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International - Page 204

  • Vincent Lambert condamné à mourir

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    Le docteur SANCHEZ annonce l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert la semaine du 20 mai (source)

    Communiqué des avocats des parents de Vincent Lambert :

    Le docteur SANCHEZ du CHU de REIMS vient d’annoncer ce 10 mai 2019 à la famille de Vincent LAMBERT qu’il mettrait sa décision du 9 avril 2018 à exécution la semaine du 20 mai 2019, sans autre précision.

    Dès cette annonce du docteur SANCHEZ, la famille a découvert la mise en place par le CHU de REIMS d’un plan vigipirate contre on ne sait quels terroristes.

    Si cette décision était exécutée, Vincent LAMBERT mourrait en quelques jours, entouré probablement de forces de l’ordre en nombre, et le docteur SANCHEZ pourrait remettre à Viviane LAMBERT un fils mort pour la fête des mères le 26 mai prochain.

    C’est au mépris des mesures provisoires ordonnées par l’ONU le 3 mai 2019 au profit de Vincent LAMBERT, handicapé, vulnérable et sans défense, que le docteur SANCHEZ a décidé qu’il mourrait dans le couloir de la mort dans lequel il est enfermé à clés depuis des années.

    Les experts judiciaires désignés ont pourtant clairement affirmé que Vincent LAMBERT n’était pas en situation d’obstination déraisonnable. Il s’agit en fait de l’euthanasie d’une personne handicapée pour la seule raison qu’elle est handicapée.

    Il n’y a aucune urgence médicale à arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent LAMBERT et rien ne justifie une violation aussi éhontée du droit international et des mesures provisoires réclamées par l’ONU.

    Comment la France peut-elle prétendre prendre la présidence du Conseil de l’Europe le 24 mai prochain quand elle viole aussi délibérément les traités qu’elle ratifie, qui plus est à la veille des élections européennes ? Quel message pour les Français et pour la communauté internationale !

    Nous en appelons dès à présent au défenseur des droits, qui a été chargé par la France de veiller à l’application stricte de la Convention internationale des droits des personnes handicapées.

    Nous en appelons également au Président de la République qui est le garant de la parole donnée de la France pour que notre pays ne se déshonore pas.

    Nous saisissons la justice pour que soit respecté le droit international au profit de Vincent LAMBERT

    Lire également : Affaire Vincent Lambert : Gregor Puppinck nous parle des obligations de la France vis-à-vis du CDPH dans un entretien exclusif

  • Chine : les agents de l’État s’engagent à réprimer les religions

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    Du site "Bitter Winter" :

    Les agents de l’État s’engagent à réprimer les religions

    Tang Wanming

    Les autorités des comtés, communes et villages de la Chine sont forcées de signer ce que l’on a appelé les « Déclarations de responsabilité religieuse », dans lesquelles elles s’engagent à être personnellement coupables de toute défaillance dans la répression des croyants. D’après les informations récemment obtenues, cette initiative, qui vise à intensifier le contrôle des religions au niveau local, est en cours de mise en place dans les provinces du Fujian, du Jiangxi et du Hebei, ainsi que dans d’autres localités du pays.

    Le contenu de ces déclarations de responsabilité ne présente qu’une légère différence d’une région à l’autre, mais celles-ci ont en commun deux engagements majeurs : éradiquer tous les lieux de culte qui n’entrent pas dans la liste des lieux de culte approuvés par l’État, et recueillir des informations à caractère religieux.

    Éradiquer tous les lieux de culte non officiels

    Chaque responsable, qu’il soit secrétaire du Parti dans un village ou dans une commune, responsable local du PCC en charge des affaires religieuses ou autre, est tenu de s’assurer qu’au sein de sa juridiction, aucun nouveau lieu de culte privé ne soit créé, et qu’aucun nouveau rassemblement ne se tienne dans les lieux qui ont été fermés. D’après cette déclaration, le nombre de croyants doit être contrôlé et aucun rituel religieux ni cérémonie religieuse ne doit être observé pendant les funérailles ou les cérémonies de mariage.

    Les groupes désignés comme des xie jiao et toute activité organisée par les groupes religieux étrangers sont strictement interdits et doivent être éradiqués. Certaines déclarations de responsabilité exigent d’empêcher les populations venues d’autres régions de Chine d’organiser leurs activités religieuses au sein de ces localités.

    Enregistrement immédiat et détaillé des informations à caractère religieux

    Les déclarations de responsabilité exigent, dès lors qu’un résident religieux est identifié, ’que lui soit ouvert sans délai un dossier en « enregistrant les informations sur les croyants et en intégrant celles-ci dans des dossiers de gestion des informations ». Les autorités sont invitées à mettre à jour régulièrement les données de chaque croyant enregistré.

    En outre, le statut des lieux de culte approuvés par l’État, y compris du clergé, toutes leurs activités et la gestion financière, doivent être enregistrés de manière continue. Le responsable est également tenu de rendre fréquemment visite à chaque croyant, de suivre son statut idéologique pour s’assurer que des groupes religieux non officiels ne s’y sont pas infiltrés.

