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Islam - Page 86

  • Inde (Cachemire) : les chrétiens sommés de s'en aller

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    Sur Eglises d'Asie : 

    De nouvelles accusations et menaces ont été lancées par les extrémistes islamiques à l’encontre des missionnaires chrétiens de l’Etat du Jammu-et-Cachemire, situé dans l’extrême nord de l’Inde.

    Le Conseil Uni du Djihad (United Jihad Council (UJC), une organisation rassemblant différents groupes islamiques armés du Cachemire (1), a déclaré lundi 30 avril que « les missionnaires chrétiens travaillant dans la Vallée avaient pour but caché d’exploiter les pauvres et les déshérités en leur offrant de l’argent, afin de les convertir au christianisme ».

    Qualifiant ce comportement d’« inacceptable », le porte-parole de l’UJC, Syed Sadaqat Hussain, a poursuivi en expliquant que « l’islam était une religion de paix et d’harmonie qui protégeait les minorités, mais qu’elle ne pouvait tolérer l’existence d’activités anti-musulmanes».

    La déclaration se concluait en ordonnant à tous les missionnaires chrétiens de quitter immédiatement le Jammu-et-Cachemire, sous peine de « devoir en subir les graves et inévitables conséquences». L’UJC appellait ensuite les organisations islamiques à prendre le relais de l’aide humanitaire et caritative dispensée habituellement par les chrétiens aux populations en difficulté.

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  • Le dialogue islamo-chrétien

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    La Communauté de l'Emmanuel invite ce vendredi soir à une conférence-débat sur un thème vraiment d’actualité, 

    « Vivre Dieu, rencontrer l’autre ». 

    « Chrétiens et musulmans, un appel de Dieu à vivre en frères ? »

    Par Bruno Vermeire, Philosophe et spécialiste du dialogue christiano-musulman.

    vendredi 26 avril à 20h15 au presbytère de St Jacques, place St Jacques, 8, 4000 Liège-Centre.

    Nous conseillons, à ce sujet, la lecture de : Edouard Marie-Gallez, Le malentendu Islamo-chrétien (éd. Salvator). Michel Gitton en rend compte sur France Catholique :

    Le P. Edouard-Marie Gallez n’aborde pas le sujet - ô combien difficile - des relations entre l’Islam et le monde chrétien sans avoir derrière lui de nombreux travaux sur le Coran et divers aspects de l’Islam, ainsi qu’une connaissance des chrétientés orientales et de leur sources écrites. Son principal ouvrage, Le Messie et son prophète (Editions de Paris 2005), en avait surpris plus d’un par l’audace de certaines de ses conclusions qui allaient jusqu’à remettre en cause l’image traditionnelle d’un Mahomet ignorant tout du christianisme et recevant une révélation totalement nouvelle.

    Aujourd’hui il nous invite à sortir du malaise qui est celui de trop de catholiques français, victimes d’une mauvaise conscience lancinante venant des souvenirs de la colonisation, et d’adopter une approche saine à l’égard de l’Islam. Au moment où les musulmans les plus durs trouvent des alliés inattendus dans les mouvements laïcistes pour éradiquer toute influence du christianisme sur la société, il importe que les chrétiens redressent la tête et se rendent compte que ce sont eux qui ont trop souvent ouvert la voie à un Islam qui n’avait plus grand-chose de religieux.

    La mystique du dialogue, inaugurée par celui dont la figure emblématique continue de dominer les relations islamo-chrétiennes, Louis Massignon (1883-1962), amène les catholiques à renoncer non seulement à tout effort pour partager leur foi avec leurs frères musulmans, mais à accueillir sans réaction les fables sur lesquelles est fondé la doctrine de l’Islam. Pour ne faire nulle peine à nos interlocuteurs, nous n’aurions pas le droit de dire que l’histoire a été constamment manipulée pour laisser croire à une génération spontanée, alors que les indices se multiplient qui prouvent que le premier noyau de la communauté du « Prophète » est issue d’un christianisme sans doute déviant, mais représentatif d’un courant messianique attesté par ailleurs.

