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Islam - Page 87

  • Le sort peu enviable de la minorité chrétienne au Bangladesh

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    Bangladesh : « L’Eglise doit s’investir davantage pour défendre les droits bafoués des chrétiens »

    EDA (Eglise d'Asie - Missions Etrangères de Paris) - 11/01/2013 

    Dans une dépêche mise en ligne ce 11 janvier, l’agence AsiaNews interroge le P. John Chinnappan, professeur de philosophie et de théologie au grand séminaire du Saint-Esprit à Dacca, sur les problèmes rencontrés par les chrétiens qui ne forment au Bangladesh qu’une très petite minorité de 0,3 % au sein d’une population musulmane à 90 %. Les chrétiens, dont la plupart vivent dans des conditions de pauvreté extrême et sans presque aucune instruction, explique-t-il, sont régulièrement victimes d’expropriations de terrain, et doivent souvent se convertir à l’islam pour se marier. Le prêtre jésuite plaide pour un engagement plus fort de l’Eglise auprès de ces communautés chrétiennes, « petites par le nombre mais fortes par la foi » et qui ont « désespérément besoin » d’être rétablies dans leurs droits et leur dignité.

    Découvrir l'interview du Père Chinnappan sur le site d'EDA

  • Quand Redouane Ahrouch invite Albert II à se convertir à l'Islam...

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    Un beau morceau d'anthologie que cette "Lettre ouverte à Sa Majesté le Roi Albert II" par un membre du parti "Islam", conseiller communal à Anderlecht :

     

    Bruxelles, le 7 janvier 2013

     

    Au Nom de Dieu Le Clément Le Miséricordieux

    Sire,

    Cette lettre a été écrite par Redouane fils d'Abdeslam ben Ali, conseiller communal à Anderlecht, à Albert fils de Léopold fils d'Albert, Roi des Belges.

    Béni soient ceux qui suivent la voie de la Révélation. Gloire à Dieu en dehors de qui il n'y a pas d'autre divinité, Le Maître des Mondes, Le Souverain.

    J'atteste que Jésus fils de Marie est l'Esprit de Dieu et Son verbe. C’est Dieu qui envoya à la Vierge Marie, Son Archange Gabriel qui lui annonça la bonne nouvelle. Dieu l'a créé de son Esprit et de Son souffle comme Il a créé Adam de Sa main et de Son souffle.

    Dans l’Évangile, Jésus annonça l’arrivée prochaine du dernier Prophète, Mohammed. Les premières versions de la Bible en attestent. Dans le Saint Coran, Dieu nous enjoint de croire en tous Ses Prophètes, en Ses Anges et en Ses Livres sacrés. Tout croyant monothéiste trouvera dans le Coran la satisfaction de sa foi.

    Par conséquent, je vous invite à adorer Dieu, l'Unique qui n'a point d'associés et à Lui obéir, ainsi qu'à suivre la voie de l’Islam qui est l’achèvement du monothéisme annoncé par Abraham, salut et paix de Dieu sur lui et sur sa descendance.

    En embrassant l'Islam, vous trouverez la Paix et Dieu vous donnera une double récompense. Si vous le rejetez, vous porterez sur vos épaules le fardeau des péchés de vos sujets et de vos fidèles.

    J'ai accompli ma tâche en vous transmettant la Bonne Nouvelle. A vous, Sire, de prendre la décision qui convient.

    Que la Paix soit sur vous ainsi que sur votre famille et sur tous ceux qui suivent la voie droite, celle de ceux qui on obtenu la satisfaction de Dieu.


    Redouane AHROUCH

     

    http://www.islam2012.be/LOSMA2.html

    http://www.islam2012.be/

  • Une chrétienne égorgée et un étudiant tué en Irak

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    Lu sur le site de l'AED :