    Une déclaration de responsabilité d’un village de la province du Jiangxi, au sud-est de la Chine, stipule que « chaque lieu de culte doit nommer un instructeur, et chaque commune doit désigner trois à cinq agents de renseignement jouissant d’un haut niveau de conscience politique ». Toutes les informations à caractère religieux qu’ils recueillent doivent être immédiatement communiquées à leurs supérieurs hiérarchiques.

    Les déclarations de responsabilité prévoient des sanctions pour les autorités qui ne s’acquittent pas de leurs obligations professionnelles. En cas de détection d’un nouveau lieu de culte en construction, de modification et de reconstruction d’un lieu existant sans autorisation, ou de reprise des rassemblements d’une église de maisonfermée, le responsable sera dénoncé aux hautes autorités, fera l’objet d’une réprimande et pourrait être frappé d’une amende. Dans certains cas signalés, les peines varient de 500 RMB (environ 65 €) d’amende pour n’avoir pas arraché des couplets religieux de la maison d’un croyant jusqu’au licenciement d’un secrétaire du Parti du village pour avoir refusé de retirer des statues bouddhistes. Des sanctions plus sévères sont envisagées si un lieu de culte s’avère être « infiltré par des forces étrangères ».

  • En Chine, les Pères de l'Eglise sont Confucius et Xi Jinping

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    Du site "Bitter Winter"

    « Siniser » les sermons : pensée de Xi Jinping et confucianisme introduits dans les églises

    Un prédicateur de l’Église des Trois-Autonomies dans la zone de manifestation de la ville de Shangqiu, dans la province centrale chinoise du Henan, s’est dit déçu lorsque le sermon qu’il avait envoyé aux autorités locales pour approbation a été rejeté. La réponse, qu’il a reçue le 15 mars, indiquait que le contenu du sermon était non conforme aux normes parce qu’il était trop axé sur la religion et pas assez sur l’idéologie communiste. Elles ont exprimé deux préoccupations majeures dont l’une concernait la déclaration selon laquelle « Dieu a créé le ciel et la terre et a créé toute chose sur terre », et l’autre portait sur le fait que les citations de la Bible ont été données sans aucune interprétation chinoise ni inclusion d’aspects culturels traditionnels chinois.

    Bref, le sermon n’a pas été suffisamment « sinisé ».

    La censure des sermons est une pratique courante en Chine de nos jours : le clergé des églises autorisées par le gouvernement est tenu de soumettre à l’examen des autorités tout ce qu’il a l’intention de prêcher à ses fidèles.

    Un collègue du prédicateur censuré a révélé que le gouvernement veut que tous les sermons soient en conformité avec l’idéologie du Parti et ses politiques actuelles ; ils doivent toujours louer la bonté des dirigeants et la beauté de la nature de la Chine. Les sermons doivent inclure des sujets tels que l’évolution ou le leadership sans faille et la gentillesse du Parti communiste comme étant la raison pour laquelle les citoyens chinois mènent une vie agréable.

    « Nous vivons une situation très difficile en ce moment », a déclaré le prédicateur désespérément. « En nous faisant rédiger ces sermons “sinisés”, le PCC ne nous force-t-il pas à mentir et à aller à l’encontre de la parole du Seigneur ? »

    Formés pour « siniser » les chrétiens

    Pour s’assurer que les croyants n’écoutent que les paroles du Parti, les autorités emploient divers moyens pour contrôler le clergé : des évaluations idéologiques à la rédaction de sermons à leur place. Comme l’a révélé un prédicateur du comté de Manas, dans la préfecture autonome hui de Changji, province du Xinjiang, pour chaque rassemblement dans son église, les sermons sont rédigés à l’avance par la Commission locale des affaires ethniques et religieuses et lui sont envoyés par l’application de messagerie WeChat. De plus, les policiers qui montent la garde à l’entrée de l’église doivent connaître le contenu du sermon afin de pouvoir surveiller le prédicateur.

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  • USA : le gouverneur de Géorgie signe une loi interdisant l’avortement dès le battement du cœur de l’enfant à naître

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    D'Augustin Hamilton sur le site de Campagne Québec Vie :

    Le gouverneur de Géorgie signe une loi interdisant l’avortement dès le battement du cœur de l’enfant à naître

    Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

    Le gouverneur de Géorgie Brian Kemp a signé un projet de loi pro-vie protégeant la vie des enfants à naître dont on peut détecter le battement de cœur, bravant ainsi la horde des célébrités hollywoodiennes, de journalistes et de dirigeants de gargantuesques compagnies, qui critiquaient ce projet de loi ou menaçaient le gouverneur de boycott s’il le signait, rendant ainsi le geste encore plus magnifique. Extrait de LiveActionNews :

    Le gouverneur géorgien Brian Kemp a signé le « Heartbeat Bill » (projet de loi battement de cœur) mardi matin. Il interdira l’avortement en Géorgie lorsque le battement cardiaque fœtal pourra être détecté, dès la sixième semaine de grossesse.

    [...]

