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liturgie - Page 171

  • Le nouvel évêque de Lourdes répond à l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

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    Mgr Nicolas Brouwet a été nommé évêque de Tarbes-et-Lourdes le 11 février en la fête de Notre-Dame de Lourdes. Il sera installé le 25 mars, jour de l’Annonciation. Premières réactions de l’actuel évêque auxiliaire de Nanterre publiées dans « Famille chrétienne », sous la signature de Sophie le Pivain :

    « Dans quel état d’esprit avez-vous accueilli la nouvelle de votre nomination ?

    Je l’ai accueillie à la fois dans la confiance et dans la joie. Dans la confiance, parce que c’est la foi qui me fait dire « oui », et parce que le Seigneur m’accompagne. Enfin, je suis dans la joie d’avoir un tel ministère et de rejoindre Lourdes, que j’aime particulièrement.

     Quel est votre lien avec le sanctuaire ?

    J’y suis souvent allé en pèlerinage quand j’étais jeune, avec mes grands-parents, ma sœur. Ma foi a beaucoup grandi là-bas. C’est à Lourdes que j’ai découvert le mystère de l’Église, qui s’accomplit dans la liturgie et le service des malades. Dans les processions du Saint Sacrement à Lourdes, le Christ est au cœur, mais les malades sont au premier rang : on y découvre une Église vivante, décomplexée, dans son universalité et sa catholicité. Les pèlerins de Lourdes portent de gros fardeaux, et je ne parle pas que des maladies physiques, mais ils montrent une foi qui apparaît sans fard, dans toute son authenticité. Lourdes est un lieu propice pour vivre sa foi sans se cacher.

     Vous avez manifesté une certaine proximité avec la sensibilité traditionnelle. Comment concevez-vous votre rôle d’évêque dans un sanctuaire où passent des pèlerins de tous horizons ?

    Avec 6 millions de visiteurs par an, s’il se passe quelque chose à Lourdes, c’est bien la communion. En tant qu’évêque, je suis acteur de la communion dans l’Église, et mes goûts personnels sont tout à fait secondaires. Par exemple, mon prédécesseur ouvrait chaque année le sanctuaire à la Fraternité Saint-Pie-X pour son pèlerinage, je continuerai. De même pour tous les catholiques : j’aimerais que chaque catholique, d’où qu’il vienne et quelle que soit sa sensibilité, se sente chez soi dans le sanctuaire, et je m’y emploierai.

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  • Les évêques flamands à l’écoute des « chrétiens de la base »

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     Selon l’agence Apic,  les initiateurs d’un Manifeste en vue d’une réforme de l’Eglise "Des croyants prennent la parole" (Gelovigen nemen het woord) ont été reçus au palais archiépiscopal de Malines, jeudi après-midi 9 février 2012, par les évêques flamands, en marge de l’assemblée mensuelle de la Conférence épiscopale de Belgique.

     Extraits :

     «  Ce Manifeste, qui prône des "réformes indispensables" pour que l’Eglise catholique sorte de son marasme, a réuni plus de 8.200 signatures, dont pratiquement un prêtre ou un responsable de paroisse sur dix, d’après l’édition de cette semaine de l’hebdomadaire chrétien flamand "Tertio". Parmi ces demandes: la communion pour les divorcés remariés, l’ordination d´hommes et de femmes mariés et l’accès des laïcs à la prédication. Le Père Johan Dekimpe, un prêtre de Courtrai âgé de 69 ans, est l´initiateur de cette démarche, qui s’inspire de pétitions de ce genre lancées en Autriche, en Allemagne et en Suisse.(…).Dans leur communiqué, les évêques flamands disent avoir "pris attentivement connaissance du Manifeste". Le désir de changement qui émane de ce texte ne les laisse pas insensibles. "Nous sommes, nous aussi, à la recherche de renouvellement et d’une plus grande authenticité, fidèles aux Ecritures et à la Tradition de l’Eglise" (…).

