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Foi - Page 940

  • « Pourquoi le nombre des catholiques diminue-t-il au Brésil? »

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    Réponse du Père Piero Gheddo, missionnaire au Brésil,  sur le site de l’agence Zenit :

    (…) Le 29 juin 2012, un communiqué de l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IGBE) a suscité un vaste écho dans la presse brésilienne et internationale. D’après le recensement de 2010, le pourcentage de catholiques, sur 190 millions de Brésiliens, est aujourd’hui de 64,6 % (123 millions). Lors du premier recensement brésilien de 1872, les catholiques étaient de 99,7 %, en 1972 ils représentaient 91,8 % et en 2000 73,6 %. Le Brésil risque de laisser en quelques années la palme du ‘premier pays catholique dans le monde’ au Mexique, qui a 112 millions d’habitants, dont 88 % se déclaraient catholiques en 2010.

    Les catholiques qui quittent l’Eglise suivent les Eglises protestantes traditionnelles ou les diverses dénominations évangéliques qui, en 1980, comptaient 6,6% des Brésiliens, 9% en 1991, 15,4% en 2000 et 22,2% en 2010 sur un total de 42,6% millions de croyants.  Dans le monde « évangélique » brésilien, les dénominations « pentecôtistes » attirent la majorité des fidèles, environ 25 millions, et sont en pleine croissance. Le nombre des athées, des agnostiques et des personnes sans religion définie augmente aussi ; il est passé de 4,7% à 8% sur un total d’environ 15 millions de personnes. La très grande majorité d’entre eux se déclarent sans religion spécifique, alors que les athées sont 615.096 et les agnostiques 124.436. En revanche, le nombre des Brésiliens qui se déclarent adeptes de la religion « spiritiste » est en baisse, tandis que seulement 0,3% adhèrent à des religions d’origine africaine comme le candomblé ou l’umbanda.

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  • Diocèses belges : ordinations sacerdotales 2012

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    La Belgique peut compter sur 7 nouveaux prêtres ordonnés le dimanche 24 juin 2012, jour de la fête de saint Jean-Baptiste. Arnaud Ngouedi, Christophe Malisoux et Cyrille Mattiuzzo, ont été ordonnés par l’évêque de Namur, Mgr Rémy Vancottem. A la cathédrale des Saint Michel et Gudule à Bruxelles, c’est Mgr André-Joseph Léonard archevêque de Malines-Bruxelles qui a ordonné les trois séminaristes, Henry Haas, Mario Rosas et Benoît Menten. A Liège, Désiré van Ass, diacre permanent depuis 1986, veuf, père et grand-père, a été ordonné des mains de Mgr Aloys Jousten. A Tournai, il n’y a pas d’ordination presbytérale cette année et dans le diocèse de Bruges, un séminariste sera ordonné au mois de septembre. Référence :  Sept jeunes nouveaux prêtres en Belgique

     Bref, toujours moins nombreux. Sept plus un égale huit : trois pour le diocèse de Namur, trois pour l’archevêché de Malines-Bruxelles, un pour le diocèse de Liège, un pour le diocèse de Bruges, zéro pour les diocèses de Tournai, Gand, Anvers et Hasselt. En Flandre, on approche du zéro absolu. Mais la Belgique francophone n’a pas de quoi se vanter non plus. Quant à la jeunesse et la nationalité belge,  c’est à voir…

    Vous avez dit : un synode sur la nouvelle évangélisation, à Rome en octobre pour lancer une « Année de la foi » ?  Oui, mais  pour paraphraser un de nos évêques, « Rome, c’est loin ». En effet. Et puis, suffit-t-il d’exalter le cinquantenaire de Vatican II  et de relire  les actes de ce concile infructueux pour en sortir ?

  • Le festival marial des familles à Banneux

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    Paul Vaute, dans la Gazette de Liège, nous informe au sujet du festival des familles à Banneux :

    Les familles ont aussi leur festival

    Il est organisé pour la deuxième fois sur le site de la Vierge des pauvres. Tous sont conviés par la Communauté Saint-Jean, y compris les blessés de la vie

    Le premier avait eu lieu en 2010 avec l’intention, du côté des organisateurs, de recommencer tous les deux ans si le succès était au rendez-vous. Ce fut le cas. Le Festival marial des familles, deuxième édition, se déroulera à Banneux du 8 au 12 août prochains, avec un fil rouge tiré de l’Evangile : "Pour que vous ayez la vie en abondance" (Jean 10:10). "On était 500 participants il y a deux ans, nous dit Bernard de la Croix, en charge de la communication et de la coordination. Il y avait des Belges, des Luxembourgeois, des Français, mais des Liégeois avant tout. Cette année, nous avons davantage de personnes qui sont en difficulté financière et que nous aidons".