    Le projet de loi HB 481, ou « Living Infants Fairness and Equality (LIFE) Act » (Projet de loi pour les enfants vivants, la justice et l’égalité), qui a fait l’objet de critiques de la part d’acteurs hollywoodiens qui ont menacé de retirer la rentable industrie cinématographique de l’État de Géorgie si le projet de loi était adopté, prévoit [malheureusement] des exceptions pour les enfants conçus dans les cas de viol ou d’inceste ou lorsque la mère est en danger [...] Le représentant de l’État, Ed Setzler, a souligné lors de la signature du projet de loi que le bon sens nous dit qu’un cœur battant signifie que la vie existe.

    Le projet de loi a été adopté à la Georgia House en mars par 92 voix contre 78 et M. Kemp a promis de le signer malgré la réaction négative des célébrités pro-avortement ainsi que des entreprises comme Amazon et Coca-Cola. Il a finalement tenu sa promesse, donnant à la Géorgie l’une des lois pro-vie les plus strictes du pays.

    [...]

    Le projet de loi entrera en vigueur au début de l’année prochaine. Une poursuite est attendue de la part l’ACLU [organisme pro-avortement] de Géorgie.

  • Asia Bibi a quitté le Pakistan pour le Canada

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    De Radio Canada :

    Six mois après avoir échappé à la peine de mort pour blasphème, la chrétienne Asia Bibi a pu quitter le Pakistan et se dirigerait vers le Canada, a fait savoir son avocat.

    Citant des sources qu'il n'a pas nommées, Saif Ul Malook, qui représente Mme Bibi, a indiqué à Reuters et à CNN que sa cliente se rendait vers le Canada, où ses filles ont déjà obtenu l’asile politique.

    Questionné à ce sujet, le gouvernement canadien n’a toutefois pas été en mesure de confirmer cette information. De son côté, le ministre pakistanais des Affaires étrangères n’a pas donné suite aux demandes d’entrevues de Reuters.

    Plusieurs médias et grandes chaînes de télévision au Pakistan ont relayé l'information selon laquelle Mme Bibi avait quitté le pays.

    Relâchée sur la base d’une décision de la Cour suprême pakistanaise, qui l'a innocentée en octobre dernier, Asia Bibi se sentait en danger au Pakistan. Le verdict controversé a poussé des centaines de manifestants islamistes à prendre les rues d’assaut pour réclamer la mise à mort de cette chrétienne de 50 ans.

    Les plus fervents détracteurs ont d’ailleurs mis en garde le premier ministre Imran Khan de ne pas laisser Mme Bibi quitter le pays.

    Travailleuse agricole et mère de quatre enfants, Asia Bibi a été condamnée à mort en 2010 pour blasphème, mais a toujours plaidé son innocence.

    Les événements remontent à 2009, lorsque Mme Bibi a voulu offrir de l’eau à des villageoises musulmanes. Certaines ont refusé de boire dans la même bouteille qu’une chrétienne. Une dispute s’en est suivie, et deux d’entre elles l’ont accusée d’avoir insulté le prophète Mahomet.

    Réfugiée dans un « endroit sûr » depuis sa sortie de prison, Asia Bibi avait déjà manifesté, par l'entremise de son avocat, le désir d’immigrer vers le Canada.

    Le premier ministre Justin Trudeau avait d’ailleurs indiqué en novembre 2018 que le Canada était « en discussion » avec les autorités pakistanaises afin d'accueillir Asia Bibi.

  • France : Vincent Lambert échappe (momentanément ?) à l'arrêt de mort du Conseil d'Etat

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    D' sur le site du Figaro :

    Rebondissement dans l’affaire Vincent Lambert

    Le Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU demande la poursuite des soins de cet homme qui, depuis dix ans, est dans un état végétatif.

    Nouveau rebondissement dans l’affaire Vincent Lambert. Ce vendredi, le Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU (CIDPH) a rendu une décision de «mesures provisoires» demandant à l’État français de ne pas mettre à exécution la décision d’arrêt d’alimentation et d’hydratation de cet homme de 42 ans. Celui-ci se trouve dans un état végétatif depuis 10 ans. «C’est un très grand soulagement pour les parents, frère et sœur de Vincent Lambert», indique Me Jean Paillot, l’un des avocats d’une partie de la famille qui se bat depuis des années pour le maintien en vie de Vincent Lambert.

    Cette mesure ainsi annoncée entraîne donc la poursuite des soins de ce quadragénaire, le temps que cette instance internationale se prononce sur le fond de l’affaire. Désormais, la France dispose de six mois pour répondre au CIDPH.

    Ce dernier avait été saisi, fin avril, par les parents de Vincent Lambert, en ultime recours, après de récentes décisions ouvrant la voie à la fin des soins. Ainsi, le 24 avril dernier, le Conseil d’État avait estimé que la décision collégiale d’arrêt des soins, prise le 9 avril 2018 par le CHU de Reims, était «légale». Puis le 30 avril dernier, la Cour européenne des droits de l’Homme avait rejeté la requête des parents qui contestaient cette décision.

    La décision du CIDPH relance aujourd’hui la bataille judiciaire autour de ce patient devenu symbole du débat sur la fin de vie en France.

