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Islam - Page 109

  • Egypte, Maroc, Libye, Tunisie... : des révolutions et beaucoup d'illusions ?

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    Depuis les premières manifestations qui ont éclaté en Egypte, en Tunisie et à travers tout le Magreb, nos médias et nos oracles bien-pensants (ô BHL!) se sont esbaudis, criant au miracle de ces foules aspirant à la démocratie, à la liberté, au Progrès inéluctable. Nous sommes même volés au secours de la Révolution en difficulté en Libye et nous nous sommes réjouis au spectacle de la chute de tous ces despotes, accueillis hier dans nos capitales avec moult égards et universellement décriés aujourd'hui.

    Faut-il vraiment se réjouir devant ce "printemps" des peuples arabes? L'avenir est-il vraiment à la démocratie? L'état d'esprit de ces populations les porte-t-il vraiment à jouer le jeu du parlementarisme et de la transparence politique? Ce que l'on peut dire aujourd'hui, c'est que les premières élections organisées conduisent au pouvoir les Frères musulmans en Egypte et ce qu'on appelle euphémistiquement les "Islamistes modérés" au Magreb. Et demain que se passera-t-il en Syrie, alors que les minorités chrétiennes tremblent à l'idée que leur protecteur, Bachir al-Assad, pourrait être renversé par ceux que nos médias considèrent comme des champions des droits de l'homme?

    Je crains bien que nous ne projetions sur ce qui se passe dans ces pays des visions illusoires qui ne coïncident absolument pas avec la réalité des faits. Quand le chef du parti "islamiste modéré" au Maroc revendique la "liberté" pour les femmes de porter le voile, je ne suis pas sûr que nous soyions vraiment sur la même longueur d'ondes. Ce que nous voyons aujourd'hui dans l'un de nos prétoires à l'occasion d'un crime d'honneur dont une jeune femme a été victime alors qu'elle refusait d'être mariée contre son gré n'est-il pas monnaie courante dans ces pays et cela changera-t-il vraiment grâce à ce "printemps des peuples"? Lorsqu'on parle de faire de la charia le socle des constitutions nouvelles, peut-on claironner pour célébrer l'avènement de la démocratie?

    Cela fait penser au "printemps des peuples" européens de 1848, salué par les esprits romantiques de l'époque, qui a conduit au triomphe de Bismarck en Allemagne, de Napoléon III en France et de divers gouvernements autoritaires dans les autres pays, le tout se terminant de la façon que l'on sait, en 1914.

    Il reste à espérer que nos portes seront ouvertes demain pour accueillir ceux qui, appartenant à des minorités menacées - chrétiennes, par exemple - viendront chercher refuge chez nous...

  • Egypte: l’armée débordée par la révolution islamiste ?

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    tahrir-tantaoui-moubarak-egypte-442360-jpg_296534.jpgAlors que les manifestations continuent en Egypte pour exiger le départ du maréchal Tantaoui, chef du Conseil suprême des forcées armées, et que le nombre de morts ne cesse d'augmenter à quelques jours des premières élections “libres” depuis 30 ans, Marion Touboul,  partie à la rencontre des Coptes, rapporte pour le magazine “La Vie” des instantanés qui font craindre le pire.

    Extraits:

    “Collées aux arbres, suspendues maladroitement aux balcons ou placardées au dos des voitures, les affiches électorales ont inondé les rues du Caire. Et des terrasses des cafés jusqu’à l’intérieur des maisons, elles alimentent des débats acharnés entre Égyptiens qui redécouvrent la liberté d’expression après 30 ans d’oppression. À partir du lundi 28 novembre et jusqu’à fin décembre, ils devraient élire, en trois étapes, les 445 députés de la future assemblée égyptienne, qui aura la lourde tâche de rédiger la nouvelle Constitution du pays. Parmi les 15 000 candidats, des libéraux, des socialistes, des communistes mais aussi des salafistes.

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  • Etre chrétien en Turquie

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    Source : ZENIT.org

    Les problèmes posés aux minorités religieuses et aux convertis au christianisme en Turquie sont évoqués dans une réflexion de l’agence vaticane Fides. Les minorités souhaitent une nouvelle Constitution plus tolérante à leur égard.

    Fides rapporte qu’il y a des décennies, il existait des zones du pays dans lesquelles les minorités telles que les chrétiens ou les juifs étaient majoritaires. L'Empire ottoman - écrit le journal turc « Begun » - avait été en mesure de conserver l'équilibre entre les groupes religieux bien que les musulmans aient constitué la communauté majoritaire, ce qui rendait possible une autonomie culturelle et religieuse pour tous les groupes. Mais la République de Turquie, à partir de 1923, a modifié radicalement cette approche, créant « une hiérarchie basée sur la politique ethnique de la centralisation ». Du fait de cette idéologie, les minorités ont connu de nombreux problèmes dans le pays et, comme chacun sait, nombre sont ceux qui ont quitté le pays, demeurant dans des conditions de marginalisation.

