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liturgie - Page 168

  • L'épître de ce 6e dimanche de Pâques

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    Première lettre de saint Jean 4,7-10.

    Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu.
    Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
    Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
    Voici à quoi se reconnaît l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.

  • Mai 2012 : le chant grégorien à l’honneur en Belgique

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    Deux  concerts, une Messe et un Festival international

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    le samedi 12 mai

     à Liège:

    Concert de chant grégorien à 16h dans la chapelle des Bénédictines (Bd d’Avroy 54) et messe (plain-chant, motets et orgue baroques) à 18h en l'église du Saint Sacrement (Bd d’Avroy, 132) 

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg 

    par les élèves de l'Académie de Chant grégorien
    et l'Ensemble Caliomène de Paris, direction Ximena Gonzalez

    à l'occasion de la clôture des cours 2011-2012 de l’Académie à Liège

    le mardi 15 mai

     à Bruxelles:

    Concert de chant grégorien  à 20h en la Cathédrale des Saints Michel et Gudule.

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    dans le cadre du Festival de Watou
    en collaboration avec l'Académie de chant grégorien.

    Par :

    Les Pueri Cantores of Daegu (Corée)
    L’Ensemble San Felice (Italie)
    La Schola Cantorum Riga (Lettonie)
    Cantate et Iubilate (Hongrie)

     

    Du samedi 12 mai au dimanche 20 mai

     Festival international de Watou (Flandre occidentale) 

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                                           Voir ici : le programme complet

    Pour connaître l'ensemble des activités, consultez le
    site de l' Académie de Chant grégorien

  • Biarritz : l’évêque de Bayonne fait appel à trois membres de la Communauté Saint-Martin

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    Mgr Aillet, a confié une paroisse de Biarritz à  trois prêtres membres de la communauté Saint-Martin - dont l’évêque lui-même est issu. Remous que l’on devine chez les chaisières et sacristains progressistes. Mgr Aillet a pris deux heures de son temps pour répondre à leurs « inquiétudes » et à leurs fausses questions :

     « Tout changement est source d'inquiétude et c'est normal, concède-t-il d'une voix douce. Mais il faut savoir aussi accueillir des prêtres un peu différents, qui ont choisi de vivre leur ministère pastoral en communauté. Ils sauront parfaitement s'intégrer à la vie de la paroisse. Leur mission de pasteur ne diffère en rien de celle des autres » (…).

    Une dame demande d'en connaître un peu plus sur la communauté Saint-Martin dont font partie les trois prêtres. Mgr Aillet explique qu'il s'agit d'une association de prêtres et diacres de droit pontifical, créée en 1976 et reconnue par le Saint-Siège en 2000. Il précise que lui-même a été l'un des membres fondateurs de cette communauté qui a reçu, en 1983, son premier ministère paroissial dans le diocèse de Fréjus-Toulon. « L'idée est que les frères doivent vivre leur mission ensemble et non pas seuls, avance-t-il. Ils ont une forte vie liturgique basée sur le concile Vatican II. Ils peuvent user aussi de chants grégoriens ».

    En s'implantant sur Biarritz, en septembre, la communauté Saint-Martin pourra se targuer d'être présente dans onze diocèses en France. « L'âge moyen du clergé de Bayonne est de 73 ans, constate Mgr Aillet. J'essaie d'anticiper la relève en allant chercher des forces jeunes là où il y en a. » De fait, c'est le père Maurice Franc (50 ans, dont 20 de sacerdoce, originaire de Lyon) qui prendra la charge de la paroisse Notre-Dame-du-Rocher. Il sera épaulé par Julien Fafart (38 ans, dont 9 de sacerdoce, originaire de Paris) et Nicolas Richard (30 ans, Parisien, qui sera ordonné prêtre en juin). Ces derniers seront présentés aux paroissiens début juillet.

    Extraits d’un article écrit sur un ton grincheux, dans le journal « Sud-Ouest »  ici  Biarritz : l'arrivée de trois prêtres inquiète les paroissiens - SudOuest.fr

    Pour ajouter à l’inquiétude de la « base », ajoutons que le Cardinal Barbarin a décidé de faire de même à Lyon, la capitale des Gaules.

