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liturgie - Page 142

  • Bruxelles : réouverture de l’église Sainte-Catherine le 20 septembre prochain avec les prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    Après 3 années de fermeture… 

    ste catherine Bxl187.jpg

     Merci aux 11.300 signataires de la pétition* : « NON à la désacralisation de Sainte-Catherine ! »

    Merci à tous ceux qui, de Belgique ou de l’étranger, nous ont fidèlement accompagnés de leurs compétences, conseils et prières !

    Merci aux (plus de) 70 bénévoles (parmi lesquels des frères et sœurs orthodoxes et protestants) qui depuis le 23 août, se sont donnés généreusement pour remettre l’église en ordre, la récurer, la cirer, etc… !; la barre des 1000 heures de services bénévoles a été depuis lors largement dépassée. NB : RV jeudi pour un dernier coup de fraîcheur. S’annoncer si possible par sms +32 478 31 33 45

    Quelques photos Cfr :  http://www.eglisesaintecatherinebruxelles.be/article-55-benevoles-800-heures-de-travail-une-semaine-plus-tard-ste-catherine-rajeunie-124470387.html

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  • Plaidoyer pour le latin dans la liturgie

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    De La Lettre de Paix liturgique n°456 du 9 Septembre 2014 :

    POURQUOI LE LATIN EST-IL INDISPENSABLE DANS LA LITURGIE ?

    Un certain nombre de nos lecteurs attachés à la liturgie "en latin" nous demandent régulièrement de les aider à faire comprendre à leur curé et à leurs amis paroissiens l’intérêt de l'usage de la langue latine dans la liturgie (non seulement traditionnelle, mais aussi nouvelle, puisque le n. 36 de la Constitution de Vatican II sur la liturgie rappelle que « l’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins »). 

    Tout le monde sait que le latin, langue de Rome, a été la langue de l’unité de la prière officielle pour une bonne part des catholiques du monde, en même temps que la langue des formules intangibles de la foi romaine. 

    En outre, pour préciser davantage les raisons qui expliquent que le latin est devenu et qu’il est resté une langue liturgique, nous avons pensé qu’il était intéressant de publier de larges extraits d’un chapitre du livre de l’abbé Claude Barthe, Le ciel sur la terre. Essai sur l’essence de la liturgie (éditions François-Xavier de Guibert, 2003) : « Une langue pour le sacré » (pp. 47-59).

    UNE LANGUE POUR LE SACRÉ

    La commotion culturelle produite par la réforme liturgique d’après Vatican II, conjuguée avec la quasi-disparition de l’enseignement des humanités, a torpillé le vaisseau déjà fragile dans les années soixante du latin liturgique. Aujourd’hui, dans les séminaires qui se veulent d’un bon niveau intellectuel, on étudie le grec et l’hébreu, mais pas le latin, en faisant donc l’impasse sur toute la tradition patristique et médiévale : pédagogie aberrante, qui pourra être inversée sans mal.

    Comment une langue devient langue liturgique

    Certes, tout climat idéologique peut toujours être renversé. Il reste que toute restauration liturgique va être confrontée à ce redoutable problème cultuel et culturel qu’est la perte d’habitude de la langue liturgique latine par les fidèles et même par les prêtres de quarante ans et moins, lesquels avec la meilleure volonté « restauratrice » du monde n’ont plus aucun usage de la célébration latine et du plain-chant. Mais on doit bien comprendre que l’usage d’une langue comme langue liturgique tient à bien autre chose qu’à la décision bureaucratique d’une conférence épiscopale « compétente ». 

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  • Franciscaines de l’Immaculée : pourquoi un tel harcèlement ?

