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International - Page 332

  • Paris : mobilisation pour la libération des deux évêques enlevés en Syrie

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    Nous lisons sur France 24, sous la plume d'Amara Makhoul-Yatim :

    Evêques enlevés à Alep : la communauté orthodoxe d’Orient se mobilise à Paris

    Sans nouvelles des deux évêques orthodoxes enlevés près d'Alep le 22 avril dernier, la communauté orthodoxe d'Orient organise un rassemblement à Paris, dimanche 2 juin. Objectif ? est alerter l'opinion pour aider à leur libération.

    L’inquiétude grandit sur le sort des deux évêques orthodoxes enlevés le 22 avril dernier près d’Alep, en Syrie. Plus d’un mois après le rapt, on est toujours sans nouvelles de l’évêque grec-orthodoxe d’Alep, Boulos Yazigi et de Youhanna Ibrahim, le métropolite syriaque orthodoxe de la même ville. Selon plusieurs sources concordantes, les deux prélats ont été kidnappés dans le village de Kafr Dael, alors qu’ils tentaient de mener un médiation pour libérer deux prêtres kidnappés par des groupes rebelles plusieurs mois auparavant.

    Si, dans les jours suivant leur enlèvement, des réactions indignées ont afflué du monde entier, l’affaire n'est plus relayée par les médias. Un silence qui fait craindre aux orthodoxes que les deux évêques tombent dans l’oubli.

    Alerter la communauté internationale

    Lors d’une homélie prononcée à Damas le 20 mai, le patriarche orthodoxe Jean X d’Antioche, a ainsi lancé : "Je profite de cette occasion pour adresser, en votre nom, vous qui êtes dans la patrie ou en diaspora, un appel à la communauté internationale pour l’inciter à déployer tout ce qui est possible pour faire libérer les [évêques] enlevés […]".

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  • Nouveaux actes de vandalisme antichrétien à Jérusalem

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    Sur le site du Patriarcat Latin de Jérusalem

    Vandalisme à l’abbaye de la Dormition

    Écrit le 31 mai 2013

    JERUSALEM – Des graffitis et des insultes anti-chrétiens ont été tracés en hébreu au cours de la nuit dernière, sur un mur du monastère de la Dormition ainsi que sur deux voitures dont les huit pneus ont été crevés. L’abbaye, située sur le mont Sion à Jérusalem est tenue par une communauté de moines bénédictins allemands qui a découvert les inscriptions ce matin. L’une des portes du cimetière grec-orthodoxe voisin a aussi été graffitée. 

    Les graffitis comparent les chrétiens à des singes et appellent à la vengeance contre Jésus. Cet incident survient à la suite d’une série de profanations de monastères chrétiens qui en septembre et octobre dernier avaient été la cible de telles atteintes.

    Le 4 septembre  2012, une porte du monastère de Latroun, près de Jérusalem avait été incendiée et les murs tagués d’insultes antichrétiennes. La semaine suivante, un graffiti en hébreu insultant Jésus avait été écrit sur la porte d’entrée d’un couvent franciscain du Mont Sion à Jérusalem, à proximité du Cénacle, haut lieu du christianisme dans la Ville Sainte. Une église roumaine orthodoxe Saint-Georges avait aussi été la cible de pierres, de bouteilles et de détritus.

    Pour Mgr Shomali, vicaire patriarcal pour Jérusalem : « il faut absolument mettre fin à ces actes de vandalisme en favorisant une meilleure éducation des jeunes, notamment à l’école. » Convaincu qu’il s’agit d’« un processus à long terme », l’évêque n’hésite pas à dire qu’il faudra « beaucoup de patience. »

    Pour l’heure, le Patriarcat « condamne ces actes qui ont eu lieu à Jérusalem, Ville Sainte pour les trois religions (judaïsme, christianisme et islam). Poser un tel acte est une tentative abjecte de miner la coexistence entre les différents croyants. »

    Christophe Lafontaine

  • Liège, 5-22 juin : une exposition sur Sant'Egidio

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    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Un livre et une exposition sur Sant'Egidio à Liège

    Le mercredi 5 juin 2013, Sant’Egidio organise à Liège, la présentation du livre « L’art de la paix. La Communauté de Sant’Egidio sur la scène internationale » (Salvator, 2012), ainsi que le vernissage de l’exposition de photographies « Le monde de Sant’Egidio à travers les yeux d’Herman Ricour», au Centre diocésain de formation (CDF) - Séminaire (rue des Prémontrés 40).

