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Foi - Page 936

  • Tunisie: des déclarations qui sèment le trouble

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    C'est une série de mots choisis qui mettent la Tunisie en émoi. Un glissement sémantique, d'abord: dans le cadre des discussions sur la place de la femme dans la nouvelle Tunisie, les députés du parti islamiste Ennahda, vainqueur des premières élections libres, ne parlent plus désormais d'égalité entre l'homme et la femme, mais de "justice". Dans un pays qui a longtemps fait figure de modèle en matière d'émancipation de la femme - émancipation relative, car si la femme tunisienne était plutôt protégée dans le code civil sous l'ère Ben Ali, elle ne pouvait, par exemple, prétendre à la même part d'héritage qu'un homme - ce glissement n'est pas passé inaperçu.
     Il a été suivi d'un certain nombre de petites phrases. Le leader d'Ennahda lui-même, Rached Ghannouchi, a fait le 29 octobre dernier une déclaration qui est passée à peu près inaperçue en Occident: il a proposé d'abroger les dispositions permettant l'adoption, interdit en islam, pour y substituer la kefala prônée par la charia - une sorte de tutelle bénévole dans laquelle l'absence de liens du sang est clairement exprimée. Outre le fait que cela représente une islamisation du droit actuel, l'emploi par Ghannouchi du terme laqit ("bâtards') pour qualifier les enfants abandonnés a choqué.
     En novembre, la déclaration de l'une des figures modernistes du parti Ennahda, la députée Souad Abderrahim, a provoqué là encore une vive émotion. "Les mères célibataires sont une infâmie, et elle ne devraient pas aspirer à un cadre légal qui protège leurs droits", a-t-elle déclaré sur la radio arabophone Monte-Carlo Doualiya. Il y a quelques jours, la déclaration de la ministre des affaires de la femme et de la famille Sihem Badi a provoqué un nouveau tollé. En déclarant que le mariage coutumier (orfi) était "de la responsabilité personnelle de chacun", elle a semblé cautionner une pratique jusque-là interdite et qui dispense surtout l'homme de la moindre responsabilité envers sa femme. Interrogée hier à ce sujet par les internautes du Monde, elle a fait machine arrière. Pendant ce temps, la tension ne retombe pas dans l'université de la Manouba, théâtre depuis des semaines d'un blocus par des étudiantes salafistes réclamant le droit de suivre les cours voilées. Mercredi, des affrontements entre universitaires et salafistes ont fait cinq blessés, de nombreux dégâts matériels et une image a choqué: celle de jeunes gens arrachant le drapeau tunisien et le piétinant, pour le remplacer par le drapeau islamique. Référence: Tunisie: les laïcs de plus en plus inquiets

    Non, en Tunisie non plus les partisans de la laïcité de l’Etat n’ont pas le vent en poupe. Et l’idéologie de la post-modernité c’est bon pour la démocratie libérale avancée des occidentaux.

  • La plus délicieuse figure de la geste de Don Bosco

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    Source : abbaye-saint-benoit.ch

    "Dominique est la plus délicieuse figure de la geste de don Bosco" (Daniel-Rops). C'est le deuxième enfant d'une famille qui devait en compter dix. Domenico naît en 1842 à Riva presso di Chieri, à une vingtaine de km à l'est de Turin. Sa famille est pauvre, ce qui oblige son père à exercer à tour de rôle les métiers de forgeron ou de paysan suivant les nécessités et à changer plusieurs fois de lieu d'habitation. Deux ans après la naissance de Dominique, ses parents retournent dans leur pays d'origine, le hameau de Murialdo, village natal de Don Bosco. Dès l'âge de cinq ans, Dominique suit la messe quotidiennement et lorsque, parfois l'église n'est pas encore ouverte, il s'agenouille à la porte et prie, quel que soit le temps. Le curé raconte: "Encore très jeune et de petite taille, il ne pouvait transporter le missel; c'était curieux de le voir s'approcher de l'autel, se hausser sur la pointe des pieds, tendre les bras tant qu'il pouvait, faire tout son possible pour atteindre le porte-missel. Si le prêtre ou quelqu'un d'autre voulait lui faire un plaisir immense, il devait, non pas transporter le missel, mais le lui rapprocher suffisamment, et alors, tout joyeux, il le portait de l'autre côté de l'autel." Il n'est pas étourdi et dissipé comme les garçons de son âge. Très pieux, on n'a pas besoin de lui rappeler ses prières. C'est plutôt lui qui les rappelle à ses parents quand, pressés par la tâche, ils les oublient.