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    Dom_joao_braz_de_aviz.jpgOn sait de quelle manière violente, en ce qui concerne le droit de l’Église, se déroule la visite canonique des Franciscains de l’Immaculée, demandée à la fin du pontificat de Benoît XVI par une minorité de religieux de cette communauté hostile à l’orientation trop traditionnelle de leur institut. Cette visite canonique, ordonnée par le cardinal João Braz de Aviz (photo), préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée, est menée par le P. Volpi, capucin, désigné comme commissaire et disposant des pouvoirs de supérieur de l’institut.En mai dernier, le même cardinal a annoncé à la Mère générale de la branche féminine, les Franciscaines de l’Immaculée, la nomination « avec effet immédiat » d’une visiteuse, dotée de pouvoir équivalents à ceux de commissaire. Il s’agit de la Sœur Fernanda Barbiero, de l’Institut des Sœurs enseignantes de Sainte Dorothée. Cette religieuse a enseigné à l’Université Urbanienne, à Rome, à l’Université Pontificale des Sciences de l’Éducation Auxilium. Elle collabore à un certain nombre de revues, fait de nombreuses conférences sur des thèmes pastoraux, ecclésiologiques, et sur les problèmes des femmes. Elle a publié divers ouvrages, notamment : Le célibat consacré et les valeurs de la féminité dans Mulieris dignitatem, ou encore sur l’œuvre de sainte Dorothée dans la réalité culturelle d’aujourd’hui. Ses options théologiques sont très modernes et sa nomination pour visiter les Sœurs de l’Immaculée a été ressentie comme une espèce de provocation délibérée. Il ne fait pas de doute que la Congrégation pour les Religieux veut remettre au pas ces deux jeunes instituts masculin et féminin de l’Immaculée, aux nombreuses vocations, aux implantations multiples dans l’Italie et dans le monde, qui l’une et l’autre ont adopté un bi-formalisme liturgique qui s’avère très fécond.

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  • Benoît XVI reçoit les représentants de deux organisations traditionalistes

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    Lu sur le site web « Notions Romaines » :

    insert_20130919092504_ima405a.jpg« Ce lundi 1er septembre 2014, le pape émérite a reçu en fin de journée Cosimo Marti, cofondateur et trésorier de la fédération internationale Juventutem, accompagné de Giuseppe Capoccia, délégué général du pèlerinage « Populus Summorum Pontificum ».

    C’est en juillet de cette année, en coïncidence avec le septième anniversaire du motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, que Cosimo Marti a reçu, via la nonciature apostolique à Berne – le siège de Juventutem est en Suisse –, un courrier qu’il n’attendait plus. Comme de très nombreux catholiques, il avait en effet demandé, sans succès, une audience à Benoît XVI avant que celui-ci ne renonce à l’exercice de la papauté.

    Une fois le retrait du Saint-Père effectif, il avait considéré sa requête comme archivée et l’avait oubliée.

    Quelle surprise pour lui alors que ce courrier de Mgr Gänswein l’invitant à rencontrer le pape émérite en sa retraite vaticane ! 

    Autorisé à être accompagné d’une personne, Cosimo Marti a choisi Giuseppe Capoccia, originaire des Pouilles comme lui et, surtout, délégué général du Cœtus Internationalis Summorum Pontificum qui, depuis 2012, organise le pèlerinage international du peuple Summorum Pontificum à Rome dont la prochaine édition se tiendra fin octobre. Il faut dire que le pèlerinage accueillera cette année, rassemblée autour de son chapelain, l’abbé de Malleray, FSSP, la fédération Juventutem qui fête cette année ses 10 ans. Vendredi 24 octobre, le cardinal Pell, Préfet pour l’économie du Saint-Siège, célébrera ainsi une messe pontificale en l’église de la Très Sainte Trinité des Pèlerins, en action de grâces pour Juventutem.

