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International - Page 426

  • L'ONU brandit à nouveau l'épouvantail de la surpopulation

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    Dans un article de LaLibre de ce matin, on fait écho à "un rapport publié début février, où les commissaires de l’Onu mettent en garde (...) : sans politiques de régulation de la population, la planète pourrait compter bien plus de 9 milliards d’habitants en 2100. En fait, si à l’échelle mondiale, la fécondité est légèrement supérieure aux prévisions du scénario moyen, à hauteur d’un demi-enfant en plus par femme pendant 50 ans, puis d’un quart d’enfant en plus jusqu’en 2100, alors nous ne serions plus 9, mais 14 milliards sur Terre au seuil du XXIIe siècle. C’est le scénario dit "haut". Moins probable. Moins rassurant aussi. "Avec ce rapport et ces hypothèses pessimistes, l’Onu renouvelle son plaidoyer pour un renforcement des politiques de planification familiale, et notamment en Afrique", explique Bruno Schoumaker."

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  • Crise identitaire dans le nord de l'Afrique

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    Le site "Benoit-et-moi" relaie, traduit en français, un texte interpellant paru sur un blog espagnol, celui d'Eduardo Arroyo. Ce texte que notre amie qualifie de "hard et tonique", nous vous invitons à le découvrir et à le verser au dossier du séisme qui parcourt le monde arabe.

    "Eduardo Arroyo dans son blogue intitulé « Globalización » , hébergé sur le portail digital espagnol d’informations généralistes el semanal digital, face à ce qui se passe en Afrique du Nord, ne mâche pas ses mots comme à son ordinaire. Il est vrai qu’en matière d’invasion, de vagues migratoires et de risque de disparition, l’Espagne, peut-être plus que tout autre pays en Europe occidentale sait de quoi elle parle. Les remarques du journaliste sur les politiques de son pays sont bien évidemment transposables de l’autre côté des Pyrénées, jeu de cartes battues dans un sens ou dans un autre…"

    à découvrir ici

  • Vers un printemps de l’islam ? Etonnantes coïncidences..

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    "Très intéressante rencontre organisée le 23 février à Rome par la Communauté Sant’Egidio. A l’ordre du jour : « Quel vivre ensemble entre musulmans et chrétiens aujourd’hui ? »

    Alors que le Moyen-Orient connaît, enfin, son printemps de la démocratie, les questions se bousculent. Outre le ministre italien des affaires Etrangères, Franco Frattini, des délégués musulmans et catholiques de haut niveau ont échangé leurs témoignages et leurs diagnostics. Sur une toile de fond difficile : « Nous sortons d’une décennie négative pour le dialogue. Ses artisans ont longtemps été considérés comme des traîtres ou des naïfs » a affirmé Marco Impagliazzo, président de Sant’Egidio. ..."

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  • Situation des communautés religieuses en Lybie

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    La Nonciature apostolique en Libye a envoyé à l’Agence Fides la note suivante : « A propos de la grave situation qui est venue à se créer ces derniers jours en Libye, les communautés religieuses opérant dans les deux Vicariats apostoliques de Tripoli et Bengasi continuent à être pleinement au service de la population et des fidèles. La majorité des 16 communautés féminines, composées de sœurs provenant de différentes nations, prête service dans le domaine sanitaire et, en ces heures, a intensifié l’assistance à la population. Les religieuses ont exprimé la volonté de rester aux côtés de ceux qui souffrent.
    De la même manière, les deux Evêques et les 15 prêtres poursuivent leur service et entendent continuer la mission qui leur a été confiée. Même dans la situation difficile que traverse le pays, l’attitude des missionnaires présents en Libye vise à donner courage et à assurer toute forme d’assistance possible à la communauté catholique – qui compte 100.000 fidèles environ – et à l’ensemble de la population.
    Il faut par ailleurs noter que même dans le contexte actuel, le peuple libyen manifeste, comme il l’a toujours fait, sa satisfaction pour la présence et le service des sœurs et des prêtres. Ces jours-ci, cette bienveillance se démontre au travers de gestes concrets de solidarité et de protection envers les religieux présents dans le pays ». (L.M.) (Agence Fides 26/02/2011)

  • INDE - Attaque contre une école catholique

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    map.jpgL’école catholique de la Divine Providence sise à Tilakwadi, au sein du Diocèse de Belgaum, dans l’Etat indien du Karnataka, a fait l’objet d’une attaque de vandales qui ont brisé les vitres et endommagé la structure. L’agression, qui a eu lieu dans la nuit du 22 février dernier, a semé la panique parmi les Sœurs canossiennes qui la gèrent et parmi les élèves et les parents mais n’a fait aucun blessé.