    Cette fois encore, des frères, des sœurs et des laïcs de Saint Jean, héritiers spirituels du père Marie-Dominique Philippe, encadreront les temps de formation, de ressourcement, de recueillement, comme le font aussi, les années impaires, leurs homologues en France, à Pellevoisin (Indre). Installés chez nous à Libramont, à Banneux et à Jette, ils se définissent comme voulant "répondre à l’appel du Christ à la suite du disciple bien-aimé" et se mettre à l’école de Marie.

    Quelles activités pendant ces cinq jours ? Des moments de prière et des célébrations ainsi que des conférences, bien sûr, mais aussi des divertissements avec, pour les enfants et adolescents, des programmes spécifiques adaptés aux différents âges (ateliers, catéchèse, chants, jeux, sports ). Des bébés aux grands-parents, chacun doit en principe pouvoir trouver sa "niche".

    Les principaux intervenants seront le frère Thomas, prieur général des frères de Saint Jean, l’abbé Leo Palm, recteur du sanctuaire de Banneux, Emmanuel Tourpe, philosophe, et le frère Stéphane Marie, médecin, philosophe et théologien. La messe d’envoi, le dimanche 12 août, sera présidée par Mgr Warin, évêque auxiliaire de Namur.

    Bien sûr, l’invitation adressée aux familles n’omet pas celles qui sont dans l’épreuve, en échec, recomposées "Les familles qui s’inscrivent ne sont pas toujours des familles catholiques modèles pour le dire comme cela, explique Bernard de la Croix. Nous avons évidemment plus de familles nombreuses que la moyenne sociétale, mais quand on compare avec le festival français, c’est ici beaucoup plus un patchwork".

    A noter qu’on peut aussi venir pour une seule activité et que des camps de préparation sont organisés pour les jeunes désireux de se mettre au service du Festival.

    Inscriptions : 30 euros (> 18 ans) ou 20 (> 4 ans) ou 15 (0-3 ans) ou gratuit (4è enfant et plus). Rue de la Sapinière 50, 4141 Banneux, tél. 0471.68.90.70, www.festivaldesfamilles.be.

  • Le décollage d'un nouveau prêtre

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    François, 28 ans, a été ordonné prêtre le 13 mai 2012. Pour Jeunes Cathos Blog, il écrit le « Journal d’un jeune séminariste », devenu « Journal d’un jeune prêtre ».

    Il y a deux mois, j’ai été ordonné prêtre ; je souhaite aujourd’hui revenir avec vous sur ce WE d’ordination.

    Tout a commencé le samedi 12 mai matin, quand j’ai pris la direction de l’aérodrome de Valenciennes en compagnie de Jean (qui a également été ordonné prêtre le 13 mai) et Matthieu (qui a été ordonné diacre en vue du sacerdoce le 13 mai). A l’aérodrome nous attendait Philippe, un paroissien de Valenciennes, qui a mis son avion et ses talents de pilote au service du diocèse de Cambrai pour nous emmener le survoler.

    Durant plus d’une heure et demie, nous avons survolé le diocèse et nos différentes paroisses (paroisses familiale, paroisses de stage, et futurs paroisses…) où nous avons aperçu des paroissiens présents au pied de chaque église pour guetter le passage de l’avion. (Ce fut l’occasion pour plusieurs paroisses d’organiser après le passage de l’avion un temps de prière pour les vocations ou des expositions sur les vocations…) En prenant de la « hauteur », nous avons pu voir la grande diversité de notre diocèse, avec ses bocages, ses villes, ses villages, ses usines, son bassin minier,…

    Nous avons atterri à l’aérodrome de Cambrai où le vicaire général nous attendait pour nous emmener à l’archevêché pour un déjeuner avec Mgr Garnier. Après ce repas et ce temps de partage sur les divers réalités de notre diocèse, nous nous sommes rendus à la cathédrale pour une « répétition. »

    En fin de journée, un pique-nique avec les ordinands été organisé dans ma paroisse avant une veillée de témoignage, de louange et de prière pour les vocations qui a rassemblé de nombreux jeunes et moins jeunes autour des ordinands ; cette prière pour les ordinands et pour les vocations s’est prolongée toute la nuit par une nuit d’adoration.

    Le dimanche 13 mai, jour de l’ordination, nous entrons à 15h30 dans une cathédrale comble.