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  • Le numéro 1513 de l'Homme Nouveau (10 mars 2012)

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    Au sommaire du numéro 1513 daté du 10 mars 2012 (commande) :

    Evénement : Présidentielles françaises : Un juste vote ?

    Quelques réflexions sur le programme de divers candidats à l'aune de la doctrine catholique.

    Dossier : Liturgie

    Des évêques réagissent au sujet des traductions liturgiques.

    Actualités : Aux frontières de l'humain.

    Un congrès s'est tenu à Rome sur la personne humaine à l'heure de la révolution biotechnologique. Éclairant !

    Kevin Ford, un jeune fermier en Amérique.

    La contraception accessible à tous : Un rapport demande l'accès gratuit à toute contraception pour les mineur(e)s. Il montre en effet que ces derniers ne l'utilisent guère.

    Culture : Le père Frederick William Faber, avocat de l'Église et chantre du Salut.

    Saint François d'Assise selon les écrits de Padre Pio.

    Figure spirituelle : Catherine Drexel, mère et servante des Indiens et des Noirs.

    Magistère : Le Pape invite les cardinaux à avoir saint Pierre pour modèle.

    Tribune : Le frère Marie-Angel, soldat du feu, soldat de Dieu.

  • Frigide Barjot à la Cathédrale de Bruxelles

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    voici_20ans_frigide_barjot_1_.jpgDans le cycle "CHEMINS de CONVERSION",

    en différé sur RCF-Bruxelles depuis la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles,

    le témoignage de Frigide Barjot à écouter ici

     

  • "J'ai aimé les plaisirs éphémères..."

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    Un superbe texte du XIIe siècle que l'Evangile au Quotidien nous propose en ce jour de carême :

    de Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien, (Jésus, Fils unique du Père, 624s ; SC 203 (trad. SC p. 162 rev.)

    « Il leva les yeux »

    Comme le riche qui aimait la vie des plaisirs,
    J'ai aimé les plaisirs éphémères,
    Avec ce corps animal qui est le mien,
    Dans les plaisirs de cet insensé...

    Et de tant de si grands bienfaits
    Que tu m'as donnés gratuitement,
    Je ne t'ai pas rendu la dîme
    Prise sur tes propres dons.

    Mais tout ce qui était sous mon toit
    Amassé de la terre, des airs et de la mer,
    Tes bienfaits innombrables,
    Je croyais que c'était ma propriété.

    De tout cela je n'ai rien donné au pauvre
    Et pour ses besoins je n'ai rien mis de côté :
    Ni nourriture pour la personne affamée,
    Ni couverture pour le corps nu,

    Ni hospice pour l'indigent,
    Ni demeure pour l'hôte étranger,
    Ni visite au malade,
    Ni non plus de soin pour les prisonniers (cf Mt 25,31s).

    Je ne me suis pas attristé pour le chagrin
    De l'homme triste à cause de ce qui l'accable ;
    Et je n'ai pas partagé non plus la joie de l'homme joyeux,
    Mais j'ai brûlé de jalousie contre lui.

    Tous ceux-là sont d'autres Lazare...
    Ils gisent dehors à ma porte...
    Quant à moi, sourd à leur appel,
    Je ne leur ai pas donné les miettes de ma table...

    Les chiens de ta Loi au-dehors
    Les consolaient au moins avec leur langue ;
    Et moi qui entendais ton commandement
    Avec ma langue j'ai blessé celui qui te ressemble (Mt 25,45)...

    Mais donne-moi dès ici-bas le repentir,
    Pour que je fasse pénitence pour mes péchés...
    Afin que ces larmes éteignent
    La fournaise ardente avec ses flammes brûlantes...

    Et au lieu de la conduite d'un homme sans miséricorde,
    Établis au plus profond de moi la pitié miséricordieuse,
    Pour que, en faisant miséricorde au pauvre,
    Je puisse obtenir ta miséricorde.

  • La prière des mères

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    Interview de la fondatrice de l'initiatrice de la "prière des mères" sur ZENIT.ORG

    Les « Prières des Mères », par Veronica Williams

    Transmettre aux enfants un monde meilleur

    « Nous savons que Dieu aime nos enfants. Nous ne devrions donc pas nous effrayer ni nous inquiéter pour eux, mais avoir confiance en Dieu », déclare Veronica Williams, Anglaise, auteur du livre: "La joie de s’abandonner à Lui".

