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International - Page 331

  • Iran : condamné pour avoir diffusé la bible

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    ASIE/IRAN (Fides.org) - Chrétien condamné à dix années de réclusion pour avoir diffusé des copies de l’Evangile

    Téhéran – Un iranien converti au Christianisme en provenance de l’islam a été condamné à dix ans de réclusion pour « crime contre la sécurité de l’Etat ». La faute à expier est d’avoir distribué des copies de l’Evangile dans le pays. Mohammad-Hadi Bordbar, connu sous le nom de Mostafa, originaire de la ville de Rasht, a été accusé de conspiration et condamné. Ainsi que cela est indiqué à l’Agence Fides, des actes judiciaires, il ressort que l’homme aurait confessé « avoir quitté l’islam pour adhérer au Christianisme » et « considérant l’Evangélisation comme un devoir, il a distribué 12.000 Evangiles en version de poche ».

    Après son baptême, Mostafa avait mis sur pieds une « house church », assemblée de culte domestique, avec des rencontres de prière à son domicile, rencontres qui sont considérées comme illégales. Mostafa a été arrêté à Téhéran le 27 décembre 2012, après une opération de police à son domicile. Les agents de sécurité ont arrêté et interrogé pendant des heures les participants à la réunion, soit une cinquantaine de chrétiens. Dans l’habitation, la police a trouvé du matériel et des publications chrétiennes, telles que des films, des livres, des CD et plus de 6.000 copies de l’Evangile.

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  • Pourquoi on brûle des églises en Egypte

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    Du Figaro via Riposte Séfarade :

    Pourquoi brûle-t-on des églises en Égypte?

    En «représailles» à l’action de l’armée pour les déloger par la force de leurs sit-in au centre du Caire, les Frères musulmans s’en sont pris aux chrétiens d’Égypte, une communauté remontant au Ier siècle et à saint Marc. L’islam n’est arrivé sur les bords du Nil qu’à la fin du VIIe siècle, à la faveur des invasions arabes. Jusqu’au Moyen Âge, les coptes restèrent majoritaires en Égypte. Mais, notamment pour ne pas payer l’impôt réservé aux dhimmis (gens du Livre, protégés mais ne jouissant pas de l’égalité juridique), de nombreux chrétiens se convertirent et c’est ainsi que l’islam devint la religion majoritaire en Égypte. En brûlant des églises, des librairies et des couvents chrétiens à travers l’ensemble du pays, les Frères musulmans ont montré leur vrai visage. Un fanatique a même assassiné dans la rue une petite fille de dix ans, qui revenait du catéchisme, une bible sous le bras. Le scénario est toujours le même avec les islamistes dans le monde arabo-musulman. Quand ils sont confrontés à une force qui les dépasse, ils se vengent contre la minorité chrétienne, même si cette dernière n’est en rien responsable de leurs vicissitudes. On a vu le cas en Irak, en Palestine, au Pakistan, au Nigeria, etc.

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  • Lire les évènements d'Egypte avec Benoît XVI pour guide

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    C'est ce que propose Sandro Magister :

    Au Caire le discours de Ratisbonne retrouve son actualité

    Jamais aucun pape avant Benoît XVI n'avait fait preuve d'autant de clarté et de courage dans la mise en évidence des racines de la violence dans l'islam. Après non plus. Deux lectures indispensables pour décrypter la crise égyptienne 

    ROME, le 20 août 2013 – En l’espace de quelques jours, c’est par dizaines que des églises, des couvents, des logements de chrétiens ont été pris d’assaut ou incendiés en Égypte. Une tragédie dans la tragédie, après le coup d’état qui a plongé le pays du Nil dans une guerre civile qui a fait des centaines, si ce n’est des milliers, de victimes.

    Toutefois "L'Osservatore Romano" du 18 août, qui a mentionné les nombreux appels à la cessation des violences, n’est pas parvenu à en citer un seul qui provienne du monde musulman.

    Ce silence public des guides spirituels musulmans n’est pas surprenant. Il accompagne presque tous les actes de violence politique auxquels participent des musulmans, dans une région du globe ou une autre.