    D’après l’agence Asianews, la police de Mossoul a découvert le 7 janvier 2013 le corps sauvagement mutilé de Shdha Elias, enseignante chrétienne de 54 ans. La victime vivait seule, ce qui d’après une source locale « faisait d’elle une proie facile pour les criminels. » A ce jour, le meurtre n’a pas été revendiqué.Mardi 8 janvier, un nouveau scénario catastrophe a ébranlé Mossoul. Devant le supermarché al-Alamia, l’explosion d’une voiture piégée a provoqué la mort immédiate d’un étudiant chrétien, Ayyoub Fauzi Auyyoub Al Sheikh, et blessé une dizaine d’autres.
    Ces deux dernières semaines, l’atmosphère de la ville s’est dégradée. Sont en cause l’état de santé défectueux du président de la République irakienne, Jalal Talabani, hospitalisé suite à une attaque cérébrale, les tensions politiques entre le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki et la minorité sunnite, et l’incapacité du gouvernement central de Bagdad à faire face aux attaques terroristes.
    Mossoul est un bastion sunnite, étroitement liée à l’Arabie Saoudite. Pour les experts de la politique irakienne, l’objectif des sunnites est « de mettre en place un État fondé sur la charia », avec le Coran et la Sunna (loi immuable de Dieu) comme base de la législation. Dans un tel système, les non-musulmans peuvent choisir entre la conversion ou l’exil. En dix ans de conflit, la communauté chrétienne a perdu plus de la moitié de ses membres. Un responsable chrétien, souhaitant rester anonyme pour des raisons de sécurité, a reconnu que « de nombreuses familles chrétiennes » ont fui, ayant « perdu confiance en tout».La présence chrétienne en Irak se concentre désormais au Kurdistan irakien (Ankawa-Erbil, Dohuk, Zakho, Shaqlawa) et dans la Plaine de Ninive (Karakosh, Bartalla, Karamles, Alqosh).
  • L'Eglise catholique albanaise, 20 ans après la chute du communisme

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    Mgr Massafra se confie à l'AED  (Zenit.org).

    « Le 4 novembre 1990 la messe extraordinaire et courageuse célébrée par le père Simon Juban, dans le cimetière de Shkodrë  nous a ouvert les portes de la liberté », raconte Mgr Angelo Massafra, archevêque de Shkodrë et Pult et président de la conférence épiscopale albanaise, mais aujourd’hui « l’Eglise catholique est confrontée à tous les maux de l’Occident ».

    Dans un entretien avec l’association Aide à l’Eglise en Détresse (AED), Mgr Massafra décrit le parcours de cette renaissance compliquée de l’Eglise catholique en Albanie, après presque 50 ans de violente persécution. Avec l’écroulement du régime communiste d’Enver Hoxha et l’abolition de la loi qui, depuis 1967, interdisait l’exercice de toute pratique religieuse, raconte-t-il, la foi, «  jalousement gardée dans le temps par les familles albanaises » a permis à l’Eglise catholique, « souffrante, lacérée et décimée », de sortir de longues années de silence. Et la partie centrale du nord du pays, qui est à majorité catholique, compte aujourd’hui 5 diocèses qu’il faut ajouter à l’administration apostolique du sud de l’Albanie. Mais libérée de l’oppression de la dictature, raconte l’archevêque, l’Eglise s’est heurtée dès le début à de nouveaux problèmes «  non plus causés par le communisme et par le marxisme mais par un changement trop brusque qui, avec l’arrivée de la liberté, a introduit tous les maux de l’Occident » : corruption, surconsommation, drogue, prostitution, chômage.

    Ces problèmes, qui affligent l’Albanie, sont évoqués dans la lettre pastorale « Fides et Patria », publiée par les évêques du pays le 28 novembre dernier à l’occasion du centenaire de l’indépendance du territoire, dans laquelle ils confirment  que « l’Eglise s’est toujours engagée et qu’elle continue à s’engager, de manière parfois héroïque, afin que le message évangélique puisse atteindre les profondeurs intimes du cœur des hommes.« La voie est tracée, mais il reste encore tant à faire », soulignaient-ils.

    A ce propos, une tendance préoccupante a récemment été dénoncée par le responsable international de l’AED pour l’Albanie, Peter Rettig, qui a pu constater, lors d’un voyage dans le pays, que beaucoup de jeunes imams locaux prêchaient un Islam plus « pur et rigoureux ». En Albanie, la religion musulmane – arrivée au XVème siècle avec l’empire ottoman et aujourd’hui suivie par 61,9% de la population, est connue pour sa modération, mais les nouvelles recrues, qui sont formées en Turquie et en Arabie saoudite, cherchent à répandre un version plus conservatrice de celle-ci. L’influence turque sur la péninsule balkanique, rapporte Mgr Massafra, intéresse aussi les principaux secteurs de l’économie nationale : banques, télécommunications, industries automobile et agro-alimentaires. « Après un siècle, la Turquie est revenue dans les Balkans et les communautés musulmanes en Albanie, au Kosovo et en Bosnie, constituent le fondement de son action », a-t-il ajouté.

