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liturgie - Page 168

  • La pérennité de la tradiction bénédictine sous le ciel de Provence

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    Un reportage qui nous emmène à des lieues d'abbayes vides ou désertées comme il s'en trouve parfois chez nous...

    «Nous ne sommes pas plus grands que nos Pères» (merci à "Riposte catholique")

    source : 30giorni.it par Giovanni Ricciardi

    À Le Barroux, près d’Avignon, la communauté bénédictine fondée par dom Gérard Calvet fleurit depuis quarante ans, sous le signe de la stricte observance de la Règle et de l’amour pour l’ancienne tradition liturgique de l’Église

    Des fenêtres du monastère de Le Barroux, le ciel de Provence semble un drapeau bleu tendu au vent. Le monastère est battu par le mistral, parfois avec violence: certains jours d’hiver, sur les montagnes proches, il peut souffler jusqu’à trois cents kilomètres à l’heure. Les oliviers et les vignes semblent ne pas en souffrir mais, mis à part les cyprès qui ont été mis là pour rappeler que, de ces murs, on regarde vers le haut, la végétation est dans l’ensemble basse et donne au paysage son allure de garrigue. Sous le ciel, se dresse comme un cône régulier la masse sombre du Mont Ventoux...

    Lire la suite de ce beau reportage : http://www.30giorni.it/

  • Un succès pour la célébration de la messe latine traditionnelle à Malmedy

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    fc04746b-f960-471c-88ff-840ee37bf312.jpgLa première messe latine traditionnelle a eu lieu à l'église des Capucins de Malmedy, le dimanche 26 février 2012 à 18 heures. On a dénombré 120 personnes dans l'assemblée.

    Beaucoup de piété, des Malmédiens mais aussi pas mal de fidèles venus de la Communauté germanophone toute proche. Télévesdre et la BRF étaient présentes et ont interviewé le célébrant, M. l'abbé Claude Germeau, ainsi que les organisateurs. Peut-être n'est-ce pas le plus important, car le sérieux tranquille et priant des fidèles, venus aussi en famille, est ce qui a le plus impressionné. Rien à voir avec la militance et les crispations intégristes dont certaines "chapelles pointues" donnent quelquefois le mauvais exemple.

    "Perge ut instituisti"...

  • Et les anges le servaient...

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    Homélie de Benoît XVI pour le premier dimanche de carême

    En ce premier dimanche de Carême, l’Evangile, dans le style sobre et concis de saint Marc, nous introduit dans le climat de ce temps liturgique : « L’Esprit pousse Jésus au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan » (Mc 1, 12). En Terre Sainte, à l’ouest du fleuve du Jourdain et de l’oasis de Jéricho, se trouve le désert de Judée dont les vallées pierreuses, dépassant un dénivelé d’environ mille mètres, montent jusqu’à Jérusalem. Après avoir reçu le baptême de Jean, Jésus s’enfonce dans cette solitude, conduit par ce même Esprit Saint qui s’était posé sur Lui en le consacrant et en le révélant comme Fils de Dieu. Dans le désert, lieu de l’épreuve, comme l’expérience du peuple d’Israël le montre, la réalité de la kenosi, du Christ qui s’est laissé vider, qui s’est dépouillé de la condition de Dieu (cf. Ph 2, 6-7), apparaît de manière dramatique. Lui, qui n’a pas péché et ne peut pécher, se soumet à l’épreuve et peut pour cela compatir à notre infirmité (cf. He 4, 15). Il se laisse tenter par Satan, l’adversaire qui dès le départ s’est opposé au dessein salvifique de Dieu en faveur des hommes.

    Les anges, figures lumineuses et mystérieuses, apparaissent presque à la hâte, dans la brièveté du récit, face à cette figure obscure et ténébreuse qui ose tenter le Seigneur. Les anges, dit l’Evangile, « servaient » Jésus (Mc 1, 13) ; ils sont le contrepoint de Satan. « Ange » veut dire « envoyé ». Nous trouvons ces figures, qui aident et guident les hommes au nom de Dieu, dans tout l’Ancien Testament. Il suffit de se souvenir du Livre de Tobie, dans lequel apparaît la figure de l’ange Raphaël, qui assiste le protagoniste dans tant de vicissitudes. La présence rassurante de l’ange du Seigneur accompagne le peuple d’Israël dans tous ses événements bons et mauvais. Au seuil du Nouveau Testament, Gabriel est envoyé pour annoncer à Zacharie et à Marie les heureux événements qui sont le début de notre salut ; et un ange, dont on ne dit pas le nom, avertit Joseph, l’orientant dans ce moment d’incertitude. Un chœur d’anges annoncent aux pasteurs la bonne nouvelle de la naissance du Sauveur ; ce sont aussi des anges qui annonceront aux femmes la joyeuse nouvelle de la résurrection. A la fin des temps, les anges accompagneront la venue de Jésus dans la gloire (cf. Mt 25, 31). Les anges servent Jésus, qui est certainement supérieur à eux, et sa dignité est ici, dans l’Evangile, proclamée de manière claire, quand bien même discrète. En effet, même dans une situation d’extrême pauvreté et d’humilité, quand il est tenté par Satan, Il reste le Fils de Dieu, le Messie, le Seigneur.