    La liturgie commence. Après l’homélie, vient la liturgie d’ordination avec la prostration durant la litanie des Saints puis l’imposition des mains par l’archevêque et l’ensemble des prêtres, la prière d’ordination, la remise de l’étole et de la chasuble, l’onction des mains, la remise du calice et de la patène. Viendra ensuite la première concélébration.

    L’ordination fut un moment de grâce et aussi un moment où l’on se sent petit, où l’on s’abandonne totalement à la grâce de Dieu.

    A la fin de l’ordination, Mgr Garnier nous a donné nos nouvelles missions pour les années à venir : je suis envoyé à partir de septembre comme vicaire au service des deux paroisses de la ville de Cambrai, et plus particulièrement au service des jeunes de ces deux paroisses. (Enseignement public, enseignement catholique, et mouvements…)

    J’ai choisi comme devise d’ordination une phrase du vénérable Père Sevin .sj : « Me donner et non me prêter. » C’est dans cet esprit que je souhaite vivre mon ministère de prêtre.

    Me confiant à votre prière.

    Père François Triquet

  • Tant de bruit pour... ?

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    Le monde des médias catholiques est devenu subitement bien attentif au sort de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Pas un jour ne se passe sans que nouvelles et rumeurs ne soient relayées par la presse et les réseaux sociaux pour nous tenir au courant de ce qu'il advient des disciples de Mgr Lefèbvre et de leurs négociations avec Rome. Le sort de l'Eglise serait-il lié à celui de cette fraternité? Ou bien la signification d'un rapprochement entre Rome et ceux qui se réclament de la Tradition de l'avant-concile revêtirait-elle une importance si particulière? Comme si un tel rapprochement devait équivaloir à un désaveu des orientations  post-conciliaires ou, à tout le moins, à un renouement avec la Tradition antéconciliaire... L'exercice tenté par Rome ressemble assez à un grand écart : d'une part, tendre la main à d'irréductibles "paléocatholiques" , d'autre part, rassurer les tenants de la ligne postconciliaire attachés aux "précieux acquis" de Vatican II. Ces contorsions romaines parviendront-elles à marier ce qui semble être l'eau de la tradition antéconciliaire avec le feu de la révolution postconciliaire? On nous permettra d'en douter. C'est comme si Louis XVI, en 1791, avait voulu réconcilier les partisans de l'Ancien Régime avec les membres de l'Assemblée Législative. Malheureusement, on sait comment la suite s'est déroulée. Evidemment, on me rétorquera, à juste titre, que comparaison n'est pas raison. Mais, se rend-on compte, à Rome, que "l'en-soi" de la chose conciliaire n'intéresse pas grand monde et qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui sont vraiment passionnés par la lecture des constitutions de Vatican II? Plus que les textes, c'est malheureusement la signification de l'évènement qui déclenche les passions : évènement salué comme un affranchissement à l'égard de tout ce qui précède par les uns, comme l'évènement responsable du processus de destruction de la foi et des dogmes par les autres. Faut-il s'investir dans un décortiquage savant de la lettre des textes conciliaires ou plutôt procéder à une restauration énergique de la discipline ecclésiastique et de l'enseignement de la foi? Ce travail ne dépasse-t-il pas les énergies d'un pape, aussi admirable soit-il, et ne nécessiterait-il pas la convocation d'un Concile qui, à l'instar de celui de Trente, délivrerait un enseignement clair sur tous les points litigieux, faisant oeuvre dogmatique tout en mettant clairement les formes pour s'assurer que la présence de l'Esprit Saint y soit, cette fois, clairement invoquée?

  • La DSE, un phare en temps de crise

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    La Doctrine sociale catholique, un phare en temps de crise, par le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia

    Luca Marcolivio - Traduction d’Océane Le Gall (ZENIT.org) –  

    La doctrine sociale n’est en rien une idéologie mais plutôt le résultat d’une réflexion sur les réalités complexes de l’existence humaine (…) et ses principes peuvent faire beaucoup pour  répondre aux défis de la crise actuelle, a déclaré en substance le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia, à l’occasion de la fête du Saint Rédempteur, fêtée dimanche dernier, 15 juillet.

    Mgr Moraglia, a évoqué, dans son homélie, les deux années d’épidémie de peste (1575-1576) que les habitants de Venise et le Sénat de la République ont su affronter en invoquant la protection de celui qui était le  « seul » à pouvoir les sauver, et en s’en remettant à la miséricorde de  Dieu, faisant le vœu solennel d’édifier une nouvelle Eglise.

    En 1577, après la fin de l’épidémie, qui causa la mort à 50.000 personnes, les travaux de construction  commencèrent, et  en 1592 l’Eglise du Rédempteur  vit le jour, et elle fut consacrée solennellement le 3e dimanche de juillet.