    A 18h, à l’Espace Prémontrés, trois intervenants se succèderont pour évoquer l’ouvrage : Paul Vaute (journaliste à La Libre Belgique), Tanguy De Wilde d’Estmael (professeur de relations internationales à l’UCL) et Jan De Volder (expert en relations internationales de la Communauté de Sant’Egidio).

    Le vernissage de l’exposition suivra dans les couloirs du cloître du CDF. L’exposition réunit des clichés du photographe Herman Ricour qui a suivi les traces de Sant’Egidio, pendant un an, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Afrique et en Amérique latine. L’exposition sera accessible du 5 au 22 juin dans les couloirs du cloître du Séminaire.

    Plus d’informations sont disponibles sur le site : www.santegidio.be.

    Sant’Egidio est un mouvement international de laïcs chrétiens qui s’engagent en faveur des plus pauvres de la société : les sans-abri, les personnes âgées, les personnes précarisées. Des actions significatives sont aussi mises en œuvre dans le domaine de dialogue interreligieux, de la médiation pour la paix, de la lutte contre le SIDA et de l’abolition la peine de mort.

    Informations : François Delooz, Tél. 0476/71.01.65, e-mail : liege@santegidio.be

  • Cent mille chrétiens tués chaque année

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    La dénonciation de Mgr Tomasi devant l’ONU : 100 000 chrétiens tués par an

    source : Radio Vatican



    Environ cent mille chrétiens sont tués violemment chaque année à cause de leur foi. C’est le chiffre avancé par Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies et les autres organisations internationales à Genève lors de la 23e session du dialogue interactif entre le Conseil des droits de l’Homme et le Haut-Commissaire. 

    A ce nombre de morts s’ajoute bien d’autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Tomasi, sont contraints de tout quitter, de supporter la destruction de leurs lieux de prière ; ils subissent les viols et les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l’Afrique et l’Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse. Elles sont le « fruit du sectarisme, de l’intolérance, du terrorisme et de lois d’exclusion » a expliqué le représentant du Saint-Siège. 

    L’Europe, territoire où la présence chrétienne « fait partie intégrante de la société », n’est pas épargnée. « Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l’apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales. »

    L’Eglise présente dans tous les domaines de la société

    A ce propos, Mgr Tomasi a rappelé le poids de l’Eglise dans de nombreux domaines : l’éducation, de la crèche à l’université ; la santé, des dispensaires aux hôpitaux ; le social, au travers des maisons de retraite, des orphelinats ou des centres de réhabilitation sociale. A ces établissements permanents, s’ajoutent les services rendus dans les camps de réfugiés ou de déplacés. 

    Mgr Tomasi a tenu à saluer la Premier ministre du Bangladesh qui a introduit une loi anti-blasphème dans la législation de son pays et le gouvernement italien qui a défendu la liberté de religion. Il a cité également le pape François qui s’est exprimé à l’occasion du 1700e anniversaire de l’Edit de Milan qui ouvra la voie à la liberté religieuse : « que les autorités civiles respectent partout le droit à exprimer publiquement sa foi et acceptent sans préjudice la contribution que le christianisme continue d’offrir à la culture et à la société de notre temps ». 

  • Une grande première : une adoration eucharistique mondiale dimanche de 15H à 16H

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    Adoration eucharistique mondiale : les fidèles en liaison avec le Pape

    source : Radio Vatican



    Une adoration eucharistique planétaire et simultanée aura lieu dimanche prochain. Pendant une heure, de 15h à 16h en temps universel (GMT), le monde catholique sera en liaison spirituelle avec le pape à Rome. C’est une première dans l’histoire de l’Eglise. Cet événement a été présenté aux journalistes mardi matin par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.

    Un événement sans précédent : les diocèses du monde entier seront simultanément en pleine communion avec le pape François dimanche, le temps d’une adoration eucharistique. A Rome, elle se déroulera de 17 à 18h dans la basilique Saint-Pierre. Au même moment, de l’Alaska au Japon, en passant par le Chili, la Nouvelle-Zélande, Israël ou le Vietnam, les évêques feront la même démarche dans leur cathédrale. 

