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liturgie - Page 137

  • Fête du 15 août 2015 à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE

    Boulevard d’Avroy, 132 

    SAMEDI 15 AOÛT 2015 À 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE   

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    Célébrée selon le missel de 1962.

    Évangile du Magnificat (Luc,1, 41-50)  

    Chants  grégoriens

    Propre de la messe « Signum Magnum ». Kyriale IX « Cum Iubilo ». Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.). Hymne Ave Maris Stella (IXe s.)

    Motets  classiques à Notre-Dame 

     par la Schola du Saint-Sacrement   

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

    Autres renseignements : tél. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be 

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  • Liège – Et pourquoi pas un « 15 août » festif et priant?

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    Lu sur infoCatho.be : 

    Chaque année, le quartier d’Outre-Meuse à Liège accueille plus de 100.000 personnes dans le cadre des festivités du 15 août. Cet événement majeur de l’été allie dans la bonne humeur des manifestations profanes et d’autres à caractère historique et religieux. 

    « Pour fêter le 15 août, il n’y a pas que le pékèt… même si c’est compatible, à condition de procéder dans le bon ordre chronologique ». Cette phrase, extraite du communiqué publié par l’église du Saint-Sacrement à Liège, résume à elle seule le bon esprit qui entoure la tradition populaire dans la cité ardente. Et de fait, avec les années on en viendrait presque à oublier que le point de départ de ces festivités est d’ordre religieux. « Jusqu’à la fin des années cinquante, il s’agissait d’une simple fête paroissiale, avec sa procession encadrée par les habitants de l’île et leurs invités. », rappelle le comité organisateur de la République Libre d’Outre-Meuse. Avec le nombre de spectateurs grandissant pour le cortège folklorique du 15 août, les festivités se sont peu à peu étendues et le quartier a été mis en piétonnier dès le 14 août vers midi, jusqu’au 16 dans la matinée. (Source: www.15aoutliege.be)

    Chorale ou pop-louange, à vous de choisir 

    Dans le cadre des festivités du 15 août, nous avons pointé pour vous deux événements musicaux et religieux. Pour cette édition 2015, le Doyenné de Liège-Outremeuse  joue la carte de l’audace en transformant  une de ses églises, le temps d’une soirée, en mode « Boite de nuit » afin d’y organiser un concert du groupe de ‘pop-louange’ Jesus Trip. « Plus on est de fous, plus on prie ! », c’est le slogan de ce groupe qui, en pleine tournée du ‘DANCE FOR GOD – Tour’, fera une étape exceptionnelle ce vendredi 14 août à 21h00 en l’église Saint Nicolas d’Outremeuse à Liège pour un concert gratuit qui se veut festif et accessible à tous ! Infos sur: www.jesus-trip.be 

    100_8758.JPGDans un style plus traditionnel, la messe de l’assomption à l’église du Saint-Sacrement à Liège fera la part belle au classique avec la participation de la schola du Saint-Sacrement.  Au cœur de cette messe, célébrée selon le missel de 1962, on  aura plaisir à retrouver notamment des chants grégoriens dédiés à Marie. Au programme: propre de la messe « Signum Magnum », Kyriale IX « Cum Iubilo » (XIIe s.). Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.) ou hymne « Ave maris stella » (IXe s.) et des Motets classiques à Notre-Dame par la Schola du Saint-Sacrement et à l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. Plus de renseignements sur le site de l’église du Saint-Sacrement à Liège.

