Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 328

  • Syrie : le jésuite disparu tenterait-il d'obtenir la libération des deux évêques enlevés ?

    IMPRIMER

    Selon Zenit.org :

    Le père Dall’Oglio se trouve en Syrie, avec un groupe proche d'Al Qaida : c’est le jésuite italien qui le confirme lui-même dans un sms. Zenit avait publié à ce sujet les information du minsitère italien des Affaires étrangères - la Farnesina - (cf. Zenit du 6 août 2013, http://www.zenit.org/fr).

    Les sources du message que le jésuite aurait envoyé à un activiste de l’opposition au régime du président al-Assad sont encore incertaines.

    « Je suis encore dans l’État islamique de l’Iraq et du Levant pour discuter de la question des deux évêques enlevés en Syrie septentrionale »: c’est le sms que le père Paolo Dall’Oglio, le jésuite disparu à Raqqa, en Syrie, le 28 juillet dernier, aurait envoyé ces jours derniers à un activiste de l’opposition au régime du président syrien Bashar al-Assad. L’agence de presse Adnkronos affirme qu’elle a reçu cette nouvelle de sources de l’opposition au régime de Damas, à la frontière turco-syrienne.

    Les deux évêques dont parle le père Dall’Oglio dans son message sont le syro-orthodoxe Mar Gregorios Yohanna Ibrahim et le gréco-orthodoxe Boulos al-Yazigi, tous deux originaires d’Alep. Le jésuite cherchait à négocier la libération des deux évêques dont l’enlèvement, survenu le 22 avril dernier, n’a jamais été revendiqué.

    Ces jours derniers, le Père Victor Assouad, provincial des jésuites au Moyen-Orient, avait exprimé sa « profonde inquiétude » pour le sort de son confrère (cf. Zenit du 5 août, http://www.zenit.org/fr).

    Le père Paolo était opposé depuis des années au régime syrien, au point que ce dernier a décrété son expulsion en tant que « personne non désirée », en 2011, lors des premières protestations populaires.

    Depuis le 12 juin 2012, il avait donc l’interdiction de retourner en Syrie, mais le prêtre était malgré cela entré dans le pays pour visiter les zones contrôlées par les opposants au régime. Il avait pénétré en Syrie en passant par le Kurdistan irakien.

  • Chine : un prêtre et un pasteur arrêtés

    IMPRIMER

    Plus de nouvelles du Père Song Wanjun - Radio Vatican

    En Chine, on est sans nouvelles d’un prêtre arrêté par la police mercredi matin alors qu’il était à bord de sa voiture. Le père Song Wanjun est âgé de 39 ans. Il a toujours refusé d’adhérer à l’Association patriotique, une sorte d’Eglise nationale créée par Pékin et officiellement indépendante de l’autorité du Pape.

    Selon l’agence catholique AsiaNews, la répression s’est accentuée ces dernières années contre l’Eglise clandestine. Des prêtres et des évêques ont été arrêtés, assignés à résidence ou soumis à des « sessions d’études » pour les convaincre d’adhérer à la structure officielle. On a perdu les traces de la plupart d’entre eux.

    Les autres confessions ne sont pas épargnées

    Dimanche dernier, un pasteur protestant a été arrêté et sa communauté a reçu l’ordre de cesser de se réunir. Plus d’une vingtaine de policiers sans mandat, sont intervenus lors de l’office dominical du matin auquel assistaient plusieurs dizaines de fidèles. Ils ont forcé les portes, interpellé le pasteur et confisqué toutes les Bibles et livres de prière.