    Rappelons que le Cardinal Pell officia solennellement pour Juventutem aux JMJ de Cologne de 2005, qui marquèrent la première participation officielle de catholiques liés à la messe traditionnelle à un événement public de l’Église. Ce furent aussi les premières JMJ de Benoît XVI comme pape, qui avait accordé sa bénédiction à Juventutem en cette occasion. Moins de deux ans plus tard, dans sa Lettre aux évêques accompagnant le motu proprio Summorum Pontificum, il pensait certainement au millier de jeunes de la délégation Juventutem à Cologne lorsqu’il écrivit : « Aussitôt après le Concile Vatican II, on pouvait supposer que la demande de l’usage du Missel de 1962 aurait été limitée à la génération plus âgée, celle qui avait grandi avec lui, mais entre-temps il est apparu clairement que des personnes jeunes découvraient également cette forme liturgique, se sentaient attirées par elle et y trouvaient une forme de rencontre avec le mystère de la Très Sainte Eucharistie qui leur convenait particulièrement. »

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  • BXL : Sainte-Catherine est rouverte !

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    Lu sur désacralisations-stop :

    Ce dimanche avait lieu une première messe dans l’église Sainte-Catherine rafraîchie et illuminée par les rayons de soleil. Une première en attendant l’ouverture officielle du samedi 20 septembre 2014 à 18 h, Messe présidée par Monseigneur André Joseph Leonard à laquelle nous sommes tous invités. Entretemps les travaux de nettoyage et d’aménagement se poursuivent. Contact : Véronique au 0478.31.33.45 ou email : eglisesaintecatherinebruxelles@gmail.com Ci-dessous un article publié ce lundi 01/09/2014 dans le journal LA CAPITALE :

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  • La paix « liturgique » ?

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    L’un des « clous » de la liturgie ordinaire ce sont les échanges de la paix. Avant de partir, le cardinal  Canizarès, préfet de la congrégation du culte divin, que le pape vient de « promouvoir » au diocèse de Valence (Espagne), a voulu mettre fin à ces gesticulations désordonnées mais dans un document si confus qu’on peut sans trop de risque prédire qu’elles ont encore de beaux jours devant-elles. Ici, une liturgie présidée par un évêque belge :

  • Tongre-Notre-Dame (Chièvres), septembre : 233e pèlerinage auprès de Notre-Dame

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     cliquer sur l'image pour accéder aux informations

  • Mexique : 300 séminaristes diocésains font l'expérience de la forme extraordinaire du rite de la messe

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    De la Lettre 454 du 28 Août 2014 de Paix Liturgique :

    AU MEXIQUE, 300 SÉMINARISTES DIOCÉSAINS FONT L'EXPÉRIENCE DE LA FORME EXTRAORDINAIRE

    Encore une fois, c’est donc au Mexique que cela s’est passé. Plus précisément à Guadalajara, archidiocèse de solide tradition catholique, encore riche de plus de 2000 prêtres et dont le séminaire majeur, fondé en 1696, compte plus de 600 séminaristes, soit à lui seul presque autant que tous les séminaires diocésains français réunis...

    www_bhgfd_com_securefilesystem_images_rs20140827175200_guadala1.jpgLe 2 juin 2014, pour la première fois depuis la réforme liturgique, un prêtre est en effet monté à l’autel du Seigneur en la chapelle du séminaire Saint-Joseph de Guadalajara pour y célébrer la messe selon le Missel de saint Jean XXIII. C’est l’abbé Jonathan Romanoski, l’un des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre installés à Guadalajara, qui a célébré cette messe en présence de près de 300 des étudiants du séminaire. Il faut dire que, dès avant le Motu Proprio Summorum Pontificum, le diocèse de Guadalajara a fait une place à la liturgie traditionnelle de sorte que la cohabitation entre les deux formes liturgiques romaines s’y déroule sans accroc.

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  • Liturgie : sept propositions pour rendre plus digne la célébration de la messe selon la forme « ordinaire » du rite romain

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    Lu sur le site « Pro Liturgia » (http://www.proliturgia.org) de Denis Crouan (18 août) :

    Un bloggeur catholique américain, Pat Archbold, a établi une liste de 7 propositionsBien que ses idées ne soient pas couramment utilisées actuellement, chaque prêtre peut librement les introduire dans sa paroisse : nul besoin pour cela d’une quelconque autorisation.