    Un folklore préservé et développé 

    Le programme comporte: d’une part une procession et31---Arrivee-de-la-procession.jpg une messe en wallon, avec la participation de groupes folkloriques, la distribution des petits pains bénis, la bénédiction des fiancés et la vénération des potales (niches accueillant une statue de la Vierge Marie ou d’un Saint) ; d’autre part, un marché aux puces(le week-end avant le 15), des concerts, des jeux populaires, un tir de campes (tradition des anciennes fêtes paroissiales), la sortie du bouquet d’Outre- Meuse (datant de1776), des danses folkloriques sur podium, et un grand cortège, l’après-midi du 15,  avec des groupes  venant de l’étranger et de Belgique (plus de 1000 participants + chars), les fêtes constituent la plus grande manifestation d’été de la région liégeoise. (Source:http://www.15aoutliege.be)

    Pour le programme complet des activités, consultez le site de la ville de Liège.

    MVL"

  • Les traditionalistes : aussi au Québec

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    6a00d83451619c69e201bb08609518970d.jpgPendant que l’héritage catholique québécois s’effrite et que les églises se vident, certains jeunes bravent les préjugés en se tournant vers Dieu. Qu’ils s’engagent dans une voie traditionnelle ou plus contemporaine, tous ont leur raison de lever les yeux vers le ciel, à la recherche de sens. Premier de trois textes sur ces jeunes Québécois qui, en 2015, croient toujours. Lu sur le site du grand  quotidien Montréal « Le Devoir » :

    « Dans la chapelle du séminaire de Saint-Hyacinthe, des notes d’orgue graves et rapides marquent l’entrée de deux Québécois dans la vingtaine qui, dans quelques heures, seront prêtres. Les fidèles se lèvent dès que les deux futurs abbés franchissent la porte de la chapelle avec un convoi de religieux de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    Malgré leur âge, Alexandre Marchand (27 ans) et Jacques Breton (29 ans) ont choisi une branche traditionaliste du catholicisme — qui conserve l’aspect liturgique d’avant 1962, année des réformes religieuses du concile Vatican II. Le rite traditionnel est considéré par leur communauté comme plus « sacré ».

    En cette chaude journée d’été, Alexandre Marchand et son confrère ont revêtu l’aube. Ils s’agenouillent, puis se prosternent, vivant un moment déterminant dans leur vie. Les deux jeunes hommes font partie des rares Québécois à avoir fréquenté le séminaire européen de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    Des chants grégoriens et l’emploi du latin tout au long de la cérémonie témoignent de l’utilisation du rite traditionnel. Une cérémonie d’ordination selon ce rite n’avait pas eu lieu au Canada depuis 1962.

    « Nous avons demandé que la cérémonie se déroule chez nous », explique l’abbé Marchand. Leurs proches remplissent la grande chapelle. Les femmes ont mis leur mantille, un carré de dentelle que l’on pose sur la tête.

    L’abbé Marchand, de Gatineau, a senti l’appel de Dieu dès l’âge de cinq ans et a rapidement opté pour le traditionalisme. « Petit, je suis allé plusieurs fois à la messe traditionnelle. Il y a une paroisse de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre à Ottawa depuis 1995, au sein de l’église Sainte-Anne. » Il dit avoir été charmé par la « beauté de la liturgie » traditionnelle et ses symboles. « Ces derniers sont nombreux [durant la messe] et parlent d’eux-mêmes », comme le prêtre qui se met à genoux, s’humiliant pour Dieu, et qui fait la messe tourné vers l’autel et non vers les fidèles, puisqu’il s’adresse au Tout-Puissant.

    Le jeune prêtre a été rebuté par certaines « dérives » des prêtres qui ont adopté la réforme. « L’Église devait être un peu réformée, oui, mais tout a changé trop rapidement, et il y a eu despertesde contrôle. Certains prêtres ont commencé à faire la messe en français avant que Rome ait légiféré sur les livres liturgiques, ont introduit la communion dans la main, sans avoir l’accord de Rome, etc. »

    L’abbé Marchand estime que la messe célébrée dans les langues officielles des pays —« des langues profanes » — « a perdu énormément de sens ». « L’église est un lieu sacré dans laquelle une action sacrée se déroule. Il faut que la langue utilisée soit sacrée. » Selon lui, le fait que le latin soit une langue qui « ne change plus » protège l’invariabilité du texte.