    Chers frères et sœurs, nous enlèverions une part importante de l’Evangile si nous laissions de côté ces êtres envoyés par Dieu, qui annoncent sa présence parmi nous et en sont un signe. Invoquons-les souvent, pour qu’ils nous soutiennent dans l’engagement de suivre Jésus jusqu’à nous identifier à Lui...

  • Chant grégorien : un stage en Gironde cet été

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    Notre ami Monsieur Philippe Lenoble, directeur de la Maîtrise de la Cathédrale du Mans, nous communique l’information suivante sur le stage qu’il organise l’été prochain : 

    Abbaye Cistercienne Sainte Marie du Rivet

    F-33124 AUROS 

    JEP-MUL106359-72_SIT_106359.jpg

    Stage de chant grégorien

    Eté   2012 

    Du vendredi 13 juillet (à partir de 11 h 00)

    au mardi 17 juillet (16 h 00) 2012 

    Source sonore de la liturgie occidentale chrétienne, le chant grégorien demeure aujourd'hui une expression musicale incontournable, 

    Au programme :

    Chant commun précédé d'un travail vocal spécifique relatif :

    à la bonne prononciation des syllabes

    au respect de l'accentuation latine

    à l'articulation grammaticale de la phrase 

    Ateliers complémentaires

    Compréhension du répertoire élaboré en tradition orale ( le geste... )

    Nécessaire regard sur les deux notations de référence (9ème siècle)

    Spécificités rythmiques propres au répertoire musical.

    Reconnaissance des principales formes musicales avec une application au plus juste dans la liturgie Vatican II. 

    Ce stage convient à tout public, homme, femme, sous réserve d'une voix qui soit juste.

    Si possible, prévoir d'apporter le livre Graduale Triplex 

    Frais de session :

    * Session du 13 au 17 juillet 2012 : 370 € par personne (pension comprise) 

    Pour nous rejoindre 

    Par la route:

    Autoroute A 64 : sortie Bazas

    Autoroute A 62 : sortie Langon

    A Langon prendre la direction Casteljaloux  puis Auros 

    Par SNCF :

    Gare d'arrivée la plus proche LANGON (sur la ligne Bordeaux-Agen-Toulouse)

    et soit prendre un taxi à la gare,

    soit une voiture du monastère vient vous prendre. 

     

    Abbaye Sainte Marie du RIVET

    http://abbayesaintemariedurivet.com 

    Contact et renseignements :

    Plenoble@yahoo.fr

    Philippe Lenoble

    11 Rue Clos Margot

    72000 Le Mans

    Tel 02 43 82 14 49

    (depuis la Belgique: 0033.2.43.82.14.49) 

  • La signification symbolique des cendres

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    Source : missel.free

     La symbolique des cendres

    La cendre, dont la signification originelle est fort discutée, bien que son usage soit répandu dans la plupart des religions antiques, est souvent associée à la poussière[1], et symbolise à la fois le péché et la fragilité de l'homme.

    I. Le cœur du pécheur, d'abord, est semblable à la cendre : le prophète Isaïe appelle l'idolâtre un « amateur de cendres[2] », et le Sage dit de lui : « Cendres, que son cœur ! Plus misérable que la poussière, sa vie ![3] » C'est pourquoi le salaire du péché ne peut être que cendre : les orgueilleux se verront « réduits en cendre sur la terre[4] », et les méchants seront piétinés comme cendre par les justes[5]. D'ailleurs le pécheur qui, au lieu de s'endurcir dans son orgueil[6], prend conscience de sa faute, confesse précisément qu'il n'est que « poussière et cendre[7] » ; et pour signifier aux autres et à lui-même qu'il en est convaincu, il s'assoit sur la cendre[8] et s'en couvre la tête[9].