    C’est un silence qui ne s’explique pas uniquement par des calculs d’opportunité ou par la crainte de mesures de rétorsion. Ni par le seul fait qu’aujourd’hui, en Égypte, le principal conflit oppose deux factions musulmanes qui sont l’une comme l’autre bien décidées à mettre en œuvre par la force les préceptes de l'islam : parce que non seulement les Frères Musulmans du président déposé Mohamed Morsi conçoivent la lutte politique comme un jihad, comme une guerre sainte, mais c’est également le cas de leur adversaire Abdel Fattah Al Sisi, le général qui a été mis à la tête des forces armées par ce même Morsi qui le considérait comme le plus fidèle de tous les islamistes.

    Pour retrouver la racine ultime du silence des guides spirituels musulmans face à l’explosion de la violence d’inspiration musulmane, il suffit de faire quelque chose de simple. Il suffit de relire les premiers paragraphes du discours prononcé par Benoît XVI le 12 septembre 2006 dans le grand amphithéâtre de l'université de Ratisbonne.

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  • Egypte : l'aveuglement de l'Occident

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    De Philippe Oswald sur Aleteia :

    Egypte : un rejet massif de la terreur islamique

    L’Occident, les yeux rivés sur les critères démocratiques, peine à comprendre l’insurrection d’une large majorité d'Égyptiens contre les Frères musulmans.

    Les Frères musulmans et les pro-Morsi  ont ouvert les frontières de l’Egypte aux islamistes de tous pays, souligne le BlogCopte :

    «  Lorsque la nébuleuse terroriste, Al Qaïda, a mis les pieds sur le sol égyptien le 30 juin 2012 (date de l’élection qui porta Mohamed Morsi au pouvoir) ce fut une porte ouverte pour les terroristes et autres extrémistes seuls ou en groupes de rejoindre également le réseau et pouvoir participer aux attaques contre l’armée et les coptes. (S’agissant de ceux-ci, un premier bilan dressé par le BlogCopte faisait état de 61 églises et 237 institutions coptes attaquées, 6 coptes tués et 7 kidnappés.)

    C’est ainsi que la journée du jeudi 16 août 2013 fut chargée en heurts entre pro-Morsi et forces de l’ordre égyptiennes. Les forces de l’ordre, qui comprennent militaires et policiers, se sont très vite retrouvées dépassées par les évènements, déclarant qu’un trop grand nombre de pro-Morsi avait fait surface sans plus d’explications. Ce n’est que lorsque la mosquée Al-Fath, dans le centre du Caire, a été pénétrée par les forces de l’ordre pour arrêter les terroristes alors retranchés à l’intérieur, qu’ils se sont aperçus que parmi les « casseurs » et agresseurs contre les coptes, étaient présents des non-égyptiens.

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    Lire aussi : 

  • Suivre la situation en Egypte sur les medias catholiques

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    Voici les liens :

  • La Déclaration de l'Eglise Catholique d'Egypte

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    Déclaration de l’Église catholique d’Égypte (source) :

    L’Église catholique d’Égypte suit avec douleur et anxiété mais dans l’espérance, les souffrances qu’endure notre pays du fait d’actes terroristes abjects qui tuent les personnes, brûlent les églises, les écoles et toutes les institutions de l’État. Du fond du cœur, par amour pour notre patrie et en solidarité avec tous nos frères égyptiens, chrétiens et musulmans, nous nous efforçons, à la mesure de nos possibilités et de nos moyens, d’entrer en contact avec de nombreuses organisations amies dans le monde, pour les éclairer en vérité sur la situation actuelle et nous voulons insister sur ce qui suit :

    - Notre soutien ferme, lucide et libre à l’égard de toutes les institutions du pays et tout particulièrement la police égyptienne et les forces armées qui déploient tous leurs efforts pour la protection de la patrie.

