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liturgie - Page 141

  • Toussaint 2014 : La foi des routiers scouts d’Europe à Vezelay

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    Cela change de la "pastorale de l’enfouissement" :

    JPSC

  • Académie de chant grégorien à Liège. Cycle 2014-2015. Cours d’initiation avec Stéphan Junker. 11 leçons et une journée festive de clôture (samedi 9 mai 2015, de 16h00 à 19h00) avec la Schola Resupina de Vienne (Autriche)

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    Les inscriptions sont ouvertes. Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

  • Académie de chant grégorien à Liège. Cycle 2014-2015. Cinq week-ends de formation avec Marcel Pérès et une liturgie de clôture (dimanche 20 septembre 2015, 16h00) avec l’interprétation des vêpres primitives de saint Lambert

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    Les inscriptions sont ouvertes. Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

  • Fête de la Toussaint!

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    La Solennité de tous les saints semble liée, historiquement, à la dédicace de l’ancien temple romain du Panthéon par le pape Boniface IV au début du VIIe siècle. Originellement dédié à tous les dieux — c’est le sens du nom en grec — le Panthéon fut consa­cré à Marie et à tous les martyrs, auxquels on ajouta plus tard les confesseurs. L’anniversaire de la dédicace du Panthéon, et donc la fête de tous les saints, fut fixée d’abord au 13 mai, puis, en 835, au 1er novembre.

    La fête de la Toussaint unit l’Église de la terre à la béatitude de l’Église du ciel : cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béa­titude divine. Comme la fête de la dédicace, la Toussaint donne un avant-goût de la liturgie éternelle, celle que la liturgie de la terre inaugure (cf. Vatican II, Constitution sur la sainte Liturgie, n° 8). (Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie) 

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT  

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LES MESSES DU WEEK-END DE LA TOUSSAINT 

    SAMEDI 1er NOVEMBRE 2014 

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    FÊTE DE TOUS LES SAINTS

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre de la messe « Gaudeamus ». 

    11h15, messe en français (missel de 1970) : chants grégoriens, orgue et violoncelle.  

    DIMANCHE 2 NOVEMBRE 2014

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre du XXIe dimanche après la Pentecôte.

    11h15, messe en français (missel de 1970) : Commémoration des fidèles défunts, chants grégoriens, orgue et violoncelle. Kyriale  de la messe de « requiem ».

    Renseignements : sursum corda, tél. 04.344.10.89

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Toutes les célébrations de la Toussaint et du Jour des Morts à Liège-Centre : voir ici  Célébrations du 1er et 2 novembre dans l’UPSL

  • Liturgie : une interview de l’abbé Claude Barthe

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    Sur  le site de« Correspondance européenne » :

    2013.11.28_abbe_Barthe_s.jpgLe 3e pèlerinage Summorum Pontificum s’est déroulé à Rome du 23 au 26 octobre derniers,  et la messe  Pontificale célébrée par le cardinal Raymond Burke, préfet de la Signature Apostolique, dans la Basilique Saint-Pierre, en présence de plus de 300 prêtres et 2 000 pèlerins venus du monde entier, en a été l’événement le plus important. Correspondance européenne a interviewé l’abbé Claude Barthe, aumônier du pèlerinage.

     « - Quel est le but du pèlerinage Summorum Pontificum et que se propose-t-il ?

    Ce pèlerinage a pour but de conduire au Tombeau de saint Pierre des prêtres diocésains ou membres de communautés traditionnelles, des religieux, des séminaristes de toutes provenances, des fidèles, qui pratiquent paisiblement dans le monde la liturgie traditionnelle grâce au Motu Proprio Summorum Pontificum. Des communautés, des groupes divers sont représentées, mais chaque clerc ou laïc qui y participe le fait à titre personnel. Cela permet plus de liberté et de souplesse, et cela permet aussi, je tiens à le souligner, que des fidèles et prêtres appartenant à la Fraternité Saint-Pie-X puissent être présents paisiblement. J’ajoute que, de même que toute messe est célébrée pro vivis et pro defunctis, dans un pèlerinage comme celui-là la prière pour les défunts importe : nous faisons mémoire de ceux qui nous ont précédé en œuvrant pour la renaissance de la liturgie traditionnelle.