    1. La célébration « ad orientem ». Le prêtre et les fidèles sont orientés vers l’est, « liturgiquement » parlant. La réforme liturgique issue du concile Vatican II n’a pas prescrit, en effet, que le prêtre devait se placer face à l’assemblée. Suivre cette proposition pourrait contribuer au plus haut point à susciter chez les fidèles la bonne disposition intérieure au cours de la célébration.

    2. Le chant grégorien et la polyphonie. Pat Archbald cite ici la Constitution « Sacrosanctum Concilium » (SC) qui considère le chant grégorien comme le chant propre de l’Eglise romaine. D’autres styles de musique religieuse, en particulier le chant polyphonique, ne sont pas à exclure dans la mesure où ils correspondent à l’esprit de la liturgie (SC 116).

    3. Le latin. Selon Archbold, le concile Vatican II a été très clair là-dessus : l’usage de la langue latine doit être maintenu dans les rites latins, sauf cas particuliers. (SC 36). Ainsi au moins les parties fixes de la messe pourraient être dites en latin. Il serait possible de proposer aux fidèles quelques aides en ce sens, comme par exemple des fiches bilingues.

    4. La réception de la communion à genoux et sur la langue. Ce serait une manière de rappeler aux croyants ce qui se passe en réalité dans ce sacrement, et de garantir ainsi une attitude respectueuse à l’égard de l’Eucharistie.

    5. Pas de distribution de la communion par des laïcs. La distribution de la communion est ordinairement réservée aux évêques, aux prêtres et aux diacres. Permettre à tout un chacun de courir au tabernacle et de distribuer les hosties n’est pas forcément une bonne idée pour favoriser la prise de conscience du caractère sacré de l’Eucharistie.

    6. Une tenue vestimentaire adaptée. Personne ne se rendrait à un entretien d’embauche ou à une audience du pape ou d’un président en tenue de plage. Qu’en est-il alors lorsque, à la messe, nous rencontrons notre Seigneur et Sauveur, demande Archbold. Chacun sait bien l’influence qu’a la tenue vestimentaire sur le comportement et l’attitude mentale. 

    7. Le respect et la notion du sacré. Il y a dans ce domaine de nombreux éléments qui pourraient contribuer à éviter les distractions et renforcer le respect dû aux actions sacrées. Par exemple, la suppression du geste de paix entre les fidèles. Ce geste est en effet facultatif et ne relève d’aucune obligation. Une autre façon de renforcer la solennité d’une messe serait que le prêtre renonce à ses monitions improvisées et à ses commentaires personnels. On pourrait aussi recourir plus généralement à l’usage de l’encens.

    Toutes ces propositions ne seraient dans un premier temps pas faciles à accepter par les prêtres et les fidèles. Mais elles sont toutes possibles, et ont déjà été expérimentées par certains prêtres. Tout dépend de la manière dont les choses sont présentées aux fidèles. Les paroisses dans lesquelles ces idées ont été appliquées ont connu de grands moments de grâce, conclut Pat Archbold.

     Pat Archbold travaille pour une entreprise de logistique internationale et vit à Long Island (New-York) avec sa femme et leurs cinq enfants. Son blog est ici.)

    Il serait intéressant de connaître les coordonnées d’églises où ce type de consignes seraient appliquées chez nous, dans la célébration de la « nouvelle » messe.  A vos claviers, le cas échéant…

    JPSC

  • Fête du 15 août 2014 à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE

    Boulevard d’Avroy, 132 

    VENDREDI 15 AOÛT 2014 À 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE  

    1273938464.jpg 

    Célébrée selon le missel de 1962. Évangile du Magnificat (Luc,1, 41-50)  

    Chants  grégoriens

    Propre de la messe « Signum Magnum ». Kyriale IX « Cum Iubilo ». Prose gallicane de l’assomption « Induant iustitiam »

    La prose gallicane « induant justitiam  (qui ministrant Numini)» (qu’ils revêtent la justice, les ministres du Très-Haut) figure au missel parisien de la fête de l’assomption depuis 1706. De Paris, elle s’est aussi répandue dans de nombreux diocèses de France. et Marcel Dupré la cite au second verset de son Magnificat des Vêpres de la Vierge (15 Versets pour les Vêpres du Commun des Fêtes de la Sainte Vierge, Opus 18).  L’organiste peut  figurer le chant des versets impairs en improvisant sur le plain-chant.