  • Liège: grande messe grégorienne à l'église du Saint-Sacrement

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    À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège 

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    Le samedi 12 mai 2012 à 18 heures 

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    GRANDE MESSE DU TEMPS PASCAL

    CHANT GREGORIEN, MOTETS BAROQUES ET ORGUE

     célébrée selon le missel de 1962 par Monsieur l’abbé Claude Germeau, directeur du Foyer d’Accueil de Herstal, avec le concours de 

    L’ENSEMBLE VOCAL PARISIEN CALIOMENE

    (direction : Ximena Gonzalès)

    Propre de la Messe Vocem iucunditatis

     Motets de Couperin (1668-1733) Campra (1660-1744)

    et Bernier (1665-1734)

     

    L’ACADÉMIE DE CHANT GRÉGORIEN À LIÈGE

    (direction : Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers)

    Kyriale grégorien  « Dominator Deus » (XIe s.) Hymne « Salve Festa Dies » 

    LES JUNIORS

    (dirigés par Patricia Moulan)

    Repons grégorien Ave Maria 

    À L’ORGUE THOMAS DU SAINT-SACREMENT

    Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

    Après la messe, une réception sera offerte par l’Académie de Chant grégorien.

    Entrée libre.  

    Renseignements : tél. 04.344.10.89

    e-mail : sursumcorda@skynet.be

    Sites web http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     ou

    http://www.gregorien.be

     

  • Liturgie de la messe vernaculaire : de la traduction des paroles de la consécration

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    Océane Le Gall

    ROME, mercredi 2 mai 2012 (ZENIT.org) – Traduire correctement le « pro multis » de la prière de la consécration, pendant la messe, est une question « d’amour » et de « respect » pour la parole de Dieu, explique le P. Federico Lombardi, s.j., dans son éditorial hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican (CTV) dont il est le directeur.

    Mais de quoi s’agit-il ? Il s’agit des paroles de la consécration prononcées pendant la messe, par le prêtre, sur le vin, au Nom du Christ (à la première personne) : cette prière consécratoire parle du sang versé par le Christ « pour la multitude », selon la traduction liturgique en français. Or, l’allemand dit « für alle », c'est-à-dire « pour tous », mais pour être fidèle au latin « pro multis » - proche de l'Evangile - il faudrait traduire par « für viele », « pour beaucoup ».

    Pour le directeur du CTV, la demande de Benoît XVI constitue « une leçon d’amour et de respect vécu pour la Parole de Dieu, de réflexion théologique et spirituelle essentielle et de très haut niveau, pour vivre plus profondément l’Eucharistie ».

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  • La liturgie de l'Esprit selon Mgr Aillet

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    FIC68802HAB40.jpgLa liturgie de l'Esprit de Marc Aillet

    (2012, Ed. Artège, 64 pp., 6,90 €)

    Présentation de l'éditeur : L’importance de la liturgie et du culte dans la vie chrétienne est depuis longtemps au cœur de l’enseignement du pape Benoît XVI. Mgr Marc Aillet se fait ici écho de cette volonté. Il dégage un certain nombre de lignes de force qui permettront de retrouver l’authentique esprit de la liturgie en assumant la vénérable tradition multiséculaire de l'Église. Un petit ouvrage clair et limpide d’un évêque français pour réaffirmer la place unique et centrale de la liturgie dans la vie de l’Église.

    L'auteur : Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, est docteur en théologie, issu de la Communauté Saint-Martin. Il fut auparavant aumônier de lycée, curé de paroisse et vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon.

  • Journée grégorienne à Liège le 12 mai prochain

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE LE SAMEDI 12 MAI 2012

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    A 16 HEURES, A L'EGLISE DE L’ABBAYE DES BENEDICTINES

    (Boulevard d'Avroy, 54 à Liège)

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    CONCERT : « Les quatre saisons du plain-chant »

    Les plus belles mélodies grégoriennes et diaphoniques sélectionnées au fil des saisons  liturgiques seront  interprétées par l’Ensemble vocal parisien « Caliomène » (direction : Ximena Gonzalès), les trente élèves de l’Académie de Chant Grégorien à Liège (direction : Stephan Junker, professeur au conservatoire de Verviers) et les élèves de l’Académie des Juniors (direction : Patricia Moulan)  A l'orgue Le Picard (XVIIe s.) des Bénédictines : oeuvres baroques jouées par Patrick Wilwerth, professeur au Conservatoire de Verviers

    A  18 HEURES, A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    (Boulevard d’Avroy, 132 à Liège)

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    MESSE « Vocem iucunditatis » du cinquième dimanche après Pâques

    célébrée, selon le missel de 1962, par l’abbé Claude Germeau, directeur du foyer d’accueil des jeunes d’Herstal

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  • Le dimanche du « Bon Pasteur » à Malmedy