    - Nous apprécions le comportement des pays qui s’efforcent loyalement de comprendre le caractère spécifique des événements actuels et nous refusons absolument et catégoriquement toute tentative d’intervenir dans les affaires intérieures de l’Égypte ou d’influencer ses décisions souveraines, quel qu’en soit le but ou le prétexte.

    - Nous sommes reconnaissants à l’égard de tous les média égyptiens et étrangers qui communiquent les nouvelles et les événements avec objectivité et intégrité et nous condamnons les média qui propagent des mensonges et contrefont la vérité dans le but d’induire en erreur l’opinion générale mondiale.

    - Nous sommes reconnaissants à l’égard du partage citoyen de nobles musulmans qui se sont tenus à nos côtés, au maximum de leurs possibilités, pour défendre nos églises et nos institutions.

    - Enfin, nous interpellons la conscience mondiale et tous les responsables des pays, les exhortant à comprendre authentiquement et à accorder leur confiance au fait que ce qui se passe actuellement en Égypte n’est pas une lutte politique entre des factions rivales mais qu’il s’agit d’une lutte de tous les égyptiens contre le terrorisme.

    - En terminant, nous présentons nos condoléances à toutes les familles et aux proches des victimes, et nous demandons au Seigneur la guérison de tous les blessés.

    Vive l’Égypte libre. 

    + Ibrahim Isaac Sidrak (18 août 2013)

    Patriarche d’Alexandrie des Coptes Catholiques
    Président de l’Assemblée de la Hiérarchie Catholique d’Égypte

  • Rimsha et Asia : rien de nouveau sous le soleil pakistanais

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    C'est ce qu'on peut conclure à la lecture de ceci, sur RFI

    Affaire Rimsha Masih : l'imam qui l'accusait à tort de blasphème acquitté

    Au Pakistan, l’histoire de Rimsha, une jeune chrétienne accusée à tort d’avoir brûlé un Coran avait bénéficié l’an dernier d’un retentissement international. Cette affaire connaît en ce dimanche 18 août 2013 son épilogue. L’imam qui l’avait mise en cause –avant de se retrouver lui-même incriminé –vient en effet d’être acquitté par la justice pakistanaise.

    L’imam Khalid Chishtiest est libre. L’homme à l’origine de l’affaire Rimsha Masih a été acquitté ce week-end par un tribunal d’Islamabad. Face à la cour, la majorité des témoins sont en effet revenus sur leurs déclarations.

    L’an dernier, ce religieux avait été mis en cause pour avoir lui-même incendié des pages du Coran afin de faire accuser la jeune chrétienne. Originaire d’un bidonville de la capitale pakistanaise, Rimsha, 14 ans à l’époque, avait passé trois semaines en prison avant d’être libérée. Menacés dans leur propre pays, la jeune fille intellectuellement déficiente et sa famille vivent désormais au Canada où elles ont trouvé asile.

    ... quant à Asia Bibi :

    Symbole de la loi sur le blasphème, la chrétienne Asia Bibi est en prison depuis 2009. Entre-temps, elle a été condamnée à la peine de mort. Au départ de l’affaire, des voisines lui avaient reproché d’avoir manqué de respect au prophète Mahomet.

  • L'Egypte plongée dans la guerre civile et les chrétiens victimes de pogroms

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    Alors que l’Egypte s’enfonce dans une guerre civile qui aurait déjà fait plus de 750 morts, les chrétiens sont victimes de pogroms.

    Philippe Oswald (sur Aleteia.org)

    Le pape François suit « avec une inquiétude croissante les graves informations qui arrivent d'Égypte » , rapporte Radio Vatican  citant un communiqué de la salle de presse vaticane. Le pape "continue à prier pour que cesse la violence et que les parties en présence choisissent la voie du dialogue et de la réconciliation", poursuit la déclaration.

    Celle-ci est intervenue samedi matin alors que la police égyptienne assiégeait une mosquée du Caire où s’étaient retranchés de nombreux manifestants islamistes qui en ont été évacués de force. Au total, le nombre des victimes depuis mercredi dernier dépasserait les 750 morts, en majorité des pro-Morsi.