    Pas plus qu’en France le Pèlerinage annuel à Chartres de la liturgie traditionnelle, ce Pèlerinage à Rome n’est une « manifestation ». C’est un acte de piété, un moment de prière et d’imploration. Mais parmi d’autres initiatives (je pense aux congrès Summorum Pontificum organisés par le P. Vincenzo M. Nuaraà des messes à la Basilique Saint-Pierre, à des pèlerinages comme ceux d’Una Voce), dans une Église visible, ce pèlerinage manifeste visiblement, l’existence et la présence de la messe traditionnelle, toujours jeune et vivante, à Rome même, auprès de Pierre.

     - Après la renonciation de Benoît XVI et avec l’élection du pape François peut-on parler d’une importance historique du Summorum Pontificum et de son actualité?

    Il est fort possible que Summorum Pontificum du pape Benoît XVI apparaisse un jour comme le principal acte de son pontificat, celui qui en qualifiera et synthétisera toute la portée. Toutes choses égales, il a la valeur réelle et symbolique d’Humanæ vitæ, qui montrait que, malgré les grandes secousses consécutives au Concile, l’Église gardait un cap identique du point de vue moral. Summorum Pontificum, d’une autre manière, a montré que l’Eglise romaine n’avait nullement abandonné son antique liturgie. « Deux documents pontificaux ont eu un impact sur ma vie, a écrit Mgr Gullickson, nonce en Urkraine : le premier est Humanæ vitæ, publié par Paul VI ; l’autre est Summorum Pontificum, de Benoît XVI ».

    Ces deux axes, celui de la morale et celui de la liturgie pourraient bien être décisifs dans les évolutions contrastées qui s’amorcent sous nos yeux. D’autant qu’on peut constater que ces documents ont de fait correspondu à deux milieux de réception qui se recoupent assez largement : un milieu de familles, généralement nombreuses et pratiquantes, observant fidèlement la morale conjugale, et un milieu cultivant une liturgie traditionnelle ou très classique. Milieux qui forment un catholicisme jeune, vivant, qui semble, certes, numériquement minoritaire, mais qui pèse considérablement dans un corps ecclésial qui s’exténue de plus en plus. C’est patent dans le domaine des vocations.

    On peut d’ailleurs observer qu’après Benoît XVI la liturgie traditionnelle continue sa remontée : de nombreux fidèles tout simples, des prêtres, des séminaristes, des religieux découvrent aujourd’hui encore sa richesse spirituelle et liturgique, l’exceptionnelle pédagogie de la foi qu’elle représente et le ferment missionnaire qu’elle porte. L’acte de Benoît XVI a consolidé juridiquement – c’est son immense mérite – un mouvement préexistant, qui continue et va continuer.

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  • Béatification de Paul VI : le programme des cérémonies à Rome et Milan

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    La Messe de béatification commencera à 10h30 ce dimanche 19 octobre, Place Saint-Pierre.

    RADIO VATICAN

    « La béatification du Pape Paul VI approche, et l’on en sait désormais un peu plus sur le déroulement des cérémonies qui auront lieu samedi 18 et dimanche 19 octobre à Rome et dans le diocèse de Milan, dont Giovanni Battista Montini fut archevêque de 1954 à 1963.

    Un communiqué de don Davide Milani, responsable communication du diocèse de Milan, publié ce 17 octobre, précise d’abord que plus de 3000 pèlerins milanais arriveront samedi dans la capitale italienne. A Rome, ils pourront alors, mêlés à la foule de fidèles venus du monde entier, participer à trois moments forts :

    - la liturgie des Vêpres, présidée par le cardinal Angelo Scola, actuel archevêque de Milan. Elle aura lieu samedi 18 octobre à 18h30 en la Basilique des Saints-Apôtres, à Rome.

    - la Messe de béatification de Paul VI, présidée par le Pape François, dimanche 19 octobre à 10h30, sur une Place Saint-Pierre ouverte dès 8h aux fidèles.

    - la Messe de remerciement, à nouveau présidée par le cardinal Scola, le lundi 20 octobre à 9h30 en la Basilique de Saint-Paul-hors-les-murs. Elle est adressée aux fidèles venus des diocèses de Milan et de Brescia.