  • Quand les Etats-Unis durent dédommager le Saint-Siège

    IMPRIMER

    Et Washington dédommagea pour les bombes sur les réfugiés de Pie XII

    2013-08-11 L’Osservatore Romano

    Myron C. Taylor, représentant personnel du président des Etats-Unis Roosevelt près le Saint-Siège depuis 1939, publia en 1947 la correspondance échangée pendant la seconde guerre mondiale entre le président et Pie XII. Parmi ces lettres, il y en a une du 10 juillet 1943 dans laquelle sont annoncés le débarquement et les opérations militaires américaines et britanniques sur le sol italien. En août 1943 Taylor reçut de Harold Tittmann, chargé d’affaires qui était aussi son assistant, à la demande du Saint-Siège, une description détaillée de la propriété de Castel Gandolfo pour préparer des mesures permettant d’éviter le bombardement de la résidence pontificale. Dans  le même temps, le président des Etats-Unis assurait au Pape que serait respectée la neutralité de la Cité du Vatican et celle des Papal domains en Italie.

    Les garanties ne furent toutefois pas suffisantes : involontairement deux bâtiments de la résidence pontificale furent frappés par les bombardements. La Villa, comme une gigantesque Arche de Noé, accueillait à ce moment-là quinze mille réfugiés. Elle fut frappée à quatre reprises : les 2 et 10 février, 31 mai et 4 juin 1944 avec des centaines de victimes. La Villa de Propaganda Fide – elle aussi abritant des réfugiés fuyant les combats, ainsi que des réfugiés politiques et des familles de juifs – subit des attaques aériennes les 2, 7 et 10 février 1944 (plus de cinq cents personnes trouvèrent la mort et le palais fut détruit). Les Américains invoquèrent comme justification  le fait que les propriétés papales étaient « saturées d’Allemands ». La réalité est bien différente. Plusieurs  documents conservés au Bureau of European Affairs, à l’Office of Italian Affairs et consultables aux Archives Nationales de Washington permettent de reconstituer les événements du dédommagement des préjudices.

    A la fin de la guerre, le Saint-Siège protesta en demandant un dédommagement courant à partir de 1948. Des cas semblables se retrouvèrent aussi avec d’autres pays neutres comme le Portugal ou la Suisse. A ces derniers, les Etats-Unis reconnurent une somme correspondant à la valeur de la monnaie au moment du paiement de l’indemnité. Mais pour le Saint-Siège, il y eut un traitement différent il fallut une longue négociation pour arriver à la conclusion de la question, une négociation conduite avec l’implication incessante de la diplomatie vaticane. L’indignation de Pie XII, exprimée en juin 1954, lors de l’audience à l’ambassadeur Taylor, inclina l’administration américaine à reprendre et à résoudre la question. Le 8 février 1956, à l’occasion d’une rencontre entre le sous-secrétaire d’Etat Robert D. Murphy et le délégué apostolique Mgr Amleto Cicognani, il fut concordé d’accepter l’estimation faite par l’armée américaine s’élevant à 96.419.935 lires, au lieu de celle proposée par le Saint-Siège de 190.956.998 lires. En fin de compte, fut appliquée à la monnaie le change en vigueur en  1945, plutôt que celui de 1956, avec le versement de la somme considérable de 964.199,35 de dollars.

    Johan Ickx, Responsable des Archives historiques, Section pour les relations avec les Etats, Secrétairerie d’Etat

  • L'Eglise copte égyptienne sous la menace

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    Menaces contre l'Eglise copte orthodoxe égyptienne

    En Egypte, les menaces se multiplient à l’encontre de l’Eglise copte orthodoxe. Les partisans des Frères musulmans les accusent de jouer le jeu de l’armée qui a destitué le président Morsi. Selon l’agence vaticane Fides, le nom du patriarche Tawadros II figure sur une liste de personnes à assassiner, retrouvée mercredi dans une mosquée du Caire. Début juillet, le patriarche a été contraint de suspendre, pour des raisons de sécurité, les catéchèses publiques qu’il donnait chaque semaine. 

