    Benoît XVI au Mexique Un universitaire mexicain, Jorge E. Traslosheros, parle du voyage de Benoît XVI dans son pays... Un article paru sur le portail <paginasdigital.es> traduit par Carlota (21/3/2012)

    Pour le Pape de 85 ans, une chose très spéciale Entretien avec le Cardinal Javier Lozano Barragán, le seul cardinal mexicain qui fera partie de la suite qui accompagnera Joseph Ratzinger dans son pays natal (21/3/2011)

    Mexique: Benoît XVI et le voeu de Jean-Paul II Très belle interviewe du Cardinal Bertone (pourtant souvent brocardé) sur la visite du Saint-Père au Mexique, sur Radio Vatican en italien. Il n'y a aucune motivation politique à ce voyage. Mais le Pape se fera le défenseur de la vie - sous toutes ses formes - et de la famille. Quant au choix de ne pas se rendre à Mexico, les explications ne sont pas (ou pas seulement) sanitaires: Benoît XVI accomplit le voeu de Jean-Paul II (20/3/2012).

    Mexique: enthousiasme et affection pour le Pape A la veille du départ de Benoît XVI pour le Mexique et Cuba, le Pr Guzman Carriquiry , urugayen, secrétaire de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, répond aux questions d'Andrea Tornielli (20/3/2012)

    La trêve des narco-trafiquants, au Mexique Ils acceptent la trêve proposée, il y a trois semaines par l'Archevêque de León, à l'occasion de la visite du Pape. Des mesures de sécurité exceptionnelles - et justifiées! - prévues (20/3/2012)

    Le Pape dont a besoin l'Eglise d'aujourd'hui Sur Vatican Insider, une interviewe de don Pascual Chávez, actuel recteur majeur de la Congrégation salésienne de don Bosco. Il est né au Mexique (en 1947), et a vécu six ans à Cuba: "Pour moi, le pape Benoît XVI, c'est le Pape dont a besoin de l'Église d'aujourd'hui" (19/3/2012).

    Voir aussi, sur ZENIT.org :

  • Le "lion de Münster", un prélat face au régime nazi

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    Card.v.Galen-111x.jpgCe 22 juin, on fait aussi mémoire du bienheureux Clemens August, comte von Galen, évêque de Münster et cardinal (1878-1946). Nous empruntons à l'Evangile au Quotidien cet extrait du sermon prononcé par le cardinal José Saraiva Martins lors de la béatification de ce prélat courageux :

            S'il existe un trait dominant, dans la figure du Cardinal Clemens August von Galen, Évêque de Münster, (...) c'est précisément d'avoir pratiqué les vertus du chrétien et du pasteur, de façon éminente et héroïque, à une époque si difficile pour l'Église et la nation allemande. L'Allemagne était alors sous le joug du national-socialisme. Le diocèse de Münster peut bien s'enorgueillir d'avoir eu pour Évêque, sur la chaire de saint Ludger, un pasteur qui s'est opposé avec courage à l'idéologie qui méprisait l'humanité et à la machine de la mort de l'état national-socialiste, au point de mériter la dénomination de « Lion de Münster ».

             Clemens August von Galen naquit le 16 mars 1878 dans le château de Dinklage dans la région de l'Oldenburg, aux alentours de Münster. Il grandit dans un milieu rural, au sein d'une grande famille reflétant la vie ecclésiale et sociale de son temps. Une fois l'école et ses études terminées, il fut ordonné prêtre en 1904. Pendant deux ans, il fut aumônier et secrétaire de son oncle, l'Évêque auxiliaire Maximilian Gereon von Galen. L'un des plus grands changements de sa vie fut son transfert à Berlin. Pendant 23 ans, il dut affronter la difficile période de la Première Guerre mondiale et les désordres de la République de Weimar et leurs lourdes conséquences sociales. En 1929, il fut nommé curé de l'église paroissiale de saint Lambert à Münster. Le deuxième changement encore plus important de sa vie fut sa nomination inattendue comme Évêque de Münster, à l'automne 1933.

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  • Québec : les autorités publiques imposent aux écoles un cours « interconvictionnel » de morale et de culture religieuse

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    Au Québec, des parents catholiques réclamant pour leurs enfants l’exemption d’un « Cours d'éthique et culture religieuse » ont été déboutés. C’est l’occasion de découvrir les enjeux d’une telle demande et de la réponse de la cour. L’association des parents catholiques du Québec (APCQ) présente ces enjeux, et l’enjeu principal : la liberté religieuse. Extraits de l’interview de Mme Morse-Chevrier par Anita Bourdin :

     « Zenit – Madame Jean Morse-Chevrier, vous êtes présidente provinciale de l'Association des parents catholiques du Québec: quels sont ses objectifs ?

    Mme Jean Morse-Chevrier - (…) promouvoir un système scolaire axé sur le primat de la personne humaine et sur son épanouissement dans toutes ses dimensions :  physique et intellectuelle, morale et religieuse, professionnelle, civique et culturelle. Mais aussi promouvoir l’éducation et la culture chrétiennes dans tous les milieux de vie de l’enfant et de la jeunesse, propager et appliquer les principes du droit naturel et de la doctrine de l’Église en matière d’éducation et de culture (…).Enfin, nous voudrions aider à former de véritables familles chrétiennes(…).

    Le combat pour la vraie liberté d'enseignement semble se faire plus difficile depuis quelques années au Canada? Pourquoi?

    En ce qui concerne le Québec, il y a eu,  depuis 50 ans, des manifestations nombreuses politiques de volonté de déconfessionnaliser le système scolaire (…).

    En février, des parents de Drummondville qui réclamaient une exemption pour ses enfants du Cours d'éthique et culture religieuse (ECR) a exprimé sa déception après avoir été débouté par la Cour suprême. Qu’est-ce que les parents objectent au cours d’ECR?

    Nous avons formulé dix objections principales. Primo, ce cours banalise la religion en plaçant toutes les religions, spiritualités, mouvements religieux et visions du monde sur un pied d’égalité.

    Plus encore, il représente faussement la religion, en la présentant sans sa dimension transcendante. Par exemple dans les noms du divin on ne trouve pas le nom de Jésus.

    Le cours ne permet pas non plus de comprendre chacune des religions, car aucune d’elle n’est présentée dans son entièreté. Chacune est présentée de façon partielle à travers un ensemble de thèmes où les contenus d’une religion sont juxtaposés aux contenus des autres religions. Par ex. on parle des célébrations et on met côte à côte, Noël, Sukkoth, Wesak, Divali, la Fête des mères etc. À la fin de ce cours,  on peut prévoir que l’enfant ne connaîtra ni sa propre religion ni celle des autres et qu’il aura une très grande difficulté à démêler l’une de l’autre.

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