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    001.jpgÀ l’église des capucins de Malmédy, troisième édition, en ce dimanche du « Bon Pasteur », de la messe mensuelle selon la forme extraordinaire du rite romain. A nouveau une centaine de participants. Ce qui frappe : l’ancrage local, la piété naturelle, l’absence de cette atmosphère rétractile ou crispée qui afflige les chapelles intégristes. La messe était célébrée par l’abbé Jean Schoonbroodt (chapelain au sanctuaire de Banneux) qui prononça son homélie tant en français qu’en allemand et se mêla aux fidèles à l’issue de la messe, saluant tous et chacun dans sa langue maternelle. Au cours de la célébration, le propre grégorien du deuxième dimanche après Pâques alternait avec la polyphonie du « Jesu dulcis memoria » d’Edouard Senny, le célèbre motet « Isti sunt agni novelli », un choral de Bach pour la Résurrection et le « Das Grab ist leer » chanté avec conviction par toute l’assemblée qui « antiphona » aussi étonnamment bien le kyriale pascal avec les choristes. L’hebdomadaire du diocèse voisin d’Aix-la-Chapelle était venu « motu proprio » faire un petit reportage amical, prenant de nombreuses photos. Une rencontre sympathique sous le signe de la foi et de la saine tradition. Prochaine messe : le dimanche 20 mai, dans l’octave de l’Ascension. (18h00, chapelle des capucins, ruelle des capucins. Renseignements : tel. 080.33.74.85 ou 080.39.81.28).

  • Ni cet excès d'honneur, ni cette indignité...

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    Nous avons mis en ligne, il y a quelques jours, deux photos présentant le nouveau mobilier "liturgique" installé dans la cathédrale Saint-Paul, à Liège. Des accessoires, somme toute, assez banals, comme on en a placé beaucoup dans nos églises depuis Vatican II. Pas de quoi en faire un évènement comparable aux ajouts de l'époque de la Contre-Réforme, de l'âge baroque ou de la période néo-gothique. D'ailleurs, on n'en a plus vraiment les moyens, sinon l'inspiration. Pas de quoi non plus en faire une occasion de scandale comme l'ont fait certains sur un forum catholique de discussion, où l'on s'adonne volontiers à des exercices de critique outrancière, assez peu inspirée par l'amour de Dieu et du prochain. De quoi dégoûter d'éventuels curieux d'aller plus avant dans la fréquentation d'une certaine "blogosphère" toujours prête, au nom d'une pureté dont on pense être les champions, à dénigrer tout et n'importe quoi, et à désigner à la vindicte des plus purs tout ce qui serait censé être contaminé par une vision qui ne correspond pas à la leur. Ce tour d'esprit est assez insupportable et nous sommes près de regretter d'avoir donné à ces censeurs impitoyables une nouvelle occasion d'épancher leur bile usque ad nauseam.

  • Une "diaconie de la beauté"

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    annunc-d.jpgAnne Kurian, sur ZENIT.org, a interviewé Daniel Facerias au sujet de son initiative soutenue par Mgr Rey. C'est ici : L'art au service de la Beauté de Dieu. Cela donne envie de "foncer". Pourquoi pas dans nos paroisses, dès que possible ?

    « L'art est par essence le service de la Beauté de Dieu», déclare Daniel Facérias.

    Musicien français, auteur de nombreux spectacles religieux, il explique à Zenit la vocation et l’organisation de la « Diaconie de la Beauté » qu’il vient de lancer (cf. Zenit du 1er février 2012).

    Zenit - Pourquoi une "diaconie de la beauté" ?

    Daniel Facérias - Le terme grec « diaconia » signifie service. Une diaconie est un service d’Eglise à l’égard de la personne et de la société qui s’adresse habituellement aux pauvres et aux personnes en grande difficulté. L'art est par essence le service de la Beauté de Dieu. Il permet par son expression de rendre sacré un espace, une image ou une musique. Ce service est en même temps un service d'Eglise dans le sens de l'Annonce de l'Evangile aux artistes de plus en plus déchristianisés. Ainsi la diaconie de la Beauté a pour objectif de rendre avec l'Eglise la Beauté de Dieu aux artistes et de rendre les artistes à l'Eglise.

    Pourquoi une réconciliation des artistes avec l'Eglise est-elle nécessaire ?

    C’est une question essentielle aujourd’hui. La Beauté est le cœur de Dieu et la Splendeur de la Vérité. Elle est l’éclat tangible et visible de la Sainte Trinité, elle est le visage même de Dieu. Moïse ne pouvait pas contempler le visage de Dieu, les artistes chrétiens l’ont exprimé dans toutes les disciplines. L’ancienne alliance interdisait toute image taillée de Dieu, l’Eglise, la nouvelle alliance, encourage à manifester le Visage de Dieu fait homme.