    Mais les mêmes se font bourreaux des chrétiens (coptes principalement) dont ils brûlent systématiquement les églises et institutions, ainsi que leurs commerces ou leurs demeures après les avoir pillés dans au moins 10 des 27 provinces d’Egypte.

    « On peut parler de pogroms », estime Sophie Caillat dans Rue89 : « Depuis que leur pape, Tawadros II d’Alexandrie, a affiché son soutien au général al-Sisi lors du renversement début juillet du Président islamiste Mohamed Morsi, les Frères musulmans les tiennent pour coresponsables du coup d’Etat. » De toute façon, les islamistes ne tolèrent pas l’existence de cette communauté qui représente entre 5% et 10% de la population et dont les racines en Egypte sont bien antérieures à l’islamisation du pays. Les vexations ou agressions ponctuelles et récurrentes se sont muées en un raz-de-marée de haine.

    Si ce déferlement contre les chrétiens n’a pas encore suscité de réaction du gouvernement français, l’ONU s’en est émue par les voix d’Adama Dieng, conseiller spécial de Ban Ki-moon sur la prévention du génocide, et Jennifer Welsh, conseillère spéciale sur la responsabilité de protéger. Ces deux hauts responsables ont demandé aux autorités égyptiennes de mener "une enquête rapide, indépendante et efficace sur les événements tragiques du Caire et les attaques contre des minorités et institutions religieuses", comme l'a rapporté Aleteia dans une précédente revue de presse.

    Plus remarquable encore, d’autant qu’elle a été retransmise en direct à la télévision d'Etat égyptienne le 16 août,  l’intervention en faveur des coptes du grand imam d'Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite.  Pendant son prêche du vendredi, il a condamné "avec force" les attaques contre des églises chrétiennes et "la persécution visant les coptes ».

    Mgr Kyrillos William Samaan, évêque copte catholique d'Assiout, en Haute-Egypte, lui a fait écho en soulignant que durant les attaques contre les églises chrétiennes, à Assiout comme à Minya ou à Sohag, "des musulmans sont intervenus, cherchant à empêcher les émeutiers, parce que ceci est le vrai sens de la foi, c'est la vraie Egypte, chrétiens et musulmans unis !"

    Quant aux autorités égyptiennes, elles ont assuré samedi que les membres des Frères musulmans, la confrérie du président déchu Mohamed Morsi, n'ayant pas commis de violences pourraient participer à la transition dans le pays. Mais le Premier ministre Hazem Beblawi a assuré qu'il n'y aurait "pas de réconciliation avec ceux qui ont du sang sur les mains et ont violé la loi ». rapporte encore Radio Vatican.

  • ONU : les Etats membres résistent aux pressions des militants pro-IVG

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes Etats membres résistent aux pressions pro-IVG

    NEW YORK, 16 août (C-FAM - Rebecca Oas) Les pressions se font de plus en plus ressentir à l'ONU, alors que des dates importantes se rapprochent et que certains objectifs à long terme doivent être bientôt atteints. Pour certains, une des questions les plus importantes est l'avenir des droits et de la santé reproductifs et sexuels. C'est aussi pour ça que de plus en plus d'Etats membres expriment leur frustration face aux militants de l'avortement. A la fin d'une conférence récente, certains diplomates se sont plaints que les droits de l'homme soient de plus en plus réduits à la question des droits sexuels et reproductifs.

    « Tout a été conçu en fonction des termes "droits et santé sexuels et reproductifs", objectait un des représentants gouvernementaux. Ce ne sont même pas les termes [de l'accord du Caire], et on les traite comme s'ils l'étaient.»

    La conférence de trois jours, qui se déroulait en juillet aux Pays-Bas, a été organisée pour travailler à la mise-à-jour du langage officiel de l'ONU forgé lors de la conférence du Caire sur la Population et le Développement (ICPD) en 1994. Beaucoup d'intervenants représentaient des organisations qui cherchaient à convaincre les Etats membres d'insérer au langage officiel un droit international à l'avortement.

