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liturgie - Page 158

  • Restaurer la liturgie n’intéresserait pas le nouveau pape

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    Lu sur le site de « Pro Liturgia » ce mardi 7 mai 2013 :

    « Que le Pape François ne soit pas absorbé par les questions liturgiques comme l’était Benoît XVI est devenu une évidence. Il semble que l’actuel Souverain Pontife ne soit pas sensible outre mesure à l’ « ars celebrandi » que les évêques du monde entier avaient demandé de respecter au point que Benoît XVI y avait consacré plusieurs lignes dans son Exhortation post-synodale « Sacramentum Caritatis ».

    Pour autant, il y a peu de risque de voir le Pape François introduire dans la liturgie les fantaisies qu’on trouve dans les paroisses de France et qui sont, de la part de nos évêques au premier chef, les marques d’une claire opposition au Concile.

    Que fera le Pape ? « Wait and see », disent certains. N’étant pas lui-même un grand « liturge », on peut espérer qu’il se laissera guider par les experts qui sont au Vatican et confirmera la mission de ceux qui sont à la Congrégation pour le Culte divin.

    Si tel ne devait pas être le cas - ce qu’à Dieu ne plaise - les conséquences seraient catastrophiques pour l’Eglise qui est en France : tout une partie du clergé proprement iconoclaste qui sévit depuis des années dans nos paroisses se sentirait conforté et continuerait, comme il l’a fait jusqu’ici, à priver les fidèles de la liturgie de l’Eglise.

    Quant aux « traditionalistes » attachés à la forme extraordinaire du rite romain, ils pourraient alors avoir d’excellentes raisons de refuser définitivement l’usage du missel de « Paul VI ».

    Mais c’est du côté des jeunes prêtres qu’il y aurait le plus de problèmes : avec Benoît XVI, ils se sentaient soutenus, appuyés. Ils « osaient » mettre en œuvre la liturgie actuelle selon une « herméneutique de continuité », en la célébrant en latin et grégorien selon les demandes. Mais que feront ces jeunes prêtres s’ils constatent que leurs initiatives pour redresser la situation de la liturgie - initiatives déjà contrecarrées par certains fidèles et certains évêques - ne sont pas ouvertement soutenues par les déclarations et le bon exemple du Souverain Pontife ?

    N’est-il pas urgent de réfléchir à ces questions dans une France qui voit la vie liturgique - et avec elle la vie de foi - s’effondrer dans des diocèses entiers ?

    Réflexion d’une religieuse bénédictine qui a eu l’occasion de discuter avec plusieurs cardinaux : « Avec le Pape François, il n’y aura rien concernant la liturgie : il laissera les choses en l’état (…) »

     

    Ici: Que le Pape François ne soit pas absorbé par les questions liturgiques comme l’était Benoît XVI est devenu une évidence

     

    sml304418a1b50f287191.jpgC’est bien cela qui est inquiétant, et pas seulement pour l’Eglise de France. Que va devenir le patient effort entrepris par Benoît XVI ? Lex orandi, lex credendi…

     

     

     

    Photo : Les deux papes, Benoît XVI et François, en prière dans la chapelle du couvent « Mater Ecclesiae », la nouvelle résidence du pape émérite. La disposition de l’autel laisse clairement voir que le Pape émérite Benoît XVI y célébrera la Messe « versus orientem ».

  • Plain-chant sur Liège le samedi 11 mai : un double rendez-vous à ne pas manquer au Boulevard d’Avroy

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    Dixième anniversaire : un concert et une messe

    L’Académie de Chant grégorien à Liège fête le dixième anniversaire de son existence. Depuis 2003, elle a accueilli plus de trois cents élèves dans ses cycles de cours annuels.

     Pour célébrer l’événement elle organise le samedi 11 mai prochain à 16 heures un concert à l’église des Bénédictines (Boulevard d’Avroy, 54), suivi d’une messe célébrée selon le missel de 1962, à 18h en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy,132), par l’abbé Jean-Pierre Delville, professeur à la faculté de théologie de l'Université catholique de Louvain (U.C.L.).