     L’agence note qu’outre de très nombreux prêtres et religieux une série de personnalités publiques ont aussi adhéré à ce Manifeste. Elle cite «  le ministre Geert Bourgeois, du parti nationaliste flamand "Nieuw-Vlaamse Alliantie" (N-VA), le gouverneur de Flandre-Occidentale Paul Breyne, et d’autres élus du CD&V à côté de professeurs d’université – dont le recteur émérite de l´Université catholique de Louvain Roger Dillemans - et de "simples" catholiques. Voir ici : Les évêques rencontrent les initiateurs de "Des croyants prennent la parole"   

     Ce memorandum est un avatar local des thèses néo-protestantes qui agitent surtout les esprits « conciliaires » des pays germaniques (Allemagne, Autriche ). Qu’un prêtre flamand sur dix y adhère illustre l’état de la dérive du clergé. Les évêques sont-ils à exclure de ce comptage ? Pour l’antithèse, relire la lettre ouverte publiée par le « Rooms-Katholiek lekenforum » que nous avons reproduite ici : Le "Forum Laïc Catholique Romain" s'adresse aux évêques de Belgique. Tiens, cette base-là a-t-elle aussi été reçue par les évêques flamand, à l’issue de l’assemblée de la Conférence épiscopale ?

  • Ennuyeuse, la messe ?

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    FIC65644HAB40.jpgVoici un livre pour redécouvrir la messe :

    Aimer la messe, Didier van Havre, 16,00 €, 2011, Artège, 216 pages.

    Présentation de l'éditeur

    Le secret de l'Eucharistie est de découvrir la proximité vertigineuse de Jésus Christ, lui qui est présent dans le prêtre, dans l'assemblée, dans la lecture de la Parole de Dieu et sous les espèces du pain et du vin ! Pour entrer dans ce mystère, il faut pouvoir répondre ainsi à une série de questions fondamentales : Pourquoi la messe ? Que signifient les différents gestes et prières liturgiques ? Quelles sont les attitudes que nous devons adopter, aux différents moments de la messe ? Comment vivre les différents temps liturgiques ? Cet ouvrage propose un accompagnement pour chaque étape de la messe. Une première partie rappelle l'enseignement de l'Église sur le mystère qui se déroule. La deuxième partie explique la signification de chaque geste, de chaque prière, en faisant le lien avec la vie de Jésus et avec les grands événements de l'histoire sainte et se termine par un guide spirituel pour progresser dans l'intimité avec le Christ. L'auteur fait appel à un grand nombre de textes des Écritures, du Missel romain, du Catéchisme de l'Église catholique et de son Abrégé, des enseignements du Concile Vatican II et des principaux documents de Jean-Paul II et de Benoît XVI sur l'Eucharistie. Ce livre est un outil pratique et précieux pour aimer la messe. Né à Anvers en 1941, Didier van Havre a obtenu successivement une licence en sciences politiques et sociales, une licence en sciences économiques, un doctorat en urbanisme et aménagement du territoire et un doctorat en théologie. Ordonné prêtre par le Pape Jean-Paul II à Rome en 1984, il a exercé son ministère pastoral à Bruxelles et à Anvers. Il est actuellement aumônier du Centre Culturel Groenendael et vicaire à la paroisse Notre-Dame au Sablon à Bruxelles.
  • Qui est Monseigneur Schneider ?

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    bishop_athanasius_schneider-ab78a.jpg Le site de« L’Homme Nouveau »  signale que dans le dernier numéro de son journal bimensuel, qui vient de paraître,  il publie en exclusivité le texte intégral d'une communication faite par l'évêque missionnaire Mgr Athanasius Schneider sur le thème "Nouvelle évangélisation et liturgie» au mois de janvier dernier, dans le cadre du symposium Reunicatho.

