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liturgie - Page 175

  • Plain-chant sur Liège, le samedi 21 mai 2011

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    Van Eyck anges chanteurs.jpg

    Plain-Chant sur Liège le samedi 21 mai

     

    La prochaine rencontre festive organisée sur le chant médiéval à Liège aura lieu le samedi 21 mai prochain.

    Monodies, diaphonies, déchant : une variété de couleurs et de styles régionaux venus du fond des âges, une musique étonnamment vivante à découvrir  

     

    À 16 heures, à l’église des Bénédictines (Bd d’Avroy, 54)  : 

    L’excellent Chœur grégorien de Louvain dirigé par Frans Mariman et les trente élèves liégeois de l’Académie de Chant grégorien conduits par Stéphan Junker donneront un concert illustrant les couleurs régionales du plain-chant, sur des mélodies d’origine romaine, milanaise, bénéventaine, gallicane et liégeoise, datées du VIe au XVIe siècles.

    Le professeur Mariman (Lemmensinstituut) est l’un des meilleurs spécialistes belges du plain-chant liturgique. Stéphan Junker enseigne le chant au conservatoire de Verviers.

     

    À 18 heures, à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) : 

    Les mêmes interprètes chanteront une grande messe grégorienne du temps pascal, des monodies ambrosiennes et bénéventaines,  ainsi que plusieurs polyphonies en organum médiéval, dans le cadre d’une célébration (missel de 1962) assurée par l’abbé Jean-Pierre Herman, chapelain aux sanctuaires de Beauraing.

    À l’orgue Le Picard (XVIIe s.) des Bénédictines et ensuite à l’orgue Thomas du Saint-Sacrement, l’organiste Patrick Wilwerth fera aussi entendre des extraits du Livre (1617) des Frères Croisiers de Liège ainsi que des œuvres d’Henry Du Mont (Looz, 1610-Paris, 1684) et Jean-Sébastien Bach (Eisenach, 1685-Lepzig, 1750) .

    Entrée libre au concert comme à la messe et à la réception offerte à l’issue de celle-ci.

     Autres renseignements : tél. 04.344.10.89 e-mail sursumcorda@skynet.be

    Informations détaillées: cliquez ici 

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Deux formes de liturgie pour l'Eglise "latine", une bonne solution ?

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    4f76aaad4478514fb380506796258671.pngEucharistie1.jpgBeaucoup de « tradis » sont heureux : les décisions romaines donnent droit de cité à la liturgie traditionnelle, dite de saint Pie V. Dans leurs chapelles, on peut légitimement maintenir ce qu’ils appellent (un peu indûment) « la messe de toujours » et aucun des rites prévus dans l’ordonnancement des célébrations ne sera oublié, même pas la chandelle qui accompagne l’évêque officiant lors des cérémonies pontificales… Je m’en voudrais d’ironiser ; je connais la fécondité de cette messe, la richesse de ses formules, la beauté de ses rites, etc.  Malheureusement, elle s’assortit souvent d’attitudes compassées, d'autoritarisme clérical, d’homélies sulpiciennes où fleurit une rhétorique d’un autre temps, de rigorisme pas toujours très charitable, d’attachement excessif aux « rubriques » où le respect de la lettre peut l’emporter sur celui de l’esprit. Sur le fond, il est vrai que les textes et les rites de la messe d’avant-concile  garantissent la signification théologique du « Saint Sacrifice de la Messe », ce qui n’est pas aussi sûr lorsqu’on célèbre selon le rite postconciliaire instauré par Paul VI, surtout lorsque ce dernier subit les fantaisies et les improvisations de célébrants-animateurs souvent peu éclairés.

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  • L’instruction « Universae Ecclesiae » : ut unum sint ?

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    prinknash.jpgL’instruction « Universae Ecclesiae » sur l’application du motu proprio « Summorum Pontificum », rendue publique ce vendredi 13 mai 2011, a été approuvée par le pape le 8 avril dernier. Le Cardinal Levada et Mgr Pozzo,  président et secrétaire de la Commission Ecclesia Dei chargée de sa mise en œuvre, l’ont signée le 30 avril, en la fête de saint Pie V.

    Saint Pie V a-t-il de quoi se réjouir ? La rigueur et la cohérence ne paraissent malheureusement pas être le fort de ce texte, dont la gestation semble avoir été quelque peu laborieuse.

    Rappelons que, suivant l’article 34 du code de droit canonique, une instruction a pour objet d’expliciter la loi (en l’occurrence le motu proprio) sans jamais pouvoir y déroger et de fixer les règles d’application de celle-ci.   . / .