    A l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars, elle confie aux lecteurs de Zenit les débuts et le développement des “Prières des Mères” à travers le monde.

    Zenit – Veronica, vous êtes mère, grand-mère et arrière grand-mère : comment avez-vous commencé à prier pour vos enfants ?

    Veronica Williams – Je me trouvais avec un groupe de chrétiens qui avaient préparé un document intitulé : « Quelle terre allons-nous laisser à nos enfants ? ». Il était rempli de statistiques sur tout ce qui affecte négativement nos enfants. La drogue, par exemple, la pornographie, la violence, les abus sur les mineurs et la mauvaise littérature. Nous avions l’intention de le présenter au Parlement de Londres et nous espérions que cette description de notre monde provoquerait un choc parmi les hommes politiques. Malheureusement, cela n’a eu aucun effet positif.

    C’était en 1995… A l’époque, j’avais 9 petits-enfants. J’avais eu un tel choc en lisant le rapport que je me demandais dans quelle société mes petits-enfants grandissaient. Je voulais faire quelque chose, mais je me sentais trop petite face à de tels problèmes. Mais je venais de faire une expérience merveilleuse qui m’avait fait comprendre la puissance de la prière lorsqu’on abandonnait tout au Seigneur.

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  • Silence et prière

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    Source : Vatican Information Service (actuellement inaccessible)

    Benoît XVI a clos aujourd'hui son cycle de catéchèse sur la prière de Jésus en parlant à l'audience générale, tenue Place St.Pierre, du silence, qui occupa lui aussi une grande partie de sa vie terrestre. La première disposition nécessaire pour recevoir la Parole de Dieu, a-t-il dit, « est le silence intérieur comme extérieur, ce qui est assez difficile pour nous. Notre monde ne favorise pas le recueillement et on a souvent l'impression qu'on ait souvent même peur de se détacher du fleuve de paroles et d'images qui remplit nos journées... La grande tradition patristique rappelle que les mystères du Christ sont liés au silence dans lequel la Parole peut effectivement trouver sa place en nous... Ce principe vaut pour la prière personnelle comme pour la liturgie. Afin de faciliter une bonne écoute, l'une comme l'autre doivent être enrichies de temps de silence et de recueillement ». Le silence permet d'ouvrir en nous un espace d'accueil pour Dieu, afin que sa Parole y demeure et que son amour abreuve toute notre existence.

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  • Même une petite flamme qui vacille...

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    "Même une petite flamme qui vacille soulève le lourd manteau de la nuit. Combien plus de lumière pourrez-vous faire tous ensemble, si vous êtes proches les uns des autres dans la communion de l'Eglise! Si vous aimez Jésus, aimez l'Eglise! Ne vous découragez pas devant les fautes et les manquements de certains de ses fils! Le préjudice causé par certains prêtres et religieux à des personnes jeunes et fragiles nous remplit tous d'un profond sentiment de tristesse et de honte. Mais pensez à la grande majorité des prêtres et des religieux qui vivent généreusement leur engagement, et dont l'unique désir est de servir et de faire le bien! Aujourd'hui, il y a ici beaucoup de prêtres, de séminaristes et de personnes consacrées:  soyez proches d'eux et soutenez-les! Et si, au plus profond de votre coeur, vous entendez résonner le même appel au sacerdoce ou à la vie consacrée, n'ayez pas peur de suivre le Christ sur la voie royale de la Croix! Dans les moments difficiles de l'histoire de l'Eglise, le devoir de la sainteté devient encore plus urgent. Et la sainteté n'est pas une question d'âge. La sainteté, c'est vivre dans l'Esprit Saint, comme l'ont fait Kateri Tekakwitha, ici en Amérique, et de nombreux autres jeunes..."

    Jean-Paul II, aux JMJ de Toronto, il y a déjà 10 ans!

    (Merci à Anne-Chantal)

  • Le chemin de Compostelle

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    coquille_saint_jacques.jpgLes mois d'été approchent. Il est un chemin sur lequel beaucoup se risquent, en quête de spiritualité, et la plupart se retrouvent différents au terme de cette expérience. Certains esprits un peu étroits regretteront qu'il ne s'agisse pas d'une démarche toujours explicitement motivée de façon strictement religieuse et catholique. Mais si l'on faisait un peu confiance à l'Esprit qui souffle où il veut et quand il veut ?