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    églises des Bénédictines (gauche) et du Saint-Sacrement (droite)

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg

    académie de chant grégorien à Liège

    Au cours de cette double manifestation, l’Ensemble vocal « Psallentes ♀ » (dir. Hendrik Vanden Abeele, professeur aux Conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye) et les trente-cinq élèves du cycle 2012-2013 de l’académie de chant grégorien à Liège(dir. Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers) illustreront le répertoire des chants de pèlerinage au temps des cathédrales (XIIe-XVe siècles).

    Un thème : les chants de pèlerinage (XIIe-XVe siècles)

    codex calixtinus .jpgAu programme : plain-chant et déchant extraits du Codex Calixtinus (photo) de Compostelle (XIIe s.), du Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s.), de l’office et de la messe de saint Jacques le majeur (graduel et antiphonaire de l’abbaye de Solesmes) et de l’office liégeois primitif de la Fête-Dieu (manuscrit de Tongres, XIIIe )

    Une découverte : l’Ensemble « « Psallentes ♀ » 

    L’Ensemble  « Psallentes ♀ »  (photo)a vu le jour en 2007. Fondé et dirigé, comme saimagesCAJYFV22.jpg branche masculine, par Hendrik Vanden Abeele, cet Ensemble vocal est voué à l’interprétation des chants liturgiques du  moyen âge. Il est composé de jeunes musiciennes professionnelles, particulièrement remarquées lors du dernier festival international de chant grégorien de Watou, en 2012. Le  Festival des Flandres l’a inscrite à son programme pour 2013. 

    Aux orgues « Le Picard » (XVIIIe s.) des Bénédictines et Thomas du Saint-Sacrement on pourra aussi entendre Patrick Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers).

    cliquez ici pour voir les affiches du concert et de la messe chantée 

    Entrée libre aux deux manifestations et à la réception de clôture 

    Pour des renseignements complets sur le programme, cliquez ici :

    Journée grégorienne à Liège le samedi 11 mai 2013 

    Contacts : e-mail jpschyns@skynet.be ou tél. 04.344.10.89

  • Liège, 11 mai : le plain chant à l'honneur

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    PLAIN-CHANT SUR LIEGE LE SAMEDI 11 MAI 2013

    Concert à 16h, église des Bénédictines, Bd d’Avroy, 54

    Grande messe chantée à 18h, église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy,

    thumb_21.jpg

    cours 2011-2012 042.JPG

     

    Au cours de cette double manifestation, l’Ensemble « Psallentes ♀ », dir. Hendrik Vanden Abeele, professeur aux Conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye, chercheur à l’Université de Leyde et les trente-cinq élèves de l’académie de chant grégorien à Liège, cycle 2012-2013, dir. Stéphan Junker, professeur au Conservatoire de Verviers illustreront :

     

    LES CHANTS  DE PÈLERINAGE

     AU TEMPS DES CATHÉDRALES
    XIIe – XVe SIÈCLES

     

    en interprétant un florilège de mélodies grégoriennes, diaphoniques et polyphoniques extraites du Codex Calixtinus de Compostelle (XIIe s.), du Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s.), de l’office et de la messe de saint Jacques le majeur (graduel et antiphonaire de l’abbaye de Solesmes), et de l’office liégeois primitif de la Fête-Dieu (Jean de Cornillon, 1246).

    Aux orgues « Le Picard » (XVIIIe s.) des Bénédictines et Thomas du Saint-Sacrement : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

     

    Pour entendre l’Ensemble vocal  féminin placé sous la dir. d’Hendrik Vanden Abeele, cliquez ici « Psallentes » ♀, et pour voir les affiches ici : affiches du concert et de la messe chantée.