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  • Encore un disfonctionnement dans la curie romaine ?

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    jpg_1350218.jpgROME, le 11 avril 2012 – Par une lettre autographe adressée au cardinal William J. Levada, Benoît XVI a ordonné à la congrégation pour la doctrine de la foi d’examiner si les messes néocatéchuménales sont conformes ou non à la doctrine et à la pratique liturgique de l’Église catholique.

    Il s’agit là d’un "problème" que le pape considère comme "d’une grande urgence" pour toute l’Église.

    Benoît XVI s’inquiète depuis longtemps des modalités particulières selon lesquelles les communautés du Chemin néocatéchuménal célèbrent leurs messes, le samedi soir, dans des locaux séparés.

    Ce qui a encore augmenté son inquiétude, c’est ce qui s’est tramé dans son dos à la curie, l’hiver dernier,

    Ce qui s’est passé, c’est que le conseil pontifical pour les laïcs, présidé par le cardinal Stanislaw Rylko, avait préparé le texte d’un décret d’approbation globale de toutes les célébrations liturgiques et extra-liturgiques du Chemin néocatéchuménal, à rendre public le 20 janvier à l’occasion d’une rencontre prévue entre le pape et le Chemin.

    Le décret avait été rédigé sur les indications de la congrégation pour le culte divin, présidée par le cardinal Antonio Cañizares Llovera. Les fondateurs et leaders du Chemin, Francisco "Kiko" Argüello et Carmen Hernández, en avaient été informés et, tout joyeux, avaient annoncé de manière anticipée l’approbation imminente à leurs disciples.

    Le tout à l’insu du pape. Benoît XVI a eu connaissance du texte du décret quelques jours seulement avant la rencontre du 20 janvier.
    Il l’a trouvé incohérent et erroné. Il a ordonné qu’il soit annulé et réécrit selon ses indications.

    En effet, le 20 janvier, le décret qui a été rendu public se limitait à une approbation des cérémonies extra-liturgiques qui marquent les étapes catéchistiques du Chemin.

    Et le pape, dans son discours, a souligné que seules celles-ci étaient validées. En revanche, en ce qui concerne la messe, il a donné aux néocatéchumènes une véritable leçon – presque un ultimatum – à propos de la manière de la célébrer en pleine fidélité aux normes liturgiques et en communion réelle avec l’Église. Voir ici : Cette messe étrange dont le pape ne veut pas

    Que la Curie romaine soit traversée par une tension entre courants contradictoires, les médias nous en apportent régulièrement  l’écho de plus en plus manifeste,  mesurable aux efforts que Benoît XVI déploie pour instiller une réforme de la réforme conciliaire. C’est que  le temps presse : le pape a aujourd’hui 85 ans, même si l’avenir appartient à Dieu…

  • La musique liturgique à Rome : grandeur et décadence ?

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    Qu’en est-il de l’héritage romain de Giovanni-Pierluigi da Palestrina (1525-1594) ou même, beaucoup plus près de nous, de Lorenzo Perosi (1872-1956) et de son successeur, le cardinal Domenico Bartolucci ?

    Un article publié sur le site « Chiesa » sonne l’alarme (extraits) : 

    Le cas de la Chapelle Sixtine est emblématique. La nomination de l’actuel maître de chœur, Mgr Massimo Palombella, a été préparée dans le secret des bureaux de la secrétairerie d’état du Vatican, qui sont certainement parmi les moins compétents en la matière. Et elle n’a pas du tout fait sortir ce chœur, qui accompagne les liturgies pontificales, de l’état de dégradation dans lequel il est tombé.

    Selon le  vaticaniste Sandro Magister le dernier bastion de la grande musique liturgique de l’Église latine, construit sur les colonnes du chant grégorien et de la polyphonie de Giovanni Pierluigi da Palestrina, risque de capituler d’un moment à l’autre. Ce bastion, c’est l’Institut Pontifical de Musique Sacrée, le conservatoire de musique du Saint-Siège institué par Pie X il y a un siècle pour donner une bonne orientation à la musique sacrée dans les églises du monde entier.

    Il est présidé par Mgr Valentino Miserachs Grau, 69 ans, Catalan, qui dirige également la Cappella Liberiana, le chœur de la basilique pontificale Sainte-Marie-Majeure. À ce poste, il a eu comme prédécesseur et maître Domenico Bartolucci, le plus illustre compositeur et interprète de la musique liturgique qu’ait eu l’Église romaine au cours du siècle dernier, ancien maître du chœur pontifical de la Chapelle Sixtine dont il fut brutalement évincé en 1996, et fait cardinal par Benoît XVI en 2010.

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