Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam - Page 90

  • Deux millions trois cent mille catholiques vivent dans la péninsule arabique

    IMPRIMER

    Lu sur le site de l’agence kipa/apic ce « post » daté du 28 octobre :

    "Suivez nos vicissitudes avec intérêt et générosité…" De façon quelque peu énigmatique, Mgr Camillo Ballin, vicaire apostolique d’Arabie du Nord, a lancé dimanche 28 octobre un appel aux chrétiens d’Occident afin qu’ils se montrent solidaires et généreux avec les quelque 2,3 millions de catholiques immigrés dispersés en Arabie Saoudite, au Koweït, au Qatar et au Bahreïn.

    Invité par l’œuvre d’entraide catholique "Aide à l’Eglise en Détresse" (AED) à la paroisse de Ste-Thérèse de Lausanne, l’évêque missionnaire d’origine italienne – qui a exercé auparavant ses activités pastorales depuis 1970 au Liban, en Syrie, au Soudan et en Egypte - a rappelé que les catholiques dont il a la charge depuis 2005 vivent dans une situation "tout à fait particulière". Ce sont essentiellement des travailleurs immigrés ayant la liberté de culte uniquement dans des endroits reconnus officiellement et pas ailleurs.

     S’il n’y a pas de statistiques officielles, le nombre des catholiques est estimé à 1,5 million en Arabie saoudite, à 350’000 au Koweït, au même nombre au Qatar, et à 100’000 au Bahreïn, dispersés sur une superficie bien cinquante fois plus étendue que la Suisse.

     A l’origine de l’invitation de cet hôte venu de la Péninsule arabique, Roberto Simona, responsable de l’AED pour la Suisse romande et italienne, a rappelé aux paroissiens de Ste-Thérèse que les chrétiens de cette région du monde subissent de graves violations de la liberté religieuse. "Certains de ces pays ont une application rigoriste de la charia, la loi islamique. Cette population chrétienne peut en tout temps voir sa situation déjà précaire se détériorer encore".

    Des églises trop petites et trop peu nombreuses

    Les travailleurs immigrés présents dans la Péninsule arabique proviennent principalement des Philippines, d’Inde, du Bangladesh, du Pakistan et du Sri Lanka, sans compter les chrétiens des pays arabes - Libanais, Palestiniens, Irakiens, Syriens ou Egyptiens. "Nos fidèles ont une vie très difficile et souffrent souvent de la solitude, souligne l’évêque combonien, car ils vivent seuls alors qu’ils sont mariés et ont laissé leurs proches à la maison. Il est très difficile pour eux de faire venir leur famille, faute de logements et de revenus suffisants. Nous essayons de leur aménager une ambiance familiale, pour qu’ils se sentent moins seuls. Ils sont très réceptifs, disponibles à l’appel de Dieu, car ils savent qu’ils ont besoin de Lui. Nos églises sont vivantes, actives, et nos fidèles veulent des endroits pour se réunir, pour prier, mais nos églises sont trop petites et trop peu nombreuses".

       De plus, note Mgr Ballin, ces travailleurs immigrés ne sont protégés par aucune loi sociale; les étrangers peuvent être renvoyés chez eux d’une minute à l’autre. "L’Eglise ne peut intervenir dans le domaine social et politique…c’est interdit! Nous ne pouvons agir que dans le domaine spirituel". L’évêque missionnaire souligne alors à l’adresse des paroissiens lausannois que "ces travailleurs ont besoin d’être aidés, ils ont besoin de votre prière, de votre générosité pour nous aider à poursuivre notre mission auprès d’eux".

    Lire la suite

  • A propos des "trois religions du Livre"...

    IMPRIMER

    De "Jejomau" sur le Forum catholique

    ELLUL Jacques, Islam et judéo-christianisme, Paris, PUF, coll. Que sais-je ?, 2006, 109 p. 

