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International - Page 427

  • L’UE sur la violence religieuse : La COMECE demande des actions concrètes

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    Sur Catholique.org

    images.jpgAprès les conclusions rendues par le Conseil de l’Union européenne (UE) sur « l’intolérance, la discrimination et la violence fondées sur la religion ou la conviction », la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) a salué un « pas dans la bonne direction » tout en demandant « une action concrète » pour « la sécurité et la survie des communautés chrétiennes », principalement au Moyen-Orient.

    Dans un communiqué publié le 21 février, la COMECE « estime que le Conseil des ministres devrait désormais traduire cette déclaration en action concrète afin de garantir aux chrétiens et aux autres minorités religieuses à travers le monde le nécessaire respect des droits et libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, dont ils sont privés pour le moment ».

    « Ceci fait écho au souci du pape Benoît XVI qui avait déclaré le 1er janvier dernier que les gouvernements devaient appuyer leurs déclarations par un engagement concret et constant afin de mettre un terme à la violence anti-religieuse », rappelle la Commission des épiscopats.

    « La liberté de religion a aujourd’hui été à nouveau réaffirmée lors de la réunion du Conseil des ministres », poursuit le communiqué. « Cependant, la COMECE espère que l’UE traduira ces conclusions en action politique concrète, pour mettre fin à de véritables sectarismes, à la guerre des cultures et des religions et à la vague d’épuration religieuse ».

    La COMECE rappelle également que « l’engagement effectif en faveur des droits fondamentaux, en particulier la liberté religieuse, représente en lui-même un chemin vers la paix. Une fois réalisée, elle ouvrira en effet la voie à l’avènement de sociétés ouvertes et pacifiques, où les peuples pourront vivre ensemble en bon voisinage et où les différentes religions pourront coopérer à une plus grande liberté humaine ».

    La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel

    Les conclusions rendues le 21 février par le Conseil de l’Union européenne expriment la « profonde préoccupation » de l’Union européenne « concernant le nombre croissant de manifestations d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion, dont témoignent les violences et les actes de terrorisme perpétrés récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d’autres communautés religieuses, actes qu’il condamne fermement ».

    « La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel, qui doit être protégé partout et pour tous », affirme également le Conseil de l’Union européenne en rappelant que « les États ont pour premier devoir de protéger leurs citoyens, y compris les personnes appartenant à des minorités religieuses, ainsi que toutes les personnes relevant de leur juridiction, et de préserver leurs droits ».

    « Toutes les personnes appartenant à des communautés et à des minorités religieuses devraient pouvoir pratiquer leur religion et leur culte librement, individuellement ou en communauté, sans craindre d’être la cible de manifestations d’intolérance ou d’attaques », affirme-t-il enfin.

     

  • Kadhafi promet l’enfer aux Libyens

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    "Mouammar Kadhafi menace de mort les Libyens qui réclament son départ. « Je me battrai jusqu’à la dernière goutte de mon sang », a-t-il déclaré. Lors de son intervention à la télévision libyenne ce mardi, le vieux raïs a promis un bain de sang dans le pays dès mercredi.

    La situation s’est encore détériorée en Libye, avec l’annonce de plusieurs dizaines de morts lundi dans plusieurs villes du pays, avec des tirs avec des munitions de guerre contre les manifestants, qui revendiquent plus que jamais le départ du colonel Kadhafi.

    Les ONG des droits de l’homme n’hésitent plus à parler, pour le cas de la Libye, comparativement aux événements de Tunisie et d’Egypte, de massacres à huis clos, tant les informations en provenance du pays restent parcellaires, et difficilement vérifiables, après les affrontements de lundi à Tripoli et Benghazi. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a fait une première et brève apparition à la télévision libyenne lundi soir pour prouver qu’il était toujours présent dans le pays où règne le chaos après une semaine d’insurrection pour réclamer son départ..."

     mardi 22 février 2011, par Yazid Alilat; découvrir la suite ici

     

  • Le Patriarche des Coptes catholiques commente la situation en Egypte

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    La première partie d'une interview parue dans la revue "30 Giorni" du 22 février vient de paraître sur le site "Benoît-et-moi", en traduction française.

    "Dans cette première partie, le Patriarche revient sur les évènements qui ont secoué l'Egypte, et apporte le point de vue inédit d'un chrétien, un égyptien aussi, qui a vécu la "révolution" de l'intérieur.

    Le rôle de la police, de l'armée, de la jeunesse. Ce qu'il décrit comme la solidarité des égyptiens, sans distinction de religion (?), et ceux qui tentent de fomenter la division.
    Quelles sont les perspectives? Que peut-on attendre?
    Il tente aussi d'expliquer le massacre du 31 décembre à la lumière des développements récents.
    C'est une analyse résolument optimiste."

