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Islam - Page 107

  • Etre chrétien en Turquie

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    Source : ZENIT.org

    Les problèmes posés aux minorités religieuses et aux convertis au christianisme en Turquie sont évoqués dans une réflexion de l’agence vaticane Fides. Les minorités souhaitent une nouvelle Constitution plus tolérante à leur égard.

    Fides rapporte qu’il y a des décennies, il existait des zones du pays dans lesquelles les minorités telles que les chrétiens ou les juifs étaient majoritaires. L'Empire ottoman - écrit le journal turc « Begun » - avait été en mesure de conserver l'équilibre entre les groupes religieux bien que les musulmans aient constitué la communauté majoritaire, ce qui rendait possible une autonomie culturelle et religieuse pour tous les groupes. Mais la République de Turquie, à partir de 1923, a modifié radicalement cette approche, créant « une hiérarchie basée sur la politique ethnique de la centralisation ». Du fait de cette idéologie, les minorités ont connu de nombreux problèmes dans le pays et, comme chacun sait, nombre sont ceux qui ont quitté le pays, demeurant dans des conditions de marginalisation.

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  • Le nom de Jésus est interdit dans les SMS au Pakistan

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    Agence Fides

    Au Pakistan, il est interdit d’écrire le nom de Jésus Christ dans les messages de texte (SMS) envoyés au moyen de téléphones portables. C’est ce qu’a établi l’Autorité pour les Télécommunications du Pakistan dans une mesure qui donne l’ordre aux sociétés de téléphonie mobile de bloquer les messages de texte contenant un certain nombre de mots considérés comme vulgaires, obscènes ou nocifs au sens de la pudeur. Parmi les quelques 1.600 mots prohibés, signale à Fides une source locale, se trouve également Jésus Christ et Satan. Les compagnies disposent de sept jours pour rendre opérationnelle la disposition mais les églises chrétiennes et les organisations de défense des droits humains au Pakistan ont promis de s’y opposer.

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  • Les Frères musulmans aux portes du pouvoir en Egypte ?

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    Muslim_brotherhood_1.gifC’est ce qu’affirme, ce week-end et aujourd’hui encore, l’envoyé spécial de « La Libre Belgique » au Caire et à Mansoura :

    « Plongée au Caire dans la confrérie des Frères musulmans. Cet hiver, leur parti pourrait bien gagner les législatives en Egypte (…).

    Pendant soixante ans, les Frères ont vécu dans une semi-clandestinité en Egypte et, malgré la révolution de la place Tahrir, ils gardent une grande discrétion. "Le régime de Moubarak m’a mis en cellule pendant deux ans et demi. J’y étais avec d’autres frères. Nous étions dans la même prison où Gamal Moubarak se trouve aujourd’hui ", explique Khaled Hamza, ajoutant que près de 40 000 membres de la confrérie ont été jetés en prison, sur les 700 000 proches sympathisants que compterait le mouvement. A l’époque, " nous n’opérions pas totalement dans le secret. Nous participions à des événements publics. Le régime nous connaissait ".

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  • Chantal Delsol dénonce la "sottise de l'Ouest"

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    Dans "Valeurs Actuelles", évoquant la poussée islamiste dans les pays arabes, Chantal Delsol dénonce “La sottise de l’Ouest”.

    "Il y a cinquante ans, les Soviétiques et leurs séides parlaient couramment de “la sottise de l’Ouest”. Manière de désigner notre incorrigible naïveté, qui nous laissait croire inlassablement que les communistes étaient des pacifistes et qu’ils ne voulaient que les droits de l’homme.

    Si quelqu’un parmi nous avait écrit il y a quelques mois que les pays du Maghreb, libérés, deviendraient aussitôt “verts”, il aurait essuyé des sarcasmes. Pendant des mois et des mois, nous avons entendu chanter sur l’air des lampions l’hymne à la démocratie libérale désormais en marche dans les pays arabo-musulmans..."

    Lire la suite ici : http://www.valeursactuelles.com/

  • Égypte - La liberté mise à mal

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    par Aide à l'Église en Détresse - Canada, mardi 8 novembre 2011, 20:22

    Même si l’Égypte est membre des Nations-Unies (ONU), cela ne l’empêche pas de faire piètre figure sur le plan du respect des droits de l’Homme.  La liberté d’expression est mise à mal régulièrement et des blogueurs du Printemps arabe sont toujours derrière les barreaux.  Bien entendu, cette situation affecte la liberté de religion pourtant garantie par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme – document fondateur de l’ONU.