    " Islam et judéo-christianisme est préfacé par Alain Besançon qui rappelle que Jacques Ellul n’a pu achever son ouvrage avant son décès en 1994 (p. 13). L’auteur établit un constat d’« incompatibilité théologique » entre l’islam et le judéo-christianisme (p. 11). De plus, il affirme qu’il n’y a pas de « continuité » entre la Bible et le Coran (p. 18), et récuse ainsi les expressions suivantes : « les trois religions abrahamiques », « les trois religions monothéistes »…, « les trois religions du Livre ». Écrit par Dominique Ellul, fille de l’auteur, l’avant-propos d’Islam et judéo-christianisme présente l’ouvrage. 

    Intitulé par l’auteur « Les trois piliers du conformisme », le texte central de l’ouvrage de Jacques Ellul est constitué de trois chapitres de « nature théologique » (p. 36). 

    Le premier, Nous sommes tous des fils d’Abraham, comprend une analyse de l’histoire d’Abraham et de ses descendants Ismaël et Isaac. L’auteur souhaite démontrer « l’opposition complète » entre Ismaël et Isaac, entre filiation arabe et filiation judéo-chrétienne… : il considère que c’est Isaac qui a reçu une « bénédiction éternelle », « une promesse universelle », en somme « l’Alliance entre Dieu et l’homme », tandis qu’Ismaël n’a reçu qu’une « bénédiction temporelle », « une promesse séculière » de Dieu (p. 55-56). Pour l’auteur, la formule "Nous sommes tous des fils d’Abraham" ne signifie rien (p. 58). 

    Dans le deuxième, intitulé "Le monothéisme", l’auteur réfute l’expression « les trois religions monothéistes » : d’abord, il énonce que, pour l’islam, le christianisme n’est pas un monothéisme à cause de la Trinité ; ensuite, il souligne la différence, « la rupture » entre le Dieu biblique et Allah. Une différence du fait de l’Incarnation : le Dieu biblique « sort de son ciel » pour « devenir homme », alors qu’il n’y a pas d’incarnation imaginable de Dieu en islam (p. 70). 

    Dans son troisième chapitre, Des religions du Livre, l’auteur développe une autre opposition entre islam et judéo-christianisme. Elle concerne l’origine de la Bible et du Coran : pour l’islam inspiré par Dieu, le Coran a été révélé à un seul homme, Muhammad, tandis que la Bible a été écrite par « des dizaines d’auteurs ». En outre, ces deux Livres sont opposés dans leur conception : la Bible serait un livre de « liberté » et d’ « amour » ; le Coran est un livre de « devoir » et de « contrainte » (p. 80-87). "

  • Avons nous tous le même Dieu ?

    IMPRIMER

    D’Henri Lindell sur le site de “La Vie” aujourd’hui:

    "Et si chrétiens et musulmans avaient le même Dieu ? La question a fait l'objet d'un dialogue serein entre le catholique Christophe Roucou et le musulman soufi Eric Geoffroy lors de ce débat organisé dans le cadre des derniers Etats généraux du christianisme à Strasbourg.

    Christophe Roucou, directeur du service des relations avec l'Islam à la Conférence des évêques de France, s'est notamment appuyé sur le pape Jean-Paul II, qui avait expliqué en 1985, devant des jeunes musulmans à Casablanca au Maroc : « Abraham est pour nous un même modèle de foi en Dieu, de soumission à sa volonté, de confiance à sa bonté. Nous croyons au même Dieu, le Dieu unique, le Dieu vivant qui crée le monde... »

    Une conviction et une foi partagée par Eric Geoffroy, islamologue à l'Université de Strasbourg : « l'évidence de l'unicité de Dieu est rappelée sans cesse dans l'islam, qui ne se veut qu'un rappel de ce qui a été donné à Adam par Dieu après la chute de l'homme ». Il a précisé que « l'islam prétend parfois synthétiser la révélation. Mais la notion centrale est celle de la Religion immuable, adamique, qui est comme un tronc, d'où viennent toutes les religions. L'islam est la dernière révélation, donc la dernière religion pour cette humanité. »

    Si chrétiens et musulmans auraient ainsi le même Dieu, ils y croient de manière différente. Une des principales différences porte évidemment sur la compréhension de Jésus. « Pour les musulmans, Jésus est le 'fils de l'homme', pas le fils de Dieu », a expliqué Eric Geoffroy.

