Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

liturgie - Page 173

  • « Patience et longueur de temps font plus que force et que rage »

    IMPRIMER

    1657203293.jpg« Patience et longueur de temps font plus que force et que rage » (morale d’une fable de Jean de La Fontaine)

    À partir du dimanche 26 février 2012, on assistera au retour de la messe traditionnelle en latin, à Malmédy : ce sera à l’église des  Capucins (photo), rue J. Steinbach, 3, un dimanche par mois, à 18 heures (heure défiinitive à confirmer). Les médias locaux et régionaux ont consacré à cette nouvelle une importance…extraordinaire, montrant que parmi les chrétiens la question liturgique demeure encore très sensible quarante ans après les réformes du pape Paul VI.

    La restauration de l’ « usus antiquior » à Malmédy fait suite à la demande introduite le 29 mars 2009 par un groupe d’une soixantaine de fidèles, conformément aux procédures établies par le motu proprio de Benoît XVI (2007) libéralisant l’usage du missel romain de 1962.

    Leur requête s’étant heurtée au refus du curé-doyen de Malmédy, M. l’abbé Henri Bastin (15 mai 2009) et de l’évêque de Liège, Mgr Aloys Jousten (28 juillet 2009), un recours contre la décision de ceux-ci fut formé à Rome devant la commission pontificale « Ecclesia Dei » (28 juin 2010) et réitéré un an plus tard (16 août 2011). Peu après ce rappel, l’évêque de Liège accéda à la demande des requérants (25 octobre 2011), après les avoir rencontrés, avec leur doyen, dans un véritable esprit de paix liturgique.

    La messe sera célébrée par trois prêtres que l’évêque a désignés conformément aux souhaits des demandeurs. Il s’agit des abbés Claude Germeau (Liège), Jean Schoonbroodt (Banneux) et du père Jos Vanderbruggen, o. praem. (Tancrémont).

    Dans l’esprit même de la lettre du Saint-Père accompagnant la promulgation du motu proprio « Summorum Pontificum », cette restauration du missel de 1962 à Malmédy peut contribuer à enrichir l’ « ars celebrandi » dans toute la région. La sacralité et la théologie du sacrifice si bien exprimées dans la messe traditionnelle aideront, espérons-le, à les manifester aussi toujours davantage dans les autres liturgies eucharistiques. Loin d’opposer une forme liturgique à l’autre, cette messe peut être, au contraire, un facteur de réconciliation et d’unité dans la charité du Christ.

    Le nombre des célébrations publiques hebdomadaires selon la forme liturgique traditionnelle autorisées dans le diocèse de Liège  s’élève actuellement à une dizaine (contre deux, au début des années 1980). Il faut maintenant y ajouter cette célébration mensuelle à Malmédy.

  • L'"Ave Maria" : le commentaire éclairé d'un ami

    IMPRIMER

    Nous avions publié une note à propos des "variations" dont fait l'objet la traduction de l'Ave Maria. Un de nos visiteurs nous propose un commentaire assez fouillé que nous vous partageons, même si, pour notre part, nous restons attachés à la "version française classique"  avec le vouvoiement :

    La  traduction en français de l'Ave Maria.

    Á  la traduction française classique  de l'Ave Maria, beaucoup préfèrent aujourd'hui des traductions différentes, plus "modernes".  Laquelle choisir ?

    Lire la suite

  • Ave Maria

    IMPRIMER

    fraangg.jpgSi la formulation latine du Pater et de l’Ave Maria n’a pas changé, la traduction des deux prières les plus familières aux catholiques s’est « babélisée » depuis le concile Vatican II. Dans les assemblées de prières les tutoiements et vouvoiements s’entremêlent, que le Règne du Père  adveniat se traduit « vienne » pour les uns, « arrive » pour les autres, le pain quotidianus  est quotidien ici ou de ce jour là-bas, sans parler du fameux contresens « et ne nos inducas in tentationem »  (ne nous soumets pas à la tentation, ou pire, ne nous y induis pas) traduction latine issue d’une transposition grecque malhabile d’un hébraïsme originel, que l’on corrigeait autrefois en disant : « ne nous laissez pas succomber », formule à laquelle d’aucuns se tiennent toujours.

