Alors que tant de pays connaissent des situations dramatiques marquées par la guerre civile (la Côte d'Ivoire), l'oppression politique (la plupart des pays arabes), la répression aveugle (la Syrie, le Bahrein...), on peut se poser la question de savoir ce qui vaut à la Lybie le privilège d'une intervention musclée de la "communauté internationale" pour y restaurer la démocratie... Le commentaire de Régis Soubrouillard reproduit ci-dessous développe cette question avec beaucoup de pertinence :
"Imparable à première vue: si l’on est favorable au droit d’ingérence, il ne doit souffrir aucune exception. La Libye certes, mais pourquoi pas la Tchétchénie, la Côte d’Ivoire, le Yémen, Bahreïn, l’Arabie Saoudite, la Corée du Nord. Tous les pays arabes et tous les Etats africains -qui se font très discrets dans leur pseudo-soutien à ce qui ressemble de plus en plus à une opération occidentale- encore sous le joug d’une dictature. Et la Chine, si le cœur vous en dit…
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