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  • Le nouvel évêque de Lourdes répond à l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

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    Mgr Nicolas Brouwet a été nommé évêque de Tarbes-et-Lourdes le 11 février en la fête de Notre-Dame de Lourdes. Il sera installé le 25 mars, jour de l’Annonciation. Premières réactions de l’actuel évêque auxiliaire de Nanterre publiées dans « Famille chrétienne », sous la signature de Sophie le Pivain :

    « Dans quel état d’esprit avez-vous accueilli la nouvelle de votre nomination ?

    Je l’ai accueillie à la fois dans la confiance et dans la joie. Dans la confiance, parce que c’est la foi qui me fait dire « oui », et parce que le Seigneur m’accompagne. Enfin, je suis dans la joie d’avoir un tel ministère et de rejoindre Lourdes, que j’aime particulièrement.

     Quel est votre lien avec le sanctuaire ?

    J’y suis souvent allé en pèlerinage quand j’étais jeune, avec mes grands-parents, ma sœur. Ma foi a beaucoup grandi là-bas. C’est à Lourdes que j’ai découvert le mystère de l’Église, qui s’accomplit dans la liturgie et le service des malades. Dans les processions du Saint Sacrement à Lourdes, le Christ est au cœur, mais les malades sont au premier rang : on y découvre une Église vivante, décomplexée, dans son universalité et sa catholicité. Les pèlerins de Lourdes portent de gros fardeaux, et je ne parle pas que des maladies physiques, mais ils montrent une foi qui apparaît sans fard, dans toute son authenticité. Lourdes est un lieu propice pour vivre sa foi sans se cacher.

     Vous avez manifesté une certaine proximité avec la sensibilité traditionnelle. Comment concevez-vous votre rôle d’évêque dans un sanctuaire où passent des pèlerins de tous horizons ?

    Avec 6 millions de visiteurs par an, s’il se passe quelque chose à Lourdes, c’est bien la communion. En tant qu’évêque, je suis acteur de la communion dans l’Église, et mes goûts personnels sont tout à fait secondaires. Par exemple, mon prédécesseur ouvrait chaque année le sanctuaire à la Fraternité Saint-Pie-X pour son pèlerinage, je continuerai. De même pour tous les catholiques : j’aimerais que chaque catholique, d’où qu’il vienne et quelle que soit sa sensibilité, se sente chez soi dans le sanctuaire, et je m’y emploierai.

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  • Les évêques flamands à l’écoute des « chrétiens de la base »

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     Selon l’agence Apic,  les initiateurs d’un Manifeste en vue d’une réforme de l’Eglise "Des croyants prennent la parole" (Gelovigen nemen het woord) ont été reçus au palais archiépiscopal de Malines, jeudi après-midi 9 février 2012, par les évêques flamands, en marge de l’assemblée mensuelle de la Conférence épiscopale de Belgique.

     Extraits :

     «  Ce Manifeste, qui prône des "réformes indispensables" pour que l’Eglise catholique sorte de son marasme, a réuni plus de 8.200 signatures, dont pratiquement un prêtre ou un responsable de paroisse sur dix, d’après l’édition de cette semaine de l’hebdomadaire chrétien flamand "Tertio". Parmi ces demandes: la communion pour les divorcés remariés, l’ordination d´hommes et de femmes mariés et l’accès des laïcs à la prédication. Le Père Johan Dekimpe, un prêtre de Courtrai âgé de 69 ans, est l´initiateur de cette démarche, qui s’inspire de pétitions de ce genre lancées en Autriche, en Allemagne et en Suisse.(…).Dans leur communiqué, les évêques flamands disent avoir "pris attentivement connaissance du Manifeste". Le désir de changement qui émane de ce texte ne les laisse pas insensibles. "Nous sommes, nous aussi, à la recherche de renouvellement et d’une plus grande authenticité, fidèles aux Ecritures et à la Tradition de l’Eglise" (…).

     L’agence note qu’outre de très nombreux prêtres et religieux une série de personnalités publiques ont aussi adhéré à ce Manifeste. Elle cite «  le ministre Geert Bourgeois, du parti nationaliste flamand "Nieuw-Vlaamse Alliantie" (N-VA), le gouverneur de Flandre-Occidentale Paul Breyne, et d’autres élus du CD&V à côté de professeurs d’université – dont le recteur émérite de l´Université catholique de Louvain Roger Dillemans - et de "simples" catholiques. Voir ici : Les évêques rencontrent les initiateurs de "Des croyants prennent la parole"   

     Ce memorandum est un avatar local des thèses néo-protestantes qui agitent surtout les esprits « conciliaires » des pays germaniques (Allemagne, Autriche ). Qu’un prêtre flamand sur dix y adhère illustre l’état de la dérive du clergé. Les évêques sont-ils à exclure de ce comptage ? Pour l’antithèse, relire la lettre ouverte publiée par le « Rooms-Katholiek lekenforum » que nous avons reproduite ici : Le "Forum Laïc Catholique Romain" s'adresse aux évêques de Belgique. Tiens, cette base-là a-t-elle aussi été reçue par les évêques flamand, à l’issue de l’assemblée de la Conférence épiscopale ?