    A Assiout, ces jours derniers, 10 000 militants islamistes ont défilé en pleine nuit dans les rues du quartier chrétien, scandant des slogans hostiles aux chrétiens et recouvrant les murs d’insultes comme « Tawadros est un chien ». Des croix ont été peintes en rouge sur les magasins appartenant à des coptes. Selon l’agence de presse AP, le sud de l’Egypte est le théâtre d’une campagne de haine antichrétienne visant à convaincre la population que la minorité copte est en partie responsable de la destitution du président Morsi. Les églises ont supprimé les offices de l’après-midi et des familles chrétiennes aisées ont choisi de quitter la région. 

    D’autres attaques antichrétiennes ont été signalées à Minya, au sud du Caire tandis que des menaces ont été taguées sur les murs de la cathédrale Saint-Marc du Caire. On peut y lire que l’Egypte restera musulmane. Mercredi, seize organisations de défense des droits de l’homme ont demandé aux autorités de renforcer la protection des chrétiens qui vivent dans la terreur. Cela fait longtemps que la minorité chrétienne est discriminée en Egypte ; mais aujourd’hui elle est victime d’une véritable persécution. Ce climat de violences n’a pas empêché Tawadros II d’envoyer un message de félicitations aux musulmans d’Egypte et du monde entier à l’occasion de la fin du Ramadan.

  • République Centrafricaine : massacres, exactions et villages décimés

    IMPRIMER

    RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : massacres et réfugiés par centaines dans le diocèse de Bouar

    source : aed-france.org

    Ces derniers jours, le diocèse de Bouar, à l’ouest du pays, a été le théâtre de violentes exactions et massacres commis par les rebelles de la « Séléka ».

    « Au moins 14 villages ont été totalement abandonnés, les habitants se sont enfuis » déplore le Père Aurelio Gazzera, Carme de Bozoum, dans un entretien avec l’Aide à l’Eglise en Détresse. Le week-end dernier, plus de 970 réfugiés sont arrivés rien que dans sa mission de Bozoum. Les localités menacées par les exactions sont éloignées de 70 à 120 kilomètres et situées sur la route entre Bozoum et Bossangoa. Le missionnaire a par ailleurs déclaré que les villages à population majoritairement musulmane « ne seraient que peu ou pas du tout touchés par ce genre d’exactions. »

    « Plusieurs douzaine de tués »

    Le Père Gazzera, qui s’est personnellement rendu sur les lieux des crimes mercredi 7 août, rapporte : « C’était horrible. Des témoins m’ont dit que les rebelles avaient jeté les cadavres des tués dans le fleuve. Beaucoup de localités ressemblent à des villages fantômes, parce qu’ils sont totalement vides et abandonnés.» Un bébé de cinq mois se serait trouvé parmi les morts. Quinze personnes au moins auraient perdu la vie, « mais il faudrait plutôt tabler sur plusieurs douzaines de tués », continue le Père Gazzera.

    Prière interreligieuse pour la Paix lundi prochain

    Lundi 12 août, une prière commune en faveur de la paix aura lieu avec des représentants de l’Église catholique, de l’Islam et des communautés protestantes dans la ville de Bouar, qui est aussi le siège du diocèse catholique du même nom. Les représentants des communautés religieuses s’étaient récemment exprimés dans une déclaration commune contre toute forme de violence.

  • Le Saint-Siège ne peut être accusé de responsabilité directe en cas d'abus sexuels commis par un membre du clergé dans le monde.

    IMPRIMER

    Selon l’Osservatore Romano :

    Le Saint-Siège ne peut être accusé de responsabilité directe en cas d'abus sexuels commis par un membre  du clergé dans le monde. Tel est le principe établi par la Cour d'appel de l'Oregon (plus précisément la Court of Appeals for the Ninth Circuit), aux Etats-Unis qui, avec une sentence du 5 août, a rejeté une cause judiciaire lancée en 2002 sur la responsabilité présumée du Saint-Siège dans un cas d'abus sexuels. La cause concernait un prêtre irlandais qui, après avoir été dénoncé pour des abus commis sur un mineur, survenus en 1965, avait été signalé par son ordre religieux d'appartenance au Saint-Siège qui, en quelques semaines, l'avait réduit à l'état laïc.