    Les revenus pétroliers de l’Arabie saoudite jouent un rôle lui-même très important. Au début des années 90, Ryad a financé l’impression de plus d’un demi-million de copies du Coran ; a sponsorisé de nombreux pèlerinages à la Mecque ; a construit des écoles islamiques et subventionné les jeunes albanais dans l’étude de la théologie islamique en Turquie, Syrie, Arabie saoudite et Egypte. L’Eglise catholique n’est pas la seule a être préoccupée par ces ingérences. Le clergé musulman local, explique Mgr Massafra à l’AED, a créé un comité ad hoc dont l’objectif est de fonder la première université islamique du pays. Celle-ci a déjà obtenu l’aval du gouvernement de Tirana et espère accueillir des étudiants albanais, macédoniens et kosovars. « Pour les guides modérés de l’islam, relève l’archevêque, l’ouverture de cette université est importante,  car cela évite que les jeunes musulmans aillent ailleurs et assimilent des dogmes et idéologies fanatiques qui ne reflètent pas la tradition nationale ».

    En 2011, l’AED a donné à l’Eglise albanaise plus de 210.000 euro. Parmi les divers projets soutenus, la restauration et la construction d’églises et autres édifices appartenant aux diocèses et l’aide à la formation de prêtres, religieuses et religieux. 
    Traduction d’Océane Le Gall
  • A propos de l'inauguration d'une chaîne islamique francophone...

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    Dominique Daguet s'en inquiète sur "France Catholique" :

    Pendant que Monsieur Hollande s’emploie à mettre le peuple français sous la coupe de sa vision gangrenée de la civilisation qu’il espère instaurer, les activistes musulmans s’organisent et constituent leur réseau de propagande. Leur dernière station vient d’être mise en place avec l’aide du serveur « Free ». C’est ainsi que le principal site français d’information des musulmans s’est réjoui, le 10 décembre dernier, de l’inauguration d’une chaîne, dite « religieuse », dont les émissions allaient commencer deux jours plus tard :

    « Après les anglophones, c’est au tour des francophones de confession musulmane d’être servis par « Iqraa ». La célèbre chaîne religieuse leur est désormais accessible. La doyenne des TV islamiques commence dès mercredi 12 décembre sa diffusion en langue française. Une nouvelle qui ravira un très grand nombre de musulmans de France qui attendaient son lancement de longue date. [...]

    La version française d’Iqraa sera intégrée au bouquet arabo-musulman, disponible sur Freebox TV. Le lancement se fera en direct avec l’émission « Fatawa » (Avis juridiques), qui sera également transmise sur la version arabe de la chaîne Iqraa mercredi 12 décembre, à 21 heures, heure de Paris. Les téléspectateurs sauront être au rendez-vous. »

    Mon informateur, journaliste à Montréal, me fait part de ses craintes, constatant à quel point les pays occidentaux sont peu attentifs à l’évolution d’un islam qui ne voit plus son salut que dans la fuite en avant dans l’océan de la violence. Cette chaîne islamiste nouvelle est diffusée à l’intention de tous les musulmans francophones du monde, comme l’est la version anglophone.

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  • Pierre Piccinin : « La bataille d’Alep », aux éditions L’Harmattan

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    Vignette-Alep.jpgLe témoignage à ne pas manquer d’un universitaire belge « de terrain » :

    Historien et politologue, spécialiste du Monde arabo-musulman, Pierre Piccinin da Prata a assisté aux événements majeurs du « Printemps arabe ». Il est aussi le seul observateur à en avoir couvert tous les terrains.

    Il était présent à Tunis, au moment de la chute du dictateur Ben Ali. En Égypte, il a participé aux manifestations de la place Tahrir et a rencontré les Frères musulmans dans leur quartier général du Caire. En Libye, il a accompagné les rebelles de Benghazi sur les lignes de front. Il s’est aussi rendu au Yémen, lors des troubles qui ont chassé du pouvoir le président Saleh.