    Les confrères d’Alexandre Marchand au séminaire européen venaient de plusieurs pays, de différents milieux sociaux et avaient en majorité grandi avec le rite traditionnel, indique-t-il. Certains avaient des profils très particuliers, comme un collègue dont il était proche qui avait commencé sa carrière comme militant pour les droits de la personne en Birmanie.

    Petite communauté 

    « C’est un mouvement fort limité » dans le monde, précise Gilles Routhier, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval, en parlant des communautés catholiques traditionalistes. « On ne peut pas dire que c’est un mouvement très important numériquement au Québec non plus », renchérit son collègue de l’Université Laval Alain Bouchard, sociologue des religions et enseignant.

    La plupart des Québécois ont accepté les réformes religieuses des années 1960, ce qui a limité l’expansion des communautés traditionalistes, avancent MM. Bouchard et Routhier. Néanmoins, « une bonne partie des jeunes prêtres qui sont à la recherche de quelque chose de clair » choisissent une branche traditionaliste, observe M. Bouchard.

    La persistance du traditionalisme

    Pourtant vouées à disparaître avec l’implantation de la réforme religieuse dans les moeurs des sociétés, les branches traditionalistes de l’Église catholique se répandent au sein de groupes minoritaires. Plusieurs communautés traditionalistes sont actives en Europe, comme l’Institut du Bon-Pasteur, en France et l’Institut Saint-Philippe-Néri, en Allemagne.

    Au Canada, les paroisses Saint-Clément, à Ottawa, et Holy Family, à Vancouver, appartiennent à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre et célèbrent la messe selon le rite traditionnel. La Fraternité est également installée dans cinq apostolats. Huit Canadiens, dont un Québécois, seront en formation cette année aux séminaires américain et européen de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    D’autres communautés traditionalistes, comme la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X — qui a créé de vives tensions au sein de la communauté catholique dans les années 1970 en s’opposant à certaines « tendances modernes » —, célèbrent des messes dans une trentaine de villes canadiennes.

    En 2007, signe que le traditionalisme vit toujours, le pape d’alors, Benoît XVI, a même tenu à libéraliser la messe traditionnelle, ce qui permet désormais aux prêtres de la célébrer sans l’accord préalable de leur évêque.

    Si la tradition continue à vivre, c’est parce qu’elle est « authentique » et « héritée de 2000 ans d’histoire », estime l’abbé Marchand. Désormais prêtre, ce dernier compte rester quelques semaines au Québec avant de s’envoler pour la Belgique, où il se joindra à une église à Namur. »

     Ref. De jeunes prêtres chérissent la tradition

    La Maison de la Fraternité Saint Pierre à Namur est située rue François Dufer, 25 081/74.25.74 et célèbre la liturgie traditionnelle à la cathédrale Saint-Aubain et à la chapelle Sainte-Thérèse, rue Jean 1er.

    JPSC

  • Villers-Notre-Dame (Ath), 15 août : festivités de l'Assomption

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  • 11 juillet: fête de saint Benoît, patriarche des moines d'Occident

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    L’introït « Gaudeamus » que l’on chante à la fête de saint Benoît  est l’un des plus anciens du répertoire grégorien du propre de la messe.

    Cette pièce, écrite à l’origine pour la fête de sainte Agathe,  fut  ensuite reprise pour plusieurs autres fêtes de la Vierge et des Saints, dont celle  de la Toussaint.

    Elle appartient au premier mode dont le Père Abbé bénédictin de Fontgombault , Dom Jean Pateau, écrit qu’il se caractérise « par une certaine gravité : sérieux, mûr, paisible, même solennel » : la « gravitas » dont parlaient les anciens comme l’une des vertus fondatrices de la Rome antique.  