    L’Eglise locale a été immédiatement alertée et a déposé plainte auprès de la Police. L’Evêque de Belgaum, S.Exc. Mgr Peter Machado, a fait part de sa profonde préoccupation suite au fait. Il s’agit de la deuxième attaque contre des écoles catholiques du territoire en l’espace d’un mois, attendu que le 17 janvier dernier avaient été concernés l’école et le couvent de Saint Joseph à Camp.

    (Agence Fides)

  • Afghanistan : Said Musa est sauvé, mais les autres ?

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    Said_musa.jpgUn chrétien a été sauvé mais d’autres risquent leur vie : l’Afghanistan a besoin de toute urgence de nouvelles lois qui « respectent pleinement les droits fondamentaux de la personne humaine, la liberté de conscience, d’expression et de religion ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides Afzal Nooristani, Avocat et Directeur exécutif de la « Legal Aid Organization of Afghanistan » (LAOA), exprimant sa satisfaction pour le fait que Sayed Musa, un afghan converti de l’islam au christianisme et qui risquait la peine de mort pour apostasie ait pu être sauvé. L’organisation, qui fournissait l’assistance légale à cet homme, confirme à Fides que l’homme a été libéré la nuit dernière et qu’il est sain et sauf.

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  • Lybie, l’horreur d’un génocide

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    Le bilan officiel du gouvernement, après neuf jours d'affrontements, parle de 300 morts. Mais selon des sources locales, ils seraient 1.000 voire 10.000 selon la TV al-Arabiya qui cite un haut représentant libyen de la Cour pénale internationale. Tandis que les blessés s'élèveraient à 50.000. (...)

    « Dans aucune des crises humanitaires et des conflits vécus ces vingt dernières années, nous n'avions assisté à une telle violence », commente don Vittorio  Nozza, directeur de la Caritas italienne. « La surprise même des pays occidentaux devant la rapidité avec laquelle évolue cette crise est le signe d'une préoccupation diffuse que nous partageons et pour laquelle nous demandons la plus haute attention ». (...)

    Mgr Giovanni  Martinelli, évêque de Tripoli, voit dans cette tragédie humanitaire le désir des nouvelles générations de se donner l'occasion d'une vie meilleure : « Les populations, explique l'évêque dans un entretien à Radio 24, demandent plus de démocratie. Il y a un saut de qualité de la population marqué par le désir des jeunes de profiter des biens du pays ».

    « A une révolte générationnelle semblable à celle de notre 68, explique encore Mgr Martinelli, au quotidien italien « La Stampa », s'ajoute, à cause des difficultés à trouver un toit et à établir une famille, la colère des jeunes de ne pouvoir obtempérer à l'obligation musulmane du mariage ». (...)

    Pendant ce temps-là, les agences multiplient leurs informations, racontant ce que tout le monde assimile désormais à « un génocide d'Etat » et « un crime contre l'humanité ». La France souhaite une résolution du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, tandis que se fait de plus en plus concrète l'idée de recourir à la justice internationale.

    Les dernières informations rapportent la nouvelle terrifiante, donnée par le président de la Communauté du monde arabe en Italie (COMAI), selon laquelle « les escadrons de la mort seraient en train de semer la terreur parmi les habitants de Tripoli » : des hommes enrôlés par les militaires eux-mêmes, sur ordre du gouvernement, qui sillonnent les rues, arborant un casque et des vêtements jaunes. Leur mission est de réprimer les protestations et ils le font en entrant dans les habitations, semant la panique, frappant les hommes et violant les femmes ».

    Pendant ce temps-là, des fosses communes sont creusées le long des plages pour donner une sépulture décente à tous ces hommes, toutes ces femmes et tous ces enfants sur lesquels s'est déchainée la vengeance inhumaine du Raìs.

    Mariaelena Finessi sur Zenit; lire l'intégralité de la note ICI

     

  • G20 : contrôler la globalisation

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    "Pourquoi les États-Unis, la France et bien d’autres pays développés accumulent-ils dangereusement déficit extérieur et déficit public ? Pour une part importante, à cause du manque de contrôle de la mondialisation. Si nous voulons redresser la barre, il est nécessaire de prendre à ce sujet des mesures énergiques, dans un cadre multinational tel que précisément le G20, dont les ministres des Finances viennent de se réunir à Paris, le 19 février."