    « La loyauté exige que nous reconnaissions et respections nos différences. La plus fondamentale est évidemment le regard que nous portons sur la personne et l'oeuvre de Jésus de Nazareth. Jésus est Seigneur et Sauveur », a précisé Christophe Roucou, toujours en se référant à Jean-Paul II. A ce titre, il a aussi fait cette précision : « Pour nous chrétiens, la vérité n'est pas quelque chose qu'on possède, mais quelqu'un par qui on se laisse posséder. C'est dans le dialogue que Dieu révèle qui il est. C'est dans le dialogue que peut se faire la vérité. »

    Référence: Chrétiens et musulmans croient-ils au même Dieu ?

    La vérité ne se fait pas, elle est reçue.  Dans la foi, nous croyons aux “cieux nouveaux” et à la “terre nouvelle” du monde à venir: celui du temps eschatologique vivant de l’alliance avec le Seigneur, dans la plénitude retrouvée de sa pureté  “protologique”, celle du temps de la création voulue par Dieu: celui de l’éternité. Par les mérites infinis du Christ, la figure du monde corrompu par la chute “originelle” passera mais il n’y a pas d’autre Nom par lequel cette transfiguration puisse se réaliser… 

  • France : un sondage révèle une dégradation de l'image de l'islam

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Guénois (Le Figaro)

    L'image de l'islam se dégrade fortement en France

    SONDAGE - Une étude de l'Ifop pour Le Figaro montre que la montée du communautarisme des musulmans accentue leur rejet par l'opinion.

    La communauté musulmane de France s'apprête à fêter, vendredi, sa plus grande fête de l'année, Aïd-el-Kébir, également dénommée Aïd-el-Adha, fête du sacrifice. Elle intervient au lendemain du rassemblement de millions de pèlerins, jeudi, sur le mont Arafat près de La Mecque. Cette fête commémore l'acte de sacrifice, interrompu par l'ange, du fils d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive). Elle voit donc les familles musulmanes immoler, après le sermon de l'aïd, un mouton ou un bélier, parfois un bovin ou une chèvre, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque.

    Une fête qui tombe dans une France qui conteste de plus en plus cette religion, comme le démontre un sondage exclusif de l'Ifop pour Le Figaro, mais aussi des faits spectaculaires comme l'occupation symbolique, samedi dernier, de la mosquée de Poitiers. «Notre sondage, explique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, démontre une évolution qui va dans le sens d'un durcissement supplémentaire des Français vis-à-vis de cette religion et d'une perception négative renforcée de l'islam. Même si une proportion non négligeable de Français, 40 %, continue à se dire indifférente à la question de la présence de l'islam en France.»

    Lire la suite

  • Une autre jeune pakistanaise dans le viseur des talibans

    IMPRIMER

    ASIE / PAKISTAN - Hina, une autre jeune fille sous le feu des talibans. Suivant les évêques, l'intolérance se renforce

    Lahore (Agence Fides) Hina Khan est une adolescente menacée par les talibans comme Malala Yousafzai, la jeune fille blessée dans un attentat à la bombe dans la vallée de Swat et actuellement à l'hôpital au Royaume-Uni. De même, Hina, 17 ans, une jeune musulmane vivant dans la vallée de Swat est active, depuis ses treize ans, dans une campagne en faveur de l'éducation des filles. Hina a reçu un certain nombre de mises en garde et a trouvé un "X" rouge peint sur la porte d'entrée de sa résidence à Islamabad. Selon les observateurs, elle est l'objectif n°1 sur la liste de l'organisation "Tehrik-e-Taliban Pakistan" (TTP), celle qui a frappé Malala. Aujourd'hui Hina ne peut pas quitter la maison ou aller à l'école et sa famille a demandé la protection du gouvernement. En 2007, Hina avait publiquement dénoncé avec courage, la «talibanisation» du Pakistan: des militants ont détruit des centaines d'écoles (400 rien que dans la vallée de Swat) et des milliers de jeunes filles ont été privées d'enseignement. Selon le rapport publié par l'UNESCO la semaine dernière, plus de trois millions d'enfants au Pakistan n'ont pas accès à l'éducation. 