     

    Entrée libre aux deux manifestations et à la réception de clôture

     

    Pour des renseignements complets sur le programme, cliquez ici :

    Journée grégorienne à Liège le samedi 11 mai 2013

     

    Contacts : e-mail jpschyns@skynet.be ou tél. 04.344.10.89

  • Malmedy: messe grégorienne du 1er dimanche du mois aux Capucins

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    premier dimanche du mois

    MALMEDY

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée en latin (missel de 1962) par M. l’abbé Claude Germeau,

    Directeur du foyer des jeunes de Herstal et prêtre auxiliaire à l’église du Saint-Sacrement à Liège

     DIMANCHE 5 MAI 2013 A 18 HEURES

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    EGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy 

    CELEBRATION DU CINQUIÈME DIMANCHE APRÈS PÂQUES 

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    L'icône évoque la dernière rencontre de st Pierre avec le Christ ressuscité au bord du lac de Tibériade (Jn,21).

    Propre grégorien de la messe «  Vocem Iucunditatis »

    Kyriale du Temps Pascal, Credo I

    Motets : « Verbum Supernum » et « Ave Maria » polyphoniques (W.-A. Mozart, 1756-1791), Reine des Cieux, « Königin im Himmelreich »

    A l’orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems

    Renseignements : L. Aussems  tél. 080.33.74.85

  • Comment combattre le narcissisme liturgique ?

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    Lu sur le site « Pro Liturgia » :

    Dans son Epître aux Corinthiens, Saint Paul déclare : « Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever la pâte tout entière ? » (1 Cor. 5, 6) Appliquée à la liturgie, cette question permet de comprendre qu’un célébrant peut être, lorsqu’il agit comme un levain, celui qui fait fermenter la foi de toute une assistance, de toute une communauté paroissiale.

    Mais comment un célébrant peut-il devenir comme un levain dans la pâte ? La première chose qu’il doit garder présente à l’esprit, c’est que lorsqu’il célèbre la Messe, il agit « in persona Christi » : il doit donc avoir toujours conscience qu’il ne fait rien de son propre chef.  Certes, Jésus-Christ, seul véritable prêtre, ne peut être rendu présent que grâce à un ministre ordonné : mais ce ministre doit toujours avoir la parole de S. Jean-Baptiste présente à l’esprit : « Il faut qu’il croisse et que je diminue » (Jn, 3, 30).

    Or il y a, chez beaucoup de personnes - et le prêtre est d’abord une personne - une entrave à cette nécessaire « diminution de soi » sans laquelle l’autre n’a plus aucune place, n’a plus « sa » place : c’est le narcissisme. Le Dr Richard Fitzgibbons, psychiatre et consultant auprès de la Congrégation pour le Clergé, déclare, en se basant sur 35 années d’expériences médicales, a constaté que le narcissisme - un trouble de la personnalité qui se manifeste par un insatiable besoin d’être admiré - était aussi présent dans le clergé. De nombreux prêtres, lorsqu’ils célèbrent la liturgie, auront toujours tendance à faire davantage porter l’attention des fidèles sur eux que sur la personne du Christ.

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  • Mais si, le pape chante…

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    Interrogé sur l’intérêt porté par le nouveau pape à la liturgie, le Père Lombardi, porte parole du Saint-Siège, et jésuite lui aussi, avait eu cette formule lapidaire: « nec cantat, nec rubricat » (il ne chante pas et ne s’intéresse pas aux rubriques).

    Ce petit reportage l'a tout de même surpris en train de chanter discrètement le "Regina Caeli" simplex, avec l'assemblée...

  • A Paris : une paroisse pour la Communauté Saint Martin

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    POSTED ON 10 AVRIL 2013 BY MAXIMILIEN BERNARD IN BRÈVESDIOCÈSESEGLISE EN FRANCEPEREPISCOPUS AVEC 1 COMMENTAIRE

    Selon ce post publié sur "riposte catholique",  le cardinal archevêque de Paris a confié à la Communauté Saint-Martin la paroisse des Blancs-Manteaux dans le Marais à Paris (4e arrondissement).