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  • Le nom de Jésus est interdit dans les SMS au Pakistan

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    Agence Fides

    Au Pakistan, il est interdit d’écrire le nom de Jésus Christ dans les messages de texte (SMS) envoyés au moyen de téléphones portables. C’est ce qu’a établi l’Autorité pour les Télécommunications du Pakistan dans une mesure qui donne l’ordre aux sociétés de téléphonie mobile de bloquer les messages de texte contenant un certain nombre de mots considérés comme vulgaires, obscènes ou nocifs au sens de la pudeur. Parmi les quelques 1.600 mots prohibés, signale à Fides une source locale, se trouve également Jésus Christ et Satan. Les compagnies disposent de sept jours pour rendre opérationnelle la disposition mais les églises chrétiennes et les organisations de défense des droits humains au Pakistan ont promis de s’y opposer.

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  • Les Frères musulmans aux portes du pouvoir en Egypte ?

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    Muslim_brotherhood_1.gifC’est ce qu’affirme, ce week-end et aujourd’hui encore, l’envoyé spécial de « La Libre Belgique » au Caire et à Mansoura :

    « Plongée au Caire dans la confrérie des Frères musulmans. Cet hiver, leur parti pourrait bien gagner les législatives en Egypte (…).

    Pendant soixante ans, les Frères ont vécu dans une semi-clandestinité en Egypte et, malgré la révolution de la place Tahrir, ils gardent une grande discrétion. "Le régime de Moubarak m’a mis en cellule pendant deux ans et demi. J’y étais avec d’autres frères. Nous étions dans la même prison où Gamal Moubarak se trouve aujourd’hui ", explique Khaled Hamza, ajoutant que près de 40 000 membres de la confrérie ont été jetés en prison, sur les 700 000 proches sympathisants que compterait le mouvement. A l’époque, " nous n’opérions pas totalement dans le secret. Nous participions à des événements publics. Le régime nous connaissait ".

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  • Chantal Delsol dénonce la "sottise de l'Ouest"

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    Dans "Valeurs Actuelles", évoquant la poussée islamiste dans les pays arabes, Chantal Delsol dénonce “La sottise de l’Ouest”.

    "Il y a cinquante ans, les Soviétiques et leurs séides parlaient couramment de “la sottise de l’Ouest”. Manière de désigner notre incorrigible naïveté, qui nous laissait croire inlassablement que les communistes étaient des pacifistes et qu’ils ne voulaient que les droits de l’homme.

    Si quelqu’un parmi nous avait écrit il y a quelques mois que les pays du Maghreb, libérés, deviendraient aussitôt “verts”, il aurait essuyé des sarcasmes. Pendant des mois et des mois, nous avons entendu chanter sur l’air des lampions l’hymne à la démocratie libérale désormais en marche dans les pays arabo-musulmans..."

    Lire la suite ici : http://www.valeursactuelles.com/

  • Égypte - La liberté mise à mal

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    par Aide à l'Église en Détresse - Canada, mardi 8 novembre 2011, 20:22

    Même si l’Égypte est membre des Nations-Unies (ONU), cela ne l’empêche pas de faire piètre figure sur le plan du respect des droits de l’Homme.  La liberté d’expression est mise à mal régulièrement et des blogueurs du Printemps arabe sont toujours derrière les barreaux.  Bien entendu, cette situation affecte la liberté de religion pourtant garantie par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme – document fondateur de l’ONU.

    Malheureusement, l’Égypte n’est pas une exception. Plus de 15 % des membres de l’ONU bafouent les droits des chrétiens, soit par de la discrimination, soit par des arrestations et des tortures.  En Égypte, c’est depuis le président Nasser (1952) que les discriminations se font sentir.  Par exemple, pensons aux chrétiens qui doivent obtenir un permis pour bâtir une église, alors que les musulmans, eux peuvent installer leurs mosquées presque partout et sans le moindre permis;   à ces autres chrétiens à qui des postes clés de l’administration ne sont jamais attribués; à ces filles chrétiennes à qui on veut faire porter le voile; ou encore à ces écolières non musulmanes qui doivent réciter des versets du Coran.

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  • Sainte Sophie de Nicée transformée en mosquée

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    Le blog d'Yves Daoudal rapporte cette information :

    "L’église Sainte-Sophie de Nicée (aujourd’hui Iznik, en Turquie), qui accueillit le 2e concile de Nicée, transformée en mosquée en 1331, détruite en 1923, reconstruite en 2007 comme “musée”, a de nouveau été transformée en mosquée. L'appel du muezzin a retenti le 2 novembre pour la première fois depuis 1923."