    "L'intolérance a lentement pénétré le tissu social. Le Pakistan, en 2012, est devenu plus intolérant dans les faits que ce que montrent les médias pakistanais ", a déclaré dans un communiqué envoyé à l'Agence Fides, Peter Jacob, secrétaire de la Commission« Justice et Paix » des Evêques pakistanais. Jacob n'a pas trop foi dans l'action politique: "Bien que la rhétorique politique soit pleine de sermons sur la paix et l'harmonie, les niveaux les plus élevés de l'extrémisme politique se révèlent trop difficiles à gérer. En outre, les cas de blasphème sont difficiles à traiter, en raison de la perspective des élections." "Cela signifie - poursuit Jacob inquiet - que les groupes vulnérables, tels que les minorités, les femmes et les enfants sont condamnés. L'intolérance a pénétré le tissu social et est maintenant alimentée par un sous-système économique réel. Une préoccupation est l'augmentation de la violence contre les plus vulnérables, qui reste impunie. " L'espoir, selon le secrétaire, est dans les segments de la société civile au Pakistan qui, au-delà de toutes les croyances religieuses, "résistent activement à la brutalisation de la société." (PA) (Agence Fides 24/10/2012)

  • Islamistes : ce qu'ils veulent

    IMPRIMER

    "Ce que nous voulons, c'est instaurer la charia. Pas plus. Nous ne nous référons à aucun autre modèle que celui de l'islam, qui existe depuis plus de 1400 ans. Nous suivons le message du Prophète. Je suis né en 1963. Cela fait plus de vingt ans que je prêche. J'ai visité plus de vingt pays. J'ai passé 40 jours en France, à la fin de l'année 2000, avec un visa Schengen. J'ai prêché à la mosquée de Saint-Denis, à Meaux, à Melun... J'ai voyagé au Pakistan, en Inde, en Tunisie, au Maroc, en Algérie, en Libye, en Ethiopie, au Tchad, au Nigéria, au Ghana, au Togo, au Bénin, en Côté d'Ivoire, au Sénégal, au Niger, au Burkina Faso, en Guinée Conakry, en Gambie, en Mauritanie! Depuis plus de 12 ans, je suis engagé dans le djihad. Le djihad, c'est une obligation divine. Toute personne est tenue de s'y soumettre, les invalides et les malades mis à part." 

    Tels sont les propos d'un combattant salafiste venu des rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Oumar Ould Hamaha, dans une interview exclusive à L'Express. "Au-delà du discours de propagande, de la justification des châtiments corporels infligés aux civils et des menaces proférées contre les otages français, François Hollande et l'Occident, les propos du "barbu rouge" sont révélateurs. Les djihadistes qui occupent les deux tiers nord du Mali se disent prêts à mourir pour imposer la charia sur tous les territoires qui seraient sous leur contrôle."

    Tout l'article est ici : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/mali-pour-le-djihadiste-oumar-ould-hamaha-une-seule-solution-le-combat-et-le-sabre_1178201.html