    Le livre

     

    LIVRE---La-Bataille-d-Alep--couverture-recto-.jpg

     

    Pierre Piccinin da Prata a effectué six séjours d’observation en Syrie, à différents moments clefs de la révolution.

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  • Bornéo : les chrétiens aborigènes enregistrés comme musulmans

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    Les chrétiens aborigènes de Bornéo enregistrés comme musulmans à cause de leur patronyme (source EDA)

    Dans la partie malaisienne de l’île de Bornéo, les chrétiens aborigènes, en raison de leur patronyme, continuent d’être systématiquement enregistrés comme musulmans sur leur carte d’identité.Depuis 1999, la carte d’identité nationale, le passeport et le permis de conduire ont été progressivement remplacés en Malaisie, par une carte d’identité « universelle », la MyKad, établie sur des données biométriques. 

    Présentée comme le fruit d’une technologie avancée, cette carte à puce universelle d’identité contient des informations telles que la date et le lieu de naissance, le sexe, le nom des parents, l’origine ethnique, la religion, une photo et les empreintes digitales. Tout citoyen âgé de plus de 12 ans doit aujourd’hui posséder sa Mykad où sont en outre enregistrées des données confidentielles concernant sa santé. Elle permet en outre de réaliser des opérations bancaires et d’avoir accès à diverses télé-procédures administratives. L’ensemble de ces données sont tenues à jour par le National Registration Department(NRD). Or, la MyKad, unique outil d’identification officiel des personnes aujourd’hui en Malaisie, est l’objet de nombreuses critiques depuis sa mise en place : erreurs d’enregistrement des données, manque de rigueur dans le recensement de la population (ce qui a pour conséquence « l’oubli » de plusieurs milliers de Malaisiens, qui n’ont pas de MyKad et donc aucune existence légale (1), etc.

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  • Déclaration solennelle de l’Académie catholique de France sur la situation actuelle des Orientaux chrétiens

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    Source : http://academiecatholiquedefrance.info/

    La situation tragique continûment imposée depuis plusieurs décennies aux chrétiens qui sont nés et vivent au Moyen Orient  a désormais atteint  un degré d’inhumanité intolérable. Elle exige, avant le point de non-retour, un réveil  immédiat  des consciences  et  une mise en mouvement accélérée des corps de décision politiques et associatifs.

    La douleur quotidienne des déplacements imposés aux familles, les menaces aggravées qui pèsent sur  la vie des personnes,  les angoisses  permanentes des  lendemains  incertains quant au logement, à l’emploi et à l’éducation, ont fait de communautés entières, pour l’unique raison de leur appartenance religieuse, des groupes relégués dans la marginalisation civique et internationale*.

    Il faut y insister : dans la plupart des pays musulmans où la laïcité est comprise comme un concept étranger, les chrétiens relèvent  de facto d’un statut à part, en certains lieux officiellement abrogé mais officieusement observé : la  dhimmitude (c’est-à-dire  l’ensemble des relations entre la communauté islamique et les indigènes juifs et chrétiens). Ce statut fait d’eux des citoyens  de seconde zone (à l’exception du Liban), alors qu’ils ont historiquement joué et jouent encore un rôle important en faveur de la culture et de la démocratie.

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  • Quand l'Egypte se donne une nouvelle constitution

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    Le site "Oasis" pose la question "Quelle Egypte dans la nouvelle constitution" et y apporte la réponse de Nathalie Berard-Maugiron :

    Entrevue avec Nathalie Berard-Maugiron, Directrice de recherche (droit), Institut de recherche pour le développement (IRD) UMR 201 "Développement et Sociétés", Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Par Michele Brignone

    Les partis politiques et les mouvements qui contestent le président Morsi considèrent que la nouvelle Constitution établit une nouvelle dictature. D’un point de vue juridique, est-ce une crainte justifiée ?