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  • Académie de chant grégorien à Liège : le programme 2014-2015

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    Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat :  Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège E-mail :  jpschyns@skynet.be Tél. 04.344.10.89  (depuis l’étranger : +32.4.344.10.89) Site :    http://www.gregorien.com

    marcel-peres.jpg1.  CINQ WEEK-ENDS AVEC MARCEL PÉRÈS, DIRECTEUR DE L’ENSEMBLE ORGANUM ET DU CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes).

    A l’abbaye de la Paix-Notre-Dame, Bd d’Avroy, 54,  à Liège.

    Les deux premiers week-ends seront consacrés à l’œuvre d’Hildegarde von Bingen :

     du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 (18h00) décembre 2014 et du vendredi 23 (17h00) au dimanche 25 (18h00) janvier 2015.

     Les trois suivants constitueront un mini-cycle pour restituer les vêpres de l’office primitif de saint Lambert :

    du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 juin (18h00) juin 2015 ; du vendredi  4 (17h00) au dimanche 6 (18h00) septembre  2015 ; du  vendredi 18 (17h00) au dimanche 20 (18h00) septembre 2015.

    Ce dernier week-end se clôturera par le chant des vêpres restituées à l'église du Saint-Sacrement, dans le cadre d’une célébration liturgique organisée le 20 septembre, pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège.

    Le droit d’inscription (repas compris et collations compris) reste inchangé : 100 € par week-end (règlement sur place).

    Réduction de 10  % pour : ceux qui s’inscrivent à tout le moins aux trois week-ends consacrés aux vêpres primitives de la fête de saint Lambert ; les religieuses et les religieux ; les jeunes de moins de 33 ans.

    Des possibilités de logement à prix modique sont offertes à l’abbaye des Bénédictines et à l’hôtel des acteurs (proche de l’abbaye).

    Trente places sont ouvertes par week-end. Les inscriptions peuvent se faire dès à présent. Personnes de contact : Jean-Paul Schyns (académie de chant grégorien) : tel. 04.344.10. 89 (de l’étranger : +32.4.344.10.89) ou email jpschyns@skynet.be ou Sœur Petra (abbaye des bénédictines de Liège) email :  petra.osb@skynet.be . L’inscription est également possible en ligne sur le site web de l’académie http://www.gregorien.com

    stéphan Junker.jpg2.  CYCLE DE COURS D’INITIATION  AVEC STÉPHAN JUNKER, PROFESSEUR AU CONSERVATOIRE DE VERVIERS

      À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège

    Deux samedis après-midi par mois, de fin novembre 2014 à mai 2015 (calendrier à préciser). Chant d’ensemble : 12  leçons (de 15h à 17h30). Travail individualisé de la voix (supplément facultatif) : 4 leçons (de 17h30 à 18h30). Journée grégorienne de clôture : le samedi  9 mai 2015 (concert à 16 h. et messe chantée à 18h ) avec le concours de la Schola Resupina  de Vienne (Autriche), direction : Isabell  Köstler. Le thème du cycle sera « le chant romano-franc  célèbre Charlemagne († 814). De la réforme carolingienne à l’ars nova. »

    Les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.

    La participation aux frais est fixée comme suit : 33 ans et plus : 105€ ∙  moins de 33 ans : 75€  ∙ réduction pour ceux qui ont déjà participé aux cours de l’académie : -15€  ∙ supplément pour inscription (facultative) à un travail individuel de la voix : 20€.  

    Les paiements sont reçus au compte IBAN: BE96 2100 6808 9305  BIC : GEBABEBB de l’Académie de Chant grégorien à Bruxelles, avec la mention  « cours Liège ». Le paiement d’un acompte de 20€ est requis (avant le 20 novembre 2014).

    Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : http://www.gregorien.com

  • Entretien avec Monseigneur Aillet au sujet du chant grégorien et sa participation au jubilé d'Una Voce.

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    Una Voce France  a célébré les 4 et 5 octobre, en l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal à Paris, le Cinquantenaire de sa fondation. L’association française a été fondée en 1964 pour « sauvegarder et développer la liturgie latine, le chant grégorien et l’art sacré dans le sein de l’Église catholique romaine » ainsi que le précise l’article 1 de ses statuts. Par la suite, la FIUV (Fédération Internationale Una Voce) s’est développée pour fédérer les associations nationales aujourd’hui représentées dans 40 pays.