    Motets  classiques à Notre-Dame 

     « Ave Maria » de Franz Schubert (1797-1828),“Quia respexit humilitatem ancillae suae” extrait du Magnificat de Jean-Sébastien Bach (1685-1750) et “Süsser Blumen”  extrait des airs allemands de Georg-Friedrich  Haendel(1685-1759)

     par la Schola du Saint-Sacrement et Micheline Viellevoye, soprano solo  

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

    L’Assomption, une fête héritée de l'Église d'Orient

     

    1227535017176.jpg« Nous affirmons, Nous déclarons et Nous définissons comme un dogme divinement révélé que l'Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la vie céleste.». C'est par ces mots que, le 1er novembre 1950, Pie XII proclamait le dogme de l'Assomption par la constitution apostolique Munificentissimus Deus. Un événement qui prend sa source dans la tradition de l'Église, longuement mûrie par des siècles de théologie mariale. 

    On ne sait pourtant rien de la fin de la vie terrestre de Marie. Seul un écrit apocryphe du Ve siècle, « La Dormition de Marie », évoque ses derniers instants. Entourée par les apôtres en prière, elle est emmenée au paradis par le Christ.

     Très tôt, en effet, les chrétiens ont eu le pressentiment que la Mère de Dieu, préservée de tout péché, ne pouvait pas avoir connu la corruption de la mort. Une intuition qui sera ensuite approfondie par les Pères de l'Église, en particulier saint Jean Damascène. Au VIe siècle, la fête de la Dormition est déjà célébrée en Orient, vers la mi-janvier. Plus tard, l'empereur Maurice (582-602) la fixera définitivement au 15 août.

     La fête arrive à Rome grâce au Pape Théodore (642-649), originaire de Constantinople. Elle se diffuse petit à petit en Occident : en 813, le Concile de Mayence l'impose à l'ensemble de l'Empire franc. Peu à peu, la fête va prendre le nom d'Assomption, même si la différence entre Assomption et Dormition reste ténue et l'Église ne ressent pas le besoin d'ériger en dogme cette croyance.

    C'est après la proclamation par Pie IX du dogme de l'Immaculée Conception, dans leassomp_peint_017.jpg grand courant de dévotion mariale du XIXe siècle, que des pétitions commencent à affluer à Rome pour que soit officiellement défini le dogme de l'Assomption. De 1854 à 1945, huit millions de fidèles écriront à Rome en ce sens ! Chiffre auquel il faut ajouter les pétitions de 1 332 évêques (représentant 80 % des sièges épiscopaux) et 83 000 prêtres, religieux et religieuses. Face à ces demandes répétées, Pie XII, par l'encyclique Deiparae Virginis, publiée en mai 1946, demande à tous les évêques du monde de se prononcer. La réponse est quasi unanime : 90 % des évêques y sont favorables. La plupart des 10 % restant s'interrogent sur l'opportunité d'une telle déclaration, seulement six évêques émettant des doutes sur le caractère "révélé" de l'Assomption de Marie. 

     Des célébrations grandioses accompagneront la proclamation du dogme de l'Assomption. Celui-ci reste à ce jour le seul cas où l'infaillibilité pontificale, telle que définie à Vatican I, a été mise en oeuvre. 