    Les Blancs-Manteaux, c’est en 1258, un ordre mendiant en provenance de Marseille. Ces moines revêtaient un manteau de laine de couleur blanche : aussi les désigna-t-on comme les «Blancs-Manteaux» et ce nom restera attaché à l’église en dépit du remplacement de cet ordre en 1297 par celui des Guillemites qui eux, allaient vêtus de noir. L’église actuelle date du XVII° siècle. La révolution n’épargne pas  le couvent dont il ne subsiste que l’actuel bâtiment du presbytère. En 1802, l’église est constituée en paroisse.

     Qu’est-ce que la Communauté Saint-Martin ? Voir Belgicatho ici : France : une Communauté sacerdotale en pleine expansion

  • Liturgie : peut-on plaire à tout le monde ?

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    En matière de liturgie, l’association française « Pro Liturgia », fondée par Denis Crouan (voir Belgicatho : Connaissez-vous " Pro Liturgia " ?) ne demande que l’exacte application des décisions relatives au culte divin prises à la suite du concile Vatican II et des enseignements magistériels ultérieurs. Son but est donc de favoriser la mise en oeuvre de la liturgie telle qu’elle est définie par les livres officiels, y compris quand les fidèles en font la demande ou qu’une occasion se présente, sous sa forme latine et grégorienne, comme le recommande l’Eglise. Or, comme beaucoup, nos amis alsaciens s’interrogent sur les divers « signaux », très différents de ceux de Benoît XVI, déjà lancés par le nouveau pontife romain en cette matière sensible.

    « Pour l’instant, peut-on lire sur leur site (en cliquant ici :L'ACTUALITE DU 10 AVRIL 2013), le Pape François s’emploie à plaire à presque tout le monde : aux fidèles qu’on ne voit jamais dans les églises, aux non-croyants, aux sportifs, aux agitateurs et agitatrices de foulards... Il aime, dit-on, être auprès des pauvres. Mais il existe une catégorie de « pauvres » qu’il semble ignorer : ce sont les fidèles qu’on a dépouillés du droit de participer dans leurs paroisses à la liturgie de l’Eglise. Ceux-là ont encore faim ; ceux-là mendient auprès de leurs curés, de leurs évêques, des célébrations conformes à ce que le Concile a établi. En vain : on ne les écoute pas ; on ne les a d’ailleurs jamais écouté. D’ailleurs, on n’a pas écouté non plus Benoît XVI qui voulait leur donner la « nourriture liturgique » qu’ils demandaient ; certains se sont même empressés de refuser à Benoît XVI le droit de consoler ces fidèles qui ne demandaient que de pouvoir participer à des messes qui soient vraiment des messes. Aujourd’hui, ces fidèles commencent à s’interroger : le nouveau Pape les écoutera-t-il ? Les comprendra-t-il ? Leurs donnera-t-il ce qu’il donne aux « pauvres » et qui n’est pas le droit de célébrer n’importe comment la liturgie de l’Eglise ? Beaucoup de fidèles - et pas seulement les « traditionalistes » attachés à la forme extraordinaire du rite romain mais aussi ceux qui tiennent à la juste application du Concile - sont inquiets. Inquiets en songeant qu’ils risquent de demeurer longtemps encore sur leur faim. Personne ne demande au pape François d’être un « liturge averti » comme le fut son prédécesseur. Mais ce qu’on peut attendre de lui, c’est qu’il donne le bon exemple lorsqu’il célèbre la liturgie ; c’est-à-dire qu’il mette fidèlement et dignement en œuvre le missel romain et rappelle à tous les prêtres - évêques en premier - qu’ils ont à en faire autant et à s’interdire d’introduire de leur propre chef des innovations dans les célébrations paroissiales. Ce sera faire preuve d'une grande charité. »

