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liturgie - Page 155

  • Sauver le chant liturgique

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    Excellente réflexion de Nicolas Bonnal sur Liberté Politique :

    Halte au massacre : sauvons l'excellence du chant chrétien

    C’est le temps des concerts en plein air ou dans les abbayes. Le temps aussi de redécouvrir la plénitude du chant liturgique, et du simple cantique à la messe de nos campagnes. Pour le meilleur, mais aussi parfois pour le pire. Comment chantons-nous, et pourquoi ? Profitons de l’été pour méditer sur l’excellence de nos chœurs, et la beauté de nos messes chantées…

    BEAUCOUP chantonnent à la messe le dimanche sans y prendre garde, laissant à des oreilles béotiennes et philistines le soin d’apprécier une véritable cacophonie de "bons choeurs" mais de voix éraillées. Si le prêtre et la chorale n’ont pas astreint l’assistance à une certaine discipline, cela peut à mon sens provoquer un véritable désastre sur le plan spirituel ; je le dis comme je le pense parce que de grandes voix et de grandes plumes se sont appliquées à dénoncer le chanté éraillé de la messe fatiguée qui n’honore pas Notre Seigneur.

    Il faut d’abord voir que la messe n’est pas une corvée, pas plus que le dimanche.

    Je me rappelle Sister Act, cette petite comédie osée racontant l’histoire d’une chanteuse réfugiée dans un couvent, et qui disait tout honnêtement que les gens préfèrent payer cent dollars au spectacle qu’aller écouter un chœur grelottant mais gratuit à la messe. C’est que le chœur – ou le cœur – n’y est pas. Le « catho » des médias, un peu oublieux de Bach et de Monteverdi, est alors le premier alors à collaborer à la mauvaise image qu’on a de lui, puisqu’il casse les oreilles de « son Dieu » comme de l’assistance.

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  • Video de la Fête-Dieu 2013 présidée par le nouvel évêque de Liège

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    C'était le 1er juin 2013 en l'église du Saint-Sacrement, à Liège :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2013/06/03/le-futur-eveque-de-liege-a-celebre-la-solennite-de-la-fete-d.html

  • 15 août : Assumpta est Maria in caelum

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE 

    Bd d’Avroy, 132 

    JEUDI 15 AOÛT 2013 A 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE 

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     (Guido Reni, école vénitienne, XVIIe s)

    célébrée selon le missel de 1962

    Évangile du Magnificat (Luc, 1, 41-50)  

    Propre grégorien de la messe « Signum Magnum »

    Kyriale IX « Cum Iubilo »

    Motets à Notre-Dame 

    Ave Maria de Franz Schubert (1797-1828), Laudemus Virginem (canon à trois voix extrait du Livre Vermeil de Montserrat, XIVe s.), Magnificat du 8e ton alterné en plain-chant et faux bourdon. 

    par la Schola du Saint-Sacrement  

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

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  • Quand Benoît XVI parlait de l’intolérance liturgique dans l’Eglise

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    C’est sur « Espérance nouvelle » un blog né voici  trois mois et qui se présente comme « un reflet, certes partiel et imparfait, d'une jeunesse de la nouvelle génération qui surgit avec la soif de redécouvrir et de vivre un idéal chrétien dans lequel l'esprit de service et de sacrifice occupe une place particulière comme fruit de ses trois fondements que sont l'amour, l'espérance et la foi » : deux citations de Benoît XVI qu’il n’est peut-être pas inopportun de rappeler.