  • Chine : désintégrer l'Eglise catholique clandestine pour l'anéantir

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    De  sur le site "Bitter Winter"

    Désintégrer l’Église catholique clandestine pour l’anéantir

    Une église catholique dans un diocèse en Chine
    Une église catholique dans un diocèse en Chine (Image tirée d’Internet)

    Wang Yong

    Les leçons de l’Histoire

    L’accord Vatican-Chine de 2018 continue d’être un sujet de discorde. L’interprétation du PCC va dans le sens de l’intégration des prêtres et des évêques de l’Église catholique clandestine dans l’Église catholique patriotique, sinon gare. Le Vatican a estimé que cette interprétation de l’accord n’était pas juste, mais en Chine, ceux qui refusent de se rallier à l’Église patriotique continuent d’être persécutés. Bitter Winter a demandé à un prêtre catholique du diocèse de Yujiang dans la province du Jiangxi, au sud-est du pays, de faire un état des lieux de la situation. Son nom n’est pas mentionné pour des raisons de sécurité. Il nous a confié qu’il était nécessaire d’examiner les débuts du catholicisme en Chine pour comprendre les derniers événements.

    « Au cours des premières années de pouvoir du PCC », se souvient le prêtre, « les autorités ont mené une répression violente à l’encontre de l’Église catholique clandestine qui s’est manifestée par l’arrestation de prêtres chinois et de membres du clergé, le rapatriement forcé de tous les missionnaires étrangers, y compris des très populaires Lazaristes, ainsi que la confiscation des biens de l’Église. Toutefois, non seulement les arrestations ordonnées par le PCC n’ont pas anéanti l’Église, mais elles ont au contraire encouragé plus de gens à croire en Dieu. »

    En fait, le prêtre a soutenu qu’« en un peu plus de dix ans seulement, le nombre de pratiquants a crû de manière exponentielle. Jamais le PCC n’aurait imaginé une telle évolution. Cela lui a aussi permis de prendre conscience que se contenter de procéder à des arrestations était stérile. »

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  • Al-Baghadi lance une nouvelle guerre contre les chrétiens mais en Occident aussi l'Eglise est attaquée

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur le site diakonos.be :

    La nouvelle guerre d’al-Baghdadi contre les chrétiens.  Mais l’Occident aussi attaque l’Église

    Le dimanche et le lundi de Pâques, place Saint-Pierre, le pape François a fait tout ce qui était possible – au nom du dialogue avec l’Islam – pour faire passer comme de vagues actes n’étant cependant “jamais justifiables” les attentats terroristes en chaîne qui ont tué des centaines de chrétiens réunis à l’église pour célébrer le Christ ressuscité.  Un cinquième de ces victimes étaient des enfants. 

    Mais le lundi 29 avril, soit une semaine plus tard, la “justification” sans équivoque est tombée.  Cinq ans après sa mémorable prédication depuis la grande mosquée de Mossoul, le chef suprême de l’État islamique, Abu Bakr al-Baghdadi, a refait surface non seulement pour revendiquer l’hécatombe du Sri Lanka mais surtout pour présenter cette dernière comme étant le modèle d’une nouvelle offensive sur le point d’éclater à l’échelle mondiale, surtout en Afrique et en Asie, avec comme première cible les chrétiens. 

    Entretemps, dans toutes les églises du Sri Lanka, aucune messe n’a été célébrée le dimanche après Pâques, par peur de nouveaux attentats.  Là-bas, les chrétiens représentent environ 7% de la population et ils ont été comme touchés en plein cœur. 

    Après avoir été chassé des territoires qu’il avait initialement conquis en Syrie et en Irak, al-Baghdadi a déclaré une nouvelle “guerre d’usure”, en arabe “niqaya”, contre les “croisés”, sans armée sur le terrain mais avec des actes de guérilla, des assauts, des attentats, perpétrés par des militants éparpillés et cachés un peu partout, même en Europe, à en juger par les nombreux “foreign fighters” rentrés en France, en Grande-Bretagne, en Italie, en Belgique, en Allemagne, etc. après avoir combattu en Syrie et en Irak dans les rangs de l’État islamique vaincu.

    Et tout cela au nom d’une idéologique islamique radicale dont se prévaut non seulement “l’émir des croyants” al-Baghdadi mais qui est “encore largement répandue et qui jouit du soutien, notamment financier, de plusieurs personnes, une vision djihadiste empreinte d’esprit de vengeance basée sur des textes datant du septième siècle et sur une interprétation rigoureuse de la loi islamique”, a déclaré le patriarche chaldéen de Bagdad et cardinal Louis Raphael Sako le 30 avril à “Asia News”.  “La responsabilité de combattre cette idéologie incombe aux autorités musulmanes”, a-t-il ajouté. 

    *

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  • Vers une élimination totale des chrétiens d'Orient" ?