    Pour ce Jubilé, plusieurs conférences ont été organisées sur le chant grégorien et la liturgie. Le symposium s’est achevé  par une Messe Pontificale dans la forme extraordinaire célébrée par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne,  le dimanche 5 octobre à 12h à l’église Sainte Jeanne de Chantal (Paris 16e).

     A cette occasion, Mgr Aillet a été interviewé sur l’importance que devrait retrouver le chant grégorien dans une liturgie catholique digne de ce nom. Vox clamantis ... ? JPSC.

  • Synode : la question de l’eucharistie est centrale

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    Une réflexion de Roland Hureaux sur le site « liberté politique »

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    « Il paraît que la question la plus difficile du synode qui se réunit à Rome ces jours-ci sur la famille est celle de la communion des divorcés remariés. Mais la question de l’accès à la communion ne se pose pas aujourd’hui et d’abord aux seuls divorcés.

    LE DIVORCE — et plus largement, la fragilisation du lien familial dans les sociétés où il était le plus solide, soit l'Europe chrétienne —, est sans doute un problème très sérieux d'autant qu'il a, quoi qu'on dise, des conséquences souvent dramatiques sur les enfants nés de l'union dissoute : problème théologique et moral mais aussi juridique, sociologique, psychologique, anthropologique, historique sur lequel il s'en faut de beaucoup que tous les éclairages aient été à ce jour réunis [1].

    Les catholiques divorcés : une minorité

    Sur ce sujet, l'accès à l'eucharistie de la petite minorité qui le souhaite peut apparaître comme une question secondaire. Secondaire, parce que les catholiques pratiquants ne sont qu'une minorité de ces divorcés, comme de beaucoup de choses d'ailleurs. Secondaire parce que les catholiques pratiquants mariés à l'Église restent un milieu où il y a, Dieu merci, moins de divorces qu'ailleurs, et surtout parce que beaucoup de gens qui se trouvent dans cette situation acceptent la discipline actuelle de Église.

    Mais dans cette question, le point fondamental est-il bien le divorce. Ne serait-il pas plutôt l'eucharistie elle-même ? Et les évêques ne seraient-ils pas bien inspirés de remettre l'examen du sort des divorcés remariés à un synode qui porterait d'abord sur ce sujet ?

    Les controverses sur l’eucharistie

    Sur ce sujet fondamental de la foi chrétienne qu'est le mystère de l'eucharistie, en effet, les controverses sont aujourd'hui nombreuses et la question de l'accès des divorcés au sacrement en est largement tributaire.

    D'abord la question du rituel. Celui auquel sont attachés les gens de tradition comporte deux différences essentielles avec le rituel commun : non point d'abord, pensons-nous, les formulations, qui ne sont pas si différentes qu'on le prétend, ni même l'usage du latin en lui-même, mais le fait de célébrer le dos au peuple et celui de le faire, au moins pour la partie centrale de la célébration, en silence.

    La liturgie préconciliaire (dite aujourd'hui de forme extraordinaire), mettait en avant la transcendance de Dieu, aux dépens du lien communautaire (si tant est qu'il soit moins explicite quand tout le monde regarde dans le même sens) et de la parole (puisque la liturgie use d'une langue qui n'est plus comprise et surtout que les paroles les plus essentielles ne sont prononcées qu'à voix basse). La liturgie contemporaine fait de la messe davantage une liturgie de la communauté et de la parole.

    Nous réservons la question, souvent posée par les conservateurs, de sa dimension sacrificielle, dont on peut se demander si elle a été autant affaiblie qu'ils le disent par le nouveau rituel : l'immense majorité des sacrifices de l'Ancienne Loi n'étaient-ils pas des sacrifices de communion ?

    L’entrée dans un espace sacré

    Liée à cette évolution est, il faut bien le dire, la relative banalisation de l'eucharistie : les prêtres ne rappelant presque jamais les conditions que l'Église avait mises à son accès, et le sentiment désormais commun que la communion est le prolongement naturel de l'assistance à la messe, donne un relief particulier à la question des divorcés remariés qui peuvent avoir le sentiment aujourd'hui d'être seuls exclus du rite.