  • Ennuyeuse, la messe ?

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    FIC65644HAB40.jpgVoici un livre pour redécouvrir la messe :

    Aimer la messe, Didier van Havre, 16,00 €, 2011, Artège, 216 pages.

    Présentation de l'éditeur

    Le secret de l'Eucharistie est de découvrir la proximité vertigineuse de Jésus Christ, lui qui est présent dans le prêtre, dans l'assemblée, dans la lecture de la Parole de Dieu et sous les espèces du pain et du vin ! Pour entrer dans ce mystère, il faut pouvoir répondre ainsi à une série de questions fondamentales : Pourquoi la messe ? Que signifient les différents gestes et prières liturgiques ? Quelles sont les attitudes que nous devons adopter, aux différents moments de la messe ? Comment vivre les différents temps liturgiques ? Cet ouvrage propose un accompagnement pour chaque étape de la messe. Une première partie rappelle l'enseignement de l'Église sur le mystère qui se déroule. La deuxième partie explique la signification de chaque geste, de chaque prière, en faisant le lien avec la vie de Jésus et avec les grands événements de l'histoire sainte et se termine par un guide spirituel pour progresser dans l'intimité avec le Christ. L'auteur fait appel à un grand nombre de textes des Écritures, du Missel romain, du Catéchisme de l'Église catholique et de son Abrégé, des enseignements du Concile Vatican II et des principaux documents de Jean-Paul II et de Benoît XVI sur l'Eucharistie. Ce livre est un outil pratique et précieux pour aimer la messe. Né à Anvers en 1941, Didier van Havre a obtenu successivement une licence en sciences politiques et sociales, une licence en sciences économiques, un doctorat en urbanisme et aménagement du territoire et un doctorat en théologie. Ordonné prêtre par le Pape Jean-Paul II à Rome en 1984, il a exercé son ministère pastoral à Bruxelles et à Anvers. Il est actuellement aumônier du Centre Culturel Groenendael et vicaire à la paroisse Notre-Dame au Sablon à Bruxelles.
  • Qui est Monseigneur Schneider ?

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    bishop_athanasius_schneider-ab78a.jpg Le site de« L’Homme Nouveau »  signale que dans le dernier numéro de son journal bimensuel, qui vient de paraître,  il publie en exclusivité le texte intégral d'une communication faite par l'évêque missionnaire Mgr Athanasius Schneider sur le thème "Nouvelle évangélisation et liturgie» au mois de janvier dernier, dans le cadre du symposium Reunicatho.

    Nous en avions rendu compte ici :  Les 5 plaies de la liturgie, obstacles à la nouvelle évangélisation  Dans ce texte d'une grande force, le prélat  lance un vibrant appel à un renouveau dans le sillage de Benoît XVI. Un numéro exceptionnel à commander auprès des bureaux du journal "L'Homme Nouveau" (10, rue Rosenwald, 75015 Paris, tél. : 01 53 68 99 77) ou en version numérique ici : Journal n°1511 du 11-02-2012

     Mais qui est Mgr Schneider ? Voici le portrait qu’en donne notre confrère parisien (Extraits) : «  Pour le célèbre vaticaniste Sandro Magister, Mgr Athanasius Schneider est avec le cardinal Ranjith (cf. notre entretien dans L'H.N. n° 1500) le meilleur élève de Benoît XVI. Un élève qui l'est non seulement par les idées qu'il défend, mais aussi par le style qu'il affiche. Loin d'être un prélat médiatique, c'est un homme doux et bon, qui respire une foi profonde et tranquille. Il est né le 7 avril 1961 au sein d'une famille allemande (mais originaire d'Alsace) déportée par Staline et dont un des grands-pères fut fusillé en 1936 parce qu'il était considéré comme « koulak » (riche paysan propriétaire, en Russie). En 1973, sa famille a pu partir pour l'Allemagne où le jeune garçon qui ne parlait que russe a dû se mettre à l'allemand et suivre le cycle scolaire auprès d'institutions religieuses. Il est entré par la suite dans la Congrégation des Chanoines réguliers de la Sainte-Croix et il a été ordonné prêtre le 25 mars 1990. Lors de la préparation de son doctorat en théologie patristique à Rome, le futur Mgr Schneider a rencontré un prêtre du Kazakhstan qui l’a invité à venir enseigner dans le premier séminaire de ce pays. Finalement, l’archevêque de Karaganda, Mgr Jan Pawel Lenga, lui a demandé de rester dans ce pays pour l’aider à la reconstruction de l’Église. D’abord directeur spirituel du séminaire, Athanasius Schneider est devenu chancelier de la curie épiscopale de Karaganda, rédacteur en chef du journal catholique en langue russe Credo. Il a également fondé trois paroisses, avant d’être ordonné évêque à Rome le 2 juin 2006. (…) Évêque missionnaire dans un pays où les catholiques sont en minorité, profondément charitable et attaché au bien des personnes, Mgr Schneider est aussi un homme de convictions, lesquelles sont enracinées dans une vraie vie de prière et dans une formation théologique de premier ordre. Lors de la rencontre de Reunicatho, en janvier dernier, dans une salle paroissiale de l’église Notre-Dame de Grâce à Paris, il a fait un véritable tabac, notamment auprès du jeune clergé diocésain, par ses propos fermes prononcés avec une grande douceur. »  

     Référence :  Mgr Schneider : un missionnaire à la parole libre

     « L’Homme Nouveau » signale aussi que Mgr Schneider est l’auteur d’un petit livre intitulé : Dominus est – Pour comprendre le rite de communion pratiqué par Benoît XVI (Tempora, 2008) (…).. Selon Sandro Magister, « Quand Benoît XVI a lu le manuscrit de Mgr Schneider, en 2008, il a tout de suite ordonné aux éditions du Vatican (Libreria Editrice Vaticana) de le publier. ». Le compte rendu que nous  avions fait de ce livre sur Belgicatho, ici :  La communion « dans la main », une fausse restauration liturgique ? avait suscité des commentaires abondants et contrastés.

  • Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

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    Jour liturgique : Temps ordinaire - 5e Semaine: Mercredi

    Texte de l'Évangile (Mc 7,14-23): Il appela de nouveau la foule et lui dit: «Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur».

    Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l'interrogeaient sur cette parole énigmatique. Alors il leur dit: «Ainsi, vous aussi, vous êtes incapables de comprendre? Ne voyez-vous pas que tout ce qui entre dans l'homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, pour être éliminé?». C'est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. Il leur dit encore: «Ce qui sort de l'homme, c'est cela qui le rend impur. Car c'est du dedans, du coeur de l'homme, que sortent les pensées perverses: inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l'homme impur».

     Commentaire: Abbé Norbert ESTARRIOL i Seseras (Lleida, Espagne)

    «Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur» :

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  • L'espace sacré dans le christianisme

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    Philippe_Maxence_Guide_des_ecoles_catholiques_pas_comme_les_autres.jpgPrésentation de ce livre sur le site de l'Homme Nouveau :

    La fin du vingtième siècle a été marquée par une contestation du sacré et une transformation de l’aménagement des églises. Si on assiste ces dernières années à un retour du sacré, une question subsiste : en quoi le sacré peut-il être chrétien ? Et comment envisager un espace sacré ?

    En puisant dans les ressources de la géographie confrontée aux religions et aux rites, Marc Levatois montre que le sacré chrétien est un sacré relatif, subordonné à la sainteté. Chemin vers Dieu, il ne renferme pas Dieu sur lui, à la manière des sanctuaires païens. Il est au service des personnes, seules appelées à la sainteté, dans l’Église, elle-même Corps du Christ. Cette conception fonde l'espace sacré dans le christianisme occidental, traditionnellement orienté et délimité. Enrichi par le symbolisme d'inspiration biblique et les rites de l’Église, il a une histoire complexe. Présent dès les premiers siècles de l’Église, il s'affirme au Moyen Age avant d'être remis en cause à partir de la Renaissance et surtout de la Réforme. Sa redécouverte ouvre de nouveaux champs de réflexion.

    Né en 1959, ancien élève de l’École normale supérieure, Marc Levatois est agrégé et docteur en géographie et enseigne en classes préparatoires littéraires. Il est l'auteur d'un premier livre remarqué, La messe à l'envers

    Pour le commander : hommenouveau.fr