    Pour "tout savoir" sur le chemin de Compostelle, ce portail : http://www.chemindecompostelle.com/

  • Le pape en paroisse et en famille

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    Benoît XVI est allé visiter une paroisse de la banlieue romaine, dimanche dernier. Voici une photo (sur le site Benoît-et-moi) qui reflète l'ambiance bon enfant de cette visite et qui n'est pas dénuée d'humour :

    Pape_201203a.png

  • A Milan, du 30 mai au 3 juin : VIIe Rencontre Mondiale des Familles

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    photo2.jpgSur le thème :

    LA FAMILLE : LE TRAVAIL ET LA FÊTE

    Pour découvrir le programme, prendre connaissance de l'évènement, vous inscrire (en français), cliquer sur l'image ci-contre.

    témoignage :

    "Nous vous encourageons à vous y inscrire seul(e), en couple, en famille ou en groupe (via le site internet, avant le 31 mars, pour participer en tout ou en partie à l'événement), pour vivre un moment d'Eglise universelle fabuleux et revigorant, qui célèbrera la famille, fondement de la société et donc espérance pour l'avenir de notre monde. Ayant participé avec nos enfants à la 5ème Rencontre Mondiale des Familles il y a 6 ans à Valence en Espagne, nous pouvons témoigner combien ce événement reste pour nous un souvenir très fort qui a contribué à souder notre famille. C'est le genre de "folie" qu'on ne regrette jamais d'avoir eu l'audace de faire."

    La Lettre du pape :

    En conclusion de la VIe rencontre mondiale des familles, qui s’est déroulée à Mexico en janvier 2009, j’ai annoncé que le prochain rendez-vous des familles catholiques du monde avec le Successeur de Pierre aurait eu lieu à Milan, en 2012, sur le thème: «La famille: le travail et la fête».

    Désirant à présent lancer la préparation de cet événement important, je suis heureux de préciser que celui-ci, si Dieu le veut, se déroulera du 30 mai au 3 juin et de fournir dans le même temps quelques indications plus précises relatives au thème et aux modalités de réalisation.

    Le travail et la fête sont intimement liés à la vie des familles: ils conditionnent leurs choix, influencent les relations entre les époux, et entre les parents et les enfants, ont un effet sur le rapport de la famille avec la société et l’Eglise. Les Saintes Ecritures (cf. Gn 1-2) nous disent que famille, travail et jours fériés sont des dons et des bénédictions de Dieu pour nous aider à vivre une existence pleinement humaine.

    L’expérience quotidienne atteste que le développement authentique de la personne comprend tant la dimension individuelle, familiale et communautaire que les activités et les relations fonctionnelles, ainsi que l’ouverture à l’espérance et au Bien sans fin.

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  • Des tempérants, passionnés de solidarité...

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    Dans son compte-rendu de la deuxième conférence de carême à Notre-Dame de Paris, Philippe Maxence (l'Homme Nouveau) cite l'oratrice, Soeur Cécile Renouard :

    « Tempérance semble s’opposer à passion. C’est une erreur ! Il s’agit, au contraire, d’être des passionnés de la solidarité, et c’est bien dans cet élan que nous apprendrons à être tempérants. Tempérance pour consommer moins et autrement ; tempérance pour mettre de la mesure face à l’hybris de nos comportements prédateurs, et pour identifier les limites de notre monde commun. Elle est possible ! Nous disposons d’un trésor inouï : un évangile qui nous invite à la béatitude de la pauvreté, à l’équilibre, au partage, tout en faisant sans cesse éclater, dans le champ théologal, dans le champ du Royaume, toutes nos jauges : n’est-il pas dit dans l’Évangile de Saint Luc “donnez et on vous donnera, c’est une bonne mesure, tassée, secouée, débordante qu’on versera dans le pan de votre vêtement, car c’est la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous.” (Lc 6,38) ? Derrière l’obsession de la maximisation du profit et la fuite éperdue vers le toujours plus, que de peurs et que de manques d’audace ! Il nous faut apprendre à nous saisir des capacités offertes par les nouvelles technologies, par les innovations techniques, comme un tremplin vers une économie à la fois locale et reliée ; porteuse de sens, peu gourmande en énergie et favorable à des maillages multiples. Il nous faut apprendre aussi à privilégier des styles de vie qui évitent de dépenser des sommes folles pour réparer les dommages que nos prétendus “progrès” ont engendrés. Il nous faut donc maintenant consentir à la remise en cause radicale de notre modèle de croissance pour parvenir à une meilleure qualité de vie. »

    Lire cette conférence "à deux voix", in extenso, ici : http://www.paris.catholique.fr/