    Découvrir ICI les pistes ouvertes par Jacques BICHOT (professeur émérite à l’université Lyon III, vice-président de l’association des économistes catholiques)

  • Islam et démocratie

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    UNE MISE EN QUESTION radicale est en train de surgir dans le monde arabo-musulman et touche aux fondements mêmes du système islamique, basé tout entier sur la sacralisation de la soumission (c’est-à-dire de l’islâm en arabe) et de son corollaire, la domination. Elle prend l’Occident de court, tout comme en 1989, les « analystes » n’avaient rien vu venir de la chute du mur de Berlin.

    (...) Quelque chose est vraiment en train de bouger dans tous les pays arabo-musulmans. Il serait temps d’ouvrir les yeux, même si le « mur de Berlin » islamique, qui est dans les esprits, mettra du temps à tomber, et d’autant plus de temps que nos « analyses » marquées par le sécularisme contribuent à l’entretenir. Le temps qui s’annonce sera un temps d’épreuve et de chance pour la vraie foi.

    La pensée occidentale dominante voit dans la chute du président tunisien Ben Ali l’espérance d’une avancée démocratique dans l’un des « pays islamiques » (la Tunisie en fait officiellement partie en effet). Nombre de Tunisiens l’espèrent également. Néanmoins, on ne peut pas éviter un certain rapprochement avec ce qui fut dit du régime du Shah d’Iran lors de son renversement, un régime autocrate certes mais beaucoup moins sanguinaire et terroriste que celui qui suivit et qui avait été salué d’abord comme une avancée démocratique. Se défaire d’un clan au pouvoir est une chose ; établir un État démocratique et de droit en est une autre.

    En Tunisie, le mieux que l’on puisse espérer est qu’un nouveau système autoritaire opposé à l’islamisme succédera au précédent. Le pire serait que se mette en place un système encore plus corrompu s’appuyant sur l’islam, et terroriste, qui étendrait alors son action destructrice au delà des frontières. (...)

    Il apparaît ainsi que l’Islam n’est pas une culture qui, comme culture, serait intégrable à un État démocratique ; il s’agit d’un programme politico-religieux qui sape les bases mêmes de tout État de droit. Les Tunisiens veulent tourner la page du système autocratique et corrompu de Ben Ali, et c’est le mieux qui puisse être fait ; le plus probable est qu’il sera chargé bientôt de tous les maux, par les nouveaux maîtres de la Tunisie qui s’en serviront pour justifier leur pouvoir.

    Quel sera-t-il ? Sera-t-il entre les mains de Tunisiens ayant le sens de l’État de droit, ouvert à tous et à l’avenir ? Le poids du conditionnement islamique va inévitablement peser. Il n’existe guère de chance que la conviction du Père Antoine Moussali soit infirmée : le système politique le moins mauvais qui puisse s’imposer à une population majoritairement musulmane est celui d’une tyrannie qui empêche toute contestation par un contrôle policier sans faille, qui se méfie de l’Islam, qui prévient la population de la misère en lui laissant quelques activités libres, et qui fait des largesses à ceux qui le soutiennent.

    Quant au pire possible, il est presque déjà sous nos yeux en divers lieux du globe.

    25 Février 2011 | Fr. Édouard-M. Gallez, f j  dans Liberté politique.com où l'on découvrira l'entièreté de cette analyse

     

  • La Lybie : un "Afghanistan en Méditerranée" ?

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    carte-libye.gifLe professeur Khaled Fouad Allam (Algérien de nationalité italienne, professeur de sociologie du monde musulman aux universités de Trieste et d’Urbino) explique, dans un commentaire qui a été publié le 23 février par "Il Sole 24 Ore", le quotidien financier le plus diffusé en Italie et en Europe :

    La Libye n’a jamais été une nation homogène. C’est un enchevêtrement de tribus arabes, berbères et africaines et dans chacune d’elles l’esprit de corps compte plus que tout. Lorsque la révolte a éclaté, des villes et des régions entières se sont rapidement rendues autonomes.

    En Libye il n’existe pas de véritables institutions d’état, il n’y a pas un parlement, il n’y a pas une armée qui soit en mesure de prendre le pouvoir, comme cela a été le cas en Égypte, et d’assurer une transition contrôlée.

    Pour Kadhafi la "révolution", c’était l’état et l’état, c’était lui. Il prônait un "maoïsme musulman" épuré par la tradition prophétique, la Sunna. De ce fait il était perçu comme étranger et mal vu par l’ensemble du monde musulman sunnite lui-même.

    Paradoxalement, la tyrannie de Kadhafi assurait à l’Église catholique des niveaux de liberté supérieurs à ce qui pouvait exister dans n’importe quel autre pays musulman de la région.