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    D'Alexandre del Valle sur le site de Valeurs Actuelles :

    Réflexions sur le plan d’extermination des chrétiens d’Orient

    Alors que les chrétiens du Sri Lanka pleurent encore les morts de l’attentat du lundi de Pâques, revendiqué par Daech, et alors que l’on vient de commémorer le génocide des chrétiens de l’empire ottoman (Arméniens, Assyro-chaldéens) de 1915 poursuivi jusque dans les années 1970 par le massacre et l’expulsion des Grecs pontiques, l’actualité nous rappelle tragiquement que les chrétiens demeurent la communauté religieuse la plus menacée dans le monde. Violemment nié par la Turquie nationale-islamiste du néo-Sultan Erdogan, ce génocide est ouvertement loué par Al-Qaïda et Daech qui appellent depuis des années à une “solution finale des chrétiens d’Orient”, rappelle le géopoliticien Alexandre del Valle.

    On ne rappellera jamais assez que l’éradication des chrétientés autochtones, officiellement bénie par les autorités islamiques turques (cheikh ul-islam) et planifiée par les panturquistes dits « Jeunes Turcs » à la fin de l’empire ottoman durant la Première guerre mondiale, après des premiers pogroms de la fin du XIXème siècle, est toujours farouchement niée par la Turquie. Rappelons que le christianisme s’est répandu entre le Ier et le IIIème siècle d’abord au Proche-Orient et dans le territoire de la Turquie actuelle. Le christianisme latin est même né en partie en Afrique du Nord, pays de Saint Augustin (Annaba, Algérie actuelle) et de Tertullien (Carthage, actuelle Tunisie).

    Avec la conquête arabo-islamique, les chrétiens d’Afrique du Nord comme du Proche et Moyen-Orient deviennent, avec les juifs, des citoyens de seconde zone (Dhimmi, Ahl al-Dhimma) et sont massivement contraints de devenir musulmans pour échapper aux humiliations inhérentes à leur statut inférieur et à l’impôt du tributaire soumis (Jizya, Coran 9, 29). L’Église chrétienne survivra jusqu’à la prise de Tunis par le dynaste Almohade Abd-Al-Moumène, en 1159, lequel proposera aux chrétiens la conversion ou la mort. Le christianisme autochtone disparaîtra totalement de l’Afrique du Nord au XIIème siècle désormais entièrement soumise au rite sunnite orthodoxe malikite qui persécutera aussi les chrétiens d’Al Andalus.

    De nos jours, l’islam est plus que jamais la religion d’Etat de tous les pays maghrébins et même arabes, excepté le Liban, et la liberté religieuse n’existe pas pour les chrétiens qui sont persécutés et sévèrement punis par les lois s’ils sont des autochtones convertis (considérés comme « apostats »). Cette « solution finale » des chrétiens qui les a fait disparaître totalement du Maghreb, d’Arabie saoudite, presque totalement en Turquie, plus récemment d’Irak, de Palestine (ils préfèrent vivre en Israël qu’à Gaza ou Ramallah !), et qui est en cours au Pakistan, en Malaisie, en Indonésie, au Soudan, en Mauritanie, aux Maldives, etc., n’a jamais fait l’objet d’un mea culpa de la part des autorités islamiques sunnites officielles (Al-Azhar, Saoudie, OCI, Ligue islamique mondiale) qui somment pourtant en permanence les Occidentaux de s’excuser pour les croisades, la colonisation ou « l’islamophobie ». 

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  • La liberté religieuse à l’aune des défis contemporains

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    De Vatican News :

    La liberté religieuse analysée à l’aune des défis contemporains

    Avec l’approbation du Pape François, la Commission Théologique Internationale a rendu public ce 26 avril un document intitulé "La Liberté religieuse pour le bien de tous. Approche théologique des défis contemporains". On y rappelle que la liberté religieuse ne doit pas favoriser une hégémonie ou des privilèges, mais le bien de tous. Une analyse du martyre chrétien est également proposée.
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Ce document de 37 pages constitue avant tout une mise à jour de la déclaration conciliaire Dignitatis humanae sur la liberté religieuse, publiée en 1965 «dans un contexte historique significativement différent du contexte actuel».

    Diverses questions d’actualité sont abordées, telles que le droit des personnes et des communautés à la liberté religieuse, le lien existant entre l’État et la liberté religieuse, la contribution de celle-ci à la coexistence entre les peuples et à la paix, ainsi que son rôle dans la mission de l’Église.

    Les paradoxes de la neutralité de l’État

    Le document évoque d’abord le thème brûlant du fondamentalisme. La «radicalisation religieuse actuelle qualifiée de “fondamentalisme” (…) ne semble pas être un simple retour plus “observant” à la religiosité traditionnelle», mais relève souvent «d’une réaction spécifique à la conception libérale de l’État moderne, en raison de son relativisme éthique et de son indifférence envers la religion».

    Les auteurs se montrent également critiques envers l’État libéral, lorsque celui-ci, sous couvert de neutralité, «ne semble pas en mesure d’éviter la tendance à considérer la foi professée et l’appartenance religieuse comme un obstacle pour la reconnaissance de la pleine citoyenneté culturelle et politique des individus». Il s'agit d'«une forme de “totalitarisme morbide”» propice «à la diffusion du nihilisme éthique dans la sphère publique».