    Dans un communiqué, l'avocat Jeffrey S. Lena, qui représente le Saint-Siège, a souligné que la sentence détermine de fait la conclusion d'une cause lancée en 2002 « placée sous le signe d'une grande campagne médiatique ». La sentence, écrit-on dans le communiqué, « n'a pas eu lieu suite à un accord ou tout autre type de paiement de la part du Saint-Siège ». Il s'agit de la « troisième affaire de ce type contre le Saint-Siège qui tombe face à l'évidence de la loi et des faits », en effet, la cause était fondée sur des affirmations inexactes et des syllogismes fallacieux qui avaient induit en erreur le public pendant des années. Mais elle  s'est conclue par la ferme révocation d'une action légale contre le Saint-Siège qui n'aurait jamais dû commencé ». L'avocat Lena souligne en particulier que la sentence rejette ce que l'on voulait affirmer en principe, c'est-à-dire que le Saint-Siège serait directement informé et aurait le contrôle de tous les prêtres du monde, et qu'il devrait donc être accusé de responsabilité personnelle en cas d'abus sexuels avéré commis par tout membre du clergé.

  • Syrie : les deux évêques enlevés seraient détenus en Turquie mais on est sans nouvelles du père Dall'Oglio

    IMPRIMER

    Lu sur Orthodoxie.com :

    Selon une information reprise par Sedmitza (sources: InSerbiaAl Alam), les deux évêques enlevés en Syrie seraient détenus en Turquie par des groupes associés au Conseil national syrien (opposition à Istanbul) et aux Frères musulmans.

    http://www.orthodoxie.com/actualites/les-deux-eveques-enleves-en-syrie-seraient-detenus-en-turquie/#sthash.DMq2Ox1l.dpuf

    Quant aux jésuites, selon l'Osservatore Romano

    «Une inquiétude profonde»: tel est le sentiment exprimé par les jésuites du Moyen-Orient à propos des conditions difficiles dans lesquelles se trouvent plusieurs confrères concernés par la guerre en Syrie. Dans un communiqué, qui a été publié par l’agence Fides, il est fait référence au sort du père Paolo Dall’Oglio, le jésuite qui a disparu ces jours derniers dans le nord de la Syrie et dont on est encore sans nouvelle, du père Frans van der Lugt et des personnes qui vivent avec lui dans la résidence des jésuites de Boustan Diwan, située dans le centre de la ville de Homs où plusieurs milliers de personnes sont restées bloquées à cause des opérations militaires. Dans le  communiqué, signé par le provincial Victor Assouad, sont en outre exprimés des sentiments de gratitude pour tous ceux qui ont manifesté leur soutien, leur proximité et leur aide. Le provincial remercie en particulier toutes les personnes  qui se préoccupent pour le sort du père Dall’Oglio et également  «toutes les instances et les autorités qui se mobilisent pour sa recherche», en souhaitant que «l’on mette rapidement fin à cette épreuve» et que «père Paolo puisse retrouver ses proches au plus vite». Le père Assouad lance en outre un appel afin que soient mises en œuvre des interventions pour garantir la sécurité des jésuites  qui vivent dans la résidence de Boustan Diwan et de toutes les autres personnes qui sont accueillies ou qui vivent dans la zone. Le provinciale demande qu’aucun effort ne soit épargné pour protéger leur vie.

  • Egypte : multiplication des attaques contre les chrétiens

    IMPRIMER

    Sur le blog copte

    Égypte : Les coptes pris dans la toumente

    Égypte : Les coptes pris dans la toumente

    Depuis le coup de force de l’armée qui a chassé du pouvoir Mohamed Morsi, les attaques contre la communauté chrétienne se multiplient. Car certains extrémistes musulmans désignent les coptes comme responsables de la chute de l’ex-président. Des vendeurs de mangues ...