    à découvrir ici

    Fasse le Ciel que cette vision des évènements qui se déroulent en Egypte ne pèche pas précisément par excès d'optimisme!

  • Une Journée pour les martyrs chrétiens d’aujourd’hui

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    Depuis le début de l’année, Massimo Introvigne a été chargé par l’OSCE de la lutte contre le racisme et la discrimination, spécialement contre les chrétiens. Ce catholique nous dévoile sa manière de défendre la cause des persécutés d’aujourd’hui.

    Dans une interview accordée à Famille Chrétienne (et à découvrir sur le site de FC), il déclare notamment :

    "Personnellement, je m’engage actuellement dans la promotion d’une Journée des martyrs chrétiens de notre époque qui soit célébrée non par les Églises chrétiennes, qui possèdent déjà des initiatives analogues, mais par les États, les écoles, les communes. J’ai proposé la date du 7 mai car, le 7 mai 2000, Jean-Paul II avait célébré au Colisée, à Rome, la commémoration œcuménique des martyrs du XXe siècle. Voilà pour ce qui concerne la prise de conscience."

     

    Sur le même site, on découvrira une interview de Laurent Wauquiez, ministre français des Affaires européennes.

    A la question : Comment entendez-vous agir pour que la liberté de conscience soit défendue par l’Europe auprès de ses partenaires extérieurs ?

    Il répond : "Cette question s’inscrit dans une problématique européenne plus large, qui est la même que lorsque je me suis battu quand la Commission a sorti l’agenda dans lequel elle avait oublié les fêtes chrétiennes. La défense des chrétiens d’Orient est du même ressort. L’enjeu est de secouer une langue de bois politiquement correcte qui nous empêche d’assumer notre identité européenne et nos valeurs. Nous n’avons pas à marcher la tête basse et à nous excuser d’être ce que nous sommes.

    De mon point de vue, l’ouverture aux autres ne se construit pas sur   une identité refoulée, mais sur une identité assumée. Ce n’est pas brusquer l’islam que d’affirmer les racines chrétiennes de l’Europe. Ce n’est pas encourager un conflit de civilisations que de prôner le maintien de la tolérance en Orient. L’Europe se perd si elle n’assume pas son identité et ses valeurs, qui sont sa raison d’être dans le monde."

  • Pic des cas de SIDA du fait des politiques de contrôle des naissances

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    La cause principale du pic de diffusion du SIDA au Cambodge est la politique de contrôle des naissances et la promotion de la contraception artificielle : c’est ce qu’explique à l’Agence Fides une délégation du mouvement pro-vie Human Life International qui a effectué récemment une mission dans le pays du sud-est asiatique.

    Le Cambodge est l’un des pays où ont leur siège les plus grandes agences internationales de promotion de la planification familiale et du contrôle démographique : « Engender Health », USAID (United States Acency for International Development) et le programme RACHA (Reproductive and Child Health Alliance). Au cours des 20 dernières années, grâce aux fonds mis en place par ces organisations, l’Etat a dépensé plus de 600 millions de dollars dans le cadre de programmes de contrôle démographique et de contraception.
    Le bilan de ces actions a été un abaissement de la fertilité des femmes cambodgiennes (de 6 à 3 enfants en moyenne) mais également une diffusion rapide du SIDA. Depuis la découverte du premier cas d’infection en 1991, 94.000 personnes sont décédées des suites du SIDA au cours des 15 années suivantes et les personnes contaminées ont vu leur nombre s’accroître démesurément, pour atteindre les 160.000 cas sur une population de 13 millions d’habitants, faisant du Cambodge l’un des pays du sud-est asiatique les plus touchés par l’épidémie.
    « Ces programmes, selon leurs promoteurs, auraient dû stopper le SIDA », indique l’Human Life International à l’Agence Fides mais paradoxalement, c’est justement la campagne de large diffusion des contraceptifs et du préservatif, présenté comme « panacée » contre le SIDA qui « en a en revanche favorisé sa diffusion, alimentant la culture de chosification de la sexualité ».
    L’Eglise et de nombreuses ONG d’inspiration chrétienne se sont activées afin de s’opposer à cette approche : des mouvements chrétiens tels que « Couples pour le Christ » organisent des séminaires de formation destinés aux jeunes couples alors que les ordres religieux comme les Sœurs de Marie Auxiliatrice agissent dans le domaine de l’instruction des nouvelles générations afin de diffuser la culture du respect de la vie, de la personne, de la corporéité et de la sexualité. (PA) (Agence Fides 22/02/2011)

  • ZIMBABWE - Les Evêques d’Afrique australe préoccupés par la situation au Zimbabwe

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    images.jpg« Nous nous adressons aux leaders de la SADC (South African Development Community) en un moment critique de la vie de la nation du Zimbabwe » écrivent les Evêques de l’IMBISA (Inter-Regional Meeting of the Bishops of Southern Africa, qui réunit les Evêques de l’Angola, du Botswana, du Lesotho, de Namibie, du Mozambique, de Sao Tome et Principe, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe) au terme de leur 9° session plénière.

    Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, les membres de l’IMBISA rappellent le rôle important que la SADC a joué dans le cadre de l’adoption du Global Political Agreement (GPA) qui a porté au gouvernement d’unité nationale ». A ce gouvernement, appartient tant le parti du Président Robert Mugabe que celui du Premier Ministre Morgan Tsvangirai, qui est le principal opposant de Mugabe. Le dur affrontement politique entre les deux partis avait porté à un grave crise résolue par la négociation du GPA et au travers de la formation du gouvernement d’unité nationale.
    « Toutefois, deux ans après la signature de l’accord, nous sommes préoccupés par le manque de progrès significatifs – écrivent les Evêques de l’IMBISA - : tous les aspects du GPA n’ont pas été respectés dans les délais prévus. Malgré un certain nombre d’améliorations, nous constatons que les citoyens du Zimbabwe continuent à souffrir du fait de l’extrême pauvreté, des forts taux de chômage, des services sanitaires et de l’instruction inadaptés, du manque d’investissements et de confiance dans l’économie du pays. Il s’agit d’une grave forme d’injustice, si l’on considère la richesse du pays en relation avec ses ressources humaines et matérielles ».
    En 2011, sont prévues des élections présidentielles et législatives. L’IMBISA se montre préoccupée suite aux graves carences constatées en ce qui concerne la préparation de l’échéance électorale : l’application incomplète du GPA, les retards dans le processus de réforme constitutionnelle (« on ne sait pas quand se tiendra le référendum portant sur la nouvelle Constitution »), le défaut de mise à jour des listes électorales, les lourdes limitations imposées à la liberté d’association et de presse, sachant que les intimidations et les violences s’accroissent alors que la campagne électorale bat son plein. Quarante-six personnes ont été arrêtées sous l’accusation de préparer « des activités destinées à renverser un gouvernement légitime » alors qu’elles visionnaient des enregistrements vidéo relatifs aux contestations en Tunisie et en Egypte. (L.M.) (Agence Fides 22/02/2011)

  • L’irruption du peuple sur la scène politique lybienne

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    "Le régime libyen fait face à la plus grande contestation depuis l’arrivée au pouvoir de Kadhafi. Un pays peu peuplé mais riche dont le développement est bloqué par un régime autoritaire fondé sur une gestion privative de la rente.

    La bestialité de la répression des manifestations pacifiques à Al Bayda et à Benghazi par les forces de sécurité libyenne, d’une brutalité inouïe, est le révélateur le plus éloquent de la nature du régime du colonel Kadhafi. Tirer sur un cortège funéraire est un acte obscène, le régime de Kadhafi n’a pas hésité à l’ordonner. Le clan au pouvoir composé de quelques dizaines de personnes autour du Guide a préféré la stratégie du gant de fer à l’ouverture vers les revendications exprimées pacifiquement par la population.

    Les massacres perpétrés par les milices – les comités populaires –, les unités spéciales et même des mercenaires, a frappé d’horreur les libyens au point que des éléments de l’armée régulière ont pris fait et cause pour les manifestants à Benghazi. La Libye, pays riche et peu peuplé, tout juste 6,5 millions d’habitants, est un pays paradoxal. Malgré un revenu par tête supérieur à 22 000 dollars par ans, la répartition est très inégalitaire et de très nombreux Libyens vivent avec moins de deux dollars par jour...."

    découvrir la suite ici


  • De plus en plus d’avortements de filles en Inde

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    De plus en plus d’avortements de filles en IndeUne étude du Centre du marché et de l’organisation publics de l’Université de Bristol, réalisée par le Pr Sonia Bhalotra, montre que le nombre d'avortements de petites filles ne cesse de croître en Inde. 500 000 filles seraient avortées chaque année, principalement dans les familles hindoues riches et éduquées.

    En Inde, les garçons représentent une sécurité pour assurer les revenus de la famille, surtout lorsque les parents vieillissent. Le phénomène est dû à la démocratisation des examens à ultrasons et aux avancées technologiques permettant de connaître le sexe du fœtus plus tôt pendant la grossesse.

    (sur généthique.org d'après Radio Canada, 21/2/2011)

  • La Croix tente une analyse de la colère du monde arabe en sept points

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    A découvrir ici : "Les sept raisons de la colère du monde arabe".

    "La Libye, le Yémen, Bahreïn sont en proie à des révoltes semblables à celles qui ont secoué la Tunisie et l’Égypte. Alors que la contagion se répand dans le monde arabo-musulman, « La Croix » analyse les causes profondes de ces révolutions."