    Même cacophonie dans la salutation angélique : Marie est pleine de grâce pour les uns, comblée pour les autres, et son enfant n’est plus le « fruit de ses entrailles » ni de son  « ventre » , expressions trop crues sans doute pour quelques bonnes âmes.

    Alors, en cliquant ici, ave maria écoutons une version chantée en syriaque, qui mettra peut-être tout le monde d’accord.

  • Les quatre saisons du plain chant

    IMPRIMER

    ACADEMIE DE CHANT GREGORIEN A LIEGE

    Douze leçons, un séminaire, une journée festive de clôture

    n663488723_6811.jpg 

    avec Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg 

    A partir du samedi 12 novembre 2011 à 15 heures

     

    P1011071.JPG

     

    A l’église du Saint-Sacrement,

    Boulevard d’Avroy, 132, Liège

    tout savoir pour s'inscrire: lire la suite... 

    Lire la suite

  • Célébration des défunts à Tourinnes-la-Grosse

    IMPRIMER

    55669195.jpgCe mercredi 2 novembre à 19H00
    en l'église romane

    de Tourinnes-la-Grosse

    (Brabant wallon, près de Hamme-Mille et de Beauvechain),

    l'archevêque de Malines-Bruxelles, Monseigneur André-Joseph Léonard,

    célébrera en latin

    la messe des fidèles défunts.

    La messe sera chantée en grégorien par des membres de l'Académie de Chant grégorien.

    En espérant vous y rencontrer.

  • Réaffecter ou élargir l’affectation des bâtiments du culte ?

    IMPRIMER

    Salle Bourgie.jpgCe jeudi 27 octobre un projet de réaffectation de l’église Sainte-Foy à Liège sera présenté, à titre informatif, au Comité de quartier de Saint-Léonard de la métropole wallonne. Selon l’organiste Serge Schoonbroodt, promoteur de ce projet, il s’agirait de transformer cette église en un lieu « de rencontre, de culture et de foi » et de mixité communautaire où chacun respecte la pensée de l'autre.

    Voici l’exposé des motifs de ce projet :

    « Liège compte de nombreuses églises, la plupart toujours en activité, d'autres désacralisées, certaines abandonnées. Force est de constater que la fréquentation des églises par les fidèles est en diminution constante. Depuis longtemps on se pose la question de l'utilisation future de certains de ces lieux. La question se pose surtout pour des églises au caractère patrimonial mineur, à l'architecture moins remarquable, qui n'attirent l'attention ni des autorités publiques ni du grand public.

    Lire la suite

  • Le "Forum catholique romain"

    IMPRIMER

    Belgicatho touche principalement les catholiques belges francophones. C'est dommage mais notre équipe n'est pas suffisamment étoffée et ne maîtrise pas assez aisément le néerlandais pour que ce blog puisse être bilingue. Par bonheur, des amis ont constitué un "Rooms – Katholiek lekenforum - Forum Catholique Romain" et lui ont assigné une ligne et des objectifs assez voisins des nôtres.

    Ainsi, dans la récente cabale qui a été montée contre Monseigneur Léonard, nos amis du Forum ont mis en ligne des informations et des prises de position claires pour défendre le prélat malmené. Ils ont également entrepris des démarches auprès de l'évêque référendaire pour l'enseignement en Région flamande.

    Vous pouvez accéder à ce site en cliquant sur le lien suivant : http://www.katholiekforum.be/index.php?lang=fr et choisir votre langue.

  • Mgr Rey : propositions pour la réforme de la réforme liturgique

    IMPRIMER

    arton55-cf691.jpgDans le bimensuel « L’Homme Nouveau » du 22 octobre 2011 l’abbé Claude Barthe a constitué un excellent dossier sur l’œuvre missionnaire de l’évêque de Toulon-Fréjus, Mgr Dominique Rey.  Abordant, entre autres, la question liturgique, ce dernier déclare que le chantier de la réforme de la nouvelle messe « s’inscrit dans l’esprit du motu proprio Summorum Pontificum, c'est-à-dire dans le souci de l’enrichissement mutuel des deux formes du rite romain. Mais c’est un long chemin qui est à parcourir, où en tout premier lieu la dimension sacrificielle et la dimension communautaire  inhérentes à la célébration eucharistique doivent être retrouvées ensemble ».

    « Ce sujet, poursuit l’évêque, recouvre en réalité de nombreux domaines de réflexion, de portée inégale. Dans la suite des travaux de Joseph Ratzinger devenu Benoît XVI, il faut rappeler que la position traditionnelle du prêtre à l’autel durant l’offertoire et l’anaphore ne peut que favoriser le sens de l’adoration et du religieux respect dans la célébration eucharistique. Cela vaut dans les deux formes du rite romain. Le Saint-Père donne aussi l’exemple de la remise en valeur de la communion sur les lèvres et si possible à genoux.(…)  On peut aussi souhaiter une place éminente pour le tabernacle, vu comme tente de la Présence, et sur l’autel lorsque c’est encore possible, comme particulièrement éducative pour la foi des fidèles (cf. Sacramentum Caritatis, n° 69).

    Lire la suite

  • Loin de Rome...

    IMPRIMER

    181109_mgr_pozzo.jpgNonobstant les instructions et autres «  motu proprio » par lesquels Rome s’efforce maintenant de libéraliser l’usage de la forme traditionnelle de la liturgie, rien n’y fait : les évêques restent les maîtres absolus de celle-ci dans leurs diocèses respectifs et le font bien voir : ainsi, dans tel évêché de Belgique autrefois fort libéral à l’égard de l’usus antiquior, les choses sont paradoxalement devenues très difficiles aujourd’hui, alors que dans tel autre diocèse du même pays la situation  s’est au contraire débloquée comme par enchantement, à l’arrivée du nouvel évêque. En fait, Rome est loin et sans autorité réelle sur le terrain. En charge du dossier, sa commission « Ecclesia  Dei », même dotée de pouvoirs juridictionnels pour contraindre les récalcitrants, redoute d’affronter ceux-ci et laisse traîner les recours.

     Restent les belles paroles que l’administration pontificale s’entend à prodiguer. La Lettre de Paix Liturgique  vient, par exemple, de traduire les propos tenus récemment (3 octobre 2011)  par secrétaire de cette commission « Ecclesia Dei » , Mgr Guido Pozzo (photo) sur  Gloria TV : On peut y lire notamment ceci :

    Lire la suite

  • Ce que le pape recommande aux évêques australiens

    IMPRIMER

    Le pape s'est adressé aujourd'hui aux évêques australiens séjournant à Rome:

    "Votre mission pastorale - a-t-il dit à ses hôtes - a souvent été rendue difficile par les erreurs du passé ou les manquements de certains, prêtres et religieux. Mais maintenant vous avez la charge de réparer ces fautes avec honnêteté et esprit d'ouverture, de manière à reconstruire un avenir positif pour qui a été blessé. Je vous encourage donc, en tant que pasteurs des âmes, à aller de l'avant avec vos prêtres dans l'amour de la vérité et pour le bien du troupeau qui vous a été confié. Maintenez le sain et conduisez le humblement et de manière irréprochable sur les chemins de la foi". Puis le Pape a recommandé aux évêques d'être attentifs à la liturgie: "La nouvelle traduction du missel romain, fruit de l'excellente collaboration entre Saint-Siège, évêques et experts du monde anglophone, se propose d'enrichir les louanges que son peuple adresse à Dieu. Aidez vos prêtres à accepter ce résultat positif, pour qu'ils s'adaptent à ces textes revus. Nous savons tous combien la liturgie et ses formes sont fortement inscrites dans le coeur de tout catholique. Faites donc tout votre possible pour aider aussi les catéchistes et les chorales à célébrer plus dignement le rite romain dans vos diocèses, en étant dignes du Seigneur et enrichis spirituellement". (VIS 20111020 (340)