    Par derrière, une question de fond qui touche au rôle du sacrement. La théorie traditionnelle est que l'Église offre à ceux qui sont sans péché grave (ou se sont amendés) et observent ses rites, et à eux seulement, quelque chose de plus qu'un geste ou une consommation : l'entrée dans un espace sacré, distinct du "monde" qui est une véritable anticipation du Royaume des cieux dès ici-bas.

    Qu'il faille dès lors, pour pénétrer dans cet espace, porter la "robe nuptiale" est admissible. Mais ce n'est pas ainsi que le voit l'immense majorité des communiants d'aujourd'hui, y compris ceux qui ne sont pas divorcés. Bien qu'informulée, leur théorie, qui a aussi des antécédents dans la doctrine de l'Église, serait plutôt que tous les hommes étant également pécheurs, le geste de pardon que représente le don du pain et du vin consacrés est également offert à tous. On ne voit pas dans ce cas, pourquoi certains seraient exclus de la table sainte.

    Mais quel synode tranchera cette question ou du moins rendra la position de l'Église actuelle parfaitement explicite ?

    La baisse de la pratique hebdomadaire

    Autre question, non moins essentielle : la désaffection actuelle pour la pratique hebdomadaire, notamment chez les plus jeunes (allant parfois de pair avec un renforcement de la pratique quotidienne chez une minorité, qui peut aussi passer, au vu d'une certaine tradition, pour une banalisation). Une désaffection qui n'est pas sans lien avec la crise de la famille et en tous les cas du sacrement du mariage : si le sacré se retire de la vie tout court, il est tout aussi difficile à admettre, même dans une réalité aussi essentielle que l'union de l'homme et de la femme.

    Cette désaffection est-elle liée ou non au changement de rituel ? Qui le dira ? Les traditionnalistes affirment que oui, sans que le niveau d'assiduité aux cérémonies qui ont leur faveur le confirme absolument.

    Il nous semble en tous cas que, face à tant de questions encore ouvertes, sinon sur le plan dogmatique du moins sur le plan "pastoral", le synode serait bien imprudent de s'avancer trop sur la seule question des divorcés remariés prise isolément. Il nous semble urgent en revanche de clarifier ou à tout le moins d'expliciter en préalable la question de l'eucharistie, qui, chacun en convient, demeure le rite central de l'Église catholique.

     R. H.

    ____________________________

    [1] Il serait intéressant par exemple de savoir quelle connaissance ont la majorité des Pères du Synode de travaux comme ceux de Christopher Lasch ou d'Emmanuel Todd.

    Ref. Synode : la question de l’eucharistie est centrale

    JPSC

     

  • Liège, dimanche 12 octobre 2014 à 10h: le Collegium Mergelland chante la messe grégorienne à l'église du Saint-Sacrement

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

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    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    DIMANCHE 12 OCTOBRE À 10 HEURES

    GRANDE MESSE GREGORIENNE “ DA PACEM”

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    Propre du  XVIIIe dimanche après la Pentecôte,  Kyriale “Orbis Factor”

    chantée par le

    COLLEGIUM GREGORIANUM MERGELLAND

    Le Mergelland est cette région frontalière du Sud-Limbourg néerlandais qui étend son paysage de marnes, collines, vergers et pâturages entre Maastricht, Vaals et Kerkrade. 

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    013-chants-of-the-priest.jpg

    Le Collegium Gregorianum de ce “pays des marnes” (mergelland) a été fondé en 1977.  Il poursuit un triple but: approfondir la spiritualité chrétienne personnelle par le chant grégorien, améliorer la connaissance des fondements du chant grégorien et son interpretation authentique authentique, pratiquer le chant gregorien dans la liturgie de nos jours.

    Actuellement le Collegium comprend de 13 membres. Il est dirigé par  Peter Schroen et son assistant Robert Boersema. Plusieurs members du collegium se sont perfectionnés au Centre grégorien de Drongen (Tronchiennes, près de Gand). Peter Schroen et Robert Boersema ont acquis leur formation chez le professeur Alfons Kurris au conservatoire de Maastricht. Les choristes participent régulièrement aux journées d’études de la ‘Stichting Musica Gregoriana’ de Roermond (NL).  