    « Pour les Vénitiens du XVIe siècle, a commenté Mgr Moraglia – avoir eu recours au Seul capable de les aider, quand tout autre réponse résultait insuffisante, revêt une signification qui appartient à l’homme de tout temps, homme emprunt de fragilités, faiblesses, limites dues à son état de créature, auxquelles s’ajoutent celles issues de la situation de péché qui – éliminé par le baptême – reste présent dans ses conséquences comme propension au mal ».

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  • Le monde, avec ou sans Dieu

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    Tel sera le thème de la prochaine étape du "Parvis des Gentils", en septembre, à Stockholm :

    Source : Anne Kurian sur ZENIT.org

    La prochaine étape du "Parvis des Gentils", promu par le Conseil pontifical de la Culture, sera en Suède et traitera des nouveaux défis éthiques auxquels sont confrontés les hommes, notamment dans le domaine médical.

    Une rencontre du "Parvis des Gentils" aura lieu dans la capitale suédoise, Stockholm, les 13 et 14 septembre 2012, sur le thème: « Le monde avec ou sans Dieu ». L’évènement est organisé avec le soutien de l’ambassade de Suède près le Saint-Siège. Il se déroulera à l’Académie des sciences et au centre pour jeunes « Fryshuset ».

    Il traitera notamment du « rapport entre science et foi », indique un communiqué qui constate: aujourd’hui « les avancées dans le domaine médical et technique posent l’Eglise et l’éthique humaine devant de nouveaux défis ».

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  • Nouvelles exactions antichrétiennes au Pakistan

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    ASIE/PAKISTAN - Soeur mineure d'un pasteur chrétien enlevée, violée et convertie de force

    Lahore (Agence Fides) - La soeur d'un pasteur chrétien protestant a été enlevée, violée à plusieurs reprises et contrainte à se convertir à l'islam. L'événement a eu lieu dans la ville de Chunian, au sud de Lahore, dans la province du Punjab. Ainsi que l'indiquent des sources locales de Fides, la jeune Muzamal Arif, soeur du pasteur Aurangzeb a été enlevée voici environ un mois par un certain nombre de musulmans alors qu'elle rentrait du collège. Elle a été retenue pendant des jours, subissant des abus sexuels, des menaces et des violences. Dans cet état de terreur et de prostration, une déclaration de conversion à l'islam puis un mariage lui ont été extorqués. La jeune fille résulte désormais être musulmane et mariée à Muhammad Nadeem.

    Sa famille a dénoncé le fait au commissariat de police de Chunian mais la police n'a mené aucune enquête, présentant en revanche un rapport du tribunal qui atteste que la jeune fille est musulmane et régulièrement mariée. Par ailleurs, la jeune fille est mineure et, selon la loi, le mariage n'est pas permis aux mineurs. « Mais la famille des ravisseurs est riche et puissante et parvient à contourner même cette disposition légale » remarquent les chrétiens du cru.

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  • Lefébvristes : un affaire à classer sans suite ?

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    Dans « Le Figaro » du 17 juillet , Jean-Marie Guénois note que, du côté de la Fraternité Saint-Pie X, la tactique n’est pas à la rupture. Est-ce aussi le cas du côté de Rome, après des années de palabres sans succès ?  la balle est aujourd’hui dans son camp :

    « Les rumeurs colportées dimanche assurant que les lefebvristes s'apprêtaient à dire un non définitif à Rome ont été démenties, lundi, par Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X. Dans une interview accordée à son site officiel Dici, il affirme: «Ce n'est pas nous qui romprons avec Rome, la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité. Pour autant il serait irréaliste de nier l'influence moderniste et libérale qui s'exerce dans l'Église depuis le concile Vatican II et les réformes qui en sont issues. En un mot, nous gardons la foi dans la primauté du Pontife romain et dans l'Église fondée sur Pierre, mais nous refusons tout ce qui contribue à l'“autodestruction de l'Église”, reconnue par Paul VI lui-même, dès 1968.»

    Il ajoute: «Nous sommes catholiques, nous reconnaissons le pape et les évêques (…). Loin de nous l'idée de constituer une Église parallèle, exerçant un magistère parallèle!» ou de «nous substituer à l'Église catholique, apostolique et romaine».

    Trois contradictions  à concilier:

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  • L'âme de l'apostolat

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    Message de Benoît XVI au Carmel et aux jeunes

    Source : ZENIT.ORG

    « La prière confiante » doit être « l’âme de l’apostolat », déclare Benoît XVI à l’occasion de la fête de Notre Dame du Carmel. Pour le pape, la sainteté n’est possible qu’à condition d’une « prière intense ». Il lance un appel spécialement aux jeunes : « Aspirez à être totalement à Jésus, à Jésus seul, et toujours à Jésus ».