     Ref .Fête du 15 août 2014 à l'église du Saint-Sacrement à Liège

    T. 04.344.10.89 email sursumcorda@skynet.be

     

  • Liturgie de la messe : le « signe de la paix » échangé entre fidèles est maintenu avant la communion, mais il peut être omis

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    donnez-vous-paix-4.jpg« Dans une lettre approuvée par le pape François, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements indique aux évêques du monde entier que le signe de la paix doit être maintenu juste avant la communion et donne plusieurs indications pour éviter la “confusion“ à ce moment de la messe. Cette missive, datée de juin 2014 mais diffusée brièvement par le site du diocèse espagnol de Lérida le 31 juillet avant d’être retirée, apporte ainsi une réponse au débat qui avait été ouvert lors du Synode des évêques sur l’eucharistie, en 2005.

    Dans son exhortation apostolique post-synodale Sacramentum caritatis, publiée en 2007, Benoît XVI (2005-2013) avait ainsi invité les congrégations compétentes à se pencher sur la question du rite de la paix. Dans la lettre du préfet de la congrégation en charge de la liturgie, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, à laquelle I.MEDIA a pu avoir accès, il est précisé que le dicastère s’est ainsi adressé aux conférences épiscopales pour étudier cette problématique. Il s’agissait d’avoir leur avis sur le maintien ou non du signe de la paix avant la communion, “afin d’améliorer la compréhension et le déroulement de ce geste“. “Après une profonde réflexion, il est apparu convenable de maintenir le rite de la paix à sa place traditionnelle et de ne pas introduire de changements structurels dans le missel romain“, lit-on dans cette circulaire.

    Plusieurs autres “dispositions pratiques“ sont également mentionnées, afin de “mieux exprimer“ ce signe et “de modérer les excès qui suscitent de la confusion dans l’assemblée liturgique juste avant la communion“. La lettre souligne ainsi que ce geste n’est pas obligatoire, qu’il peut être “omis“, et qu’il doit même l’être dans certains cas. La paix doit se donner par des “gestes appropriés“ et il convient au besoin de changer les nouvelles éditions du missel dans les pays où des gestes “profanes“ auraient été adoptés pour le signe de la paix. D’autres “abus“ devront être évités : la missive demande ainsi de ne pas introduire de chant de paix, que les fidèles ne se déplacent pas au moment de ce geste ou encore que le prêtre ne quitte pas l’autel pour aller donner la paix à quelques fidèles.

    “Cette lettre est pour tout le monde“, a précisé à I.MEDIA un membre de la congrégation, “elle fait partie de la messe“. Mais certains devraient pouvoir continuer à échanger le signe de la paix avant l’offertoire, comme les fidèles du diocèse de Milan (Italie), qui célèbre en rite ambrosien, ou encore les membres du Chemin néocatéchuménal, qui ont reçu l’autorisation de procéder ainsi dans les différentes lettres qui leur ont été adressées par le Saint-Siège.

    Réf. Le pape décide de laisser le signe de la paix avant la communion et donne des indications pour éviter la "confusion"

    A la lecture du document, on a plutôt l’impression qu’un joyeux désordre va continuer : c’est ainsi depuis 1970 (et, peut-être, même avant). Au fait, que dit exactement l’ « Institutio Generalis de la Messe » (selon la forme ordinaire, car dans la forme extraordinaire tout est clair:ce geste est ritualisé et réservé aux prêtre, diacre et sous-diacre) ?  JPSC.

  • Pour le retour à a manière traditionnelle de communier

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     Lu sur le site web de "Paix Liturgique":

    20140729102028_ima450_couv_corpuschristi (1).jpgLors du dernier pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, en octobre 2013, Mgr Schneider avait présenté son dernier ouvrage aux pèlerins de langue italienne. Ce livre, sorti aux Éditions Vaticanes et intitulé Corpus Christi , fait suite à Dominus est dont les éditions Tempora publièrent en 2008 la traduction française. Après avoir insisté, dans Corpus Christi, sur la présence réelle de Notre Seigneur Jésus-Christ dans la sainte Eucharistie et le respect qui lui est dû, Mgr Schneider, plaide aujourd’hui, avec encore plus de vigueur et clarté, pour l’abandon de la pratique de la communion dans la main, née comme une tolérance, un indult, mais qui s’est abusivement généralisée et est devenue la « règle » depuis les années 1970, selon un processus bien connu de la subversion des normes. 