    Or, selon le mot du Père Lombardi (directeur de la salle de presse du Saint-Siège) invoquant la santé fragile du nouveau pontife, le pape François « nec cantat, nec rubricat », pas même pour s’agenouiller à la consécration semble-t-il…

  • Paramentique papale : la férule de Paul VI est de retour

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    A271110_8.jpgLa paramentique (du latin parare, préparer, apprêter) est l'ensemble des vêtements, coiffes, tentures, parements et ornements utilisés dans les liturgies religieuses. On y inclut parfois l'orfèvrerie sacrée.

    On s’est déjà aperçu que le pape François ne prisait pas celle que Benoît XVI avait remis en usage et semblait contester les « acquis » liturgiques  conciliaires. Hier, à Saint-Jean de Latran, pour la prise de possession de sa cathédrale, l’évêque de Rome a repris la férule de Paul VI abandonnée sous le règne de Benoît XVI. Un signe de plus en la matière ?

    Férule: bâton liturgique droit, surmonté d'une croix trilobée dorée à une seule traverse et sansPANews+BT_N0009031365357536027A_I1.jpg crucifix, que le Pape utilise, en cérémonie, à la place de la crosse. À la faveur du Concile Vatican II (1962-1965), Paul VI commanda aux sculpteurs italiens Enrico Manfrini et Lello Scorzelli une férule scorzelli-crocefisso_160.jpgd'argent portant un crucifix (photo ci-contre). Portée pour la première fois, le 8 décembre 1965, jour de clôture du Concile Vatican II, cette férule d'argent remplaça la férule traditionnelle en usage à Rome. Par suite, son usage sera quasiment généralisé à toutes les célébrations liturgiques pontificales requérant le port d'une chasuble ou d'une chape. Depuis la mort du Pape Paul VI, trois de ses successeurs l'ont utilisée Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI - jusqu'en mars 2008.

    En effet, à partir du Dimanche des Rameaux 16 mars 2008, le Pape Benoît XVI lui avait préféré une férule traditionnelle portant une croix sans crucifix, celle du Pape Pie IX, employée selon les usages récents. Depuis les premières vêpres de l'Avent du 28 novembre 2009, Benoît XVI utilise sa propre férule qui, comme le veut la tradition, lui a été offerte par Le Cercle Saint-Pierre.

  • Malmedy : la messe tradi du premier dimanche du mois

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    MALMEDY

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée (missel de 1962) par M. l’abbé Jean Schoonbroodt,

    chapelain au sanctuaire de Banneux et à l’église du Saint-Sacrement à Liège

     

    DIMANCHE 7 AVRIL 2013 A 18 HEURES

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    EGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

     

    CELEBRATION DU PREMIER DIMANCHE APRÈS PÂQUES

    "in albis" 

    thomas.jpg

    "mitte manum tuam et cognosce loca clavorum" 

    Propre grégorien de la messe « Quasimodo »

     

    MISSA BREVIS DE LÉO DELIBES, 1836-1891

    polyphonie et orgue

     

    Cantiques et motets du temps pascal 

     « Isti sunt agni novelli » mélodie traditionnelle (Jean-Marie Taslent, ténor solo)

    « Au festin de l’Agneau » (adaptation en français de l’hymne « Ad regias agni dapes »du dimanche de « Quasimodo »)

    « Das Grab ist leer » (chant populaire en allemand)

    « Il est ressuscité » (mélodie de Jean-Sebastien Bach, 1685-1550)

    Renseignements : Léonard Aussems. Tél. 080.33.74.85

  • Rome : colloque sur la liturgie à l’Université pontificale de la Sainte-Croix (Opus Dei) du mardi 25 au vendredi 28 juin 2013

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    Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, organise, à Rome du mardi 25 au vendredi 28 juin 2013, un grand colloque international sur la liturgie : « Sacra Liturgia 2013 », tel est son intitulé, sera un événement important de nature à alimenter la nécessaire réflexion sur ce sujet cher au pape émérite Benoît XVI. Tout renseignement et inscription sur le site du colloque : www.sacraliturgia2013-france.com

    Dans son numéro 247 d’avril 2013, le mensuel « La Nef » publie l’interview de Mgr Rey,  que son directeur de rédaction Christophe Geffroy a réalisée à ce propos  (extraits) :

    La Nef – Pourquoi avoir organisé un colloque sur la liturgie à Rome ?

