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liturgie - Page 169

  • La piété populaire, un fonds mal exploité ou délibérément méprisé ?

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    Fruit de nombreux siècles de civilisation chrétienne, la piété populaire est inscrite plus profondément que l’on ne le croit dans la mentalité collective. En témoignent, les succès de foule dans les sanctuaires, les dévotions persistantes à l’égard de l’Enfant Jésus de Prague, du Sacré Cœur, de la Vierge, de saints comme Rita, Antoine, Don Bosco, Vincent de Paul, devant lesquels brûlent constamment force bougies et luminaires.

    Il suffit qu’un prêtre intrépide ose convoquer les fidèles d’une cité réputée déchristianisée pour qu’un millier de fidèles répondent à son appel et témoignent de leur attachement au Christ en participant à un chemin de croix dans les rues de la ville. Ou encore, comme hier, jour de Pâques, dans mon église paroissiale bondée et exultante, tout simplement parce que les membres de la chorale avaient généreusement invité les gens du quartier à se joindre à eux pour la messe et une réception conviviale. L’excellence de l’accompagnement choral mais aussi le soin apporté par le célébrant à officier avec dignité, recourant à la symbolique de l’eau, des cierges allumés, de l’encens, ainsi que la profondeur de son homélie, ont fait de cette messe un grand moment de grâce. Les « miracles », pour peu qu’on veuille bien les susciter, ne se produisent pas qu’à Marseille dans l’église du Père Zanotti-Sorkine !

    Après des décennies d’enfouissement, il serait grand temps d’en appeler à ce fonds que représente la sensibilité religieuse des gens. Ceux-ci se sont éloignés d’églises où l’on a voulu promouvoir des formes liturgiques, soi-disant adaptées à notre temps, mais en réalité terriblement pauvres et peu susceptibles de développer une piété qui parle aussi aux sens, aux sentiments, à l’affectivité. Notre religion est une religion de l’incarnation, avec tout ce que cela comporte. Une religion rabougrie et desséchée, bavarde aussi, ne peut satisfaire cette attente complexe du cœur et de l’esprit.

    Le sacré a aussi ses exigences : de recueillement mais également de soin, d’application, de préparation, et  de beauté surtout. On ne peut concilier avec lui n’importe quelle forme d’expression. Ces banderoles ou ces montages en carton qui envahissent les podiums de nos églises durant les campagnes d’avent ou de carême, censés nous sensibiliser aux injustices du monde, sont souvent laids et offensent le caractère consacré du lieu. Ou encore, ces interventions multiples qui, avec des intentions louables, interrompent le déroulement de la liturgie. On ferait bien d’envoyer nos « animateurs » en stage prolongé chez nos frères orthodoxes qui les initieraient à la dimension mystique de la liturgie qui unit le ciel à la terre.

    Ces propos sont forcément sommaires mais ils nous sont inspirés par ces expériences récentes qui montrent qu’il ne faut pas désespérer mais oser en appeler à un "sens" religieux encore bien présent et - malheureusement - souvent inexploité. Encore faut-il qu'on s'y applique sans tarder car l'usure du temps et la prégnance du matérialisme ambiant pourraient bien avoir raison de ces ressources "dormantes"...

  • Chemin de croix dans les rues d'Uccle

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    arton4178-6b12a.pngChemin de croix dans les rues d'Uccle.Vivre avec notre cœur et notre corps le mystère de l’Amour qui s’est livré pour chacun de nous et qui vit avec nous chacune de nos souffrances est la clef qui permet d'accéder à la joie de Pâques. Cet Amour est offert à tous, croyants ou non. Voilà pourquoi l'Unité Pastorale Boetendael a décidé de vivre et de témoigner de cette rencontre au milieu de l'espace public, à l'image du Christ Lui-même, qui a souffert sa passion à la vue de tous les habitants de la ville.Cet évènement est ouvert à tous les âges, et tout particulièrement aux jeunes et aux familles pour qui l'expérience d'un vécu concret est tellement importante.

    L’homme contemporain a besoin de rencontrer le Christ crucifié et ressuscité !
    (Jean Paul II)

    Départ devant l’église St-Marc (av. De Fré, à côté du Delhaize) à 18h45

    Pour ceux qui le désirent, le chemin de croix est suivi de l'office du Vendredi Saint à l'église Saint-Marc.