    Malheureusement, l’Égypte n’est pas une exception. Plus de 15 % des membres de l’ONU bafouent les droits des chrétiens, soit par de la discrimination, soit par des arrestations et des tortures.  En Égypte, c’est depuis le président Nasser (1952) que les discriminations se font sentir.  Par exemple, pensons aux chrétiens qui doivent obtenir un permis pour bâtir une église, alors que les musulmans, eux peuvent installer leurs mosquées presque partout et sans le moindre permis;   à ces autres chrétiens à qui des postes clés de l’administration ne sont jamais attribués; à ces filles chrétiennes à qui on veut faire porter le voile; ou encore à ces écolières non musulmanes qui doivent réciter des versets du Coran.

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  • Sainte Sophie de Nicée transformée en mosquée

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    Le blog d'Yves Daoudal rapporte cette information :

    "L’église Sainte-Sophie de Nicée (aujourd’hui Iznik, en Turquie), qui accueillit le 2e concile de Nicée, transformée en mosquée en 1331, détruite en 1923, reconstruite en 2007 comme “musée”, a de nouveau été transformée en mosquée. L'appel du muezzin a retenti le 2 novembre pour la première fois depuis 1923."

  • Monde arabe : vers la démocratie ?

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    En Tunisie, ce 23 octobre, en Libye, en Égypte, en Syrie, et peut-être aussi en Algérie, les fondamentalistes gagnent du terrain. Ils se veulent rassurants. Faut-il les croire ?

    Source :

    http://www.valeursactuelles.com/actualités/monde/l’heure-des-frères-sonné20111027.html

    La capture et la mort de Mouammar al-Kadhafi le 20 octobre à Syrte (blessé, sans doute lynché, il a été tué d’une balle dans la tête) ont mis fin à quarante-deux ans d’un règne sans partage, au terme de près de huit mois de guerre civile (plus de 30 000 morts et disparus). Dès le 23 octobre, le Conseil national de transition (CNT) proclamait la “libération” de la Libye et la nouvelle règle du jeu : la loi coranique (charia) devient la “source essentielle” du droit, « donc n’importe quelle loi contredisant les principes de l’islam est légalement nulle », confirmait Moustapha Abdeljalil, le président du CNT.

    L’islam modéré jusque-là pratiqué en Libye sera durci, avec le retour à la polygamie (jusqu’à quatre femmes, sans leur autorisation), l’interdiction du divorce, la répudiation, la lapidation. Une phase de doute commence, la seule certitude résidant dans la place éminente prise par les islamistes au sein du nouveau régime et de ses forces combattantes, notamment à Tripoli. On observe la même évolution en Tunisie, en Égypte et sans doute déjà en Syrie, en Algérie et ailleurs où souffle le vent des “révolutions arabes”. Partout l’heure des Frères musulmans et de leurs cousins fondamentalistes a sonné. En Libye, leur agenda est autant politique que religieux.

     

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  • Quand l'Islam est aux portes du pouvoir

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    deux-glaives_129957899962448700.gif"En Tunisie, en Libye et en Egypte, les islamistes sont les grands gagnants du printemps arabe. Faut-il s'en inquiéter? Décryptage avec Mathieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université de Toulouse.

    Dimanche dernier fut une belle journée pour les islamistes. À Tunis, le parti Ennahda triomphe : 41,47% des voix, 90 des 217 sièges au sein de l’Assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution et de désigner ou d’élire un nouveau président de la République. À Tripoli, tandis que le cadavre de Kadhafi repose toujours dans une chambre froide, Moustapha Abdeljalil, le chef du CNT, proclame la "libération". Et annonçait l’instauration de la charia.

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  • L'avenir incertain de la Libye

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    En Tunisie, les urnes démocratiques ont parlé : l’ordre nouveau sera islamique. En Libye ce même ordre nouveau pourrait être la résultante autoritaire d’une explosion anarchique entre tribus et factions rivales. Les responsables du CNT (conseil national de transition) ont annoncé la fin de la révolution mais entre les différentes forces dans le pays, l'équilibre est précaire…

    A cet égard, le « Figaro » note que « la guerre a libéré les rancunes macérées pendant 42 années de dictature. Et celles-ci n'opposent pas que les civils et les combattants, les kadhafistes et les révolutionnaires. À Syrte, malgré la victoire, les rebelles venus de Misrata et ceux de Benghazi s'ignorent. Kadhafi disparu, qui unissait contre lui tous les combattants dans une même haine, les divisions risquent d'éclater. Moustapha Abdeljalil le sait et ne cache pas les difficultés que réserve l'avenir. «C'est mission impossible», clame même Mahmoud Jibril, le premier ministre.

