Mgr Nicolas Brouwet a été nommé évêque de Tarbes-et-Lourdes le 11 février en la fête de Notre-Dame de Lourdes. Il sera installé le 25 mars, jour de l’Annonciation. Premières réactions de l’actuel évêque auxiliaire de Nanterre publiées dans « Famille chrétienne », sous la signature de Sophie le Pivain :
« Dans quel état d’esprit avez-vous accueilli la nouvelle de votre nomination ?
Je l’ai accueillie à la fois dans la confiance et dans la joie. Dans la confiance, parce que c’est la foi qui me fait dire « oui », et parce que le Seigneur m’accompagne. Enfin, je suis dans la joie d’avoir un tel ministère et de rejoindre Lourdes, que j’aime particulièrement.
Quel est votre lien avec le sanctuaire ?
J’y suis souvent allé en pèlerinage quand j’étais jeune, avec mes grands-parents, ma sœur. Ma foi a beaucoup grandi là-bas. C’est à Lourdes que j’ai découvert le mystère de l’Église, qui s’accomplit dans la liturgie et le service des malades. Dans les processions du Saint Sacrement à Lourdes, le Christ est au cœur, mais les malades sont au premier rang : on y découvre une Église vivante, décomplexée, dans son universalité et sa catholicité. Les pèlerins de Lourdes portent de gros fardeaux, et je ne parle pas que des maladies physiques, mais ils montrent une foi qui apparaît sans fard, dans toute son authenticité. Lourdes est un lieu propice pour vivre sa foi sans se cacher.
Vous avez manifesté une certaine proximité avec la sensibilité traditionnelle. Comment concevez-vous votre rôle d’évêque dans un sanctuaire où passent des pèlerins de tous horizons ?
Avec 6 millions de visiteurs par an, s’il se passe quelque chose à Lourdes, c’est bien la communion. En tant qu’évêque, je suis acteur de la communion dans l’Église, et mes goûts personnels sont tout à fait secondaires. Par exemple, mon prédécesseur ouvrait chaque année le sanctuaire à la Fraternité Saint-Pie-X pour son pèlerinage, je continuerai. De même pour tous les catholiques : j’aimerais que chaque catholique, d’où qu’il vienne et quelle que soit sa sensibilité, se sente chez soi dans le sanctuaire, et je m’y emploierai.
Voici un livre pour redécouvrir la messe :

Il s’agit d’un volume de 220 pages, paru chez Artège (22 €) une maison d'édition créée au début de l'année 2010 et consacrée à la spiritualité, l’histoire, la géopolitique ou encore aux débats de société ainsi qu’aux témoignages marquants. (Adresse : 11, rue du Bastion Saint-François - F-66000 Perpignan).
Suite à la décision prise par l’évêque de Liège, une messe dominicale traditionnelle (missel de 1962) aura désormais lieu tous les mois à l’église des Capucins, Ruelle des Capucins à Malmedy.
Sens des cérémonies de ce jour d'après
janvier approuvant les célébrations contenues dans le directoire catéchistique du Chemin néocatéchuménal. En voici la substance: Par son décret du 11 mai 2008, ce Conseil "a définitivement approuvé les statuts du Chemin néocatéchuménal. Puis, après consultation de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il a autorisé par décret du 26 décembre 2010 la publication du directoire catéchistique" du mouvement. "Par conséquent, vus les articles 131 et 133,1 - 2 de la Constitution apostolique Pastor Bonus relative à la Curie Romaine, et avec l'avis favorable de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, ce même Conseil approuve les célébrations du Directoire non encore fixées par les livres liturgiques de l'Eglise".