    Nous en avions rendu compte ici :  Les 5 plaies de la liturgie, obstacles à la nouvelle évangélisation  Dans ce texte d'une grande force, le prélat  lance un vibrant appel à un renouveau dans le sillage de Benoît XVI. Un numéro exceptionnel à commander auprès des bureaux du journal "L'Homme Nouveau" (10, rue Rosenwald, 75015 Paris, tél. : 01 53 68 99 77) ou en version numérique ici : Journal n°1511 du 11-02-2012

     Mais qui est Mgr Schneider ? Voici le portrait qu’en donne notre confrère parisien (Extraits) : «  Pour le célèbre vaticaniste Sandro Magister, Mgr Athanasius Schneider est avec le cardinal Ranjith (cf. notre entretien dans L'H.N. n° 1500) le meilleur élève de Benoît XVI. Un élève qui l'est non seulement par les idées qu'il défend, mais aussi par le style qu'il affiche. Loin d'être un prélat médiatique, c'est un homme doux et bon, qui respire une foi profonde et tranquille. Il est né le 7 avril 1961 au sein d'une famille allemande (mais originaire d'Alsace) déportée par Staline et dont un des grands-pères fut fusillé en 1936 parce qu'il était considéré comme « koulak » (riche paysan propriétaire, en Russie). En 1973, sa famille a pu partir pour l'Allemagne où le jeune garçon qui ne parlait que russe a dû se mettre à l'allemand et suivre le cycle scolaire auprès d'institutions religieuses. Il est entré par la suite dans la Congrégation des Chanoines réguliers de la Sainte-Croix et il a été ordonné prêtre le 25 mars 1990. Lors de la préparation de son doctorat en théologie patristique à Rome, le futur Mgr Schneider a rencontré un prêtre du Kazakhstan qui l’a invité à venir enseigner dans le premier séminaire de ce pays. Finalement, l’archevêque de Karaganda, Mgr Jan Pawel Lenga, lui a demandé de rester dans ce pays pour l’aider à la reconstruction de l’Église. D’abord directeur spirituel du séminaire, Athanasius Schneider est devenu chancelier de la curie épiscopale de Karaganda, rédacteur en chef du journal catholique en langue russe Credo. Il a également fondé trois paroisses, avant d’être ordonné évêque à Rome le 2 juin 2006. (…) Évêque missionnaire dans un pays où les catholiques sont en minorité, profondément charitable et attaché au bien des personnes, Mgr Schneider est aussi un homme de convictions, lesquelles sont enracinées dans une vraie vie de prière et dans une formation théologique de premier ordre. Lors de la rencontre de Reunicatho, en janvier dernier, dans une salle paroissiale de l’église Notre-Dame de Grâce à Paris, il a fait un véritable tabac, notamment auprès du jeune clergé diocésain, par ses propos fermes prononcés avec une grande douceur. »  

     Référence :  Mgr Schneider : un missionnaire à la parole libre

     « L’Homme Nouveau » signale aussi que Mgr Schneider est l’auteur d’un petit livre intitulé : Dominus est – Pour comprendre le rite de communion pratiqué par Benoît XVI (Tempora, 2008) (…).. Selon Sandro Magister, « Quand Benoît XVI a lu le manuscrit de Mgr Schneider, en 2008, il a tout de suite ordonné aux éditions du Vatican (Libreria Editrice Vaticana) de le publier. ». Le compte rendu que nous  avions fait de ce livre sur Belgicatho, ici :  La communion « dans la main », une fausse restauration liturgique ? avait suscité des commentaires abondants et contrastés.

  • Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

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    Jour liturgique : Temps ordinaire - 5e Semaine: Mercredi

    Texte de l'Évangile (Mc 7,14-23): Il appela de nouveau la foule et lui dit: «Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur».

    Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l'interrogeaient sur cette parole énigmatique. Alors il leur dit: «Ainsi, vous aussi, vous êtes incapables de comprendre? Ne voyez-vous pas que tout ce qui entre dans l'homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, pour être éliminé?». C'est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. Il leur dit encore: «Ce qui sort de l'homme, c'est cela qui le rend impur. Car c'est du dedans, du coeur de l'homme, que sortent les pensées perverses: inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l'homme impur».

     Commentaire: Abbé Norbert ESTARRIOL i Seseras (Lleida, Espagne)

    «Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur» :

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  • L'espace sacré dans le christianisme

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    Philippe_Maxence_Guide_des_ecoles_catholiques_pas_comme_les_autres.jpgPrésentation de ce livre sur le site de l'Homme Nouveau :

    La fin du vingtième siècle a été marquée par une contestation du sacré et une transformation de l’aménagement des églises. Si on assiste ces dernières années à un retour du sacré, une question subsiste : en quoi le sacré peut-il être chrétien ? Et comment envisager un espace sacré ?

    En puisant dans les ressources de la géographie confrontée aux religions et aux rites, Marc Levatois montre que le sacré chrétien est un sacré relatif, subordonné à la sainteté. Chemin vers Dieu, il ne renferme pas Dieu sur lui, à la manière des sanctuaires païens. Il est au service des personnes, seules appelées à la sainteté, dans l’Église, elle-même Corps du Christ. Cette conception fonde l'espace sacré dans le christianisme occidental, traditionnellement orienté et délimité. Enrichi par le symbolisme d'inspiration biblique et les rites de l’Église, il a une histoire complexe. Présent dès les premiers siècles de l’Église, il s'affirme au Moyen Age avant d'être remis en cause à partir de la Renaissance et surtout de la Réforme. Sa redécouverte ouvre de nouveaux champs de réflexion.

    Né en 1959, ancien élève de l’École normale supérieure, Marc Levatois est agrégé et docteur en géographie et enseigne en classes préparatoires littéraires. Il est l'auteur d'un premier livre remarqué, La messe à l'envers

    Pour le commander : hommenouveau.fr

  • L’esprit de la musique selon Benoît XVI

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    n70535505768_1444349_6473699.jpgIl s’agit d’un volume de 220 pages, paru chez Artège (22 €) une maison d'édition créée au début de l'année 2010 et consacrée à la spiritualité, l’histoire, la géopolitique ou encore aux débats de société ainsi qu’aux témoignages marquants. (Adresse :  11, rue du Bastion Saint-François - F-66000 Perpignan).

    Sur le site de la paroisse Saint-Jean-de-Malte à Aix-en-Provence, l'un des responsables de la paroisse, le Fr. Daniel Bourgeois, consacre un long commentaire à ce livre. Extraits: 

     « (…) C’est un certain abbé Eric Iborra, [ndlr : vicaire parisien bien connu des fidèles de l’église Saint-Eugène-Sainte Cécile et même des Liégeois du Saint-Sacrement où il est venu récemment donner une conférence sur la pensée de Benoît XVI] qui a réuni un très intéressant corpus de textes de Joseph Ratzinger (…) publiés sur la musique. Je suis littéralement tombé en arrêt parce que je crois que Joseph Ratzinger cache bien son jeu : il parle très franchement, mais ce qui surprend dans la lecture de ce livre, c’est la somme incroyable de connaissances musicologiques dont témoigne cet homme. Il cite tout le monde, depuis Haydn en passant par Bach, Hindemith, les grands critiques modernes, les spécialistes de musique pop et de musique rock, sans oublier les professeurs allemands de liturgie. Il a tout lu ! (…)

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  • Messes traditionnelles à Malmedy à partir du 26 février 2012

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    3348_19856_0_fr.jpgSuite à la décision prise par l’évêque de Liège, une messe dominicale traditionnelle (missel de 1962) aura désormais lieu tous les mois à l’église des Capucins, Ruelle des Capucins à Malmedy.

    La première messe sera célébrée le dimanche 26 février prochain à 18 heures par M. l’abbé Claude Germeau. L’abbé Germeau dirige le Foyer d’Herstal, une maison qui a accueilli depuis de nombreuses années des centaines de jeunes de la rue, dans l’esprit des petits frères de Charles de Foucauld centré sur l’adoration eucharistique.

    Le plain-chant de la messe du 26 février sera celui du propre de la messe du premier dimanche de carême et c’est la « missa brevis »  à trois voix égales de  Claudio Casciolini (Rome, 1697-1760) qui sera interprétée pour les pièces de l’ordinaire (Kyrie, Sanctus, Agnus Dei).