    Mais pas seulement : des paroisses, des congrégations religieuses, des associations et des monastères cloitrés ont accepté de se joindre à cette initiative inédite, voulue par Benoît XVI dans le cadre de l’Année de la Foi. Un réseau invisible de fidèles en prière aux mêmes intentions, sous la devise : « Un seul Seigneur, une seule foi » en signe d’unité et de communion ecclésiale. Difficile de donner des chiffres précis, reconnait Mgr Fisichella, l’adhésion a été planétaire à de rares exceptions près, comme la Syrie ou la Chine. 

    Un vieux projet

    Un projet similaire avait été évoqué sous le pontificat de Léon XIII au début du XX° siècle sous l’impulsion d’une religieuse italienne mais il n’avait pas pu se concrétiser. Le Saint-Père demande que l’on prie plus spécialement pour que l’Eglise soit toujours facteur de miséricordepour ceux qui endurent les souffrances des nouveaux esclavages, les victimes des guerres, de la traite, du narcotrafic, les travailleurs et les enfants exploités, les chômeurs, les femmes battues, les immigrés, les sans-abris, les prisonniers, pour ceux qui sont marginalisés. 

    Les cathédrales seront en communication avec la Ville éternelle en mondovision ou par liaison internet. L’universalité de l’Eglise pourra pleinement s’exprimer. Au Vatican, le pape François priera à genoux, en silence, face à l’ostensoir placé sur l’autel de la Confession. 

    Selon les chiffres fournis par le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, plus de 4,3 millions fidèles ont déjà participé aux rendez-vous de prière et de réflexion organisés à Rome dans le cadre de l’Année de la foi.

    Adoration pour la réconciliation entre les Corées

    En célébrant l’adoration eucharistique solennelle mondiale avec le Pape François, l’archidiocèse de Séoul priera à une intention particulière : les relations pacifiques et la réconciliation entre les deux Corées. C’est ce qu’a annoncé le directeur des Communications sociales au sein de l’archidiocèse, le père Matthias Hur Young-yup, cité par Fides. Il a envoyé des lettres officielles à toutes les paroisses de l’archidiocèse qui participeront à l’adoration. Dans la cathédrale de Séoul, la célébration aura lieu en présence de milliers de jeunes catholiques. Cette initiative se tient en pleine phase de fortes tensions entre les deux Corées. Il s’agira de prier en particulier pour le bien-être du peuple de Corée du Nord et pour que puissent s’instaurer des relations plus pacifiques avec le gouvernement de Corée du Nord.

  • Colruyt arrête sa collaboration avec des fournisseurs asiatiques peu soucieux d'éthique

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    Audits sociaux : Colruyt a arrêté sa collaboration avec 34 fournisseurs asiatiques

    Source : Trends Tendances

    Le groupe de supermarchés Colruyt a arrêté sa collaboration avec 34 fournisseurs asiatiques de produits non-food après avoir mené une série d'audits sociaux en 2012. Les plus importants problèmes concernaient un nombre trop important d'heures supplémentaires et des salaires trop peu élevés, explique Daniël Bral de Colruyt. Colruyt va également mener, à partir de cette année, des audits sociaux chez des fournisseurs de produits alimentaires.

    Lire la suite : audits-sociaux-colruyt-a-arrete-sa-collaboration-avec-34-fournisseurs-asiatiques

  • Syrie : quand on met des boules quies aux enfants...

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    SYRIE : « On met des boules Quies aux enfants »

    source : Aide à l'Eglise en Détresse

    Voilà plus de deux ans que son pays s’est embrasé dans un conflit qui vire à la guerre civile. Sœur Raghida Al Khouri, lors d’un entretien avec l’AED, se prête au jeu des questions-réponses avec douceur. Mais aussi avec un voile de tristesse dans la gorge. Elle évoque la situation syrienne avec nuance et sa famille avec pudeur.

    • Pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

    Je suis née à Damas, dans une famille de sept enfants, où j’ai reçu une éducation humaine et chrétienne élevée dans la foi catholique. J’ai perdu mon père que j’aimais beaucoup quand j’avais 14 ans. De lui je retiens la droiture, la justice et l’affection. J’ai fait des études en sciences de l’éducation, à Beyrouth. Et parallèlement, je suis entrée chez les Sœurs de la Charité de Besançon, communauté créée en 1799 par la Franc-Comtoise Jeanne-Antide Touret. J’ai vécu la guerre libanaise (en tant que syrienne), dans la prière et dans l’acceptation, un peu comme une mission que le Seigneur me demandait d’accomplir. J’ai occupé plusieurs postes, dont celui d’enseignante et de directrice d’établissement au Liban. Entre 2005 et 2008, on m’a mandatée en Syrie, où j’ai dirigé l’établissement scolaire du patriarcat gréco-catholique à Damas, en même temps que j’étais responsable de la communauté. En 2008, j’ai été mutée à Nice, où je suis responsable diocésaine adjointe de l’AEP  (aumônerie d’enseignement public) et de la pastorale des lycéens.

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  • L'intervention du Saint-Siège à la 66e Assemblée Mondiale de la Santé à Genève

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    (Zenit.org) - Voici le texte intégral (traduction de travail) de l'intervention de Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, à Genève, pour la 66e Assemblée mondiale de la Santé, (20-28 mai 2013), à Genève, en Suisse. Il y aborde la question de la vieillesse mais aussi du respect de l'enfant à naître à propos de la pillule abortive (cf. Zenit du 23 mai 2013 pour l'article, http://www.zenit.org/fr/articles/sante-prevenir-les-maladies-des-personnes-agees).

    ***

    Monsieur le Président,

    J'ai l'honneur de vous transmettre les salutations et la bénédiction du Saint-Père, le Pape François qui souhaite de tous ses vœux les délibérations de cette auguste Assemblée abondamment fructueuses. 

    1. Il a été dûment souligné que la santé contribue à la réalisation du développement, mais aussi en bénéficie. Ma délégation accueille très favorablement la détermination à donner la priorité à la santé lors de la prochaine définition des objectifs du développement global. La tâche que nous avons devant nous est de décrire les objectifs sanitaires de façon appropriée et convaincante. A ce sujet, le Saint-Siège croit fermement que la mise en place de la couverture sanitaire universelle comme politique de santé et de développement (A66/24)) peut être une voie plus sûre de résoudre un large éventail de problèmes de santé, lesquels pouvant aller de la consolidation des résultats acquis jusqu'ici à la conception d’un programme sanitaire plus ample. 

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  • Essais cliniques des médicaments à usage humain : protéger ceux qui sont vulnérables

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    Communiqué de la COMECE  17/05/2013

    Les essais cliniques des médicaments à usage humain :

    un encadrement éthique solide est fondamental

    Les essais cliniques sont nécessaires à toute mise sur le marché de nouveaux médicaments. Or, les personnes incapables d’y consentir aussi bien que des ressortissants de pays moins développés y participent souvent. Comment protéger ces personnes et populations vulnérables contre les abus? La Commission européenne a proposé un Règlement qui sera soumis au vote des députés européens le 29 mai prochain. Les experts en bioéthique de la COMECE estiment que le projet devrait aller plus loin dans la protection des personnes concernées.

    La Commission européenne a publié en 17 juillet 2012 une proposition de «Règlement sur les essais cliniques de médicaments à usage humain» qui vise à relancer la recherche clinique dans l’UE tout en assurant un niveau de protection optimal des participants ainsi que la fiabilité des données obtenues. Le projet sera soumis au vote des députés de la commission parlementaire ENVI du Parlement le 29 mai prochain.

    Le Secrétariat de la COMECE s’est félicité de cette proposition de régulation, qui va dans le bon sens. Le Groupe de Réflexion Bioéthique de la COMECE a suivi ce dossier depuis que la Commission européenne a lancé la consultation publique et publie aujourd’hui son avis sur ce projet de Règlement. Les experts de la COMECE soulignent quelques principes qui doivent être  dûment concrétisés dans le Règlement actuellement en discussion:

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  • Abolir la loi sur l'avortement ?

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    Uruguay : vers l'abolition de la loi sur l'avortement ?
    Référendum le 23 juin 2013

    Antonio Gaspari

    (Zenit.org - A. Gaspari) - En décembre dernier, l’Uruguay fut le premier pays d’Amérique du sud à légaliser l’avortement mais il pourrait aussi être le premier des deux Amériques et des Caraïbes à faire marche arrière à cause d’un referendum populaire.