    JPSC 

  • Benoît et François, un chœur à deux voix

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    Grande musique pour le pape François au Paraguay: celle des jésuites des "Reducciones". Et, depuis Castel Gandolfo, Benoît XVI tient, exceptionnellement, le rôle de guide d’écoute .  De  Sandro Magister sur son site « Chiesa :

    ROME, le 9 juillet 2015 – Demain, lorsqu’il arrivera au Paraguay, troisième et dernière étape de son voyage en Amérique du Sud, après l’Équateur et la Bolivie, le pape François écoutera de la musique qui a été composée il y a quatre siècles dans les "Reducciones", ces communautés indigènes qui avaient été créées par les jésuites pour civiliser et évangéliser les populations de ces territoires.

    4676657_6_7b44_le-pape-francois-a-entrepris-un-voyage-en_1c6020c3a187a73c0b9bd5d84e180ed5.jpgVoyage-du-pape-en-Bolivie-ou-Eglise-et-paysans-demeurent-unis_article_popin.jpg

    L'aventure musicale des Réductions est à la limite de l'incroyable, parce qu’elle a su combiner le meilleur de la musique baroque européenne des XVIIe et XVIIIe siècles et le talent musical inné des indigènes guaranis, le tout dans le contexte de la célébration liturgique. C’est un chef d’œuvre d’"inculturation" du christianisme, non pas au rabais, mais aux plus hauts niveaux d’intelligence missionnaire, de compréhension de l’esprit de la liturgie, et de création de la véritable musique liturgique, que l’on rencontre rarement de nos jours.

     Domenico Zipoli, un jésuite qui n’était pas prêtre, est le plus connu et le plus génial des créateurs de ce genre musical, dans les Réductions qui se trouvaient dans l’actuel Paraguay ainsi que dans les pays voisins.

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  • Cardinal Burke : "Célébrer la messe selon la forme extraordinaire peut avoir un rôle très important dans la nouvelle évangélisation"

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    Lu sur le blog « Salon beige » :

    Cardinal-Burke.jpg« Pour fêter le huitième anniversaire de la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum par le pape Benoît XVI, Paix liturgique publie en exclusivité quelques extraits d'un entretien accordé par le cardinal Raymond Leo Burke, patron de l'Ordre de Malte, à l'abbé Claude Barthe et consacré à "la forme extraordinaire, un trésor pour toute l'Eglise". Pour lire ces extraits, c'est par ici.

    Cet entretien paraîtra dans son intégralité en septembre au sein de l'ouvrage du cardinal Burke, La Sainte Eucharistie, sacrement de l'amour divin, que vous pouvez vous procurer en pré-vente auprès de l'éditeur, Via Romana. Vous trouverez toutes les coordonnées à la fin de la lettre de Paix liturgique. CARDINAL BURKE : LA FORME EXTRAORDINAIRE, UN TRÉSOR POUR TOUTE L'ÉGLISE

    Louise Tudy »

    Ref. "Célébrer la messe selon la forme extraordinaire peut avoir un rôle très important dans la nouvelle évangélisation"

    JPSC

  • Discours de Benoît XVI à Castel Gandolfo aujourd’hui: la musique occidentale, née de la foi chrétienne, a quelque chose d’unique, sans égal dans les autres cultures.

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    Le-pape-emerite-Benoit-XVI-prononce-un-premier-discours-public_article_main.jpgDepuis Castel Gandolfo, le pape émérite a fait l’éloge de la musique sacrée occidentale dans ce qui est sa première prise de parole publique depuis sa renonciation, en 2013. Lu sur le site du journal « La Croix »

    « Il avait fait de brèves apparitions lors de célébrations à Saint-Pierre, à la demande du pape François. Ses réponses écrites à des questions avaient parfois été citées. Ce samedi 4 juillet, Benoît XVI est sorti pour la première fois du silence qu’il s’était imposé depuis son départ du siège de Pierre en prononçant un discours diffusé et traduit par le Vatican.