    Le Collegium n’est pas lié à une église particulière, mais il contribue régulièrement aux offices de paroisses et couvents, aux Pays Bas comme en Belgique. Sur demande il se produit aussi volontiers en concert. Renseignements: roboma@hetnet.nl et werrijmeisen@hetnet.nl

     Tel. sursum corda: 04.344.10.89

  • 5 octobre : 21e Pèlerinage de Tradition, de Leffe à Foy-Notre-Dame

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    Logo FND.jpgLe 21e Pèlerinage de Leffe à Foy-Notre-Dame 
     
    aura lieu
     
    le Dimanche 5 octobre 2014
     
    « Famille-Vocations-Chrétienté »
     
    Rendez-vous à l’église de Leffe à 10h30
    Marche de 12 km 
    Messe traditionnelle célébrée à 16h à Foy-Notre-Dame
    Vente de bons livres à la halte de midi et à la sortie de la messe
     
    Monsieur l'Abbé Louis Baudon de Mony de la 
    Fraternité Saint-Pierre présidera notre 21e pèlerinage.
      

    Aumônerie générale assurée par la Fraternité Saint-Pierre

    La Fraternité Saint-Pierre est une jeune société de prêtres fondée en 1988 par lepape Jean-Paul II pour diffuser les traditions de l'Église catholique. 
    Elle est déjà implantée dans nos diocèses : à Bruxelles à Namur, à Liège, à Luxembourg et à Amsterdam.
     
  • Exposition : Centenaire de la naissance de Pierre Froidebise

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    FroidebiseLTournemireR.gifDu 23 septembre au 25 octobre (lundi à vendredi de 9h à 18h; samedi de 9h à 12h).

    Grand Séminaire, rue des Prémontrés, 40, 4000 Liège

    Entrée gratuite

    Le Grand Séminaire de Liège et l’asbl Art et Orgue en Wallonie présentent une exposition pour marquer le centenaire de la naissance du compositeur Pierre Froidebise, né à Ohey, le 15 mai 1914.

    L’exposition comportera de nombreux panneaux thématiques illustrés retraçant la vie et le parcours du musicien, ses réalisations et son influence.

    Divers objets, photos, programmes, affiches, extraits de presse, partitions, lettres... seront également présentés.

    Pierre Froidebise (1914-1962) est une figure marquante de la vie musicale en BelgiqueFroidebise (1).jpg dans la seconde moitié du vingtième siècle. Après ses études à Dinant, Namur et Bruxelles, il s’établit, en 1942, à Liège où il fut professeur au Conservatoire, organiste de l’église Saint-Jacques puis maître de chapelle au Grand Séminaire. Musicien éclectique, il s’illustra dans de nombreux domaines. Comme organiste, il fut l’un des premiers à s’intéresser à la musique ancienne et au patrimoine des orgues anciens. Ses enregistrements dans ce domaine firent autorité et furent récompensés deux fois en France par un «Grand Prix du Disque». Comme compositeur et pédagogue, il s’intéressa dès l’immédiat après-guerre aux courants les plus modernes de la musique de son temps et influença la carrière de jeunes compositeurs, comme Henri Pousseur et Philippe Boesmans, et de l’organiste Hubert Schoonbroodt.

    Ce fut aussi un homme de radio ; il participa à la naissance du troisième programme de la RTB, aujourd’hui Musiq’3, par la réalisation d’émissions de vulgarisation sur de nombreux sujets musicaux et par la composition de décors sonores. Après son décès prématuré, à l’âge de 48 ans, les Jeunesses musicales de Liège organisèrent pendant une quinzaine d’années un cycle de concerts portant son nom.

    L’exposition aura lieu dans le cloître du Grand Séminaire dans la partie librairie-bibliothèque au rez-de-chaussée.

    De 9 à 18h du lundi au vendredi et le samedi de 9 à 12h. Entrée libre.

    Une organisation du Grand Séminaire de Liège et de l’asbl Art et Orgue en Wallonie avec le soutien de la Wallonie, l’Institut du Patrimoine wallon, la Province de Liège et son Service Culture, le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Ville de Liège et la Commune d’Ohey.

    Consultez la brochure de l'exposition

    Contacts

    Rue des Prémontrés 40Postcode: 4000City Liège 1T : 04 367 09 44Jean-Paul.Pirard@ulg.ac.be

    JPSC