    La chute de Kadhafi pourrait donc coïncider avec l’effondrement total de la Libye. Celle-ci pourrait devenir – prévient Allam – "un Afghanistan en Méditerranée".

    Parce que, dans le chaos et le vide de l’état, ce sont précisément les courants musulmans les plus radicaux, en provenance d'Afrique et d’autres pays arabes, qui trouveraient un espace de présence et d’action. Cela en dépit de la demande "laïque" de liberté qui a été formulée par les jeunes qui, en Libye aussi, ont envahi les places, au prix de leur vie dans de nombreux cas.

    Un nouvel Afghanistan, avec un islamisme incendiaire, très riche en pétrole et en gaz, tout proche de l'Italie et de l'Europe.

    S. Magister dans sa chronique de ce jour

  • Le « printemps arabe », par le père Samir Khalil Samir

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    En Libye comme dans plusieurs pays d'Afrique du Nord et du monde arabe, les populations qui ont connu des régimes autoritaires semblent désormais unies dans une sorte de « printemps arabe ».

    C'est ce qu'affirme sur les ondes de Radio Vatican le père jésuite Samir Khalil Samir, spécialiste de l'islam, professeur d'histoire de culture arabe et d'islamologie à l'université Saint-Joseph de Beyrouth. Il rappelle aussi l'importance d'Internet et des réseaux sociaux dans ce mouvement.

    Dans cette interview, le père Samir affirme que « le monde arabe est en train de vivre son ‘printemps arabe' ». « Les gens sont fatigués des règnes ou des républiques qui durent depuis des décennies, qui ne laissent pas de place à la démocratie, à la liberté, à l'égalité, au partage des décisions et surtout dans une situation économique et sociale où beaucoup se trouvent mal à l'aise », explique-t-il.

    « C'est un mouvement qu'on ne peut désormais plus arrêter. En particulier grâce à Internet, Youtube, Facebook, Twitter, la communication instantanée arrive en une minute dans le monde entier, dans toutes les agences », affirme-t-il.

    « La globalisation, pour moi, c'est cela : la mondialisation des idées, des désirs, des attentes du peuple passent à travers Internet ». Nos populations « trouvent normal qu'il nous arrive ce qui est arrivé ailleurs. Peut-être ne savent-elles rien de ce qui s'est passé en Europe de l'est dans les années 1980, mais tous savent désormais qu'ils ont le droit d'avoir les mêmes droits humains que tous ».

    En Tunisie, en Egypte, en Libye, les mouvements populaires disent qu'ils ne veulent plus de ces gouvernements et réclament la liberté. « Mais comment se concrétisera-t-elle ? Voilà la question. Il manque un leader dans ces pays », affirme-t-il.

    Le père Samir évoque alors « la peur de l'Occident » : celle de savoir « qui prendra la tête de ces mouvements ? Les extrémistes musulmans ? ».

    « Je ne pense pas que cela soit possible, justement parce que ce ‘printemps', cette révolution est contre tous ce qui nous accable. 90 % de la population se dit musulmane, mais les gens ne veulent pas être musulmans à la manière islamique de tel ou tel groupe. Ils préfèrent dire : que chacun suive sa propre conscience », explique-t-il.

    Le père Samir rappelle que jusqu'à maintenant, aucun de ces mouvements ne s'est élevé contre l'étranger. « Le problème est interne. Nous voulons le résoudre entre musulmans ».

    « L'Occident peut nous aider en encourageant la justice, la démocratie, sans peur et sans intervenir parce que c'est un aspect détesté : l'ingérence dans les affaires locales », affirme-t-il. Il invite enfin à se souvenir « des principes qui sont aussi à la base de l'Europe et de l'Occident pour démontrer qu'il s'agit d'un mouvement mondial et que nous sommes à la recherche d'un monde plus juste ».

    Marine Soreau sur Zénit

  • Le défi égyptien II et III

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    Seconde partie de l'interview du patriarches des coptes catholiques d'Alexandrie. La longue histoire des coptes, depuis l'évangélisation par l'apôtre Marc, jusqu'à nos jours (23/2/2011) sur Benoît-et-moi;

    Dernière partie de l'interview du Patriarche catholique copte d'Alexandrie. L'histoire complexe de la relation entre les musulmans et les chrétiens, depuis l'arrivée des "conquistadors" musulmans, au VIIe siècle (épisode déjà raconté par Messori: Les racines de la haine contre les chrétiens) jusqu'aux derniers évènements. Les frères musulmans. Et la polémiques autour des propos du Saint-Père. (23/2/2011).

    Merci à Benoît-et-moi pour ce travail de traduction.