    Read More »
     

    Des Pro-Morsi encerclent des églises dans le Sud de l’Égypte et y plantent le drapeau d’Al-Qaïda

    Des Pro-Morsi encerclent des églises dans le Sud de l’Égypte et y plantent le drapeau d’Al-Qaïda

    Des centaines de partisans du président déchu Mohamed Morsi se sont rassemblés samedi soir devant l’église Saint Georges à Sohag, une ville de 140 000 habitants au sud d’Assiout, et dont l’évêque Anba Pakhoum en est responsable. 19 heures, heure ...

    Read More »
     

    Des partisans de Morsi détruisent une église copte au village de Rida à Menya

    Des partisans de Morsi détruisent une église copte au village de Rida à Menya

    Des dizaines de partisans du président destitué Mohamed Morsi ont attaqué une église au village Rida à Menya et ont détruit sa façade. Ils ont lancé des pierres contre les maisons des coptes et ouvert le feu en leur direction, ...

    Read More »
     
     
     
    Voir également : L'avenir incertain des coptes (sur le site de l'Oeuvre d'Orient)
  • Nigeria : la priorité : lutter contre la corruption

    IMPRIMER

    L’ÉVÊQUE DE MAIDUGURI, AU NORD DU NIGERIA, AFFIRME : « BOKO HARAM EST UN PRODUIT DE LA CORRUPTION » (source : AED)

    ACN, Königstein / Malgré la menace permanente émanant d’actes terroristes de l’organisation islamiste « Boko Haram », les fidèles du diocèse de Maiduguri, au nord du Nigeria, sont « très courageux et n’ont pas peur », comme le déclarait Mgr Oliver Dashe Doeme, évêque de Maiduguri, dans une interview accordée à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique « L’Aide à l’Église en détresse ». Son diocèse aurait certes été sévèrement touché  par les violences perpétrées contre les chrétiens, mais les croyants témoigneraient « publiquement de leur foi avec beaucoup de courage ». Même peu après les attentats terroristes contre des églises, les gens continueraient de venir « en grand nombre » aux offices religieux.

    La fidélité de ses prêtres aussi serait « un grand appui » pour lui, a dit l’évêque et poursuivi : « Malgré le danger de mort et les menaces permanentes, nos prêtres restent dans leurs paroisses et continuent d’assurer leur service ». Le nombre de vocations serait également très réjouissant. Actuellement, 30 aspirants à la prêtrise vivraient au séminaire de Maiduguri. Dernièrement, son diocèse aurait célébré l’ordination de huit prêtres.

    L’évêque désigne « Boko Haram » comme un « produit de la corruption ». Pour restaurer la paix, il serait donc indispensable de lutter contre la corruption sévissant dans tout le pays et d’offrir des perspectives d’avenir aux jeunes. Selon l’évêque, certains groupes manipuleraient la jeunesse sans perspectives, tandis que des adolescents bien intégrés dans la société ne se laisseraient pas abuser aussi facilement pour des ambitions n’étant pas les leurs. « Si quelqu’un leur dit ‘Va et tue’, des adolescents intégrés dans la société ne le feront pas », assure littéralement Mgr Doeme. Il a insisté sur le fait que le Nigeria est un pays riche en ressources naturelles, mais que la corruption ainsi que la concentration unilatérale de l’économie sur l’extraction de pétrole, aux dépens d’autres secteurs économiques, notamment l’agriculture, qui ne bénéficieraient d’aucun appui, constitueraient un énorme inconvénient pour ce pays d’Afrique occidentale. Il serait donc essentiel d’agir.

    Selon Doeme, l’Église au nord du Nigeria devrait affronter de grands défis pour reconstruire ses sanctuaires et autres édifices religieux dévastés par les attentats terroristes et pour assurer la pastorale des veuves et des orphelins.