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  • Tunisie : une "surprise" qui ne surprend que les naïfs

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    La Tunisie, berceau du "printemps arabe", a voté dimanche dernier. Certains annonçaient que ce pays allait tracer la voie de la démocratisation et de l'ouverture, prenant leurs lubies occidentales pour des réalités. Mais voilà, des urnes est sorti le verdict : le succès d'un parti islamiste qui tient un double langage comme le note le journaliste du Figaro :

    Ennahda peut pavoiser. Interdit pendant plus de vingt ans, «la Renaissance» mérite comme jamais son nom. Le parti islamiste est le grand gagnant du premier rendez-vous des Tunisiens avec la démocratie. Il sera en position de force dans l'Assemblée constituante, qui doit jeter les bases de la deuxième République tunisienne et désigner un nouvel exécutif jusqu'aux prochaines élections générales, prévues dans un an. Les islamo-conservateurs vont obtenir environ 40% des voix et récolter au moins 60 sièges sur 217, selon des projections à confirmer mardi par l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE). Ils devront toutefois nouer des alliances s'ils veulent gouverner.

    http://www.lefigaro.fr/international/

  • Maltraitance des mineurs dans les écoles coraniques de Grande-Bretagne

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    Voici une réalité sur laquelle nos médias, si soucieux de l'enfance maltraitée, se montrent bien peu diserts. Natalia Trouiller en fait état dans les Matinales de La Vie de ce matin :

    "400 CAS DE MALTRAITANCE DANS LES MADRASAS DE GRANDE-BRETAGNE
    C'est la BBC qui le révèle - et ce pourrait être, selon un procureur anglais, "la partie émergée de l'iceberg". 250.000 enfants sont actuellement scolarisés dans des écoles coraniques outre-Manche. Un exemple du "choc des cultures"? L'enseignement religieux tolère en effet les châtiments corporels "dans la limite du raisonnable". Le président du Conseil consultatif national des mosquées et imams a vivement réagi, promettant que le problème serait traité "de façon urgente" et qualifiant ces chiffres d'"extrêmement inquiétants et choquants". Le procureur royal pour le Nord-Ouest de l'Angleterre, Nazir Afzal, a quant à lui allégué que ces chiffres représentaient sans doute "une sous-estimation importante du problème". Le ministre de l'Enfance a refusé de répondre aux journaliste, se contentant d'un communiqué précisant que le gouvernement anglais "n'approuve pas les châtiments corporels". Ces derniers n'ont été interdits dans les écoles publiques britanniques qu'en 1986, et dans les écoles privées en 1999."

  • L’automne du printemps arabe

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    En Egypte, alors que le régime militaire matraque toujours sa version de la répression des coptes le 9 octobre, le sort de deux blogueurs, l'un chrétien et l'autre musulman, montre le vrai visage de la junte “démocratique”  au pouvoir.

    Selon “La Vie” Ayman Youssef Mansour, un blogueur musulman, vient d'être condamné à 3 ans de prison, assortis de travaux forcés, pour blasphème. Autre actualité dramatique pour les blogueurs égyptiens: ce samedi, Mark Sanad, le frère du blogueur chrétien Mikail Nabil Sanad a voulu rendre visite à son frère à la prison d'El Marg. Surprise: il apprend alors que son frère a été transféré à l'hôpital psychiatrique Abbasiya du Caire, établissement de sinistre réputation "réservé aux patients les plus gravement atteints et connu pour traiter les malades de façon inhumaine", nous apprend l'Assyrian International News Agency. Motif officiel: le tribunal militaire qui a décidé de ce tranfert voulait "évaluer le degré de responsabilité de ses actes". Il doit y rester 45 jours, durant lesquels "il recevra certainement des électrochocs afin de lui faire perdre la raison, ce qui permettrait de le libérer", selon plusieurs militants d'une association de défense des droits de l'homme, le Dr. Weesa et l'avocat Mamdouh Nakhla. Le procès en appel de Mikail Sanad, ajourné une première fois la semaine dernière, devait reprendre le 1er novembre, mais l'internement du blogueur repousse la tenue du procès à une date extrêmement incertaine. Lire ici: Sale printemps pour l'Egypte

    Fêtant à Bengazi l’assassinat de Khadafi comme l’acte fondateur de leur démocratie, les dirigeants lybiens ont annoncé par la voix de  Mustapha Abdeljalil, président du “conseil national de transition”, que la loi fondamentale de la Lybie  serait désormais la charia islamique, ce qui promet là aussi de beaux jours aux minorités religieuses et politiques.

    … Et en attendant de connaître le résultat des élections en Tunisie. Ces résultats ne seront annoncés que mardi après-midi, mais les premières tendances donnent déjà la victoire au parti Ennahda (Renaissance) fondé avec le concours d’intellectuels inspirés par les Frères musulmans égyptiens.