  • Liège : les catholiques sortent des églises

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    Nous lisons dans Le Soir : "Les catholiques sortent des églises vendredi. Pour la première fois, un chemin de croix est organisé au centre-ville."

    phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpgC'est une première dans le centre-ville liégeois : à l'initiative des deux doyens – rive gauche et rive droite –, les catholiques devraient se retrouver vendredi pour un chemin de croix allant de Saint-Pholien à Saint-Paul, en passant par la place Saint-Lambert, « lieu du martyr de l'évêque saint Lambert mais aussi en mémoire des victimes de la tuerie de décembre dernier, sans oublier le drame de la rue Léopold et les petites victimes du terrible accident de Sierre. »

    Amené par l'évêque Aloys Jousten, ce rassemblement se veut « ouvert à tous » mais « les marcheurs suivront symboliquement une grande croix et porteront des cierges. »

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  • L’avenir des églises

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    A propos du dossier sur le sort des lieux de culte paru dans « L’Avenir » (29 mars) auquel nous avons fait écho ici : La grande pitié des églises de Wallonie : la détermination de Monseigneur Jousten,  le Doyen de Liège (rive gauche), Eric de Beukelaer, y va, sur son minoblog, d'un commentaire, qui abonde dans le sens du (nouveau) discours de son évêque :

    « (…) La sécularisation et le pluralisme religieux changent la donne quant au patrimoine immobilier catholique. Il est donc normal que le sujet fasse débat et que le pouvoir politique s’en saisisse. Surtout en temps de récession économique, où chaque denier d’argent publique doit être justifié. Mais le faire en lorgnant exclusivement vers les statistiques de pratique dominicale, est totalement hors propos.

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  • Le Vendredi Saint 6 avril 2012 décrété jour férié à Cuba

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    Le président cubain Raoul Castro a décrété "exceptionnellement" férié le 6 avril prochain, Vendredi Saint. Le régime cubain accède ainsi à la requête formulée par Benoît XVI au cours de son voyage à Cuba. L’annonce a été faite ce samedi par le quotidien officiel cubain « Granma » qui indique que « le conseil des ministres de la République de Cuba a accepté que le travail s'arrête le prochain vendredi 6 avril ». Le président précise qu’il appartient maintenant aux organes supérieurs de la nation de prendre une décision définitive à ce sujet. En décembre 1997, Fidel Castro avait décrété le 25 décembre, exceptionnellement jour férié, à l'approche de la visite de Jean Paul II dans l'île. Une décision qui a ensuite été confirmée de façon définitive par les autorités cubaines. Depuis la visite de Jean Paul II, Noël est donc resté férié dans l'île communiste. Ce dimanche 1er avril alors que commence la Semaine Sainte, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège affirme voir en ce jour férié "un signe très positif".

    Texte intégral de la déclaration du Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège

    "Le fait que les autorités cubaines aient si rapidement répondu à la demande du Saint Père au président Raoul Castro, en déclarant le prochain Vendredi Saint "jour férié", est certainement un signe très positif. Le Saint-Siège espère qu'il permettra une plus grande participation aux célébrations et aux festivités pascales, et également que dans le futur, la visite du Saint Père continue de porter les fruits désirés pour le bien de l'Eglise et de tous les Cubains."

    Alors que l’Occident « libéral avancé » parle de poursuivre la suppression des jours fériés chrétiens amorcée depuis deux siècles, voici qu’une dictature communiste sur le déclin entreprend le chemin inverse. À méditer.

  • Funérailles et crémation

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    Source : Vatican Information Service V.I.S.