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  • Avortement et cancer du sein : chronique d'une pandémie annoncée

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    Jeanne Smits propose sa traduction d’un article du Dr Joël Brind, professeur de biologie et d’endocrinologie au Baruch College de la City University de New York. Il est également co-fondateur et membre du Bureau du Breast Cancer Prevention Institute. Il a participé à des études sur le lien entre avortement et cancer du sein depuis 1992. Texte original et notes ici

    Certaines maladies épidémiques sont causées par des bactéries, les plus petits des êtres vivants. D’autres sont causées par des virus : des morceaux d’ADN ou d’ARN « voyous » : ils ne sont pas vivants, mais constituent néanmoins des séquences d’informations destructrices et infectieuses. Nous connaissons tous, bien sûr, aujourd’hui, les virus informatiques qui agissent de la même façon.

    Le cancer du sein, à l’inverse, fait partie de ces maladies « épidémiques » qu’on estime ne pas être infectieuses. Mais les séquences infectieuses d’informations destructrices sont bien des virus, et elles n’ont pas besoin d’ordinateurs pour servir de porteurs. La mauvaise information peut circuler moyennant n’importe quel type de langage.

    Supposez que l’on introduise la cigarette au sein d’une population qui n’aurait jamais fumé, accompagnée de cette instruction : « Fumer des cigarettes ne nuit pas à votre santé. » Cette phrase, qui véhicule une information fausse et destructrice, finirait bien avec le temps – tout comme un virus moléculaire – par provoquer une épidémie de cancers du poumon, non ?

    Voici un autre exemple : « L’avortement n’augmente pas le risque de cancer du sein. » Cette lignée-là du virus de l’« avortement sûr et sans danger » peut-être remontée au moins jusqu’en 1982, à Oxford en Angleterre, et désormais elle s’est répandue dans le monde entier.

    La très mauvaise nouvelle, c’est qu’elle s’apprête à prendre la vie de millions de femmes dans les nations les plus peuplées. Je vais vous expliquer pourquoi.

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  • Comment va le monde ...

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  • Egypte : la minorité copte est prise pour cible

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    La RTBF ne fait pas l'impasse sur la situation des Coptes d'Egypte :

    Crise égyptienne: terreur de la minorité copte, prise pour cible

    Les chrétiens d'Egypte ont payé cher les violences de mercredi. Ils ont été pris pour cible. Une dizaine d'églises coptes ont été incendiées dans le pays. Des commerçants coptes ont été battus. Les chrétiens d'Egypte, qui forment a peu près 10% de la population, ont rejoint très tôt les rangs des opposants au président islamiste, Mohammed Morsi.

    La semaine dernière, des graffitis menaçants avaient sali les murs des églises égyptiennes, promettant le feu, promettant l'enfer aux chrétiens.

    Ce feu a dévoré mercredi des églises au centre de l'Egypte, provoquant la terreur de la minorité copte.

    Il y a un an, cette minorité avait été choquée par l'arrivée au pouvoir des islamistes. Puis épouvantée par la tournure des événements. Les coptes en avaient donc naturellement appelé à l'armée pour déposer Mohamed Morsi.

    Cette armée pourtant, six mois après la chute d'Hosni Moubarak, avait elle-même envoyé ses chars pour réprimer une manifestation de chrétiens, écrasant 26 personnes. Un drame pour une communauté qui déjà, à l'époque de l'ancien régime, avait été victime des violences islamistes, mais aussi de l'appareil sécuritaire qui avait parfois orchestré ou manipulé ces violences, pour justifier le maintien de la répression.

    Aujourd'hui, une fois encore, les coptes se retrouvent donc les premières victimes d'un bras de fer qui fait d'eux les éternelles cibles, prises entre le marteau et l'enclume.

    C. Guibal

    voir également : 

    http://www.afriquinfos.com/articles/2013/8/16/eglises-coptes-incendiees-egypte-228821.asp

    http://www.lalibre.be/actu/international/les-chretiens-d-egypte-pris-pour-cible-520cd91a3570fb19a88e3857

    http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/28701747