    Mgr Dominique Rey – Benoît XVI a beaucoup fait pour la liturgie, cœur de la vie de l’Église, poursuivant en tant que pape l’inspiration de son travail en tant que cardinal Ratzinger. Il y a là tout un enseignement et un exemple qui doivent être non seulement suivis mais aussi étudiés et médités ; avec l’expérience de pasteurs et de liturgistes venus du monde entier, nous pouvons contribuer à promouvoir le rôle central de la liturgie dans la vie et la mission de l’Église, d’une liturgie belle et sacrée qui est une dimension importante de la nouvelle évangélisation : telle est la raison de ce colloque (…)

    Vous avez évoqué la nouvelle évangélisation : en quoi la liturgie y contribue-t-elle ?

    Elle y contribue d’une façon essentielle en ce sens qu’elle est la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Église ; c’est dans la liturgie que nous rencontrons le Christ le plus parfaitement, pas individuellement, mais tous ensemble en tant que membres de l’Église. C’est là que le Christ agit le plus puissamment en nous. Il est donc évident que la liturgie est au cœur de la nouvelle évangélisation (…)

    L’importance du colloque Sacra Liturgia 2013 est d’insister à nouveau en mettant l’accent sur cette réalité pour aider les gens à y entrer. Ce n’est pas une conférence sur les petits détails liturgiques. Bien sûr, il faut toujours prendre soin de suivre les directives liturgiques, mais à Rome, nous allons également aborder de plus grands sujets et des questions bien actuelles : la catéchèse et la formation, les relations entre la liturgie et la psychologie humaine, le rôle d’Internet dans la promotion de la liturgie, la place de la musique liturgique dans la nouvelle évangélisation, etc. Et pour cela, nous aurons des conférenciers de haut vol, laissez-moi citer les cardinaux Canizares, Burke, Randjith, Brandmüller, mais aussi Mgr Aillet, Mgr Guido Marini, Mgr Nicola Bux, le TRP Dom Jean-Charles Nault, etc.

    Vos propos font-ils écho à ce que le cardinal Ratzinger avait nommé la « réforme de la réforme » ?

    Notre ambition est de faire avancer la réflexion dans le sens de la réforme liturgique si chère au cœur de Benoît XVI et de montrer le fondement liturgique de la nouvelle évangélisation en cette Année de la foi commémorant le 50e anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II. Un tel colloque permet à de nombreuses personnalités de se rencontrer et d’échanger, il s’y noue forcément des liens, des amitiés qui aideront peut-être un « nouveau mouvement liturgique » à se propager. Nous attendons des participants de plus de vingt pays, ce colloque aura donc une réelle dimension internationale. C’est aussi par ce genre de rencontres que progresse la réflexion liturgique.

    La liturgie demeure encore malheureusement un sujet de division et de dispute : un tel colloque peut-il contribuer à apporter la paix et la sérénité ?

    Je l’espère vivement, car il est vraiment triste et déplorable de constater de tels différends sur la liturgie. Il est donc très important de les surmonter, ainsi que Benoît XVI a très courageusement commencé à le faire (…). Les divisions entre les adeptes de la « forme extraordinaire » du rite romain et ceux de la « forme ordinaire » n’ont plus de raison d’être, Benoît XVI a d’une certaine façon résolu cette question et nous nous mettons à son école : à Sacra Liturgia 2013, nous célébrerons les deux formes liturgiques avec notamment les cardinaux Canizares et Brandmüller. Comme Benoît XVI l’a dit très clairement, les deux formes de l’unique rite romain ont chacune une place légitime dans la vie de l’Église, et l’on ne peut refuser l’une ou l’autre.