     « Q : Est-il inconcevable, pour lutter contre cette manie de tout niveler et ce désenchantement, de remettre en vigueur l’ancien rite ?
    R : Cela seul ne serait pas une solution. Je suis certes d’avis que l’on devrait accorder beaucoup plus généreusement à tous ceux qui le souhaitent le droit de conserver l’ancien rite. On ne voit d’ailleurs pas ce que cela aurait de dange­reux ou d’inacceptable. Une communauté qui déclare sou­dain strictement interdit ce qui était jusqu’alors pour elle tout ce qu’il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l’on présente comme inconvenant le regret qu’elle en a, se met elle-même en question. Comment la croirait-on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain ce qu’elle prescrit aujour­d’hui ? [...] Des centres où la liturgie est célébrée sans affectation, mais avec respect et grandeur, attirent, même si l’on ne comprend pas chaque mot. C’est de tels centres, qui peu­vent servir de critères, que nous avons besoin. Malheureusement, la tolérance envers des fantaisies aven­tureuses est chez nous presque illimitée, mais elle est pra­tiquement inexistante envers l’ancienne liturgie. On est sûrement ainsi sur le mauvais chemin. »

    (Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Le sel de la terre, 1997, éd. Flammarion/Cerf, p. 172-173)

    « Pour la formation de la conscience dans le domaine de la liturgie, il est important aussi de cesser de bannir la forme de la liturgie en vigueur jusqu'en 1970. Celui qui, à l'heure actuelle, intervient pour la validité de cette liturgie, ou qui la pratique, est traité comme un lépreux : c'est la fin de toute tolérance. Elle est telle qu'on n'en a pas connue durant toute l'histoire de l'Église. On méprise par là tout le passé de l'Église. Comment pourrait-on avoir confiance en elle au présent, s'il en est ainsi. J'avoue aussi que je ne comprends pas pourquoi beaucoup de mes confrères évêques se soumettent à cette loi d'intolérance, qui s'oppose aux réconciliations nécessaires dans l'Église sans raison valable. »

    (Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, 2005, éditions Plon/Mame, p.291)

    Le Pape Benoît XVI parle de l'intolérance dans l'Église: "Il faut cesser de bannir l'ancienne liturgie »

    JPSC

  • Les Franciscains de l'Immaculée: une forme de piété qui déplaît aujourd'hui à Rome ?

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  • Art « sacré » : Le triomphe de l'horizontalité

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    « Argument cher à Benoît XVI, le rapport entre la beauté et l’expression de la foi est souvent à l’honneur des conférences liturgiques internationales, avec malheureusement peu de fruit constatable. En France, où tout est toujours plus idéologique, ce rapport est rarement objet de recherche et de discussion mais plutôt de provocations plus dures qu’ailleurs, comme celles de Serrano et de Castellucci l’ont illustré. Il faut dire que de nombreux ecclésiastiques – bien encouragés par les officines de la culture d’État –, quand on leur demandait leur avis – ce qui est de moins en moins le cas (voir la récente affaire d’un tournage à sujet « religieux », particulièrement scandaleux, imposé au curé de l’église militaire du Val-de-Grâce) –, se sont faits les promoteurs convaincus du plus désacralisant des arts contemporains. Comme dans le domaine de l’art en général, il s’agit de subvertir un cadre esthétique classique par des œuvres contemporaines dont la signification provocatrice intrinsèque (dans le cas de l’art sacré, directement sacrilège) est ainsi démultipliée par l’outrage fait à l’écrin dans lequel elles sont perpétrées (en l’espèce église, cathédrale).

    Dans la ligne de publications concernant soit l’imposture de l’art contemporain en général, soit les violences qu’on inflige par lui au sacré, l’historien Philippe Conrad a réalisé une remarquable synthèse, très documentée, que nous sommes heureux de vous livrer cette semaine.

    Philippe Conrad est professeur d’histoire, collaborateur régulier de Spectacle du Monde, intervenant régulier des universités d’été de Renaissance catholique, et désormais aux commandes de la Nouvelle Revue d’Histoire. La réflexion qu’il nous propose met l’Église de France face à ses responsabilités en matière d’abandon du sacré au profit du profane, et qui plus est du profane contemporain, quitte à finir par se faire complice de la profanation qu’il représente idéologiquement...

    Philippe Conrad, comme notamment Aude de Kerros et Christine Sourgins, vise spécialement les provocations de l’art contemporain investissant le sacré. En soulignant que les clercs qui soutiennent cet investissement, le font par désir d’« évangéliser la culture contemporaine », sans se soucier du fait qu’elle est par nature antiévangélique. Mais à un niveau moins violent et tout aussi dévastateur, il y a la banalisation par l’adoption des formes étrangères les plus profanes. C’est ce que remarquait le directeur des Musées du Vatican, le professeur Antonio Paolucci qui, lors d’une présentation à Rome d’un ouvrage sur les églises construites dans l’Urbs depuis le Jubilé de l’an 2000 exprimait le jugement suivant : « Plus que de nouvelles églises, il semble s’agir de musées ou de grands magasins. Des lieux privés du sens du sacré, qui n’invitent pas à la méditation et sans aucune inspiration mystico-religieuse. »

    En tout cela, on est très proche de la question liturgique, car l’esthétique religieuse contemporaine (qui se veut contemporaine : il faut être de son temps !) se conjugue avec une liturgie dont le principal souci est d’être contemporaine. Cette esthétique adoptée par bien des clercs, profanatrice par provocation (Le Christ sur une chaise électrique, de Gap), mais souvent par la plus plate banalisation (les fauteuils de salon contemporain dans un chœur baroque, ou le baptistère-cendrier), est-elle autre chose que du snobisme, le snobisme des clercs qui commanditent des vêtements liturgiques à André Courrèges ou Jean-Charles de Castelbajac ? Ce qui va de pair dans l’intention et dans la réalisation avec une liturgie qui s’est mondanisée, pour être « de son temps ». Avec un grand nombre de degrés du côté de l’art et du côté de la liturgie, on peut dire qu’à un art sacré de la disparition de Dieu correspond une liturgie de la disparition du dogme. »

    Référence :
    paix-liturgique.org

    Ce n’est pas de se servir des matières ou des techniques contemporaines que l’on reproche à l’esthétique des vêtements, des objets, des meubles ou des édifices du culte d’aujourd’hui, mais d’être trop souvent sans grande inspiration religieuse. Il est vrai que les pastiches du gothique ou l’ « art » sulpicien du XIXe siècle ne valaient pas beaucoup mieux, encore qu’ils puissent traduire une piété sincère. On ne peut même pas en dire autant de l’art « religieux » sécularisé.

    3834903158.jpgSur ce thème, on peut aussi, à titre d'exemple, épingler (sur le site officiel des médias catholiques belges francophones) la déclaration péremptoire de l’abbé Michel Teheux, conseiller du projet de modernisation « look ikea » (photo) du chœur de la cathédrale de Liège : « Le principe de l’incarnation est fondateur de l’identité chrétienne, en art aussi. Il ne s’agit pas seulement de ‘faire moderne’, il s’agit d’une cohérence symbolique existentielle: toute expression chrétienne se doit d’être ‘actuelle’. L’évêque [ndb : Mgr Jousten, aujourd’hui émérite)] et le chapitre cathédral ont osé donner corps à cette cohérence. ». Avec l'argument d'autorité en prime, intimidant, non ? Michel Teheux est aussi l’auteur des nocturnales déployant trapézites, majorettes et chevaux de cirque dans le même « espace" (sacré?) …

     JPSC

  • Le pape François : "Nous avons besoin de cet air frais de l'Orient, de cette lumière de l'Orient"

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    Sur le site de l’agence Zenit, Anita Bourdin fait un « flash back » sur un propos du pape François dans l’avion qui le ramenait à Rome après les JMJ de Rio :

    « ROME, 6 août 2013 (Zenit.org) - "Vous conservez cette beauté de Dieu au centre, la référence", dit le pape a un journaliste russe à propos du sens de l'adoration conservé par la liturgie orientale: "Nous avons besoin de ce renouveau, de cet air frais de l’Orient, de cette lumière de l’Orient".

    Le pape a en effet répondu à une question sur le 1025ème anniversaire du christianisme fêté par les orthodoxes, lors du vol Rio-Rome (28-29 juillet). 

    Nous le publions à l'occasion de la fête de la Transfiguration du Christ, si chère à l'Orient chrétien.

    Paroles du pape François à propos de la liturgie orthodoxe

    Dans les Églises orthodoxes, on a conservé cette liturgie ancienne, si belle. Nous, nous avons un peu perdu le sens de l’adoration. Eux le conservent, ils adorent Dieu, ils chantent, le temps ne compte pas. Le centre est Dieu, et c’est une richesse que je voudrais dire en cette occasion, puisque vous me posez cette question.

    Une fois, en parlant de l’Église occidentale, de l’Europe occidentale, surtout de l’Église plus mûre, on m’a dit cette phrase : « Lux ex oriente, ex occidente luxus ». Le consumérisme, le bien-être, nous ont fait tant de mal. Vous, en revanche, vous conservez cette beauté de Dieu au centre, la référence.

    Quand on lit Dostoïevski – je crois que c’est un auteur que nous devrions tous lire et relire, parce qu’il a une sagesse – on perçoit quelle est l’âme russe, l’âme orientale. Cela nous fera beaucoup de bien.

    Nous avons besoin de ce renouveau, de cet air frais de l’Orient, de cette lumière de l’Orient. Jean-Paul II l’avait écrit dans sa Lettre. Mais si souvent le luxus de l’Occident nous fait perdre de vue l’horizon. Je ne sais pas, c’est ce qui me vient à l’esprit. Merci. »

    Tout cela se trouve aussi dans les traditions du culte catholique mais la révolution des années conciliaires a coupé les racines de l’esprit liturgique dans l’Eglise latine et créé un climat hostile autour de la continuité historique des rites : ceux-ci participaient pourtant des mêmes valeurs que ceux de l’Orient que l’on encense aujourd’hui, mais de loin et, finalement, à bon compte. JPSC  

  • Querelle des deux messes : Mgr Pozzo revient à la Commission Ecclesia Dei comme archevêque

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    Une information du 3 août à mettre en lien avec  celle que nous relations précédemment ici : Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ? Laissons au site « Riposte catholique » la responsabilité de son interprétation, et contentons nous de plaider pour une meilleure transparence dans le traitement de dossiers sensibles à l’opinion des catholiques traditionalistes :

    « Mgr Guido Pozzo a été nommé hier secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, fonction qu’il a déjà occupée entre juillet 2009 et novembre 2012. Mgr Pozzo était depuis 9 mois aumônier de Sa Sainteté (aumônier apostolique) et avait été élevé au rang d’archevêque le 3 novembre 2012.

    Agé de 62 ans, Mgr Pozzo est originaire du diocèse de Trieste, prêtre depuis 1977. En 1987, il est appelé au service du Saint-Siège à la Congrégation pour la doctrine de la Foi par le préfet de l’époque le cardinal Ratzinger. Il exerça également une charge de professeur de théologie à l’Université Pontificale du Latran ainsi qu’une charge à la Commission théologique internationale.

    Nommé à la Commission Ecclesia Dei, il travaille sur deux dossiers importants : le rapprochement avec la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ainsi que l’évolution des statuts de cette même commission, qui aboutiront au motu proprio Ecclesia Unitatem qui rattache la commission à la Congrégation pour la doctrine de la Foi.

    Si les discussions avec la Fraternité Saint-Pie X n’ont pas abouti à ce jour, il apparaît que Mgr Pozzo a été le véritable porte-parole de Benoît XVI qui souhaitait ardemment l’unité de l’Église par le retour à la pleine communion des prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et des communautés amies.

    Ces derniers mois, malgré son changement de fonction à la  Curie, Mgr Guido Pozzo n’a toutefois pas délaissé la célébration de la forme extraordinaire puisqu’il a conféré les ordinations sous diaconales et diaconales pour l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre à Florence en juillet ainsi que des ordinations sacerdotales pour la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre et pour la Congrégation des Fils du Très Saint Rédempteur à Rome fin juin.

    Cette nouvelle nomination peut interpeller à plusieurs titres :

    • d’abord parce qu’il est très rare qu’un prélat revienne aux mêmes fonctions après avoir été nommé à un autre service au sein de la Curie

    • ensuite parce qu’à la lecture des récents actes du pape François (nomination d’un administrateur apostolique pour les Franciscains de l’Immaculée en raison de la contestation par quelques membres de la célébration de la messe dans la forme extraordinaire), cette nomination semble contredire ou au moins atténuer le changement de ligne que semblait prendre le Pontificat du Pape François sur la question du Motu Proprio Summorum Pontificum

    • enfin parce que Mgr Pozzo a montré au long de ces dernières années beaucoup de bienveillance à l’égard des communautés Ecclesia Dei  et des fidèles. Son retour à la Commission Ecclesia Dei n’est donc pas le signe d’une mise sous le boisseau des fidèles et des communautés relevant du Motu Proprio… »

    Référence ici : Mgr Pozzo revient à la Commission Ecclesia Dei comme archevêque

    JPSC

  • Le 4 août à Malmédy : messe traditionnelle du premier dimanche du mois

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    premier dimanche du mois

    MALMEDY

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée en latin (missel de 1962) par M. l’abbé Jean SCHOONBROODT, chapelain au sanctuaire de Banneux et à l’église du Saint-Sacrement à Liège

     DIMANCHE 4 AOÛT 2013 A 18 HEURES

    EGLISE DES CAPUCINS

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    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

    CELEBRATION DU ONZIÈME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE 

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    Evangile selon saint Marc, chapitre 7 : Jésus guérit le sourd-muet, image de l’humanité pécheresse  

    Propre grégorien de la messe « Deus in loco sancto suo » (Dieu fait habiter les siens en sa demeure)

    Messe à deux voix « Te Deum Laudamus » (Lorenzo Perosi,1872-1956), Credo I, Hymne « Iesu dulcis memoria » alterné en plain-chant et polyphonie (Edouard Senny,1923-1980)

    Motets : « Louez tous le Seigneur » (Dom Anselme Deprez) et « Nun dankt alle » (Johann Cruger, 1598-1660)

    A l’orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems

    Renseignements : L. Aussems  tél. 080.33.74.85

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  • Douze moines de l’abbaye de Fontgombault vont relancer celle de Wisques cet automne

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    car2.jpgNous l’avions déjà annoncé ici Confirmé : l’abbaye de Wisques (Pas-de-Calais) passe à la forme extraordinaire des rites liturgiques, mais le numéro d’été de la revue « Una Voce »  (une nouvelle présentation très réussie, tant sur le plan rédactionnel que pour la mise en page) nous apporte toutes les précisions (signées J. Dh.) : l’abbaye bénédictine de Wisques, près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais (diocèse d’Arras) va recevoir, dès cet automne, une douzaine de moines de Fontgombault : une excellente nouvelle qui réjouit aussi les Belges attachés à la grande tradition de l’Eglise :

    « Les fils de Solesmes s’entraident. L’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault a déjà fait plusieurs fondations : trois en France (Randol, Triors et Donezan (Ariège) et une aux Etats-Unis. Douze moines âgés s’efforçent de maintenir Saint-Paul de Wisques en vie, mais ils ont besoin d’aide. Aussi Fontgombault, forte de 70 moines, va-t-elle partager.

    « Nous nous posions la question : Wisques a adopté le nouvel « ordo ». Comment la communauté va-t-elle s’organiser ? La réponse nous a été donnée par le Père Abbé de Fontgombault, Dom Jean Pateau lui-même dans une interview qu’il a accordée au Baptistère (avril-mai  2013) :

    Au sein de la Congrégation de Solesmes, Fontgombault et ses filles célèbrent la messe dans la forme extraordinaire du rite romain et utilisent également le bréviaire monastique traditionnel. Ces spécificités seront conservées : c’est une condition de la reprise de l’abbaye Saint-Paul. L’observance, tant monastique que liturgique, sera celle de Fontgombault. Néanmoins chez nos sœurs moniales de l’Abbaye Notre-Dame, qui usent  de la forme ordinaire, les moines de Saint-Paul célébreront selon cette forme.

    Compte tenu de la différence d’observance entre les deux communautés, le Père Abbé de Solesmes, Président de notre Congrégation, a laissé aux moines de Wisques la possibilité de demeurer dans le monastère de leur profession ou de gagner un autre monastère de la Congrégation. Six moines ont choisi de rester. Notre devoir est de leur faciliter ce choix. Si aujourd’hui nous pouvons venir à Saint-Paul de Wisques, c’est parce que les moines de cette abbaye ont tenu dans les épreuves que la communauté a traversées ‘

    Quand les moniales de l’Abbaye Notre-Dame, fondation de Sainte-Cécile de Solesmes, se sont installées à Wisques, elles ont eu besoin d’aumoniers et elles furent ainsi à l’origine du monastère Saint-Paul. Saint Benoît répondait à l’appel de sa sœur Scholastique. Les moines s’installèrent d’abord dans un petit château, mais les lois anti-catholiques de 1901 les chassèrent en Belgique où ils fondèrent l’abbaye Saint-Paul d’Oosterhout. Ils purent rentrer en France en 1920. C’est alors que fut construite l’abbaye en briques avec des effets de couleurs et de style original que l’on peut toujours admirer. Des agrandissements ont été réalisés en 1957 et 1968. Avec l’arrivée de moines de Fontgombault, les menaces de disparition sont dissipées ».  

     (Una Voce, Juillet-Août 2013, 42, rue de la Procession,  F 75015 Paris Tél : (00.33) (0)1 42 93 40 18. Courriel : unavoce@orange.fr

    Voilà un arrangement qui change du récent « dictatus papae »  (Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ?)  à la Congrégation des Franciscains de l’Immaculée.

    A propos d’Una Voce, rappelons qu’il s’agit d’une  fédération internationale de sociétés laïques catholiques attachées à la forme extraordinaire du rite romain. Elle a été fondée en 1964 et inclut des organismes dans vingt-huit pays à travers le monde. Son nom provient de la préface du canon romain. En plus de promouvoir la messe codifiée par le pape saint Pie V, elle soutient activement le chant grégorien et la polyphonie sacrée dans la liturgie catholique traditionnelle. En savoir plus, sur son site web français : www.unavoce.fr

    JPSC

  • Le pape François et la liturgie

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    Sur son blog Chiesa , Sandro Magister note qu’à cet égard le point focal  des JMJ de Rio aura été  «  la veillée et la messe sur la plage de Copacabana. Le directeur de la très autorisée revue "La Civiltà Cattolica", le jésuite Antonio Spadaro, a déclaré au"Corriere della Sera" :"Voir des évêques de tous âges provenant de toutes les parties du monde participer à une 'flash mob' digne du Guinness des records a été un moment très important parce que cela a donné, y compris visuellement, l'image d’une Église unie et agissant à l'unisson".

    Bien évidemment, la chorégraphie de la veillée eucharistique et de la messe du pape à Copacabana pouvait aussi être interprétée de manière diamétralement opposée. Comme l'image d’une Église qui se soumet à des modèles venus d’ailleurs, avec le "musical" qui a eu lieu au cœur même de la liturgie, avec des solistes, des chœurs et des rythmes dignes d’un "Gospel" pentecôtiste. Une Église qui, loin d'agir "à contre-courant" – comme le pape l’y exhorte continuellement – imite les formes d’expression des mouvements charismatiques protestants qui, en Amérique latine et plus particulièrement au Brésil, lui prennent des parts significatives de sa base populaire.

    Faut-il voir dans ce qui a eu lieu à Copacabana le début d’un nouveau cours liturgique lancé par le pontificat actuel ? Il est hasardeux de répondre à cette question. Mais elle a été posée sous les yeux du monde entier.

    Lors de son voyage de retour vers Rome, le pape François a effleuré le sujet lorsqu’il a dit, à propos des mouvements charismatiques comme il y en a aussi au sein de l’Église catholique : "À la fin des années soixante-dix et au début des années quatre-vingt, je ne les appréciais pas du tout. Un jour, j’ai dit qu’ils confondaient célébration liturgique et école de samba ! Et puis je les ai mieux connus et j’ai changé d’avis".

    De même que, en sens inverse, il a manifesté de l’admiration pour les liturgies orientales : "Les Églises orthodoxes ont conservé leur liturgie, qui est très belle. Nous, nous avons un peu perdu le sens de l’adoration".

    Référence : De Rio de Janeiro à Rome, de la poésie à la prose

    Des propos du pape François et des actes qui sont tout de même très en-deça de la pensée liturgique exprimée de Benoît XVI …

    Le 14 février dernier encore, le Saint-Père Benoît XVI déclarait aux curés de la Ville Eternelle :

    « Rétrospectivement, je trouve maintenant que c’est très bien de commencer par la liturgie car ainsi apparaît le primat de Dieu, le primat de l’adoration. « On ne doit rien préférer au Service de Dieu » (Operi Dei nihil praeponatur) : cette parole de la Règle de saint Benoît (cf. 43,3), apparaît ainsi comme la règle suprême du concile. Certains ont critiqué le concile, disant qu’il avait parlé de beaucoup de choses, mais pas de Dieu. Il a parlé de Dieu ! Et cela a été le premier acte, substantiel : parler de Dieu et ouvrir tous les fidèles, tout le peuple saint, à l’adoration de Dieu, dans la célébration commune de la liturgie du Corps et du Sang du Christ. »

    Interviewé par Radio Espérance, Grégory Solari, directeur des éditions « Ad Solem » qui ont publié la traduction française de l’ouvrage que Joseph  Ratzinger-Benoît XVI a consacré à  « L’ Esprit de la Liturgie »,  revient  sur la pensée du pape émérite en la matière : Cliquez ici pour réécouter cette émission.

    JPSC 

  • Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ?

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    D'après Sandro Magister : "Pour la première fois François contredit Benoît" :

    Sur un point névralgique: la messe selon le rite ancien. Ratzinger en a permis la célébration à tous. Bergoglio l’a interdite à un ordre religieux qui la préférait.

    ROME, le 29 juillet 2013 – Un point sur lequel Jorge Mario Bergoglio était attendu au tournant, après avoir été élu pape, était celui de la messe selon l’ancien rite.

    Certains prédisaient que le pape François ne s’éloignerait pas de la ligne de son prédécesseur. Celui-ci avait libéralisé, par le motu proprio "Summorum pontificum" du 7 juillet 2007, l’usage de la célébration de la messe selon l’ancien rite en tant que forme "extraordinaire" du rite moderne :

    > Benoît XVI libéralise l'usage de l'ancien rite de la messe. Et il explique pourquoi

    et par l’instruction qui y faisait suite, "Universæ ecclesiæ", en date du 13 mai 2011 :

    > Deux messes pour une seule Église

    D’autres, en revanche, prévoyaient que le pape François allait restreindre – ou même carrément supprimer – la possibilité de célébrer la messe selon le rite d’avant le concile Vatican II, même si cela revenait à contredire les décisions de Benoît XVI alors que celui-ci était encore vivant.

    Quand on lit un décret qui a été publié, peu de temps avant le voyage du pape François au Brésil, par la congrégation vaticane pour les religieux, avec l'approbation explicite du pape lui-même, il semble bien qu’il faille donner raison plutôt aux seconds qu’aux premiers.

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