  • Monde arabe : vers la démocratie ?

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    En Tunisie, ce 23 octobre, en Libye, en Égypte, en Syrie, et peut-être aussi en Algérie, les fondamentalistes gagnent du terrain. Ils se veulent rassurants. Faut-il les croire ?

    Source :

    http://www.valeursactuelles.com/actualités/monde/l’heure-des-frères-sonné20111027.html

    La capture et la mort de Mouammar al-Kadhafi le 20 octobre à Syrte (blessé, sans doute lynché, il a été tué d’une balle dans la tête) ont mis fin à quarante-deux ans d’un règne sans partage, au terme de près de huit mois de guerre civile (plus de 30 000 morts et disparus). Dès le 23 octobre, le Conseil national de transition (CNT) proclamait la “libération” de la Libye et la nouvelle règle du jeu : la loi coranique (charia) devient la “source essentielle” du droit, « donc n’importe quelle loi contredisant les principes de l’islam est légalement nulle », confirmait Moustapha Abdeljalil, le président du CNT.

    L’islam modéré jusque-là pratiqué en Libye sera durci, avec le retour à la polygamie (jusqu’à quatre femmes, sans leur autorisation), l’interdiction du divorce, la répudiation, la lapidation. Une phase de doute commence, la seule certitude résidant dans la place éminente prise par les islamistes au sein du nouveau régime et de ses forces combattantes, notamment à Tripoli. On observe la même évolution en Tunisie, en Égypte et sans doute déjà en Syrie, en Algérie et ailleurs où souffle le vent des “révolutions arabes”. Partout l’heure des Frères musulmans et de leurs cousins fondamentalistes a sonné. En Libye, leur agenda est autant politique que religieux.

     

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  • Quand l'Islam est aux portes du pouvoir

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    deux-glaives_129957899962448700.gif"En Tunisie, en Libye et en Egypte, les islamistes sont les grands gagnants du printemps arabe. Faut-il s'en inquiéter? Décryptage avec Mathieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université de Toulouse.

    Dimanche dernier fut une belle journée pour les islamistes. À Tunis, le parti Ennahda triomphe : 41,47% des voix, 90 des 217 sièges au sein de l’Assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution et de désigner ou d’élire un nouveau président de la République. À Tripoli, tandis que le cadavre de Kadhafi repose toujours dans une chambre froide, Moustapha Abdeljalil, le chef du CNT, proclame la "libération". Et annonçait l’instauration de la charia.

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  • L'avenir incertain de la Libye

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    En Tunisie, les urnes démocratiques ont parlé : l’ordre nouveau sera islamique. En Libye ce même ordre nouveau pourrait être la résultante autoritaire d’une explosion anarchique entre tribus et factions rivales. Les responsables du CNT (conseil national de transition) ont annoncé la fin de la révolution mais entre les différentes forces dans le pays, l'équilibre est précaire…

    A cet égard, le « Figaro » note que « la guerre a libéré les rancunes macérées pendant 42 années de dictature. Et celles-ci n'opposent pas que les civils et les combattants, les kadhafistes et les révolutionnaires. À Syrte, malgré la victoire, les rebelles venus de Misrata et ceux de Benghazi s'ignorent. Kadhafi disparu, qui unissait contre lui tous les combattants dans une même haine, les divisions risquent d'éclater. Moustapha Abdeljalil le sait et ne cache pas les difficultés que réserve l'avenir. «C'est mission impossible», clame même Mahmoud Jibril, le premier ministre.

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  • Tunisie : une "surprise" qui ne surprend que les naïfs

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    La Tunisie, berceau du "printemps arabe", a voté dimanche dernier. Certains annonçaient que ce pays allait tracer la voie de la démocratisation et de l'ouverture, prenant leurs lubies occidentales pour des réalités. Mais voilà, des urnes est sorti le verdict : le succès d'un parti islamiste qui tient un double langage comme le note le journaliste du Figaro :

    Ennahda peut pavoiser. Interdit pendant plus de vingt ans, «la Renaissance» mérite comme jamais son nom. Le parti islamiste est le grand gagnant du premier rendez-vous des Tunisiens avec la démocratie. Il sera en position de force dans l'Assemblée constituante, qui doit jeter les bases de la deuxième République tunisienne et désigner un nouvel exécutif jusqu'aux prochaines élections générales, prévues dans un an. Les islamo-conservateurs vont obtenir environ 40% des voix et récolter au moins 60 sièges sur 217, selon des projections à confirmer mardi par l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE). Ils devront toutefois nouer des alliances s'ils veulent gouverner.

    http://www.lefigaro.fr/international/