    Les auteurs de cet article discernent sept raisons  : l'usure des pouvoirs en place, la répulsion qu'inspirent les héritiers, les populations jeunes et sans perspectives, la présence de classes moyennes instruites mais en voie d'appauvrissement, l'inégalité et la corruption, l'absence de libertés fondamentales, la forte activité des médias.

    Il est tout de même étonnant que n'apparaisse pas, dans cette liste, le facteur culturel : le rejet de l'influence de l'occident au nom de la culture islamique allergique à ces valeurs occidentales, d'autant que les occidentaux ont soutenu ces régimes censés endiguer la montée d'un Islam radical.

    La prétention des analystes occidentaux est assez sidérante et, pour tout dire, téméraire. Que sait-on exactement de ce qui sous-tend cette explosion populaire qui s'étend à travers le monde arabe et musulman? Des termes tels que "libertés fondamentales", "démocratisation", etc., ont-ils la même signification dans le contexte de ces pays que celle que nous leur donnons? N'y a-t-il pas une confrontation interne au sein de ces sociétés entre une minorité aisée, fascinée par la modernité à l'occidentale et, d'autre part, des couches populaires, misérables, attachées à un Islam radical?

    L'avenir devrait se charger de dissiper bien des illusions et des rêves chimériques. Non, la chute de ces régimes n'est ni comparable à la prise de la Bastille ni à la chute du Mur de Berlin, et elle ne prélude aucunement à des lendemains démocratiques et radieux. En revanche, l'anarchie qui risque d'en résulter, du moins momentanément, va libérer des flux migratoires auxquels on assiste déjà et face auxquels la vieille Europe est incapable de réagir adéquatement.

  • L'archevêque de Kirkouk dénonce les assassinats de chrétiens

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    blog -chrétiens pakistanais défilent après une attaques au cours de laquelle sept des leurs ont été assassinés-2010.jpgPar ailleurs, lors d'un passage à Vienne, l'archevêque chaldéen de Kirkouk, Mgr Louis Sako, a dénoncé les assassinats dont sont victimes les chrétiens. Depuis l'invasion américaine de 2003, ce n'est pas moins d'un millier de chrétiens qui ont été assassinés. Pour Mgr Sako, la solidarité ne doit pas se limiter aux mots, mais doit aussi se traduire en actes.

    L'archevêque chaldéen catholique de Kirkouk a évoqué la tendance à "l'islamisation", qui se développe depuis près de 60 ans au Proche-Orient. Les chrétiens y sont forcés de quitter le pays ou de régresser vers un statut de "citoyens de deuxième classe" (selon l'ancien concept islamique de "dhimmi", qui signifie un statut de "protégé" soumis à un certain nombre de discriminations). Les raisons économiques sont également déterminantes dans le choix de l'exil, puisqu'il n'y a pas assez de travail et d'infrastructures dans les villages du Nord de l'Irak, où de nombreux chrétiens citadins se sont réfugiés. Néanmoins, "Ce serait une véritable catastrophe, si par exemple à Mossoul, où se trouvent les plus anciennes églises de la chrétienté, ne vivait plus aucun chrétien" a encore précisé l'archevêque.

    21 Février 2011 - DEPECHE CATHOBEL - INTERNATIONAL

  • Persécutions : l'Europe se mouille... un peu

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    On sait qu'il y a quelques semaines, les ministres européens des Affaires Etrangères s'étaient quitté sans avoir pu se mettre d'accord sur un texte qui, dénonçant l'intolérance religieuse dans le monde, aurait désigné nommément les principales victimes, à savoir les communautés chrétiennes.

    Aujourd'hui, ils ont osé se mouiller un peu en "condamnant fermement" les "violences et les actes de terrorisme commis récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d'autres communautés religieuses".
    Catherine Ashton est invitée "à rendre compte des mesures prises et des propositions concrètes faites pour renforcer encore l'action de l'UE en la matière".
    C'est déjà mieux que rien... cfr ici et ici
  • L'ambassadrice d'Egypte auprès du Vatican reprend son poste

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    Depeche cathobel

    1aab7f66699c657c2e89243fe542e3a8.jpgRappelée pour consultations en janvier après une crise entre Le Caire et le Saint-Siège, l'ambassadrice d'Égypte auprès du Vatican, Mme Lamia Mekhemar, retournera à son poste le 23 février.

    L'Égypte reproche au pape d'avoir réclamé la protection des chrétiens d'Orient après l'attentat d'Alexandrie la nuit du Nouvel an, qualifiant ses propos d'"ingérence inacceptable". "L'Égypte a apprécié les signaux positifs répétés qui ont émané récemment de nombre de responsables du Vatican envers l'Égypte et a décidé d'y réagir favorablement en ramenant l'ambassadrice à son poste", a précisé le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères.