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liturgie - Page 154

  • Dimanche 22 septembre 2013 à 10 heures, en l’église du Saint-Sacrement à Liège : Solennité de la Saint-Lambert chantée en grégorien et en plain chant liégeois

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    FÊTE DE SAINT LAMBERT 

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    L'évêque Lambert fut assassiné un 17 septembre d'une année entre 696 et 705 que les historiens hésitent encore à fixer. Son martyre eut lieu à Liège dans la villa franque qu'il possédait sur le site de l'actuelle place Saint-Lambert.

    Un culte populaire du saint martyr 

    Le "dies natalis", la naissance au ciel, de saint Lambert se fête le 17 septembre de chaque année dans la cathédrale de Liège où sont conservées ses reliques.s'y développa. Il fut favorisé par la décision de son successeur, saint Hubert, d'y transférer sa dépouille mortelle qui, dans un premier temps, avait été ramenée au siège du diocèse alors fixé à Maastricht. La dévotion jamais démentie à la mémoire de notre Saint entraîna ensuite le déplacement à Liège de la résidence officielle des évêques: un acte véritablement fondateur pour l'avenir de la Cité et ce qui deviendra, plus tard, le Pays de Liège.

    La Solennité de la Fête est célébrée le dimanche qui suit. Elle sera chantée selon la forme extraordinaire du rite romain à l'église du Saint-Sacrement à Liège ce dimanche 22 septembre 2013 à 10 heures, en grégorien et en plain chant liégeois.

    DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 2013

     10 heures  

    A l'église du Saint-Sacrement

    Boulevard d'Avroy, 132 à Liège 

    Messe commémorative du martyre de saint Lambert

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    célébrée par l'abbé Jean Schoonbroodt,  chapelain au sanctuaire de Banneux et à l’église du S. Sacrement  

    avec le concours de la Schola grégorienne du Saint-Sacrement et à l' orgue: Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    Le programme des chants:

    Propre grégorien de la fête 

    Introït « Gaudeamus », graduel « Ecce sacerdos magnus », alleluia «  Ego sum pastor bonus », offertoire « Posuisti » et communion « Ego sum pastor bonus »:

    Ces chants du propre de la fête sont ceux de la messe de saint Lambert en usage à Liège au XXe siècle, à partir de la réforme de saint Pie X. Il démarque lui-même une partie de la messe, beaucoup plus ancienne cette fois, du deuxième dimanche après Pâques, le dimanche du Bon Pasteur. On sait que la représentation la plus précoce du Christ dans les catacombes était celle d’un berger ayant une brebis sur ses épaules, illustration en forme d’arcane de la parabole du bon berger : d’où sa présence dans la liturgie pascale. L’adaptation de cette liturgie aux évêques martyrs est obvie, puisqu’ils ont, comme le bon berger de l’Evangile, « donné leur vie pour leurs brebis ». C’est le cas du verset alléluiatique « Ego sum pastor bonus » (1er mode) et du verset de communion sur le même texte (IIe mode).D’autres textes chantés de la messe proviennent du répertoire destiné aux fêtes d’évêques, peut-être créés en partie pour la célébration de la fête de saint Martin de Tours. Ce serait le cas du graduel « Ecce sacerdos magnus » (Ve mode) et de l’offertoire « Posuisti » (VIIIe mode). L’introït est le très célèbres « Gaudeamus » (1er mode) attesté dès le haut moyen âge et qui a tant de fois servi de « teneur » aux compositions polyphoniques ; cette page, peut-être écrite primitivement pour la commémoration du martyre de sainte Agathe, se retrouve aux fêtes de la Toussaint et de Notre-Dame.

    (D’après la notice du musicologue Carl de Nys accompagnant le disque « Plain-chant pour le millénaire de Liège ») 

    Kyriale « Cunctipotens genitor Deus » (Xe siècle)

    Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei et Credo IV

    Plain-chant liégeois

    Séquence à saint Lambert "Christi nomine laetemur et Lamberto gratulemur"

    Cette prose ou séquence « Christi nomine laetemur » (Ve mode), qui se chante après l’alleluia, avant la lecture de l’Evangile, ne se trouve pas dans le répertoire : il s’agit plus que probablement, de l’adaptation d’un texte assez récent sur un schéma mélodique ancien en usage à Liège. 

    Hymne de la Principauté de Liège "Magna Vox", 

    La  Magna vox  fut considérée comme l’hymne « national » de la Principauté de Liège. Un des derniers maîtres de chapelle de la cathédrale Saint-Lambert, Jean-Noël Hamal (Liège 1709-1778) nous en a laissé une belle version polyphonique à six voix.  En fait, il s’agit de l’antienne ad Magnificat des premières Vêpres de l'office liégeois de saint Lambert . Sa version primitive, en plain-chant, a été composée par l’évêque Etienne de Liège ( ° c.850 + 920). C’est cette version que l’on peut lire et  écouter ici :

  • BXL, 22-27 septembre : Famille, deviens ce que tu es, avec Mgr Léonard et Mgr Anatrella

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    « L’avenir de l’humanité passe  par  la famille! Il est donc indispensable et urgent que tout homme de bonne volonté s’emploie de toutes ses forces à sauvegarder et à promouvoir les valeurs et les exigences de la famille. Je me sens poussé à demander à ce sujet un effort particulier aux fils de l’Eglise. Dans la foi, ils ont une pleine connaissance des merveilleux desseins de Dieu, ils ont donc une raison de plus de prendre à cœur la réalité de la famille, dans ce temps d’épreuve et de grâce qui est le nôtre. » (Familiaris Consortio)

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    « FAMILLE, DEVIENS CE QUE TU ES » (Jean-Paul II)

    EGLISE DES PÈRES CARMES

    45 Avenue de la Toison d’Or - Métro ligne 1 ou 6 : LOUISE

    Pout tout renseignement, contacter le 02 502 05 89

  • Enfin, la révision de la traduction du Pater

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    "La réforme de la réforme suit son cours. Je dirai même qu’elle avance !  A partir du 22 novembre, sera publiée une nouvelle traduction officielle de la Bible pour la liturgie francophone. Dans cette nouvelle traduction se trouve notamment une révision de la traduction du Pater, dont la très controversée sixième demande ne sera plus « Et ne nous soumets pas à la tentation » mais « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ».

    Les évêques français ont eu en leurs mains un volumineux document de travail, dont Monseigneur Hervé Giraud, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin, avait fait un résumé publié sur le site de son diocèse en juin 2011.

    L’histoire de la traduction erratique de cette formule est à retranscrire.

    Le 29 décembre 1965, le président la Conférence des Evêques de France, Mgr Maurice Feltin, archevêque de Paris, annonce l’adoption d’une nouvelle traduction. Le 4 janvier 1966, dans un communiqué commun avec les représentants des chrétiens orthodoxes et réformés, cette nouvelle traduction est annoncée comme étant commune aux trois confessions chrétiennes. Cette nouvelle traduction se rapproche beaucoup de la version utilisée jusqu’alors par les réformés et implique une modification importante de la sixième demande qui était formulée ainsi : « ne nous laisse pas succomber à la tentation ».

    En 1969, l’abbé Jean Carmignac publie sa thèse « Recherches sur le Notre Père », qui reste une référence majeure. Lors qu’il tente de s’opposer à certains points de la traduction du nouveau lectionnaire français, son analyse de la sixième demande du Pater sera la première à faire suspecter un caractère blasphématoire dans la traduction œcuménique de 1966. Les évêques français, plutôt que de céder à l’idée de l’abbé Carmignac, car cette idée a été reprise par le mouvement traditionaliste; se sont appuyés sur le travail de l’exégète Jean Delorme , qui cherchait un consensus, pour réconcilier tout le monde. « Ne nous laisse pas entrer en tentation. » n’est ni impératif (« ne nous introduis pas ») ni permissif («ne permets pas… »). Et cette formule laisse entière la possibilité de l’interprétation traditionnelle : « ne nous laissez pas succomber à la tentation. »

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  • Syrie : deux réactions de fidèles suite à la veillée de prière pour la paix qui s’est faite le samedi 7 septembre à Rome :

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    2215143065.jpg« En voyant le Pape François, hier soir, j’ai trouvé qu’il faisait un peu plus « pape » et peu moins « Bergoglio ». Les circonstances géo-politiques vont peut-être le forcer à entrer davantage dans son rôle et à laisser de côté ses tweets... »

    « Les prêtres et des laïcs qui ne voyaient en François que le « pape sympa » ont dû être un peu décontenancés ce samedi soir. Rassembler autant de monde Urbi et Orbi durant toute une soirée, où le Pape parle finalement peu et où on le voit prier simplement, avec des chants et des moments de prières qui étaient ce qu’ils étaient (le laïc qui a besoin d’un support pour prier le « Je vous salue Marie » face à l’assemblée...) mais soirée recueillie, sobre... Peut-être le moment le plus « liturgique » depuis qu'il est Pape : une harmonie où tout semblait normal, de la tenue du Pape à l’adoration relativement longue, les soutanes noires des cérémoniaires, la ferveur de l’assemblée, le déroulement des chants.

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  • François et François

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    Dans le journal « La Croix » du 3 septembre, Gregory Solari, le brillant directeur des éditions ad Solem, publie cette analyse à lire jusqu’au bout par ceux qui s’intéressent aux questions liturgiques envenimant la vie de l’Eglise depuis la réforme des rites consécutive au concile Vatican II :

    Ordine-dei-Francescani-dellImmacolata.pngEntre François et François, rien ne va plus. Entendez, entre le pape François et François d’Assise, ou plus exactement une branche de ses frères : les Franciscains de l’Immaculée. A la faveur du Motu proprio de 2007 rendant sa visibilité à la forme extraordinaire du rite latin, les Franciscains de l’Immaculée ont adopté la liturgie tridentine en raison de son caractère contemplatif. Si l’on en croit les récents événements, ce choix n’a pas fait l’unanimité dans la communauté. Certains frères ont fait appel à la Congrégation pour les religieux, invoquant notamment le problème que l’adoption des livres liturgiques ante-conciliaires posait par rapport à «l’unité ecclésiale» de la communauté. Résultat : depuis le 11 août 2013, à la suite de la décision prise par la Congrégation des religieux, les Franciscains de l’Immaculée doivent célébrer ordinairement dans la forme ordinaire (Missel de Paul VI), et extraordinairement dans la forme extraordinaire.

    Résurrection liturgique

    La chose mérite attention pour deux raisons. La première est que la décision de la Congrégation a très probablement été approuvée par le pape François. Elle donne la tonalité de la position du Saint Père par rapport à la question de la forme extraordinaire, et d’une manière plus générale, par rapport à la liturgie. La seconde est qu’elle pourrait donner à croire que cette décision entre en collision avec sinon la lettre du moins l’esprit du Motu proprio de Benoît XVI.

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  • Roberto de Mattei : « Sint ut sunt aut non sint »…

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    Lu sur le site « Riposte Catholique » (extraits) :

    En relation avec la douloureuse question des Franciscains de l’Immaculée (voir ici : Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ?), le professeur Robert de Mattei va faire paraître dans la prochaine livraison de l’édition en français du mensuel Correspondance Européenne (10 septembre), un remarquable texte de controverse. Très hardi et très intéressant… Nous avons obtenu de l’éditeur, que nous remercions, la permission de le reproduire ici en avant-première… Bonne lecture ! À noter que la traduction en français de l’ouvrage fondamental du professeur de Mattei,Vatican II. Une histoire à écrire, vient de paraître aux Éditions Muller. Une formidable contribution d’un grand historien de l’Église à notre compréhension du dernier en date des conciles œcuméniques (…) :

    « Un pape franciscain, Clément XIV, supprima les Jésuites en 1773. Le Pape jésuite François sera-t-il celui qui supprimera ou, pire encore, “réformera”, un Institut franciscain en 2013 ? Les Franciscains de l’Immaculée n’ont pas le passé glorieux des Jésuites mais leur cas présente quelque analogie avec celui de la Compagnie de saint Ignace et représente surtout une expression symptomatique de la profonde crise dans laquelle se débat aujourd’hui l’Église catholique... 

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  • Bois-Seigneur-Isaac (Ophain) : le monastère Saint-Charbel vous invite à son jubilé

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    Les moines libanais maronites ont la joie de vous inviter, à l’occasion de l’ouverture de l’année jubilaire de la Grande Procession à Bois-Seigneur-Isaac (1414 – 2014), à participer à cette grande fête eucharistique,

    le dimanche 15 septembre 2013.

    La messe d’ouverture de notre jubilé, sera présidée par son Excellence Mgr. Jean-Luc HUDSYN à 10h30 et suivie de la procession dans les rues de Bois-Seigneur-Isaac

    Nous avons la joie de vous inviter à participer à la fête de St Charbel 2013

    Du 1 oct  jusqu’au  9 oct à 17h30: Neuvaine à St. Charbel

    • Mardi 1 octobre 

    - 18h00: Messe

    - 20h00: Film sur St. Charbel (le grand miracle)

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  • Quand Benoît XVI inspire la NASA

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    pia08014-AEB1-full-reduced1.jpgLu sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    Le latin serait-il la langue de l'année ? Début 2013, le désormais pape émérite Benoît XVI lançait un compte Twitter en latin, depuis repris par son successeur François et fort d'un large succès. Puis en février, c'est dans cette langue que Benoît XVI a choisi d'annoncer sa renonciation, réservant ainsi le scoop de cette annonce aux seuls journalistes dotés d'une solide culture antique. Et voilà que la NASA décide de lui emboiter le pas en lançant à son tour une version latine (on devrait d'ailleurs plutôt parler de thème) de son projet HiRISE (pour High Resolution Imaging Science Experiment – soit Expérience d'images scientifiques en haute résolution).

    HiRISE photographie la planète Mars depuis la sonde spatiale Mars Reconnaissance Orbiter. Les clichés sont proposés sur internet depuis 2006 en dix langues, parmi lesquelles l'anglais, le russe ou même l'hébreux et l'islandais. Le projet s'est donc enrichi depuis hier d'un Tumblr en latin, ainsi qu'un compte Twitter, dont le tout premier message était sobrement : « Salve ! » (« Bonjour »).

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  • Liturgie : l'aube d'une ère nouvelle ?

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    De l'Homme Nouveau (Loïc Merian)

    Cela aurait été sans doute impensable il y a dix ou quinze ans. Entendre des cardinaux, des évêques, des orateurs prêtres ou laïcs, communier dans une même vision sacrée de la liturgie, mettant sur un pied d'égalité l'ancien et le nouveau rite, sur fond de magnifiques célébrations dans l'une comme dans l'autre forme. C'est pourtant ce qui s'est produit à Rome du 25 au 28 juin dernier, dans le cadre de l'Université pontificale de la Sainte-Croix. Durant quatre jours, le colloque Sacra Liturgia, lancé à l'initiative de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon a réuni plus de 300 participants de 35 nations « afin d'étudier, promouvoir et renouveler la formation liturgique, l'esprit, et le sens de la célébration dans ses fondements pour la mission de l'Église, en particulier à la lumière de l'enseignement et de l'exemple de Sa Sainteté, le pape Benoît XVI ». La présence de quatre cardinaux, dont le préfet de la Congrégation pour le Culte divin la Discipline des sacrements, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, de plusieurs évêques, de nombreux professeurs, d'étudiants des universités pontificales a confirmé si besoin était le caractère très officiel de ce rassemblement.

    Une œuvre de paix

    Ce fut comme une mise en œuvre concrète de la pensée profonde de Benoît XVI, sans polémique, avec une grande liberté de ton et surtout une grande harmonie. Quatre jours durant on a pu croire enfin réconciliés des mondes qui semblaient s'ignorer depuis des décennies quand il était inconvenant d'apprécier les richesses de l'ancien rite, ou de déplorer la pauvreté des célébrations contemporaines, quand il était quasi impossible de célébrer le nouveau rite avec faste et sacré, que le chant grégorien était quasi interdit dans les paroisses. On a pu entendre des discours que l'on croyait exclusivement réservés au milieu traditionaliste car on ne les entendait quasiment plus ailleurs, on a pu voir des célébrations selon la forme ordinaire, Ad orientem, auxquelles étaient apportés le même soin et le même sens du sacré que les célébrations en forme extraordinaire. On a pu écouter des évêques dire qu'ils étaient les premiers responsables et garants de la qualité des célébrations liturgiques dans leur diocèse. Et surtout on a pu constater qu'à aucun moment l'attachement des uns ou des autres à l'une ou l'autre des formes du rite romain n'a été un motif de polémique, de division et qu'au contraire l'enrichissement mutuel souhaité par Benoît XVI pouvait nourrir une unité profonde, basée sur l'authentique esprit de la liturgie qui nous la fait considérer comme un don de l'Église et non un « matériau qui se gère » pour reprendre l'expression du franc-maçon Pierre Simon à propos de la vie. Il n'y eut aucun débat sur la responsabilité des uns ou des autres, ni aucune sommation de se positionner pour ou contre le Concile. 

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  • Baptême : l'Eglise de Dieu t'accueille avec une grande joie

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    Telle est la formule qui devrait être utilisée lors du baptême et non plus "la communauté chrétienne t'accueille avec une grande joie".

    Sandro Magister analyse la portée de ce changement voulu par le pape Benoît XVI : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350579?fr=y

  • Et saint Joseph, l'avez-vous entendu mentionné dans la Prière eucharistique ?

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    Une amie nous écrit :

    Il y a quelques mois environ le pape a donné la consigne que l’on mentionne saint Joseph dans toutes les prières Eucharistiques :

    http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20130501_san-giuseppe_fr.html

    Pourtant, la plupart du temps je ne l’entends pas nommer aux messes dominicales.. et vous quelle est votre expérience ?

    Parfois je me dis que je devrais interpeller le prêtre là-dessus … (au risque d’être vue comme une "vaticaniste conservatrice").

  • Pie X et la communion des petits (21 août)

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    Sans titre.pngDu Livre des Merveilles (Fleurus-Mame, 1999), pp. 1019-1022

    Pie X et la communion fréquente

    « Laissez venir à moi les petits enfants »

    AU TINTEMENT ARGENTIN DE LA CLOCHE, LES FIDÈLES SE LÈVENT, et l'organiste se met en devoir d'accompagner d'une grande variation la procession qui sort de la sacristie.

    Le thuriféraire marche en tête, entouré d’un nuage parfumé qui se dégage de son encensoir. Puis vient un clerc dont un rochet immaculé recouvre la soutane. Il porte gravement la grande croix, élevant celle-ci très haut au-dessus de l'assemblée, qui la suit du regard tandis qu'elle descend la le déambulatoire et commence à remonter l'allée centrale. Dix enfants de chœur avancent derrière elle deux par deux, des plus petits aux plus grands, vêtus de robes rouges et de surplis. Les communiants leur emboîtent le pas, tout timides dans leur tenue éclatante de blancheur, les mains jointes et le regard baissé. Les fillettes, qui précèdent les garçons, portent sur la tête de fines couronnes de pétales roses, et leurs nattes brunes ou blondes sont recouvertes d'un voile blanc. Les parents émus, parés de leurs plus beaux habits du dimanche, regardent s'avancer dans la nef ces enfants qui vont recevoir le Corps du Christ pour la première fois. Le curé ferme la marche, et sa lourde chasuble richement ornée semble briller de mille feux à la lueur des cierges qui éclairent l'église.

    Une profonde génuflexion, une dernière série d'accords par lesquels l'organiste semble vouloir faire trembler les piliers du sanctuaire, et la procession se disperse en bon ordre. Les communiants rejoignent les premiers rangs qui leur sont réservés, tandis qu'officiant et acolytes pénètrent dans le chœur. La messe commence. Les enfants écoutent de toutes leurs oreilles les oraisons et les lectures qui se succèdent. Ils se disposent ensuite, pour la première fois de leur vie sans doute, à ne perdre aucune des paroles du sermon, car ils se doutent bien que le curé, monté en chaire, va parler tout spécialement pour eux.

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