    La seconde édition italienne du rite des funérailles (LEV), récemment présentée lors d'une conférence près Radio Vatican, comporte des nouveautés par rapport à la précédente. La première nouveauté, a expliqué Mgr. Angelo Lameri, du Bureau liturgique de la Conférence épiscopale italienne, concerne la visite à la famille du défunt. « Il s'agit pour le prêtre de partager la peine des parents en deuil et de mieux s'informer sur la vie et la personnalité du défunt, de manière à offrir des funérailles plus personnalisées ». La seconde se rapporte à la mise en bière. On propose donc des textes adaptés aux différents cas, personne âgée, jeune, mort improvise...de manière à évoquer chrétiennement le défunt au moment de la séparation. Le document offre ainsi un éventail de prières aux fidèles ». La nouveauté la plus importante touche à la crémation. Mgr. Lameri a indiqué qu'elle figurait en appendice pour montrer que l'Eglise, « même si elle ne s'y oppose pas à condition que l'incinération du corps ne soit pas effectuée en haine de la foi, considère la sépulture comme la solution la plus adéquate pour exprimer la foi dans la résurrection des corps et pour permettre le recueillement ». Exceptionnellement, l'absoute peut être donnée au crematorium, mais il faut que le corps y soit accompagné. En outre, « la crémation sera considérée conclue lorsque l'urne aura été déposée au cimetière ». Même si certaines législations permettent de répandre les cendres ou de les conserver dans des lieux distincts du cimetière, « il s'agit de pratiques qui contredisent la cohérence de la foi chrétienne et se rattachent à des conceptions panthéistes ou naturalistes ». Ce nouveau rituel doit servir à retrouver la signification de la mort. En conclusion de la présentation, Mgr. Alceste Catella, Président de la commission épiscopale compétente, a souligné combien cet ouvrage reflète la foi des croyants en soulignant le respect des défunts, du corps humain, même après la mort. Il montre combien est forte l'exigence de cultiver la mémoire des morts, de disposer d'un lieu de conservation du corps ou des cendres, en cohésion avec une foi authentique et un humanisme authentique ».

  • Semaine Sainte, Passion et Pâques : téléchargements

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    exultet_music.gifExultet vous offre un large éventail de chants liturgiques et de méditations pour passer ces jours denses dans la beauté et le recueillement. Cliquer sur le logo.

  • Liège : la Semaine Sainte à l'église du Saint-Sacrement

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    SEMAINE SAINTE à l’église du SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège


     1er AVRIL, DIMANCHE DES RAMEAUX

    ▶09h45 Bénédiction et procession des Rameaux suivies de la messe en latin (missel de 1962). Chants grégoriens et orgue

    ▶11h 15 Bénédiction et procession des Rameaux suivies de la messe en français (missel de 1970). Chants grégoriens et orgue.

     

    3 AVRIL, MARDI-SAINT

    ▶17h00-19h00 Adoration eucharistique et confessions pascales

     

    5 AVRIL, JEUDI-SAINT

    ▶20h00 Messe de la Dernière Cène en français (missel de 1970). Orgue (jusqu’au gloria) et chants grégoriens

     

    6 AVRIL : VENDREDI-SAINT

    ▶15h00 : Vénération de la Croix à l’église du St-Sacrement Chant des impropères en grégorien. (Confessions possibles jusqu’à 16h00)

     

    Vous êtes aussi invités au Chemin de la Croix avec Mgr l’Evêque dans les rues de Liège. Départ de l’église Saint-Pholien en Outremeuse à 18h (rendez-vous dès 17h30). Arrivée à la Cathédrale à 19h00 (office suivi des confessions).

     

    7 AVRIL, SAMEDI-SAINT

    ▶20h00 : Vigile pascale suivie de la Messe de la Résurrection en français (missel de 1970). Chants grégoriens, motets classiques et orgue.


    8 AVRIL, DIMANCHE DE PÂQUES

    ▶10h00 Messe du Jour de Pâques en latin (missel de 1962). Chants grégoriens et orgue.

    ▶11h15 Messe du Jour de Pâques en français (missel de 1970). Chants grégoriens et orgue

    Pour plus de détails cliquez ici : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Rens. Tél. 04.344.10.89 ou e-mail sursumcorda@ skynet.be

  • "Le Roi que les jeunes triomphalement acclament"

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    « Le Roi que les jeunes triomphalement acclament », par le P. Daniel-Ange

    Se préparer au Dimanche des Rameaux et à la JMJ !

    ROME, mardi 27 mars 2012 (ZENIT.org) –  Le P. Daniel-Ange propose aux lecteurs de Zenit de participer à l’entrée du Christ à Jérusalem, en la contemplant et revivant de l’intérieur, en préparation au Dimanche des Rameaux, dimanche prochain, 1er avril, qui est aussi la Journée mondiale de la jeunesse 2012 et le grand porche de la Semaine Sainte.