    Cette «prétendue neutralité idéologique» vise en fait à marginaliser, voire à exclure l’«expression religieuse de la sphère publique». Or «une culture civile qui définit son propre humanisme à travers la suppression de la composante religieuse de l’humain, se trouve contrainte à supprimer aussi des parties décisives de sa propre histoire: de son propre savoir, de sa propre tradition, de sa propre cohésion sociale», pointent les auteurs. Cette «faiblesse humaniste du système» justifie aux yeux de certains «un fanatisme désespéré», prenant la forme de l’athéisme ou de la théocratie. «L’attraction incompréhensible exercée par des formes violentes et totalitaires d’idéologie politique ou de militance religieuse (…) doit nous interroger de manière nouvelle et avec une plus grande profondeur d’analyse», est-il affirmé.

    Puis, en des termes tout aussi vigoureux, le document dénonce le fait qu’un État «moralement neutre» puisse devenir «éthiquement autoritaire», «lorsqu’il commence à contrôler le domaine de tous les jugements humains», en décidant de «l’orthodoxie et l’hérésie de la liberté au nom d’une vision politico-salvifique de la société idéale».

    Un troisième millénaire religieux

    Les auteurs démentent par ailleurs la «thèse classique qui prévoyait le recul de la religion comme un effet inévitable de la modernisation technique et économique». Au contraire, on assiste aujourd’hui à un «retour de la religion sur la scène publique», parfois motivé, cependant, par «la recherche du bien-être psycho-physique et des constructions pseudo-scientifiques de la vision du monde».

    Le document aborde ensuite des aspects doctrinaux, à la lumière de Dignitatis humanae et du magistère pontifical, de saint Jean-Paul II à l’actuel Souverain Pontife. Puis il rappelle la position de l’Église concernant l’objection de conscience, décrit les obstacles et les mauvais traitements opposés à l’exercice de la liberté religieuse dans certains pays, évoque différentes facettes de l’évangélisation.

    Le témoignage des martyrs chrétiens, ferment de liberté

    Enfin le texte laisse une large place au thème du martyre, «suprême témoignage non-violent d’une fidélité personnelle à la foi, devenue objet de haine spécifique, d’intimidation et de persécution». Il est le symbole de cette «liberté d’opposer l’amour à la violence et la paix au conflit»«Dans de nombreux cas, est-il écrit, la détermination personnelle du martyr de la foi dans l’acceptation de sa mort est devenue semence de libération religieuse et humaine pour une multitude d’hommes et de femmes, jusqu’à obtenir la libération de la violence et le dépassement de la haine». Les martyrs «ont résisté à la pression des représailles, en annulant l’esprit de vengeance et de violence par la force du pardon, de l’amour et de la fraternité».

    Le document mentionne aussi «le martyre blanc». Il s’applique aux personnes qui «doivent subir des comportements profondément offensants, qui les tiennent aux marges de la vie sociale: exclusion des lieux publics officiels, prohibition indiscriminée de leurs symboles religieux, exclusion de certains bénéfices économiques et sociaux». Ces personnes ne sont pas tuées en raison de leur foi, mais leur témoignage «ne doit pas être atténué, comme s’il s’agissait d’un simple effet collatéral des conflits pour la suprématie ethnique ou la conquête du pouvoir». «La splendeur de ce témoignage (…) nous instruit sur le bien authentique de la liberté religieuse d’une façon plus limpide et efficace», soutiennent les auteurs.

    Ainsi, «le martyre de la foi chrétienne n’a rien à voir avec le suicide-homicide au nom de Dieu: une telle confusion est déjà en elle-même une corruption de l’esprit et une blessure de l’âme», est-il rappelé.

    Ce 29e document de la Commission Théologique Internationale se conclut en redisant la prééminence de la liberté et de la grâce dans l’annonce de l’Évangile et la transmission de la foi par l’Église. Quand elle accomplit cette mission, l’Église reste «absolument respectueuse de la liberté individuelle et du bien commun. Ce style, loin d’amoindrir la fidélité à l’évènement salvifique (…) doit rendre encore plus transparente sa distance vis-à-vis d’un esprit de domination, intéressé par la conquête du pouvoir comme une fin en soi».

    Voir aussi : https://fr.zenit.org/articles/la-liberte-religieuse-pour-le-bien-de-tous-nouveau-document-de-la-commission-theologique-internationale/

  • RDC : Revendication de circonstances ou implantation durable de l’Etat islamique au Congo ?

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    L’Etat islamique (EI) revendique sa première attaque en République démocratique du Congo (RDC) et s’attribue la responsabilité d’un assaut contre une caserne de l’armée congolaise. De Christophe Rigaud sur le site Afrikarabia :

    Monusco-Beni-1024x628.png« Revendication de circonstances ou implantation durable de l’Etat islamique au Congo ? Deux messages de l’agence Amaq, l’organe de propagande du groupe terroriste, affirment que des « combattants de l’État islamique » ont participé à l’attaque d’une caserne de Bovata, près de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu. Une première en République démocratique du Congo (RDC), qui deviendrait, selon l’Etat islamique une nouvelle zone de son « califat » en Afrique centrale. Une attaque a bien été identifiée par l’ONU dans la nuit du 16 au 17 avril dans la même zone, et les assaillants ont été identifiés comme des miliciens ADF (Allied Democratic Forces), une rébellion ougandaise. Et depuis plusieurs années, experts et chercheurs s’interrogent sur de possibles liens entre la milice musulmane ougandaise, largement « congolisée » depuis, et l’organisation Etat islamique – voir notre article.