    Le pape émérite s’est exprimé depuis Castel Gandolfo, la résidence d’été où il séjourne pour deux semaines et a été fait docteur honoris causa de l’université pontificale Jean-Paul II de Cracovie et de l’académie de musique de la même ville polonaise. D’où aussi le thème de son allocution, qu’il a prononcée en allemand : la musique sacrée et sa place dans la liturgie.

    Grand amateur de musique, lui-même pianiste, Joseph Ratzinger a fait l’éloge de la musique sacrée, évoquant la forte impression que lui faisaient les premières notes de la messe du couronnement de Mozart. Il s’est interrogé devant le fait que cette musique est dorénavant davantage réservée aux salles de concert qu’à la liturgie proprement dite, à la suite du Concile Vatican II et au nom de la participation des fidèles. Des tensions ont ainsi pu exister entre cette nécessité de participation des fidèles et la valorisation du patrimoine de la musique sacrée.

    big304418a4cd124762a8.jpgPlus largement, évoquant les trois sources d’inspiration de la musique (l’amour, la tristesse et la rencontre avec Dieu), le pape, qui est lui-même issu d’un pays de grande tradition musicale, a estimé que la musique de l’Occident, née de la foi chrétienne, n’avait pas d’équivalent - « de Palestrina à Bach, à Händel, jusqu’à Mozart, Beethoven et Bruckner » : « La musique occidentale a quelque chose d’unique, sans égal dans les autres cultures ».

    « Si nous pensons à la liturgie célébrée par saint Jean-Paul II sur chaque continent, nous voyons toute l’ampleur de la possibilité expressive de la foi dans l’événement liturgique et nous voyons aussi comment la grande musique de la tradition occidentale n’est pas étrangère à la liturgie », a poursuivi le pape émérite, posant ainsi la question de l’avenir de la musique sacrée.

    En présence du cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien secrétaire personnel de Jean-Paul II, Benoît XVI a d’abord exprimé sa profonde dette envers son prédécesseur : « parce que, sans lui, mon chemin spirituel et théologique n’est pas même imaginable ». Âgé de 88 ans, Benoît XVI fait montre par cette intervention publique de la pleine possession de ses moyens intellectuels, même si sa forme physique est diminuée.

    Ni européen, ni occidental, le pape François a mis en garde l’Église catholique contre un euro-centrisme historique. Dans son exhortation Evangelii gaudium, il estime que la foi chrétienne n’a pas à s’exprimer à travers les continents en imitant les seules « modalités adoptées par les peuples européens à un moment précis de leur histoire ». Son voyage en Amérique latine, la semaine prochaine, pourrait être une occasion de l’illustrer.

    Le pape François manifeste beaucoup d’affection et d’admiration pour son prédécesseur, qu’il côtoie. Le 30 juin dernier, il s’est rendu à sa résidence, dans la Cité du Vatican, pour le saluer avant son départ pour Castel Gandolfo, où lui ne se rend jamais. Benoît XVI doit revenir au Vatican le 14 juillet.

    SÉBASTIEN MAILLARD (à Rome) »

    Ref. Le pape émérite, Benoît XVI, prononce un premier discours public

    Les journalistes n’ont-ils rien d’autre à faire que d’opposer à tout propos les paroles d’un pape à l’autre ? 

    JPSC

  • Liège, dimanche 5 juillet à 10 heures : célébration de la solennité de la fête des saints Pierre et Paul

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

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    SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL

    DIMANCHE 5 JUILLET 2015 À 10 HEURES

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    Pâques est la plus grande solennité du cycle liturgique ; mais pour les Romains, il y avait comme une seconde fête de Pâques, qui, si elle ne la surpassait pas en splendeur, égalait certes la première. C’était le « dies natalis » –la naissance au Ciel-  des deux Princes des apôtres Pierre et Paul, martyrisés à Rome dans les années soixante de notre ère, ou, pour mieux dire, c’était, dans leur personne, la fête de la primauté pontificale, la fête du Pape, le Natalis urbis, le jour natal de la Rome chrétienne, le triomphe de la Croix sur Jupiter, père du tonnerre, et sur ses vicaires les Pontifices Maximi, établis dans la Regia du Forum. Il est si vrai que Rome y attachait ce sens symbolique, que les évêques de la province métropolitaine du Pape avaient l’habitude de se rendre dans la Ville éternelle, en signe de respectueuse sujétion, pour célébrer avec le Pontife une si grande solennité.