    Voici le calendrier complet des célébrations pour 2012, établi en concertation avec le Curé-Doyen de Malmedy :26 février, 1er dimanche du carême ; 18 mars, 4e dimanche de carême (« Laetare ») ; 22 avril, 2e dimanche après Pâques (« bon Pasteur ») ; 20 mai, dimanche après l’Ascension ; 17 juin, 3e dimanche après la Pentecôte ; 22 juillet, 8e dimanche après la Pentecôte ; 19 août, 12e dimanche après la Pentecôte ; 23 septembre, solennité de saint Lambert, patron du diocèse ; 21 octobre, 21e dimanche après la Pentecôte ; 18 novembre, 25e dimanche après la Pentecôte ; 9 décembre, 2e dimanche de l’avent.

     Toutes ces messes seront célébrées à 18 heures, à la Chapelle des Capucins. Pour plus de renseignements, tél. 080.33.74.85 (L. Aussems) ou 080/39.81.28 (P. Lambert).

  • La Chandeleur

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    present.jpgSens des cérémonies de ce jour d'après Missel.free

    (ci contre : la Présentation par Fra Angelico - Florence - San Marco)

    "Les diverses cérémonies que l'Eglise accomplit au jour de la Présentation du Seigneur au Temple sont comme un commentaire vivant de l'évangile lu à la messe ; les liturgistes du Moyen-Age en ont tiré des leçons édifiantes et salutaires. Pour Yves de Chartres, la cire des cierges signifie et représente la chair virginale de Jésus qui n'a point altéré, ni par sa conception ni par sa naissance, l'intégrité de Marie ; la flamme des cierges symbolise le Christ, lumière qui est venue illuminer nos ténèbres. Durand de Mende dit que « nous portons des cierges allumés en procession pour faire écho à la parole de Siméon qui salue en Jésus la lumière du monde, pour signifier l'humanité et la divinité du Christ, pour proclamer la pureté inaltérable de Marie, pour imiter les vierges sages qui accompagnent le céleste époux jusqu'au temple de la gloire. » Invocations au Père des lumières et à Jésus-Christ, lumière du monde, les prières de la bénédiction des cierges rappellent les touchantes circonstances des mystères de ce jour. L'usage de ces cierges bénits devra, selon les intentions de l'Eglise, procurer aux fidèles la santé de l'âme et du corps, les délivrer des ténèbres de l'erreur et du vice, leur montrer ce qui est agréable à Dieu et leur mériter l'entrée dans le séjour de l'éternelle lumière."

  • Encore le Vatican et les liturgies néo-catéchuménales : oui, non, mais ?

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    Le site Chiesa du « vaticaniste » Sandro Magister tente à son tour d’expliquer au commun des mortels. Extraits:

    "CITÉ DU VATICAN, le 23 janvier 2012 – Avant l’audience qui lui a été accordée par Benoît XVI il y a trois jours, le bruit courait, au Chemin néocatéchuménal, qu’à cette occasion, les “liturgies” du mouvement ecclésial fondé par Francisco "Kiko" Argüello et Carmen Hernández allaient être définitivement approuvées.

    Ces rumeurs allaient jusqu’à affirmer que le document de validation était prêt.

    En réalité, cette mesure n’était absolument pas à l’ordre du jour au Vatican, comme on a pu s’en rendre compte au cours de l’audience que le pape a accordée au Chemin le 20 janvier. En effet, un décret du conseil pontifical pour les laïcs a été lu au début de cette audience. Avec "l’avis favorable de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements", il concède simplement "l’approbation des célébrations figurant dans le Directoire catéchétique du Chemin néocatéchuménal qui ne sont pas encore, en raison de leur nature, régies par les livres liturgiques de l’Église".

    Plus clairement, le pape a réaffirmé dans son discours que, dans le décret en question, seules "sont l’objet de l’approbation les célébrations" présentes dans le Directoire catéchétique qui "ne sont pas strictement liturgiques".