     Renaissance catholique , qui publie la version française de ce petit (116 pages) mais précieux ouvrage de Mgr Schneideraux éditions Contretemps, a tenu à demander au cardinal Burke , Préfet du Tribunal de la Signature apostolique, une préface spécifique pour cette édition française. Mgr Schneider et le cardinal Burke, qui l’appuie ainsi de tout son autorité morale, se placent courageusement dans la ligne de Mgr Juan Rodolfo Laise, alors évêque de San Luis en Argentine, qui avait écrit un livre sur ce sujet, La communion dans la main. Documents et histoire , publié en français par le Centre International d’Études Liturgiques (1999).

     C’est le texte de cette préface que nous vous proposons cette semaine en vous invitant chaleureusement à vous procurer le livre de Mgr Schneider et à en faire la promotion dans vos paroisses.

     Corpus Christi – La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église,
    Éditions Contretemps pour Renaissance catholique Publications ,
    116 pages, 13 euros.
    En vente sur le site de Renaissance catholique ou sur demande au 01 47 36 17 36.

     Préface du cardinal Raymond Leo Burke

    pour l’édition française du livre de Mgr Athanasius Schneider,

    Corpus Christi – La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église

     Extrait de la préface circonstanciée du Cardinal Burke :

     « Mgr Athanasius Schneider, pasteur d’âmes exemplaire, a fait face avec un amour courageux à la situation actuelle quant à la réception de la sainte Communion dans le rite romain. Puisant en sa propre et riche connaissance de la foi et de la pratique eucharistiques en un temps de persécution dans son pays natal, il a été poussé à étudier en profondeur cet antique usage de recevoir la sainte Communion dans la main, ainsi que son actuelle restauration. De façon claire et soignée, il explique le soin qu’avait la pratique antique d’éviter tout ce qui peut suggérer l’auto-communion – en soulignant l’aspect infantile de la Communion – ; et d’empêcher que même une seule parcelle ne soit perdue, et ainsi sujette à profanation. Il décrit aussi brièvement les étapes de l’introduction de l’usage actuel, qui diffère de manière importante de la vieille pratique de l’Antiquité.

     Il présente ensuite soigneusement les conséquences les plus graves de la pratique actuelle de réception de la communion dans la main : 1) la réduction ou la disparition de tout geste de révérence et d’adoration ; 2) l’emploi pour la réception de la sainte Communion d’un geste habituellement utilisé pour la consommation des aliments ordinaires, d’où résulte une perte de Foi en la Présence Réelle, surtout parmi les enfants et les jeunes ; 3) la perte abondante de parcelles de la sainte Hostie et leur profanation consécutive, surtout en l’absence de plateau lors de la distribution de la sainte Communion ; et, 4) un autre phénomène qui se répand de plus en plus : le vol des saintes Espèces. 

     Prenant en considération toutes ces conséquences, Mgr Schneider dit à bon droit que la justice, – c’est-à-dire le respect du droit du Christ d’être reçu dans la sainte Communion avec la révérence et l’amour convenables, et de celui des fidèles de recevoir la sainte Communion d’une manière qui exprime au mieux l’adoration révérencielle, – exige que la pratique actuelle concernant la réception de la sainte Communion dans le rite romain soit sérieusement étudiée en vue d’une réforme dont le besoin se fait lourdement sentir. »

     Tout l’article ici : Pour le retour à la manière traditionnelle de communier

    JPSC

     Mgr Athanasius SchneiderORC, né Antonius Schneider le 7 avril 1961 à Tokmok en république socialiste soviétique de Kirghizie, est l'évêque auxiliaire de l'archidiocèse catholique d'Astana (érigé le 7 mai 2003) au Kazakhstan.