    Un message particulièrement actuel dans la perspective de renouveau ecclésial voulu par Benoît XVI à travers l’Année de la foi, et dans le sillage de ses catéchèses sur la prière.

    Le pape a en effet adressé un message à l’évêque d’Avila, Mgr Jesus Garcia Burillo, en la fête de Notre Dame du Mont Carmel, ce 16 juillet, et à l’occasion du 450e anniversaire de la fondation du monastère de Saint-Joseph à Avila et du début de la réforme du Carmel menée par sainte Thérèse d’Avila, docteur de l’Eglise.

    “Aujourd’hui encore, comme au XVIe s., au milieu de rapides transformations, il est nécessaire que la prière confiante soit l’âme de l’apostolat, afin que résonne, avec une grande clarté, et avec un dynamisme vigoureux, le message rédempteur de Jésus-Christ. Il est urgent que la Parole de vie vibre dans les âmes de façon harmonieuse, avec des notes sonores et attrayantes”.

    Le pape rappelle que c’est le Christ lui-même qui a inspiré à Thérèse d’Avila de fonder le monastère Saint-Joseph, et il dit s’unir à tous ceux qui “ont trouvé dans la spiritualité thérésienne une lumière sûre pour découvrir qu’à travers le Christ un vrai renouveau de la vie est offert à l’homme”.

    Il explique en quoi consiste la sainteté : “Amoureuse du Seigneur, cette illustre femme ne désirait rien d’autre que de lui plaire en toute chose. En effet, un saint n’est pas celui qui accomplit de grandes entreprises en se fondant sur l’excellence de ses qualités humaines, mais celui qui, avec humilité, permet au Christ de pénétrer dans son âme, d’agir à travers sa personne, d’être Lui le vrai protagoniste de toutes ses actions, et de ses désirs, Lui qui inspire toute initiative et soutient tout silence ».

    “Se laisser ainsi guider par le Christ n’est possible que pour qui a une vie de prière intense. Celle-ci consiste, selon les paroles de la sainte d’Avila, dans le fait de “parler de l’amitié, se retrouver fréquemment en tête à tête avec celui dont on sait qu’il nous aime” (Livre de sa vie, 8 et 5).

    “La réforme de l’ordre du Carmel, dont l’anniversaire nous comble de joie intérieure, naît de la prière et tend à la prière”, insiste le pape.

  • Parler au nom de Jésus sans se préoccuper d'avoir du succès

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    VATICAN - Visite du Pape à Frascati : les Apôtres « doivent parler au nom de Jésus et prêcher le Royaume de Dieu, sans se préoccuper d'avoir du succès »

    Frascati (Agence Fides) - Au matin du Dimanche 15 juillet, le Saint-Père Benoît XVI s'est rendu en visite pastorale dans le Diocèse suburbicaire de Frascati, où il a présidé la Concélébration eucharistique sur le parvis de la Cathédrale. Dans son homélie, il s'est attardé sur l'Evangile du jour, qui portait sur l'envoi en mission des douze Apôtres (cf. Mc 6, 7-13). « Le fait que Jésus appelle certains disciples à collaborer directement à Sa mission - a expliqué le Pape - manifeste un aspect de Son amour : à savoir qu'Il ne dédaigne pas l'aide que d'autres hommes peuvent apporter à Son oeuvre ; Il connaît leurs limites, leurs faiblesses mais ne les méprise pas. Au contraire, Il leur confère la dignité d'être Ses envoyés ». Selon l'Evangéliste, Jésus les envoya deux par deux et leur donna peu d'instructions : « les Apôtres ne doivent pas être attachés à l'argent et aux commodités... ils ne recevront pas toujours un bon accueil : parfois ils seront repoussés et ils pourront même être persécutés. Mais cela ne doit pas les impressionner : ils doivent parler au nom de Jésus et prêcher le Royaume de Dieu, sans se préoccuper d'avoir du succès ».

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  • Barbara Castro Garcia

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    Barbara Castro Garcia a quitté cette vie le 4 juillet dernier, victime d'un cancer dont elle avait choisi de retarder le traitement pour protéger la vie de l'enfant qu'elle portait. Elle était journaliste à la délégation des médias du diocèse de Cordoba. Son mari, Ignacio Cabezas, a déclara que sa femme avait donné sa vie par amour « pour sa fille, pour moi et pour Dieu ». Et il veut lui rendre honneur « comme elle le mérite » : témoigner.

    A découvrir ici : une-mere-courage