    Au faux dialogue qui ne débouche que sur un affaiblissement du christianisme, le P. Edouard Marie oppose un « dialogue de salut » où les chrétiens n’ont pas peur d’aborder les questions fondamentales, qui sont celles que pose l’Islam sur le salut, et sur la récompense finale, sur le rôle du Messie et sur son retour à la fin des temps.

    A lire et à faire lire.

    NB : Lire également les réactions sur France Catholique en-dessous du compte-rendu de Michel Gitton.

  • Maroc : la peine de mort recommandée pour les apostats

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    Selon Natalia Trouiller (Matinale de La Vie) :

    Maroc: le conseil des oulémas soutient la peine de mort pour apostasie

    Selon le quotidien Akhbar al-Youm, le Conseil des oulémas présidé par le roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, a rendu son avis à la demande de la Délégation ministérielle des droits de l'homme, "dans le cadre de la préparation du rapport périodique relatif aux droits civiques et politiques". Cet avis (fatwa) consiste à recommander l'usage de la peine de mort en cas d'apostasie de l'islam. Au Fait Maroc relate: "Tout à commencé lorsque la DIDH a adressé un courrier au ministère des Habous et des Affaires islamiques, qui l’avait fait suivre au CSO, pour se prononcer sur un certain nombre de points. L’objectif étant d’élaborer la réponse qui devra être intégrée dans le rapport pour les travaux du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui se tiendront en Suisse.  C’est donc dans ce cadre que le Conseil Supérieurs des Oulémas a émis sa fatwa qui dit que concernant les non musulmans mais croyants dans un monothéisme reconnu, l’islam n’a rien prévu pour les contraindre à changer de religion.  Il en va autrement cependant pour les musulmans : le CSO a en effet rappelé que 'l’islam ne permet en aucun cas à ces personnes (nées de parents musulmans, ou uniquement de père musulman), de quitter leur religion ou de renoncer au pacte social qui les lie'. Pour le CSO, il s'agit là d'un acte d’apostasie et de déloyauté qui expose son auteur à des peines spéciales".

    Mais... : http://www.yabiladi.com/articles/details/16802/liberte-conscience-maroc-presence-imam.html

  • Mgr Pontier, nouveau président de la Conférence des Evêques de France: encore un effet “Paco” ?

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    39279_georges-pontier-marseille_440x260.jpgExit Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris. Place à l’archevêque de Marseille, Mgr Georges Pontier (photo), un “homme de dialogue, imprégné par le christianisme social”. L’ombre portée de Paco (diminutif affectueux pour désigner le pape François) planerait-elle sur la C.E.F. ?

    Lu  sur le blog de l’hebdomadaire “La Vie”, sous la plume det Marie-Lucile Kubacki et Jean Mercier (extraits):

    Les évêques de France, réunis pour leur traditionnelle assemblée plénière, viennent d'élire leur nouveau président, l'archevêque de Marseille Georges Pontier, un homme de dialogue, imprégné par le christianisme social. Il succède à André Vingt-Trois, l'archevêque de Paris.

     (…) En élisant Georges Pontier, évêque de Marseille, pour devenir leur Président, les évêques de France ont choisi une personnalité chaleureuse et sociale, dans la pure veine du christianisme social, ouverte au dialogue avec les autres religions, notamment l'Islam. « C'est un homme évangélique et lumineux, qui vit l'évangile de manière personnelle, confie François Vayne, journaliste à Lourdes pendant près de 30 ans, bon connaisseur du diocèse de Marseille. Un témoin du Christ cohérent, qui aime travailler en équipe. Un prêtre transparent et irréprochable, loin de toute forme de carriérisme ou de cynisme. Son élection est une bonne nouvelle pour le dialogue interreligieux. » Longtemps investi dans la présidence du Cefal (Comité épiscopal France-Amérique latine), Georges Pontier est aussi très sensible aux questions de mondialisation, à celles des étrangers.