    Vous-même en tant qu’évêque avez une bonne expérience dans votre diocèse de la cohabitation des deux formes liturgiques : comment cela se passe-t-il ?

    (…) Il n’y a pas d’opposition ou de division à avoir dans la liturgie. Les rites modernes devraient être célébrés comme l’Église l’entend avec l’« ars celebrandi » demandé par Benoît XVI. Les rites anciens doivent être librement accessibles à ceux qui le désirent et célébrés avec les mêmes exigences. Nous rencontrons le Christ en personne dans les deux formes, c’est cela l’essentiel, ne l’oublions pas, c’est cela qui nous permet d’être fortifiés dans notre vie chrétienne et dans notre mission dans le monde !

    Tout l’article ici : Sacra Liturgia 2013

    Les interprétations suscitées par premiers gestes liturgiques du nouveau pape François n’apportent-elles pas un regain d’actualité à cette lancinante question, en perpétuel débat depuis la fin du concile Vatican II ?

  • Installation de l’évêque de Rome dans sa cathédrale: “noble simplification des rites” confirmée

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    Selon l’agence ZENIT.ORG

     Ce dimanche 7 avril, « dimanche de la miséricorde », dans l’octave de Pâques, le pape François présidera la célébration de l’Eucharistie à l’occasion de son installation sur la chaire romaine. Le rite se déroulera dans la « mère de toutes les Églises », la basilique Saint-Jean-du-Latran.

     La célébration de dimanche est le rite ancien de l’ « installation sur la chaire romaine » et non de la « prise de possession », parce qu’on ne prend possession de rien. Alors que les rites de la remise du pallium et de l’anneau du Pêcheur mettaient en évidence la dimension universelle du ministère du pape élu, celui de dimanche met en lumière la racine tout à fait ecclésiologique, plantée par la providence de Dieu dans l’Eglise de Rome, d’où part justement le ministère pétrinien. Il se déroule dans la basilique du Saint-Sauveur (plus connu comme Saint-Jean-du-Latran) parce que l’usage ancien en a fait l’Eglise « mère et tête » de toutes les Eglises de Rome et du monde entier.

    Dans un entretien accordé à Zenit, Mgr Luca Brandolini, vicaire capitulaire de Saint-Jean-du-Latran, déclarait ceci:

     “Le Pape est ce que tout évêque doit être, c’est-à-dire, pour reprendre les mots de saint Augustin, Pastor bonus in popolo, le bon pasteur au milieu de son peuple. Pour moi, c’est le premier devoir qu’un évêque ait à accomplir, sans rien enlever à la dimension théologique, doctrinale, qui font également partie de son ministère. Le pape a déjà montré qu’il était un « bon pasteur » en ce sens, avec une grande simplicité, mais aussi avec beaucoup de profondeur et une grande richesse de contenus.”

     Quant à une “simplification des rites”:

     “Nous sommes tout à fait dans la ligne de ce que dit la Constitution conciliaire sur la liturgie, Sacrosanctum conciliuum, c’est-à-dire une « noble simplicité ». Peut-être que, dans les derniers temps, on s’était un peu appesanti sur certains aspects du point de vue extérieur. Je suis donc convaincu que, à travers cette « simplification », le mystère célébré se dévoile et se rend présent de manière plus directe. L’aspect extérieur, en effet, risque d’attirer l’attention davantage sur la dimension esthétique que sur la dimension du mystère, qui nécessite au contraire du silence, un climat de prière et d’écoute essentiels dans l’expérience liturgique.”

    Tiens, à qui s’adressent exactement les critiques de ce Monseigneur ?