    Des connexions avec l’islamisme radical

    La connivence entre les rebelles ougandais des ADF et des groupes terroristes étrangers n’est pas une information nouvelle. Ce groupe, présent en RDC depuis les années 1995, a été dirigé par un chrétien converti à l’islam, Jamil Mukulu, qui a été arrêté en 2017. En lutte contre le président ougandais Museveni, les ADF se sont enracinés dans l’Est du Congo, faute de pouvoir déstabiliser le régime de Kampala. En 2012 déjà, un rapport d’International Crisis Group (ICG) se demandait si les ADF ne représentaient pas « une menace islamique en Afrique centrale ».

    Suite aux attentats d’Al-Shebab à Kampala en 2010, l’ONU et les services de sécurité ougandais et congolais faisaient état « de la présence de Somalis au sein des ADF ». Plus récemment, en 2018, le Groupe d’études sur le Congo (GEC) avait eu accès à de nombreuses vidéos des ADF et établissait des connexions avec l’Etat islamique. En juillet 2018, Waleed Ahmed Zein est arrêté à Nairobi. On découvre que ce kenyan, qui est considéré comme le trésorier de Daesh en Afrique, sert d’intermédiaire financier entre l’EI et plusieurs groupes armés, dont les ADF au Congo.

    Daesh et ADF, deux groupes en perte de vitesse

    Les liens directs entre Daesh et les ADF ne sont pourtant toujours pas établis formellement. Il s’agit pour l’instant de deux groupes distincts dont le niveau de collaboration reste encore très flou. Cette revendication intervient au moment où les deux mouvements terroristes sont en perte de vitesse. Les ADF sévissent dans la région de Beni depuis 2014. C’est dû moins ce qu’affirme l’armée congolaise (FARDC), qui lui attribue régulièrement les différentes attaques dans cette zone du Nord-Kivu. Des attaques cruelles, à l’arme blanche, qui se concentrent surtout sur des cibles civiles. On estime à plus de 2.000 le nombre de victimes en 5 ans, autour de la ville de Beni.

    Cette revendication de l’Etat islamique intervient alors que Daesh a perdu tout contrôle territorial en Syrie et en Irak, et se cherche de nouvelles terres de conquête. L’Afrique constitue clairement un objectif affiché depuis plusieurs années par le patron de l’EI lui-même, Abou Bakr al-Baghdadi. Et la zone du Nord-Kivu est un terrain tout trouvé. Une cinquantaine de groupes armés pullulent encore dans la région depuis plus de 25 ans et les ADF constitue le groupe le plus structuré et le plus violent de l’Est du Congo… un allié idéal pour l’Etat islamique, en quête de relais en Afrique centrale. Du côté des ADF, cette alliance est une aubaine pour « remotiver les troupes », alors que le groupe peine à s’imposer sur le terrain, face à la traque de l’armée congolaise et des casques bleus de l’ONU.

    Tshisekedi en première ligne

    On reste cependant étonné que cette revendication intervienne sur une attaque d’aussi faible ampleur (2 ou 3 morts selon les sources). Mais la présence du tout nouveau président Félix Tshisekedi dans le Nord-Kivu pour un déplacement sur les questions de sécurité, explique peut-être cette précipitation. Le chef de l’Etat, qui doit partager le pouvoir avec l’ancien président Joseph Kabila qui reste majoritaire à l’Assemblée nationale et au Sénat, cherche à reprendre la main sur l’armée congolaise, accusée d’être passive au Nord-Kivu.

    Pire, certains officiers FARDC sont accusés de connivence avec les ADF. Plusieurs enquêtes des experts des Nations unies et du Groupe d’Etude sur le Congo (GEC) ont pointé la responsabilité de l’armée congolaise, et principalement celle du général Muhindo Akili Mundos, comme complice et co-auteur de certains massacres de masse dans la région de Beni – voir notre article. Cette revendication tombe donc à point nommé pour le président Tshisekedi, qui peut désormais exiger « un grand ménage » dans l’armée. Le chef de l’Etat peut également profiter de cette revendication pour demander un appui renforcé des casques bleus de la Monusco dans la région, et pourquoi pas… une aide extérieure.

    L’éradication des ADF et une stabilisation de la région de Beni, à feu et à sang depuis 2014, serait une importante victoire pour le président Tshisekedi, toujours en quête de légitimité après son élection contestée. La revendication de circonstance et très virtuelle de Daesh, constitue pour l’instant une opportunité pour le président Tshisekedi de réussir son premier coup politique : reprendre la main sur l’armée dans l’Est du pays. Mais attention, si la collaboration entre l’Etat islamique et les ADF venait à prendre de l’ampleur, la région pourrait rapidement redevenir une zone incontrôlable et menacer Kinshasa comme ont pu le faire de nombreux groupes armés par le passé.