    Eva-Maria Kolmann

  • Syrie : un jésuite, partisan du soulèvement contre Bachar el Assad, enlevé par des islamistes

    IMPRIMER

    Lu sur La Vie :

    Le prêtre jésuite italien Paolo Dall'Oglio, qui soutient le soulèvement des rebelles syriens contre le président Bachar el-Assad, a été enlevé lundi 29 juillet par des islamistes à Rakka, dans l'est du pays.

    Il avait été expulsé du pays par Damas après avoir apporté son aide, dans un monastère, aux victimes de la répression gouvernementale. Paolo Dall-Oglio a été kidnappé dans les rues de Rakka, tombée en mars dernier aux mains des jidahistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant, affilié à al-Qaida.

    Le jésuite aurait traversé la semaine dernière la frontière turque, afin de rejoindre la Syrie, malgré les avertissements de son entourage qui lui déconseillait de se rendre à Rakka, où des islamistes ont déjà capturé plusieurs personnalités du camp libéral ces dernières semaines. Mais Paolo Dall'Oglio aurait "insisté" pour s'y rendre malgré tout, rapporte un diplomate occidental.

    Selon l'opposition syrienne, il aurait été applaudi dimanche soir, alors qu'il assistait à un rassemblement, en solidarité avec la ville assiégée de Homs.

    Peu avant sa disparition, il écrivait sur sa page Facebook : "Je me sens heureux parce que premièrement, je suis dans une ville libérée et deuxièmement, en raison du merveilleux accueil que j'ai reçu. Les gens marchent dans les rues libres et en harmonie. C'est une image de la patrie que je souhaite pour tous les Syriens".

  • Alep : une attaque violente contre des chrétiens arméniens sans défense

    IMPRIMER

    Urgent : Alep - Des dizaines de chrétiens arméniens non-armés sont la cible d'une attaque barbare et aveugle. (source)

    Alep - le 24 Juillet 2013 - Nous venons d'apprendre de source sûre, avec images à l'appui, que des dizaines de chrétiens arméniens de la ville d'Alep ont été la cible d'une attaque de groupes armés appartenant à la mouvance de Djabhat al-Nosra, alors qu'ils tentaient de quitter la ville pour Damas par une route sous contrôle de l'armée arabe syrienne. 

    Une dizaine de bus les transportant ont été l'objet de tirs aveugles par mitrailleuses et obus de la part des mercenaires du Front al-Nosra. On dénombre au moins cinq martyrs et de nombreux blessés qui se trouvent dans un état grave. 

    La vidéo ci-dessous montre l'attaque des assassins tirant sur des victimes innocentes en clamant "Allahou Akbar" [Dieu est Grand]; pauvre Allah qui est instrumentalisé par ces mercenaires....

    A présent, quelle pirouette les régimes occidentaux vont-ils trouver pour démontrer leur non-complicité avec l'opposition syrienne, ses actes terroristes, fanatiques et aveugles, contre l'humanité et contre toutes les règles de la guerre ?

  • 46% de catholiques à Rio de Janeiro

    IMPRIMER
    De Sandro Magister : 

    Une carte postale de Rio, où les catholiques sont en minorité

    Le Brésil reste le premier pays du monde quant au nombre de catholiques. Mais plus d'un tiers de sa population est passé à d'autres confessions ou a renoncé à toute foi. C'est à Rio de Janeiro que cette baisse est la plus spectaculaire 

    ROME, le 22 juillet 2013 – Le graphique ci-dessus est l’un de ceux qui mettent en évidence les modifications du profil religieux du Brésil qui ont été analysées, à la veille du voyage du pape François, par le Pew Forum de Washington, le centre de recherche qui est leader mondial des enquêtes consacrées au phénomène religieux :

    > Brazil's Changing Religious Landscape

    Lire la suite