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  • Instruction sur l’application de la Lettre apostolique Summorum Pontificum donnée motu proprio par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI

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    dsc-1688.jpgI. Introduction

    1. La Lettre apostolique Summorum Pontificum, donnée motu proprio par le Souverain Pontife Benoît XVI le 7 juillet 2007 et entrée en vigueur le 14 septembre 2007, a rendu plus accessible la richesse de la liturgie romaine à l’Église universelle.
    2. Par ce Motu Proprio, le Souverain Pontife Benoît XVI a promulgué une loi universelle pour l’Église, avec l’intention de donner un nouveau cadre normatif à l’usage de la liturgie romaine en vigueur en 1962.
    3. Après avoir rappelé la sollicitude des Souverains Pontifes pour la sainte liturgie et la révision des livres liturgiques, le Saint-Père reprend le principe traditionnel, reconnu depuis des temps immémoriaux et à maintenir nécessairement à l’avenir, selon lequel «chaque Église particulière doit être en accord avec l’Église universelle, non seulement sur la doctrine de la foi et sur les signes sacramentels, mais aussi sur les usages reçus universellement de la tradition  apostolique ininterrompue. On doit les observer non seulement pour éviter les erreurs, mais pour transmettre l’intégrité de la foi, car la règle de la prière de l’Église correspond à sa règle de foi (1) ».

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  • Humbles aveux d’un blogueur improvisé

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    290px-Coeurstmartinliège.jpgNotre société est bouleversée et, face à ces bouleversements, nous sommes  amenés à prendre position, et il est à supposer que nous le fassions loyalement, en toute honnêteté. Le fait que ces changements nous éloignent de plus en plus de ce que, a posteriori,  nous qualifierions de « berges calmes » où nous nous sentions en sécurité pourrait nous conduire à « forcer » un peu nos positions. Ainsi pourrions-nous idéaliser à l’extrême des situations antérieures où cela ne se justifie pas ou rejeter des changements et des adaptations qui ne méritent pas tous d’être diabolisés.

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  • L'instruction d'application de "Summorum Pontificum" paraîtra le 13 mai

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    x610.jpgD’après nos confrères du « Forum Catholique » et du Salon beige, qui citent la source I-media, cette instruction paraîtra ce vendredi 13 mai (date anniversaire de la oremière apparition de Fatima et de l’attentat contre Jean-Paul II, ne soyons pas superstitieux…et se  nommera Ecclesiae Universae. Cette publication coïncidera aussi avec l'ouverture du congrès sur Summorum Pontificum que nous avions déjà annoncé ici : Un congrès sur la mise en œuvre du motu proprio...

    Nous reviendrons en détail, à ce moment, sur cette instruction fort attendue et dont nous avons déjà parlé sur Belgicatho ici Liturgie : un motu proprio inefficace ? ici Tradi-News et ici Les silences de la Commission « Ecclesia Dei »

  • Le pape et les liturgistes : le dit et le non dit...

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    Hier, le Vatican Information Service (V.I.S.) adressait ce communiqué :

    "Benoît XVI a reçu ce matin les participants aux IX Congrès international de liturgie organisé par l'Institut pontifical liturgique de St. Anselme, pour le 50 anniversaire de sa fondation. Le Pape a rappelé que Jean XXIII, "répondant juste avant le Concile aux attentes du mouvement liturgique, avait voulu relancer cette prière de l'Église en chargeant la Faculté bénédictine de l'Aventin de constituer un centre de recherche pour assurer une base solide à la réforme de la liturgie". Rappelant le titre du congrès, Entre mémoire et prophétie, il a dit que la première appartenait à l'histoire d'un institut qui a offert pendant cinquante ans d'activité et d'enseignement sa contribution à une Église engagée dans l'actualisation de Vatican II. "Le terme prophétique ouvre à un nouvel horizon même si la liturgie de l'Église ne saurait se limiter à la simple réforme conciliaire. Elle va bien au-delà car le but principal de la réforme n'a pas été de changer textes et rites, mais de renouveler la pensée liturgique en mettant au cœur de la vie chrétienne et de la pastorale la célébration du mystère pascal. Malheureusement, souvent de la part des pasteurs et des liturgistes, la liturgie a plus été envisagée comme un objet de réforme que comme un sujet en mesure de raviver la vie chrétienne, du fait qu'il existe un lien étroit entre renouveau liturgique et renouveau de la vie ecclésiale". La liturgie, a poursuivi Benoît XVI, "vit du rapport constant et précis entre une sainte tradition et un légitime progrès, ainsi que l'expose clairement la constitution conciliaire" Sacrosanctum Concilium. "Trop souvent on oppose maladroitement tradition et progrès alors que les deux concepts se complètent intégralement. La tradition est une réalité vivante, qui inclut en quelque sorte tout principe de développement, de progrès... Puisse votre institut poursuivre avec élan le service qu'il rend à l'Église, en pleine fidélité à sa riche tradition liturgique comme à la réforme voulue par le Concile Vatican II selon les critères édictés par la Sacrosanctum Concilium et les indications du Magistère". AC/VIS 20110506 (350)"

    Le site "Paix liturgique" commente ce texte dans sa lettre n°282 (à lire dans son intégralité en cliquant sur le lien) en soulignant les "audaces" du pape dans sa dénonciation des errements liturgiques auxquels on assiste depuis la réforme de Paul VI :

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  • Les problèmes de l'Eglise belge francophone: regards d'un fidèle de la nouvelle génération

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    Nous publions bien volontiers ce commentaire que nous envoie un jeune ami à la suite de notre "coup de gueule" contre la banalisation des ADAP, publié hier (dimanche):

    "Votre article est pour moi l'occasion d'un long commentaire que je ne me permettrais pas sur les réseaux sociaux. Ceci est nourri par des années d'observation de paroisses et de mes contacts dans le diocèse de Namur. Le nouveau phénomène des adap de même que les absolutions collectives, les "introductions" avant chaque lecture, (...) deviennent de plus en plus courants dans les églises de nos villages.

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  • Non à la banalisation des ADAP !

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    Une ADAP, c'est une "Assemblée dominicale en l'absence d'un prêtre".

    Je reviens de mon église paroissiale où j'ai fait demi-tour après avoir constaté que la messe dominicale annoncée n'y serait pas célébrée mais qu'elle serait remplacée par une ADAP. Cette pratique qui devient assez courante mérite que l'on se pose quelques questions :

    - la situation dans la paroisse ou l'unité pastorale concernée justifie-t-elle vraiment le recours à une ADAP?

    - à titre exceptionnel, n'y aurait-il pas la possibilité de solliciter un prêtre à la retraite ou un religieux vivant dans une communauté proche ?

    - les fidèles n'ont-ils pas le droit d'être prévenus lorsqu'une ADAP est organisée en remplacement de la messe dominicale ?

    Voici ce qu'écrivait Jean-Paul II dans "Dies Domini" à ce propos :

    "Reste le problème des paroisses où il n'est pas possible de bénéficier du ministère d'un prêtre qui célèbre l'Eucharistie dominicale. Cela se produit souvent dans les jeunes Églises, où un seul prêtre a la responsabilité pastorale de fidèles dispersés dans un vaste territoire. Des situations d'urgence peuvent se rencontrer également dans les pays de tradition chrétienne séculaire, lorsque la raréfaction du clergé empêche d'assurer la présence d'un prêtre dans toutes les communautés paroissiales. L'Église, prenant en considération les cas d'impossibilité de la célébration eucharistique, recommande la convocation d'assemblées dominicales en l'absence de prêtre, selon les indications et les directives données par le Saint-Siège, dont l'application est confiée aux Conférences épiscopales. Toutefois, l'objectif doit demeurer la célébration du sacrifice de la Messe, seule véritable actualisation de la Pâque du Seigneur, seule réalisation complète de l'assemblée eucharistique que le prêtre préside in persona Christi, rompant le pain de la Parole et celui de l'Eucharistie. Au niveau pastoral, on prendra donc toutes les mesures nécessaires pour que les fidèles qui en sont habituellement privés puissent en bénéficier le plus souvent possible, en favorisant la présence périodique d'un prêtre, ou en profitant au mieux de toutes les occasions d'organiser un rassemblement en un lieu central, accessible à différents groupes éloignés."

  • Les silences de la Commission « Ecclesia Dei »

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    0308-bur-l.jpgDans un entretien exclusif accordé à l’hebdomadaire Famille Chrétienne, le cardinal Raymond Leo Burke (photo), préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique (sorte de cour de cassation prévue par le code de droit canonique) confirme que le motu proprio Summorum Pontificum  sur l’usage actuel des livres liturgiques en vigueur à l’ouverture du concile Vatican II  n’entre pas dans le cadre d’une exception (« indult »)  mais possède bien valeur de loi.

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  • Un congrès sur la mise en œuvre du motu proprio « Summorum Pontificum »

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    Angelicum-787272.jpgComme nous l’avions déjà annoncé ici : Tradi-News  le troisième congrès de l’association « Giovani e Traditione » sur la mise en œuvre du motu proprio « Summorum Pontificum » réhabilitant la forme traditionnelle du rite romain se tiendra à l’Université pontificale dominicaine Saint-Thomas d’Aquin (« Angelicum ») à Rome du 13 au 15 mai prochains.

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  • Pour en finir avec la liturgie du n'importe quoi...

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    LA FOI AU RISQUE DES LITURGIES  - Nicola BUX
    18,00 €, 2011, Artege, 232 pages

    Présentation de l'éditeur

    Dès le début de son pontificat, Benoit XVI a réaffirmé sa volonté d’œuvrer à une « réforme de la réforme » liturgique. Certains, au sein même de l’Église, accusent depuis le pape de trahir le concile Vatican II et son esprit.

    Fin connaisseur de la liturgie de l’Église et ami de longue date de Benoît XVI, Mgr Nicola Bux conteste cette vision et montre au contraire combien la réforme voulue par Vatican II a pu être détournée et déformée.

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