    Le projet de constitution conserve les grandes lignes de la constitution de 1971 et en particulier le cadre institutionnel qu’elle avait mis en place. L’exécutif continue à être bicéphale et le président doit partager ses prérogatives avec le premier ministre. Il n’y a plus de vice-président ; en cas de vacance provisoire du pouvoir, c’est le premier ministre qui assure l’intérim. Le projet de constitution retire au président certains pouvoirs dont Moubarak avait abusé et qui avaient été un instrument de la dérive autoritaire de son pouvoir.

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  • Le mythe de la laïcité turque mis à mal

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    C'est Natalia Trouillier (La Vie) qui attire l'attention sur ce "nouveau coup de canif" porté par le gouvernement Erdogan à la laïcité en Turquie :

    Le gouvernement islamiste prévoit pour la rentrée prochaine des questions de religion dans les concours d'entrée des universités d'Etat.

    Pour les opposants du premier ministre islamiste Recep Tayyip Erdogan, cette mesure montre une nouvelle fois la réislamisation lente de la société turque par le pouvoir. Le symbole est grand: si les cours de religion sont obligatoires dans les écoles, les universités étaient jusque-là laïques et les examens d'entrée dépourvus de toute question sur l'islam.

    La mesure se décline en deux parties: pour tous les étudiants, dès la rentrée de l'année prochaine, cinq questions sur la religion musulmane seront posées aux aspirants élèves. Et pour les étudiants en sciences sociales, ce seront huit questions supplémentaires qui leur seront posées lors d'un examen final. Cette dernière mesure est intéressante en ce sens qu'elle confirme une tactique éprouvée chez les islamistes égyptiens ou maghrébins, qui est d'investir massivement les secteurs sociaux afin de réislamiser la société, mais également de former une élite intellectuelle islamiste importante.

    Cette mesure intervient alors qu'il y a quelques semaines à peine, le gouvernement avait autorisé le port du voile durant les cours de religion dans les écoles publiques, et durci la législation contrôlant l'alcool. En février dernier, le premier ministre avait créé la polémique en disant souhaiter une jeunesse turque "religieuse". Le mois dernier, l'anniversaire de la République laïque turque avait donné lieu à des manifestations importantes de militants laïques, qui s'inquiètent des orientations prises par le gouvernement.

  • Quand Magdi Cristiano Allam, "le baptisé du pape", répond aux questions de Présent

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    De la revue "Item" :

    Magdi Cristiano Allam, le baptisé du Pape, répond aux questions de “Présent”

    Lors de son passage à Paris en octobre, nous avons pu longuement rencontrer Magdi Cristiano Allam, Italien d’origine égyptienne et musulmane, et qui a choisi le Christ. Cet ancien rédacteur en chef du grand quotidien italien Il Corriere della Sera a été baptisé en la nuit de Pâques 2008 par Benoît XVI lui-même, 18 mois après le fameux discours de Ratisbonne où le pape évoquait l’islam, déclenchant le tollé que l’on sait. Spectaculaire conversion, puisque le baptême a été retransmis par les chaînes de télévision du monde entier.

    Tout en poursuivant sa carrière de journaliste en Italie, Magdi Cristiano Allam est depuis entré en politique, il est député au Parlement européen et a fondé son propre mouvement en 2009, « Io amo l’Italia ». Il est d’un rare franc-parler, il connaît l’islam de l’intérieur, il se multiplie en conférences et en écrits pour défendre l’identité chrétienne de l’Europe, comme ont pu le constater et l’apprécier les centaines de personnes qui ont assisté à sa conférence à Paris le 13 octobre dernier . – J.S.

    —Vous vous êtes converti après avoir été en contact avec beaucoup de chrétiens qui vous ont impressionné ; vous avez été également converti au christianisme par les écrits de Benoît XVI. Deux questions : avant votre conversion, étiez-vous musulman pratiquant, et qu’est-ce qui a vraiment déterminé votre adhésion au Christ ?

    — J’ai été un musulman pratiquant à certaines époques de ma vie ; j’ai adhéré à l’islam en tant que religion, identité, culture à d’autres moments. Je me suis même investi pour qu’en Italie puisse exister un islam modéré. Je crois avoir été celui qui, plus que les autres, au cours des années 1980 et 1990, a œuvré pour que l’islam soit perçu comme une religion respectueuse des droits fondamentaux de la personne.

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  • Quand Nasser évoquait le port du voile en Egypte (en 1953)

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