    Ref. Revendication de circonstances ou implantation durable de l’Etat islamique au Congo ?

    L’implantation de l’Islam au Congo est plus que marginale. Les vieux souvenirs esclavagistes du XIXe siècle font partie de la mémoire historique des populations implantées dans ce qui deviendra le Congo tel que nous le connaissons aujourd’hui. Déjà, sous la colonisation belge, les « arabisés » -ambulants ou implantés- dans l'Est de la colonie suscitaient une méfiance « belgo-congolaise » latente...

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  • De l’écran à la croix : des films inspirants pour méditer et prier

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    SAJE2.pngSur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau », ce billet rédigé par Adélaïde Pouchol, suite à un entretien avec Hubert de Kerangat (photo), responsable marketing de SAJE Distribution le 20 avril 2019 :  

    « Qui n’a pas vu au moins un film distribué par Saje ? Des Cristeros à Cristina Noble en passant par Dieu n’est pas mort, la société de distribution propose depuis 7 ans maintenant des films d’inspiration chrétienne. Aujourd’hui, SAJE anime également une communauté de prière sur Hozana.org, un moyen de créer un lien encore plus fort entre culture et foi.

    Pouvez-vous présenter SAJE Distribution en quelques mots ?

    SAJE Distribution est une société de distribution de films d’inspiration chrétienne au cinéma, en DVD, VOD et télévision. Notre métier est d’importer des films d’inspiration chrétienne produits à l’étranger, en France et plus généralement dans les pays francophones. Nous sommes également une agence de marketing communication pour d’autres distributeurs ou producteurs qui travaillent sur des films/spectacles qui touchent à la foi. Nous nous appuyons notamment sur les réseaux de paroisses partout en France. 

    Et s’il fallait résumer le travail de SAJE en trois chiffres (nombre de films distribués depuis le début, etc…) ?

    15 films distribués au cinéma qui ont cumulé plus de 460 000 entrées.

    Plus de 50 DVD à notre catalogue.

    Une plateforme VOD qui propose plus de 60 titres différents.

    SAJE anime une communauté de prière et de réflexion sur la plateforme chrétienne Hozana.org, en lien avec les thématiques des films que vous distribuez. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce que vous proposez à travers cette communauté de prière ?

    Notre souhait est d’avoir une communauté de priants qui nous soutienne spirituellement. Notre désir est avant tout d’annoncer la Bonne Nouvelle au grand public. Si nous oublions le moyen le plus puissant pour y arriver, nous mettons de côté l'essentiel. À ce jour, plus de 1800 personnes sont liées à cette communauté. Nous proposons 1 à 2 fois par mois une réflexion de fond sur un film que nous sortons au cinéma ou bien encore en DVD. C’est également l’occasion pour la communauté de prier pour des intentions particulières. Nous sortons des films sur des thèmes variés comme le pardon, l’Église, la Bible, la foi etc. Tous ces thèmes peuvent rejoindre personnellement les membres de la communauté de prière.

    L’ADN de SAJE, c’est de faire le lien entre culture et foi. Pensez-vous qu'un film puisse nous rendre plus saint ?

    Oui, c’est notre conviction profonde. Les films que nous sélectionnons sont souvent édifiants, et beaucoup des histoires vraies que nous diffusons sont celles de grands saints. Rien de tel que la fréquentation des saints pour se sanctifier, n’est-ce pas ?  

    Et pour finir, si vous deviez choisir un coup de cœur parmi les films distribués par SAJE ces derniers mois, quel serait-il ?

    Tout simplement, le film de fiction inédit que nous sortons en ce moment sur Popieluzko. C’est un film bouleversant qui retrace avec une grande fidélité le destin de ce martyr du communisme. Le film ne pouvait malheureusement pas sortir en salle car il a déjà 10 ans. Mais nous le proposons de manière exclusive en projections publiques sur grand écran, éventuellement suivies d’un débat, dans le cadre de séances « Ciné Cult’ ». Ces projections s’organisent à la demande des paroisses, des établissements scolaires, ou des associations, dans leurs locaux via un vidéo projecteur équipé d’une bonne sono. Le film est projeté à partir d’un DVD que SAJE envoie à l’équipe qui organise la séance. Nous préconisons que la séance soit payante, comme au cinéma, parce qu’en général, ce qui est gratuit est sans valeur. Nous proposons pour cela une billetterie en ligne. Comme avec une salle de cinéma, SAJE partage les bénéfices de la soirée avec l’association qui organise la projection, ce qui permet de rémunérer non seulement les producteurs et distributeurs du film, mais aussi l’association organisatrice pour qui ce type d’événement peut devenir un moyen d’élargir son réseau et de récupérer des ressources supplémentaires. Très concrètement, pour organiser une projection de Popieluzko près de chez soi, il suffit de nous contacter, via notre site ou directement en passant par Aude : sajedistribution@gmail.com - 01 58 10 75 01.

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