    relayé par le Salon Beige

  • Le témoignage de chrétiens qui ont fui la Syrie

    IMPRIMER

    L'AIDE À L'EGLISE EN DÉTRESSE A MIS EN LIGNE CE 

    témoignage d’une famille chrétienne de Damas qui a fui le pays

    « Il nous reste la foi ».
    Pour une raison qu’ils qualifient de « miraculeuse », Fadi, Myriam et Teresa*, un couple de Syriens chrétiens et leurpetite fille, ont obtenu leur visa pour l’Europe.  Ils attendent aujourd’hui la reconnaissance de leur statut de réfugiés. Anciens résidents de Bab Touma, le principal quartier chrétien de Damas qui vient d’être touché par un attentat sanglant pour la première fois depuis le début de la guerre, ils évoquent douloureusement ce qu’ils viennent de quitter : un pays en guerre certes, mais aussi parents et amis. Nous les avons interrogés quelques heures avant l’attentat du 21 octobre qui a fait 13 morts et des dizaines de blessés dans leur quartier.
    Comment se déroulait le quotidien avant votre départ ?
    Fadi : La vie a évidemment beaucoup changé à Bab Touma. Avant, il y avait du monde dans les rues jusqu’à minuit. Aujourd’hui, vers 20h, il n’y a plus un chat. Chacun se terre chez soi. La moitié des restaurants sont fermés, il n’y a plus d’activité. Nous avons souvent des problèmes d’alimentation de pain. Devant les boulangeries, les gens font la queue dès 6h du matin. Une fois, nous n’avons pas eu de pain pendant trois jours.  Bab Touma est un quartier protégé par les soldats de l’armée. En revanche, les quartiers voisins sont bombardés. Dès qu’une bombe explosait, c’était toute notre maison qui tremblait.
    Mais la vie civile suit son cours ?
    Myriam
     : A  Bab Touma, une partie des écoles sont encore ouvertes, mais les parents y amènent de moins en moins les enfants. A Damas, de manière plus générale, la plupart des institutions sont maintenant fermées. Les hommes armés font pression pour que la vie civile s’arrête. A Jaraman, un quartier voisin, une de mes amies est allée inscrire sa fille à l’école, en septembre. Une voiture piégée a explosé à côté de la mère et la fille et les a tuées toutes les deux.

    Lire la suite

  • Belgique: enseigner l'islam à l'école catholique ?

    IMPRIMER

    Enseigner l’islam dans les écoles catholiques : une hypothèse (d’école ?) que Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles ne refuse pas d’envisager.

    Mais pourquoi rester alors en si (bon?) chemin: la Belgique reconnait aussi six autres cultes, laïcité comprise.  

    Pour le Segec, n'est-ce pas aussi une question de chiffres?  Les écoles belges sont payées au nombre d'élèves. Si les écoles officielles sont les seules à proposer un cours de religion musulmane, elles ratissent cette importante clientèle. Si les écoles "libres" (qui scolarisent la moitié des jeunes belges) offrent ces cours, elles trouvent une nouvelle part de marché, en se livrant au petit jeu de la concurrence entre réseaux, tous alimentés par les Pouvoirs publics pluralistes.   

    Au point de vue de Mammon, il est peut-être permis de préférer l’idée d’un cours de religion catholique prenant résolument en compte l’identité chrétienne de l’école et la nécessité d’une apologétique intelligente adaptée à l’origine sociale ou sociétale de ses élèves. Qu’en pensent les beaux esprits qui peuplent le Synode sur la « nouvelle » évangélisation ?

    Très logiquement, les tenants de la morale laïque en tirent les conclusions qui s'imposent : http://www.enseignons.be/actualites/2012/10/23/reseau-libre-religion/

  • Mali : l’étendard du Djihad est levé

    IMPRIMER

    Sur le site de l’AED (Eglise en Détresse) :

    Né à Toulouse en 1964, le père Laurent Balas s’est engagé dans l’aventure missionnaire au sein des Pères Blancs. Dix-sept années riches d’expériences fortes, depuis les forêts du Congo jusqu’au désert du Sahel. Après son ordination en 1995, le père Laurent est nommé à Goma en RDC, à la frontière avec le Rwanda. Il est ensuite envoyé au Mali. Témoin des bouleversements qui secouent son pays depuis l’arrivée des islamistes au nord, il dit ses craintes pour l’avenir. Entretien.

     Où exercez-vous votre mission actuellement et quel est le contexte ?
    Père Laurent Balas : Quand j’ai été nommé au Mali, c’était un des pays les plus paisibles d’Afrique. J’ai passé 6 ans à  Gao (nord), j’ai enchainé sur trois ans d’études bibliques à Madrid puis en 2006, j’ai été nommé curé de la paroisse des saint Martyrs de l’Ouganda, à Bamako (sud du Mali). C’est une des quatre paroisses de la ville. Mais j’ai tout de même 12 000 catholiques ! Je suis curé, assisté de deux vicaires. Nous sommes en charge de l’animation de tous les quartiers, de toutes les communautés chrétiennes de base, de l’organisation de la pastorale, de toute l’aide d’urgence aux populations démunies. Nous avons un grand dispensaire, une bibliothèque avec un centre culturel, un centre de promotion féminine, des activités de développement dans les quartiers (adduction d’eau, puits).