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  • Célébration de la messe : non, Rome n’a pas accordé de dérogation au Chemin néo-catéchuménal

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    L’association « Pro Liturgia » attire notre attention sur l’information erronée qui circule et selon laquelle le pape aurait consenti aux « particularités » du mouvement néo-catéchuménal dans la célébration de la messe et, de fait, dans le communiqué de Vatican Information Service (V. I. S.) que nous avons publiée ici La  liturgie latine s’est-elle « enrichie » aujourd’hui d’un nouveau rite ? il fallait lire avec plus de soin : le Conseil pontifical pour les laïcs, avec l’avis favorable de la Congrégation pour le culte divin et les sacrements approuve les célébrations du Directoire catéchetique de ce mouvement  « non encore fixées par les livres liturgiques de l’Eglise » Ce qui exclut donc certainement la célébration de la messe.

     Voici le commentaire que publie utilement à ce sujet le site « Pro Liturgia »

     20/1/12 : Chemin néocatéchuménal : un nouveau rappel à l'ordre ?
    « Le Pape Benoît XVI a appelé les membres du Chemin Néocatéchuménal à une plus grande obéissance à l’égard des évêques diocésains et à une meilleure insertion dans la vie ecclésiale locale.
    Lors d’une rencontre avec 7 000 membres de ce mouvement au Vatican, le Pape a déclaré que l’unité au sein de l’Eglise, et les rapports harmonieux entre ses membres étaient un témoignage capital en faveur du message chrétien. Le Chemin Néocatéchuménal devra constamment veiller à rester en communion avec le Saint Siège et l’Ordinaire du lieu. Ses membres ne devront pas se mettre en marge de la paroisse qui les accueille pour mener une vie à part.Le Pape autorise le néocatéchuménat à célébrer la messe dominicale dès le samedi soir, et en petits groupes ; ceci pour attirer des personnes qui se sont éloignées de l’Eglise, ou d’autres qui ne seraient pas encore suffisamment formées aux richesses de la vie sacramentelle. La célébration de l’Eucharistie, sommet de la vie chrétienne, devra pourtant, par principe, rester ouverte à tous les fidèles. Même au cours des parcours de formation organisés par ce mouvement, il n’y aura pas lieu de se mettre à part de la communauté paroissiale. Les célébrations devront suivre la « forme ordinaire » de la liturgie.Parallèlement, le Pape a reconnu la contribution des membres du Néocatéchuménat au renouveau de la foi chrétienne. En suivant le Christ, ils font éclater l’individualisme et l’égoïsme qui imprègne la société actuelle.
    Benoît XVI a ensuite précisé qu’avec cette approbation des célébrations telles qu’elles sont prévues par le « Directoire catéchétique du Chemin Néocatéchuménal » l’Eglise entendait accompagner le Mouvement avec intérêt et esprit de discernement. L’Eglise reconnait la grande valeur du Néocatéchuménat, mais reste attentive à son enracinement dans l’Eglise universelle. Par le décret publié ce vendredi par le Conseil Pontifical pour les laïcs, certaines « célébrations » ont été autorisées qui, bien que non strictement liturgiques, représentent un chemin pour la croissance de la Foi. »Décidément, Benoît XVI est très habile ; il poursuit la "réforme de la réforme" liturgique en faisant rentrer le Chemin NC dans le rang. Sera-t-il suivi ?(On notera en passant que l'agence Zenit donne une information erronée visant à faire croire que le Pape a approuvé les célébrations liturgiques du Chemin NC.)  Chemin néocatéchuménal : un nouveau rappel à l'ordre ?

     

     

  • La liturgie latine s’est-elle « enrichie » aujourd’hui d’un nouveau rite?

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    CITE DU VATICAN, 20 JAN 2012 (VIS). Le Conseil pontifical pour les laïcs a rendu public le décret du 8 janvier approuvant les célébrations contenues dans le directoire catéchistique du Chemin néocatéchuménal. En voici la substance: Par son décret du 11 mai 2008, ce Conseil "a définitivement approuvé les statuts du Chemin néocatéchuménal. Puis, après consultation de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il a autorisé par décret du 26 décembre 2010 la publication du directoire catéchistique" du mouvement. "Par conséquent, vus les articles 131 et 133,1 - 2 de la Constitution apostolique Pastor Bonus relative à la Curie Romaine, et avec l'avis favorable de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, ce même Conseil approuve les célébrations du Directoire non encore fixées par les livres liturgiques de l'Eglise".