  • Cours de chant grégorien à Liège et à Louvain-la-Neuve

    IMPRIMER

    COURS à  Liège en 2011-2012 

    Les quatre saisons… du plain chant

    A l’église du Saint-Sacrement   Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
                    

    Douze leçons, un séminaire, une journée de clôture

    Programme
    - "Les quatre saisons du plain-chant" : les plus belles mélodies grégoriennes et diaphoniques au fil du temps liturgique :
    - l’avent et noël, la septuagésime et le carême, pâques, la pentecôte et les dimanches per annum

    Lire la suite

  • 2012-2013 : une année de la foi

    IMPRIMER

    Benoît XVI annonce la tenue d’une « Année de la Foi » qui débutera le 11 octobre 2012 – 50e anniversaire de l’ouverture du Concile œcuménique Vatican II – et qui se conclura le 24 novembre 2013, solennité du Christ Roi de l’Univers. (Zenit.org) Le pape venait de l'annoncer aux "nouveaux évangélisateurs" pour qui il a célébré la messe ce dimanche en la basilique Saint-Pierre, au terme de la première rencontre organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation.

    Devant ldes milliers de visiteurs rassemblés place Saint-Pierre pour la prière de l’angélus dominical, le pape a réitéré cette annonce, soulignant que « les motivations, les finalités et les lignes directrices » de cette « Année » ont été exposées une Lettre Apostolique qui sera publiée dans les prochains jours. Le pape a rappelé qu’une année semblable avait été convoquée en 1967 par le serviteur de Dieu Paul VI, à l’occasion du 19e centenaire du martyre des apôtres Pierre et Paul, et durant une période de grands changements culturels.

    « Cinquante ans après l’ouverture du Concile, liée à l’heureuse mémoire du bienheureux Jean XXIII, j’estime qu’il est opportun de rappeler la beauté et le caractère central de la foi, l’exigence de la renforcer et de l’approfondir au niveau personnel et communautaire, et de le faire dans une perspective qui ne soit pas tant de célébration mais plutôt missionnaire, dans la perspective, justement, de la mission ad gentes et de la nouvelle évangélisation », a expliqué le pape.

    Sur Metablog, l'abbé Guillaume de Tanoüarn se livre à ce commentaire au sujet de l'initiative de Benoît XVI qui a annoncé hier cette "année de la foi"

    2012 année de la foi : I've a dream !

    Ainsi en a décidé Benoît XVI. Cette année de la foi commencera en octobre 2012, pour le cinquantième anniversaire du concile Vatican II, et plus précisément pour l'anniversaire du Discours d'ouverture de Jean XXIII : Gaudet Mater Ecclesia, le 11 octobre 1962.

    Moi qui suis né le 2 novembre 1962, je suis totalement... conciliaire, avec mon demi-siècle. Je n'ai connu que le Concile ou la résistance au Concile et j'ai plus appris (j'ai vraiment beaucoup appris, au collège déjà) dans la résistance que dans le grand élan conciliaire. Ce grand élan, je l'ai vécu comme une sorte de poussée iconoclaste au sein même de l'Eglise romaine. Il y avait autour de moi, dans mon enfance et mon adolescence une hargne à briser les images, à détruire les formes. C'était déjà comme si il ne restait rien debout. Et c'était il y a longtemps. il faut bien reconnaître qu'aujourd'hui, même si elle ne s'est pas encore sorti de son accès de fièvre, notre chère Eglise va plutôt mieux.

    Lire la suite