    Le Roi que les jeunes triomphalement acclament

    [Lc 19, 28-44 ; Mt 21, 1-11 ; Mc 11, 1-11]

    La joyeuse entrée dans sa Cité

    Viens et vois Jésus tout embaumé, prenant sa dernière nuit de repos chez ses amis. La dernière de ces nuits qui ont si souvent refait ses forces durant ses courses apostoliques.

    Tôt le lendemain, la petite troupe reprend la route de Jérusalem. Ils gravissent ces quelques centaines de mètres qui les séparent du sommet du mont des Oliviers : le petit hameau de Bethphagé. Et là-haut, tout à coup, en ce dimanche matin : la Ville sainte dans son éclatante splendeur ! Cette Ville sainte, telle que Jésus – de ce même endroit – l’avait découverte avec ses yeux émerveillés d’enfant de 12 ans.

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  • Rite de bénédiction pour l'enfant à naître

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    Un rite de bénédiction pour l’enfant à naître accordé par Rome aux évêques américains (source : americatho)

    "Excellente nouvelle ! L’épiscopat des États-Unis vient de recevoir la recognitio romaine du rite de bénédiction qu’il a élaboré pour l’enfant dans le sein de sa mère. Voici le communiqué de la Conférence des évêques américains, diffusé lundi, le 26 mars, en la fête de… l’Annonciation !

    Le Saint Siège vient d’approuver le Rite de bénédiction de l’enfant dans le sein de sa mère, qui sera imprimé en anglais et en espagnol dans une brochure bilingue et sera disponible pour les paroisses le jour de la Fête des Mères [13 mai prochain aux États-Unis]. Les évêques des États-Unis qui ont contribué à l’élaboration de cette bénédiction accueillent avec joie l’annonce de la recognitio, ou reconnaissance, par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements de Rome.

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  • Monseigneur Nicolas Bux : le chant de la sirène

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    Lu sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    9782916053530.jpgDon Nicolas Bux, spécialiste de liturgie, professeur de liturgie et de théologie sacramentaire à l'Institut de théologie de Bari en Italie, est aussi consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la foi et de la Congrégation pour les causes des saints et depuis septembre 2008, il est également consulteur au Bureau des Célébrations liturgiques du Souverain Pontife. Il est aussi l'auteur de plusieurs livres dont La réforme de Benoît XVI (Tempora). Il vient d'adresser une lettre à Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X pour lui demander d'accepter la proposition du Saint-Père. C'est cette lettre que nous publions ci-dessous (on la trouve aussi sur son propre blog).

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  • Qui célèbre la liturgie ?

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    U2FsdGVkX180ZDRkMDEyOPF6z-99Bv-o2a4f-POFqzcXigz_jQbrHCUsaoQaKB7q4RFX1lBt6zoNc5L2WDYEgPxOJN_TC6MS-riOK0kmMHg=.jpgUne réflexion du P. Natale Scarpitta, prêtre de l’archidiocèse de Salerno-Campagna-Acerno, doctorant en droit canonique à Rome, à l’Université Pontificale Grégorienne publiée sur ZENIT.org ce 21 mars 2012 :

    « Reprenant la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium (n. 8), le Catéchisme de l’Eglise catholique (CEC) enseigne que « dans la liturgie terrestre nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem » (n. 1090). En repartant de cette conscience extrêmement théologique, il affirme ensuite que « ceux qui dès maintenant la célèbrent au-delà des signes sont déjà dans la Liturgie céleste, là où la célébration est totalement Communion et Fête » (n. 1136). Et il ajoute « C’est à cette Liturgie éternelle que l’Esprit et l’Église nous font participer lorsque nous célébrons le Mystère du salut dans les sacrements » (n. 1139).

    L’action liturgique ne s’épuise donc pas dans sa dimension purement historique. Elle est plutôt un avant-goût (cf. Jean-Paul II, Audience générale, 28.06.2000), un reflet pâle mais réel (cf. Benoît XVI, Homélie de la célébration des Vêpres dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, 12.09.2008), de celle qui est célébrée sans fin au plus haut des cieux. La liturgie de l’Eglise ne constitue donc pas simplement une imitation plus ou moins fidèle de la liturgie céleste, et encore moins une célébration parallèle ou alternative. Elle signifie et représente plutôt une épiphanie sacramentelle concrète de la liturgie éternelle.

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