    La solennité de cette fête se célèbre aujourd’hui le dimanche qui suit le jour de la fête (29 juin) : en cette année  2015, il s’agira du dimanche 5 juillet :

    Missel de 1962

    Propre grégorien  de la Messe « Nunc Scio Vere »,

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus », Credo IV

    "Christus vincit": acclamations carolingiennes (IXe s.) pour les Princes des Apôtres

    par la Schola grégorienne du Saint-Sacrement et Patrick Wilwerth (orgue)  

    Ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

  • Cardinal Sarah « Il y a trop de prêtres ! »

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    Lu sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon, ce commentaire d’Eugénie Bastié (« Le Figaro ») :

    « Il y a trop de prêtres ! », martèle le cardinal Robert Sarah, dans la chapelle du centre Lorenzo, où il nous reçoit, pèlerins du voyage organisé par l’Observatoire sociopolitique de Fréjus-Toulon. A deux pas de lui se dresse, simple et majestueuse, la croix de bois offerte par Jean-Paul II qui voyage pendant les Journées mondiales de la Jeunesse aux quatre coins du monde.

    « Il y a trop de prêtres ! Mais des prêtres qui sont vraiment le Christ, il n’y en a pas beaucoup ». « La vitalité des Eglises se mesure au nombre de saints. » ajoute-t-il dans un sourire.

    « Là où les hommes souffrent, l’Eglise doit être présente, pour leur apporter, pas seulement une consolation matérielle, mais la consolation de Dieu. Les hommes n’ont pas seulement besoin de pain. ». Et de poursuivre « Ce serait faire une insulte aux pauvres que de vouloir éradiquer la pauvreté ». On parle trop de politique, pas assez de Dieu, affirme en substance celui qui est né dans une modeste famille coniagui. Une allusion au zèle du pape François, qui brandit la nécessité d’aider les pauvres à longueur de sermons ?

    A le voir, avec sa douceur, et son intensité, on ne peut s’empêcher de comparer les deux hommes. Il serait vain de vouloir les opposer. Le premier est un vent violent, là pour renverser la table où les dés sont pipés, apporter la bonne nouvelle. Le second est une braise venue d’Afrique embraser le monde. 

    Dieu, Dieu, Dieu. Sarah n’a que ce mot, au cœur, et à la bouche. Dieu ou rien. Tel est le titre du livre d’entretien que Robert Sarah a publié avec le journaliste Nicolas Diat. « Je n’ai eu qu’une seule intention dans ce livre : parler de la centralité de Dieu, replacer Dieu au centre de nos vies, de nos pensées, de notre agir ». « La tragédie aujourd’hui, c’est notre relation à Dieu » dit celui qui voudrait rétablir la liturgie car c’est le moyen que nous avons pour accéder à Dieu. « Après le Concile, on a pensé que la liturgie était une activité simplement humaine, une convivialité, et abîmé le rapport avec Dieu. ». Il rappelle que les Pères du concile avait pour souci d’aider l’homme moderne à mieux rencontrer Dieu, mais que cette louable intention s’est transformée en démagogie. Une interprétation erronée de Vatican II a pu conduire les fidèles à penser que la liturgie était un luxe ostentatoire, de ces babioles dont il convenait de se débarrasser pour monter à Dieu en tambourins et prêtres en col roulé. De peur de perdre les fidèles, les messes se sont transformées en kermesses. Il ne fallait pas qu’on s’y ennuie. Résultat : « Nous vivons comme si Dieu n’existait pas », constate-t-il. Face à cet oubli du Christ et cette désacralisation de la liturgie, Sarah prône le retour à une humilité, un éthos liturgique qui ne nous permet de nous effacer face à la présence de Dieu.