    Tout l’article ici: Georges Pontier : la fibre sociale du nouveau président des évêques de France

    Notons, en passant, que dans son Trombinoscope des évêques, la revue Golias donnait la note maximale (5 mitres) à Mgr Pontier et expliquait "qu'il devrait devenir un jour président, bien que trop marqué à gauche au goût de plusieurs de ses confrères"…

  • Egypte : les dhimmis se rebiffent

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    Pour  « La Libre », Vincent Braun a interrogé Christine Chaillot (extraits) :

    Après les violences interconfessionnelles meurtrières du week-end dernier, nous avons questionné Christine Chaillot, spécialiste de chrétientés orientales et auteur du livre "Les coptes d’Egypte" (L’Œuvre éditions, 2011). Avec une population estimée entre 6 et 10 millions d’individus, c’est la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient. Discriminés à tous les étages de la société, les coptes sont régulièrement la cible de violences.

    Les troubles entre musulmans et chrétiens coptes sont-ils directement liés à l’islamisation du pouvoir égyptien ?

    Il est certain qu’avec un gouvernement et un parlement très majoritairement dominés par les islamistes (Frères musulmans et salafistes), certains salafistes et d’autres groupes radicaux se sentent confortés dans leur idéologie religieuse.(…), tout ce qui n’est pas musulman est impur et doit être éliminé. Il y a un jeu entre le pouvoir politique, gouvernemental, et le peuple qu’on manipule avec ce discours : vous devez être de bons musulmans et voter pour les islamistes. Le plus compliqué, ce sont les mentalités présentes dans une population égyptienne très islamisée.

    A chaque fois, il semble qu’il ne faille pas grand-chose pour déclencher ces troubles.

     (…) Dans la réalité égyptienne, le moindre fait divers peut provoquer un incendie interconfessionnel. Et prendre des proportions qui dépassent la logique occidentale. Ces faits divers ont souvent lieu dans des quartiers très populaires où certains chefs religieux musulmans radicaux incitent à la violence et à la haine envers les chrétiens (…).

    Si on considère que les non-musulmans comme étant impurs, comment voulez-vous qu’on parle de citoyenneté ? En Egypte, on est dans une logique de plus en plus musulmane, islamisée, et de moins en moins dans une logique occidentalisée, où sont inscrits les concepts de droits de l’homme et de citoyenneté. La nouvelle constitution égyptienne inclut une majorité d’éléments islamisants qui vont permettre d’islamiser davantage la société. Elle reflète cette Egypte de plus en plus islamisée. La minorité qui veut la démocratie, des musulmans et des chrétiens, continue de manifester depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed Morsi pour que la révolution démocratique prenne le dessus.

    Les obsèques de dimanche ont vu s’exprimer cette contestation du pouvoir islamiste. On y a vu des slogans anti-Morsi.

    Ces slogans anti-Morsi étaient justifiés par le fait que les coptes considèrent qu’ils ne sont pas bien protégés par la police, ce qui était déjà le cas sous Moubarak. Et la nouvelle constitution garantit seulement une liberté de culte. Mais dans un Etat qui se réfère à la charia, on peut vite glisser vers le concept de dhimmitude (protection des peuples soumis par les pouvoirs musulmans d’antan). Mais est-il possible, au XXIe siècle, qu’un pays musulman en revienne à un système de soumission (d’une partie de sa population). Le problème à résoudre, en Egypte, est de savoir comment changer ces mentalités pleines de haine ? Comment faire une éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté (deux concepts importés) dans une société déjà très islamisée ?

    Tout l’article ici : Coptes d'Egypte: "Le moindre fait divers peut provoquer un incendie interconfessionnel"

    Les chrétiens représentent dix pourcents de la population égyptienne : cette importante minorité historique est l’héritière des autochtones qui n’ont pas apostasié leur foi sous le coup des invasions musulmanes. Elle mérite un statut approprié garanti sur le plan international, au même titre d’ailleurs que toutes les minorités confessionnelles du monde islamique. Un beau sujet de préoccupation pour tous ceux qui font profession de dialogue interreligieux et de promotion des droits de l’homme

  • Un savant musulman égyptien : « Je hais les chrétiens, ils me dégoutent »

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     Source: christianophobie.fr

     Dans la surenchère antichrétienne que se livrent les “savants” de l’islam, voici une vraie bête de concours à classer dans les tout premiers… et une parfaite illustration de la « culture du mépris » musulmane envers les chrétiens. Ce document a été diffusé par le blogue canadien Poste de Veille le 2 avril.