    Quelle est aujourd’hui la situation des communautés chrétiennes ?
    Père Laurent Balas : Il y a quelques mois, tous les chrétiens du nord du pays ont été contraints de fuir. Il n’y a plus aucun prêtre ni chrétien. Les curés de Gao qui m’ont succédé ont fui eux aussi. Ils ont appris par la suite que 20 mn après leur départ, des troupes armées étaient dans leur cour pour les égorger. Ils ont été prévenus par quelques chrétiens qui venaient d’apprendre qu’un des camps militaire de la zone était tombé aux mains des assaillants. On sent une grande inquiétude dans la communauté chrétienne. Les chrétiens savent qu’ils seront les premiers menacés si la guerre arrive jusqu’à Bamako. Ils sont très minoritaires. Ils se demandent si un jour ils n’auront pas à fuir aussi du sud. Ce qui est inquiétant, c’est que l’on sent de grandes tensions dans Bamako. Des coups de feu émanent régulièrement des forces de police. Le grand banditisme est là. On sent une pression de l’islamisme radical. Même si ce n’est pas encore un islamisme armé.

    Lire la suite

  • De quel bois se chauffent certains curés...

    IMPRIMER

    Nous trouvons l'articulet ci-dessous sur le site de la Conférence des Evêques de France; cela jette une lumière assez crue sur le contraste entre ce qui se passe à Rome où l'on parle de "nouvelle évangélisation" et ce qui se passe réellement sur le terrain. On appréciera à sa juste valeur le détournement du conseil évangélique invitant à renoncer à ses biens pour justifier l'abandon d'un lieu consacré à Dieu, ainsi que la référence à Vatican II et aux rencontres d'Assise pour légitimer la cession (probable ?) d'un lieu de culte chrétien pour en faire une mosquée... C'est sans doute ce qu'on appelle les "fruits du Concile". Quant aux dernières lignes, elles laissent entendre qu'il vaut mieux en faire une mosquée (appartenant à l'Islam modéré bien sûr!) que de céder cette église à un groupe "radical", à quelque religion qu'il appartienne (même catholique doit-on comprendre)...

    "Eglise à vendre : savoir se détacher des biens matériels"

    Le diocèse de Bourges a mis en vente l'église Saint-Eloi pour lui assurer les moyens financiers nécessaires à sa mission sur Vierzon. Si la décision de l'attribution finale revient à Mgr Armand Maillard, évêque de Bourges, le P. Alain Krauth, curé de la paroisse, a donné des pistes de réflexion.
    Dans l'Evangile du 14 octobre 2012, « le jeune homme riche » (Marc 10, 17-30), Jésus invite « à savoir se détacher des biens matériels ». A la question « Faut-il vendre l'église Saint-Eloi ? », le P. Alain Krauth a rappelé que les paroissiens ont été consultés en 2011, que l'Equipe d'Animation Pastorale, le Conseil Pastoral et le Conseil Economique se sont prononcés en faveur de la vente de l'église « qui se trouve dans un quartier dont la population diminue et qui sert le moins au culte ». 

    « Peut-on vendre une église à des musulmans ? » a-t-il alors poursuivi. Le Concile Vatican II, a-t-il souligné, dans sa Déclaration sur les relations de l'Eglise avec les religions non chrétiennes a affirmé que « L'Eglise regarde aussi avec estime les musulmans qui adorent le Dieu un (...). Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s'efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté » (Nostra aetate § 3). Une ligne claire, confortée par le pape Jean-Paul II lors de la rencontre interreligieuse d'Assise (Italie) en 1986, confirmée par Benoît XVI 25 ans plus tard. 