    Extraordinaire mystère que cet enfant guinéen, qui reçu Dieu dans son cœur en servant la messe dans son petit village, conduit jusqu’à Rome pour sauvegarder le rite, à la tête de la très prestigieuse Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

    Répare mon Eglise en ruines, dit le Christ à Saint François d’Assises. François s’y ingénie, à redorer le blason d’une institution dénigrée par des temps impies. A nettoyer les écuries d’Augias du Vatican. A consolider la doctrine sociale de l’Eglise. Dans cette maison réparée, Sarah viendra-t-il rallumer le foyer ? Il ne nous appartient pas de le prédire. Seulement de le souhaiter ?

    Ref. Cardinal Sarah « Il y a trop de prêtres ! »

    JPSC

  • Liturgie : le Cardinal Sarah souhaite insérer l’offertoire traditionnel dans le missel de la « nouvelle messe ».

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    Dans un récent article publié par l’Osservatore romano et repris en traduction française par le bimensuel « L’Homme nouveau » , le Cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation romaine du culte divin écrit notamment ceci :

    « […] La liturgie montre l’Église à ceux qui sont dehors comme un signal levé au milieu des nations, sous lequel les enfants de Dieu dispersés se rassemblent dans l’unité » (S.C., n. 2) Elle doit cesser d’être un lieu de désobéissance aux prescriptions de l’Église. Plus profondément, elle ne peut être une occasion de déchirures entre chrétiens. Les lectures dialectiques de Sacrosanctum Concilium, les herméneutiques de rupture dans un sens ou dans un autre ne sont pas le fruit d’un esprit de foi. Le Concile n’a pas voulu rompre avec les formes liturgiques héritées de la tradition, mais au contraire les approfondir. La Constitution stipule que « les nouvelles formes doivent sortir des formes anciennes par un développement en quelque sorte organique » (S.C., n. 23). En ce sens il est nécessaire que ceux qui célèbrent selon l’usus antiquior le fassent sans esprit d’opposition et donc dans l’esprit de Sacrosanctum Concilium. De même, il serait erroné de considérer la forme extraordinaire du rit romain comme relevant d’une autre théologie que la liturgie réformée. Aussi serait-il souhaitable qu’on insère en annexe d’une prochaine édition du missel le rite pénitentiel et l’offertoire de l’usus antiquior afin de souligner que les deux formes liturgiques s’éclairent mutuellement, en continuité et sans opposition. Si nous vivons dans cet esprit, alors la liturgie cessera d’être le lieu des rivalités et des critiques pour nous faire enfin participer activement à « cette liturgie qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs et où le Christ siège comme ministre du sanctuaire » (S.C., n. 8). […] ».

    Pour mémoire rappelons ce qu’il en est du rite traditionnel de l’offertoire dont les  « simplifications » postconciliaires furent soupçonnées (parmi d'autres) de vouloir « protestantiser » le sens de la messe :

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  • Notre-Dame du Perpétuel Secours (27 juin)

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    Perpetual_help_original_icon.jpg(source) Sous ce titre glorieux, on vénère à Rome une image byzantine de la Sainte Vierge Marie, datant du XIIIème ou du XIVème siècle. Conservée autrefois en l’église saint Matthieu sur l’Esquilin, l’image miraculeuse était peu à peu tombée dans l’oubli, quand en 1866, le pape Pie IX la confia aux rédemptoristes, qui célébraient sa fête. Notre-Dame du Perpétuel Secours est invoquée aujourd’hui dans la plupart des églises d’Occident.

    Voir également : notre-dame-du-perpétuel-secours