     « Le Dr Abdullah Badr, un savant musulman égyptien diplômé d’Al-Azhar et professeur d’exégèse islamique, emprisonné pendant 10 ans sous Moubarak puis libéré par Morsi avec d’autres agitateurs et terroristes musulmans, a récemment offert un excellent résumé de la seconde moitié de la doctrine islamique de la discorde wala ‘wa bara (« Amour et haine »), à savoir que le vrai musulman doit aimer et aider les autres musulmans, et ressentir de la haine et du dégoût pour les non musulmans.

    Lors d’une conférence la semaine dernière, il a expliqué que les chrétiens le « dégoûtent » tellement qu’il ne boirait pas dans un verre qui aurait été touché par l’un d’eux :

    Ce n’est pas une question de piété mais de dégoût. Je ressens du dégoût. Vous comprenez ? Du dégoût, je suis dégoûté, je ne peux pas supporter leur odeur… Je ne les aime pas, c’est mon choix. Et ils me dégoûtent, leur odeur, leur apparence, je me sens dégoûté. Ils me dégoûtent, et beaucoup d’autres choses aussi me dégoûtent.

    Badr a souligné que même si la charia n’interdit pas aux musulmans de manger la nourriture préparée par les chrétiens, cette nourriture lui lève le cœur. Il a raconté comment il était entré dans un commerce en Égypte pour acheter de la nourriture, mais quand il a vu les croix et les icônes chrétiennes sur le mur, réalisant que le propriétaire était chrétien, il a tout de suite donné la nourriture [dans] la rue.

  • Mauvais temps pour les chrétiens d'Egypte

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    Plusieurs coptes ont été victimes "d'affrontements interconfessionnels" comme disent pudiquement nos médias. Ce dimanche, lors de leurs funérailles, de nouvelles violences ont éclaté qui ont oûté une nouvelle vie à la communauté copte.

    Lire les infos sur le "blog copte" : http://blogcopte.fr/

  • Chronique des identités mortifères…

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    La justice pakistanaise vient d’acquitter un chrétien faussement accusé de blasphème et condamné à mort en 2007 ! Demeurent, quand même, quelques constats.

    1. Il aura fallu 8 années de prison (Dieu sait dans quelles conditions…) avant que la justice reconnaisse la fausseté des accusations.

    2. Au moment où cette fausse accusation a été portée contre un innocent, les haut-parleurs des mosquées locales ont appelé aux attaques contre lui, sa famille et tous les chrétiens, contraignant plus de 100 familles chrétiennes à abandonner leurs foyers.

    Quand aura-t-on le courage au Pakistan de poursuivre et de punir les calomniateurs, de poursuivre et de punir les imams qui ont appelé aux pogroms contre les chrétiens. Il ne suffit pas qu’un chrétien soit innocenté – des dizaines d’autres tout aussi injustement accusés croupissent en prison : souvenez-vous d’Asia Bibi ! –, il faut que les calomniateurs et ceux qui incitent aux violences contre les chrétiens soient condamnés. Il faut que cesse au Pakistan, et ailleurs, cet “enseignement du mépris” contre les chrétiens ! Il faut y abolir les “lois sur le blasphème” !

    Younis Masih, chrétien condamné à mort à cause de fausses accusations de blasphème et se trouvant en prison depuis 2005 a été acquitté ce 3 avril, par la Haute Cour de Lahore, au terme de son procès en appel.

    Après l’accusation, une violence de masse s’était déchaînée : 400 musulmans armés de bâtons avaient attaqué et mis à sac le quartier de Chungi Amer Sidhu, où vivait la famille de Younis. Ce dernier et son épouse, Meena, furent malmenés et plus de 100 familles chrétiennes quittèrent la zone pour sauver leur vie. Younis avait simplement demandé à des voisins musulmans d’abaisser le volume de la musique qui provenait de leur domicile. Pour ce motif, il avait été faussement accusé de blasphème et les mosquées de la zone avaient invité les musulmans à attaquer et à incendier les maisons des chrétiens. La police, pour calmer la foule, enregistra une plainte pour blasphème à l’encontre de Younis et, dans le cadre d’un procès s’étant tenu en prison pour des motifs de sécurité, le tribunal de premier degré l’avait condamné à mort en 2007.