    Plus des 52.000 signatures nécessaires pour un referendum sur l’abolition de la loi, ont en effet été présentées début mai, dont celle de l’ancien président uruguayen Tabaré Vazquez.Medico (2004-2010), oncologue, qui s’opposa à la loi et se démit du parti socialiste.

    Le 23 juin, les uruguayens seront appelés à voter sur la question : si 654.000 électeurs (25% de l’électorat) devaient se prononcer pour l’abolition de la loi, le parlement devra en prendre acte et affronter le problème.

    Les évêques du pays ont mobilisé les catholiques, minoritaires par rapport aux non catholiques. Mais selon les prévisions, le quorum pourrait être atteint et stopper la loi.

    Le principal artisan de l’interruption volontaire de grossesse en Uruguay est l’actuel sous-secrétaire de la santé publique, Leonel Brozzo, gynécologue qui, devant le sénat,  avait fait état en 2003 de 150.000 avortements clandestins pratiqués chaque année, au grand dam de divers confrères qui ont qualifié ces chiffres d’impossibles et absurdes.

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  • Le bulletin de mai de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    Le bulletin n°4 (mai 2013) de l'Aide à l'Eglise en Détresse est publié. Son contenu est excellent et permet de prendre le pouls de nos frères chrétiens qui vivent dans des contextes où la foi est vécue de façon tellement différente. Vous pouvez le télécharger ici : Bulletin_4_2013.pdf

  • Nigeria : il faut déclarer l'état d'urgence

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    source : zenit.org

    Mgr Stephen, évêque de Yola, la capitale de l’État d’Adamawa au Nigeria, appelle à déclarer l’état d’urgence dans le nord-est du pays: « le gouvernement a la capacité d’affirmer son autorité » face aux terroristes.

    Mais « le gouvernement craint de perdre des voix aux prochaines élections générales s’il se bat contre Boko Haram » explique-t-il à une délégation internationale de l’Aide à l’Église en détresse, en visite dans le pays africain.

    L’évêque accuse le gouvernement guidé par Goodluck Jonathan de timidité pour combattre les « talibans africains » et les autres groupes de militants qui « déchainent le chaos dans tout le pays », non pas parce que ce serait impossible ou qu’il n’en aurait pas la capacité, mais par calcul en vue des élections.

    « Le régime a peur d’irriter les électeurs sympathisants des extrémistes alors qu’au contraire, il devrait déclarer l’état d’urgence dans le nord-est du Nigeria. La seule solution, c’est de mettre la région sous le contrôle direct de l’armée. », estime-t-il.

    Mgr Dami Mamza rapporte les attaques en série perpétrées par Boko Haram à Barma, dans l’état voisin de Borno, le 7 mai dernier : les fondamentalistes ont rasé au sol un poste de police, une caserne militaire et d’autres bâtiments gouvernementaux en tuant cinquante-cinq personnes. Le 8 mai, près de la cathédrale de Yola, ils ont ouvert le feu en pleine rue, tuant deux personnes.

    Pour l’évêque, « si des hommes préposés à la sécurité avaient été à leur poste, des attentats comme ceux-ci n’auraient pas eu lieu. Le gouvernement avait la capacité d’affirmer son autorité, mais il craignait la réaction des partisans des extrémistes qui, hélas, augmentent chaque jour. »

    La situation est encore plus dramatique dans les zones rurales, davantage exposées à la violence en raison de l’absence totale de l’État, dénonce-t-il : « Les autorités devraient prendre des mesures plus sérieuses contre Boko Haram. Au contraire, le président pense déjà au scrutin de 2015 et il est convaincu que, s’il combat le groupe jusqu’au-boutiste, il perdra une importante partie de l’électorat dans les états du Nord. »

    Selon Mgr Dami Mamza, la capacité militaire croissante des « talibans africains » et leur refus de toute possibilité de négociation constituent une sérieuse menace contre l’État de droit. « Et nous, que faisons-nous ? Allons-nous laisser Boko Haram s’emparer du gouvernement ? Non, nous ne pouvons absolument pas permettre cela. »

    Traduction d’Hélène Ginabat