    Alors, faut-il envisager de vendre l'église Saint-Eloi aux musulmans de Vierzon ? « Pour ma part, répond le prêtre, il me semble que si ce bâtiment pouvait permettre à des musulmans modérés de pouvoir célébrer dignement leur foi, dans le respect de la laïcité française et dans des relations courtoises avec la communauté catholique, alors cette vente favoriserait la paix civile et le vivre ensemble. A l'inverse, je regretterais que cette église puisse être achetée par une communauté ou un groupe aux idées radicales, de quelque religion qu'ils puissent être ».
     
  • Benoît XVI a remis ce dimanche le « Prix Ratzinger 2012 » à Rémi Brague et au P. Dailey

    IMPRIMER
    Lu sur le site de l’agence Zenit :

    51-AgE5dIUL__SL500_AA300_.jpg« ROME, dimanche 21 octobre 2012 (ZENIT.org) – Oeuvrer pour que les hommes contemporains découvrent « l’art de vivre » : c’était le maître-mot de l’encouragement prononcé par Benoît XVI hier, samedi 20 octobre 2012, à l'adresse des lauréats du Prix Ratzinger. Il salue l'importance d'une "raison éclairée par la lumière de Dieu" pour favoriser le "dialogue".

    Le pape a présidé la remise du Prix Ratzinger 2012, au Vatican, entouré des Pères synodaux. Les deux lauréats de cette seconde édition du Prix de la « Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI » sont le philosophe français Rémi Brague, et le jésuite théologien états-unien Brian E. Daley (cf. Zenit du 28 septembre et Zenit du 3 octobre 2012, pour l'entretien avec Rémi Brague).

    Benoît XVI les a félicités « vivement », rendant hommage à leurs « personnalités », c’est-à-dire leur « travail scientifique », leur « précieux service d’enseignement », et leur « contribution qualifiée à la présence de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui ».

    Pour le pape en effet, des personnalités comme le P. Daley et le Prof. Brague sont « exemplaires pour la transmission d’un savoir qui unit science et sagesse, rigueur scientifique et passion pour l’homme », afin que ce dernier « puisse découvrir l’«art de vivre» ».

    Lire la suite

  • Islam, de quoi parle-t-on ?

    IMPRIMER

    Emission « Dieu merci » avec Annie Laurent et Xavier Lemoine 

    Annie Laurent est titulaire d'une maîtrise en droit international et d'un doctorat d'Etat en sciences politiques. Sa thèse sur " Le Liban et son voisinage " en collaboration avec Antoine Basbous (Université Paris II) a été publiée chez Gallimard sous le titre Guerres secrètes au Liban (1987). Elle s'est spécialisée dans les domaines touchant aux questions politiques du Proche-Orient, à l'Islam, aux chrétiens d'Orient et aux relations interreligieuses. Elle a séjourné durant cinq ans au Liban et a voyagé dans d'autres pays de l'Orient méditerranéen (Irak, Syrie, Turquie, Jordanie, Israël/Palestine, Egypte) ainsi que dans les trois pays du Maghreb. Elle a une connaissance intime des Eglises orientales. Elle a publié plusieurs autres livres parmi lesquels Vivre avec l'Islam ? (Ed. Saint-Paul, 1996) ; Dieu rêve d'unité (entretiens avec Monseigneur Michaël Fitzgerald), Ed. Bayard, 2005 ; L'Europe malade de la Turquie (Ed. F.-X. de Guibert, 2005, prix 2006 de l'association des écrivains combattants. Elle fut appelée à sieger comme expert au Synode sur le Moyen Orient (octobre 2010)

    Xavier Lemoine est originaire de Vendée, issu d’une famille nombreuse. Il a travaillé jeune dans la marine. Membre du Mouvement pour la France puis de l'UMP, il est maire de Montfermeil depuis juin 2002 et est réélu avec 60,23 % des voix au premier tour en mars 2008 ; on le retrouve en 2009, 7e de la liste UMP aux élections européennes (Ile de France) présenté par le Forum des Républicains Sociaux (FRS), l'un des partis fondateurs de l'UMP[. Il annonce son adhésion au Parti chrétien-démocrate lors de sa fondation en juin 2009