    Source: http://www.christianophobie.fr/breves/faussement-accuse-de-blaspheme-un-chretien-pakistanais-condamne-a-mort-acquitte-apres-8-ans-de-prison

  • Niger : l'Eglise catholique face à la montée de l'islamisme

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    Lu sur Le Salon Beige :

    L’Église catholique au Niger craint la montée de l'islamisme

    "L’hostilité rampante contre la petite minorité chrétienne du Niger – un pays multiethnique très pauvre de près de 16 millions d’habitants, enclavé au cœur de l’Afrique occidentale – est récente. « C’est le fait de groupes islamistes qui se sont développés ces dernières années, pas de la majorité musulmane traditionnelle, à l’islam plutôt tolérant », confie Roberto Simona, responsable pour la Suisse romande et italienne de l’Aide à l’Église en détresse (AED) (...)

    Les premières communautés catholiques dans ce pays peuplé à 98 % de musulmans ont été créées par des fidèles venant des pays limitrophes. Mais ces chrétiens – 22 000 catholiques aujourd’hui –, bien qu’installés parfois depuis plusieurs générations, sont encore souvent considérés comme des étrangers (...)

    Le 14 septembre dernier, des fanatiques musulmans ont ainsi incendié l’église catholique de Zinder, sous le prétexte du lancement sur Internet du film L’innocence des musulmans, un pamphlet anti-islamique produit aux États-Unis. Les manifestants ont défoncé la porte de l’église, qu’ils ont complètement saccagée. Les livres liturgiques ont été brûlés, les objets cultuels de valeur emportés ou détériorés, le tabernacle profané, la statue de la Vierge brisée…

    À Maradi (sud), et dans d’autres chefs-lieux, les communautés chrétiennes vivent dans la peur. « C’est une situation nouvelle, témoigne un prêtre qui a été victime d’une agression. Il y a un an, on vivait ici encore dans la tolérance réciproque. Il arrive ainsi que, pendant la messe, l’église soit attaquée à coups de pierres ou que la célébration soit interrompue à cause de fanatiques qui, à l’aide de haut-parleurs, lisent le Coran sur la place de l’église. C’est une haine contre les chrétiens qui ne s’explique pas. Lors d’une rencontre exceptionnelle avec un converti, ce dernier m’a affirmé qu’il avait haï parce qu’on lui avait dit de haïr ! »"

  • Magdi Allam quitte l'Eglise catholique

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    C’est ce que signale Natalia Trouiller dans une “matinale” parue ce jour sur le site de l’hebdomadaire “La Vie”

    “ Sa conversion avait été un événement public: en 2008, lors de la veillée pascale, le journaliste égyptien Magdi Allam avait été baptisé par Benoît XVI. Cinq ans après, c'est tout aussi publiquement que le journaliste de 60 ans tourne le dos à la religion catholique. S'il dit "continuer de croire en Jésus et être fier de s'identifier au christianisme comme à la culture qui mène plus que tout autre l'homme à Dieu", Magdi Allam regrette dans un billet paru dans le journal italien Il Giornale hier la "naïveté" de l'Eglise catholique face à l'islam et la "folie suicidaire" du dialogue interreligieux. Très critique envers l'islam depuis avant sa conversion, Magdi Allam avait contraint le directeur de la salle de presse du Vatican à prendre ses distances avec ses dires dès 2008: "L'enregistrement d'un nouveau croyant dans l'Église ne signifie pas s'approprier ses idées et positions. Allam a le droit d'exprimer des opinions personnelles sans qu'elles soient en aucune manière l'expression officielle des positions du Pape ou du Saint-Siège ”.

    Ici: Magdi Allam quitte l'Eglise catholique

    Identité et dialogue: un mariage difficile. Benoît XVI a écrit sur ce sujet, comme sur tant d’autres, des réflexions claires et incisives qui mériteraient d’être  relues et méditées. Sauf erreur, on les a rassemblées dans un petit ouvrage intitulé “Foi, vérité, tolérance ». Très loin de l’humanisme à l’eau de rose conciliaire. 

  • La théologie politique chrétienne interpellée par l'islam

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    Au Collège des Bernardins, dans le cadre du Séminaire de dialogue méditerranéen sur la modernité et le religieux dirigé par Jacques Huntzinger, ancien Ambassadeur de France, la séance du 18 mars 2013 avait pour thème Théologies et action commune chez les chrétiens et les musulmans.

    Abdou Filali-Ansary a présenté son analyse sur la réforme de l'islam et Antoine Fleyfel sur la théologie politique contextuelle libanaise. Denis Sureau était chargé de présenter la théologie politique chrétienne. Il remarquait notamment dans son introduction :

    Il m'arrive fréquemment d'entendre des propos de ce genre :

    « L'islam est intrinsèquement totalitaire dans la mesure où il n'a pas appris à séparer la politique et la religion.

    Sa vision de la société orientée tout entière vers le culte de Dieu est incompatible avec la démocratie.

    Sa communauté des croyants qui transcende les appartenances nationales est une menace pour les États. »

    En entendant ce type de discours, surtout lorsqu'il est tenu par des frères chrétiens, je me sens assez mal à l'aise. Je n'ai pas la compétence nécessaire pour juger si ces accusations sont reprochées à juste titre ou non à l'islam. J'ignore si l'islam « mélange » la religion et la politique, comme les journalistes l'affirment habituellement.

    Mais de mon point de vue, qui est celui d'un catholique, je constate qu'il suffit aux adversaires de l’Église de remplacer le mot islam par celui de christianisme, pour obtenir une sentence de condamnation assez comparable.

    Que faut-il en penser ?

    Dans cet exposé, je m'applique à montrer :

    • Premièrement qu'une saine théologie politique chrétienne ne saurait séparer la politique et la religion.
    • Deuxièmement, que Dieu est le bien commun de la société.
    • Troisièmement, que la communauté des croyants qui s'appelle l’Église, doit être distinguée du pouvoir politique."

    Le texte complet de cette conférence  : Theologie-politique-chretienne.pdf

  • Royaume-Uni : le prince Charles va-t-il se convertir à l'Islam ?

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    Nous lisons sur le site musulman Saphir.news.com :

    Le prince Charles bientôt converti à l'islam ?

    Le prince Charles, héritier de la couronne britannique, et son épouse Camilla Parker Bowles sont actuellement en visite au Moyen-Orient. 

    L'occasion pour Camilla de parler de l'intérêt que porte son mari pour l'islam, rapporte des magazines people britanniques. Le prince, qui a commencé à apprendre l'arabe, désirerait se familiariser avec le Coran, aurait déclaré son épouse. 

    Selon la presse, cette déclaration a surtout pour but d'attirer l'attention sur elle et son couple au détriment de Kate Middleton, dont la grossesse fait les belles heures des paparazzis. Cette dernière, très attachée au christianisme, n'aurait d'ailleurs pas apprécié et considérerait que Camilla veut encore embarrasser la famille royale. 

    Il faut dire que ses propos alimentent une nouvelle fois la rumeur autour d'une probable conversion du prince héritier à l'islam alors que son statut ne l'y autorise pas car la famille royale dirige l'Eglise anglicane. Toutefois, son intérêt pour l'islam perdure visiblement

    Après une visite en Jordanie puis au Qatar, le couple est arrivé, vendredi 15 mars, en Arabie Saoudite, non sans controverse, deux jours après l'exécution de sept jeunes hommes condamnés à mort

    Dans le royaume saoudien, le prince Charles a pu s'entretenir avec le prince héritier saoudien, Salman ben Abdel Aziz, ainsi qu'avec le prince Al-Walid ben Talal. Il a également eu, dimanche 17 mars, un entretien à Jeddah, à l'ouest du pays au siège de l'Organisation de coopération islamique (OCI)

    Le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu, a évoqué avec le prince Charles « les programmes et les activités de l'OCI en faveur du développement agricole, de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la désertification », selon un communiqué de l'organisation. 

    Quant à Camilla, la duchesse de Cornouailles, elle a pu aller à la rencontre des 30 femmes entrées récemment au Parlement saoudien

    Leur tournée au Golfe s'achèvera au sultanat d'Oman.